Consommation de substances psychoactives chez les jeunes français Le binge drinking Dr Philippe Arvers Chercheur à l’IRBA/CRSSA – La Tronche Chercheur associé au LIP – UPMF – Grenoble et à la Maison de Solenn (PSIGIAM/U669) - Paris Membre cofondateur du Réseau d’alcoologie et de recherches sur les conduites addictives en Isère Administrateur du GISME, centre d’addictologie grenoblois
Quelques données de consommation Parmi les jeunes français Entre 1999 et 2008 A partir des données HBSC A partir des données ESPAD et ESCAPAD
garçons filles 11 ans 13 ans 15 ans garçons filles 11 ans 1% < 0.5% ALCOOL 1 fois +/semaine TABAC 1 fois + /semaine garçons filles 11 ans 7% 3% 13 ans 11% 8% 15 ans 27% 15% garçons filles 11 ans 1% < 0.5% 13 ans 5% 15 ans 21% 17% Au moins 2 IVRESSES / vie CANNABIS 1 fois/vie garçons filles 15 ans 29% 25% garçons filles 11 ans 2% < 0,5% 13 ans 5% 6% 15 ans 29% 18% CANNABIS 1 fois/30 jours garçons filles 15 ans 14% 11% Supérieur à la moyenne européenne
Baisse de la consommation quotidienne de tabac Tendances n° 64 (Janvier 2009) – 6 pages - OFDT Baisse de la consommation quotidienne de tabac Baisse de la consommation d’alcool depuis 2003 Hausse depuis 2003 des ivresses dans l’année Baisse de la consommation de cannabis depuis 2003
Usages d’ autres produits psychoactifs à 17 ans ( %) – ESCAPAD 2000 à 2008 +29% entre 2005 et 2008 +24% entre 2005 et 2008 +44% entre 2005 et 2008 +56% entre 2005 et 2008
Usages d’ autres produits psychoactifs à 17 ans ( %) – ESCAPAD 2000 à 2008 +148% entre 2005 et 2008 +54% entre 2005 et 2008 Quelle que soit la substance, la prévalence est plus élevée pour les garçons que pour les filles
Les facteurs de risque Associés aux consommations d’alcool, de tabac et de cannabis
Les facteurs associés à une consommation régulière d’alcool et de cannabis, ainsi qu’aux ivresses répétées Sexe masculin, Situation en apprentissage ou autre, Redoublement de la scolarité, Milieu social très favorisé, Parents ne vivant pas ensemble, Vie hors du milieu familial. Source : Etudes ESCAPAD 2003 – 2005. Observatoire Français des Drogues et Toxicomanies Arvers P. & Legleye S. Alcool, tabac et cannabis chez les jeunes français. 17èmes journées du GEST, Paris, 8 janvier 2009.
Les facteurs associés à l’expérimentation et la consommation régulière de tabac Sexe féminin, Situation en apprentissage ou autre, Redoublement de la scolarité, Milieu social très favorisé, Parents ne vivant pas ensemble, Vie hors du milieu familial. Source : Etudes ESCAPAD 2003 – 2005. Observatoire Français des Drogues et Toxicomanies Arvers P. & Legleye S. Alcool, tabac et cannabis chez les jeunes français. 17èmes journées du GEST, Paris, 8 janvier 2009.
La consommation en Europe A partir des données ESPAD
L’alcool en Europe En terme d’ivresses au cours de l’année et des 30 derniers jours, tout comme pour les épisodes de binge drinking (5 verres ou plus par occasion), sont surtout concernés les jeunes : du Danemark, de l’Ile de Man, du Royaume-Uni, d’Autriche. Ce comportement est plus fréquent parmi les garçons, sauf en Norvège et au Royaume-Uni. Entre 2003 et 2007, les épisodes de binge drinking (5 verres ou plus par occasion de boire) ont augmenté de manière très importante dans les pays suivants : Portugal (+ 31 points en %), Pologne (+16 points en %), France (+15 points en %), Croatie (+14 points en %), Bulgarie (+12 points en %).
Place des jeunes français en Europe En ce qui concerne les jeunes français, 9% déclarent 6 épisodes ou plus de binge drinking au cours des 30 derniers jours : ils sont au-dessus (7%) de la moyenne européenne, ils sont au 5ème rang, comme en Bulgarie, ils sont derrière l’Ile de Man (16%), Malte (15%), l’Estonie (14%) et le Royaume-Uni (13%).
Les garçons français sont au 4ème rang (13%) : bien au-dessus de la moyenne européenne (9%), comme le Royaume-Uni (13%), et derrière Malte (18%), l’Estonie (17%) et l’Ile de Man (16%).
Les jeunes françaises sont au 6ème rang (6%) : dans la moyenne européenne (5%), comme les Tchèques et les Slovaques (6%), derrière : l’Ile de Man (18%), Malte (13%), le Royaume-Uni (12%), l’Estonie (11%), la Norvège et les Iles Faroe (8%).
La consommation récente de cannabis en Europe Sur l’ensemble (garçons et filles confondus), les jeunes français sont au troisième rang (15%) tout comme les hollandais et les suisses, derrière les tchèques (18%) et les jeunes de l’Ile de Man (16%). Parmi les garçons, les français sont au quatrième rang (18%) tout comme les hollandais, derrière les tchèques (21%), les jeunes de l’Ile de Man et les suisses (19%). Parmi les filles, les françaises sont au deuxième rang (12%) tout comme les hollandaises, les jeunes de l’Ile de Man et les suissesses, er derrière les tchèques (16%).
Et nos jeunes grenoblois ? (1) Au collège : À 15 ans (135 garçons et 104 filles) Alcool 1 fois / semaine : 8,5% garçons et 2,1% filles Ivresses 2+ / vie : 14,2% garçons et 15,5% filles Tabac 1+ fois / semaine : 9,0% garçons et 24,3% filles Cannabis 1+ fois / vie : 9,9% garçons et 8,7% filles 5 verres +/occasion (binge) : 33,1% garçons et 28,1% filles Etude Métro 2009 - (Jean-Marc Noirault & Patrick Baguet) en collaboration avec le LIP
Et nos jeunes grenoblois ? (2) Au lycée : À 17 ans (141 garçons et 148 filles) Alcool régulier : 14,8% garçons et 5,8% filles Ivresses régulières : 8,5% garçons et 4,3% filles Tabac quotidien : 17,7% garçons et 29,7% filles Cannabis régulier : 9,0% garçons et 7,0% filles Inférieur à la moyenne nationale (29,9%) 8% à 13 ans chez les filles (alcool) 6% à 13 ans chez les filles (ivresse) Etude Métro 2009 - (Jean-Marc Noirault & Patrick Baguet) en collaboration avec le LIP
Et nos jeunes grenoblois ? (2) Au lycée : À 17 ans (141 garçons et 148 filles) Alcool régulier : 14,8% garçons et 5,8% filles Ivresses régulières : 8,5% garçons et 4,3% filles Tabac quotidien : 17,7% garçons et 29,7% filles Cannabis régulier : 9,0% garçons et 7,0% filles Inférieur à la moyenne nationale (29,9%) Inférieur à la consommation féminine 8% à 13 ans chez les filles (alcool) 6% à 13 ans chez les filles (ivresse) Etude Métro 2009 - (Jean-Marc Noirault & Patrick Baguet) en collaboration avec le LIP
Et nos jeunes grenoblois ? (3) Au lycée : À 17 ans : expérimentation de substances illicites LSD : 2,9% garçons et 4,8% filles Amphétamines : 1,5% garçons et 5,5% filles Crack : 1,5% garçons et 2,1% filles Cocaïne : 1,5% garçons et 4,8% filles Héroïne : 0,0% garçons et 1,4% filles Ecstasy : 0,7% garçons et 4,1% filles 8% à 13 ans chez les filles (alcool) 6% à 13 ans chez les filles (ivresse) Supérieur à la moyenne nationale (0,8%) Etude Métro 2009 - (Jean-Marc Noirault & Patrick Baguet) en collaboration avec le LIP
Et nos jeunes grenoblois ? (3) Au lycée : À 17 ans : expérimentation de substances illicites LSD : 2,9% garçons et 4,8% filles Amphétamines : 1,5% garçons et 5,5% filles Crack : 1,5% garçons et 2,1% filles Cocaïne : 1,5% garçons et 4,8% filles Héroïne : 0,0% garçons et 1,4% filles Ecstasy : 0,7% garçons et 4,1% filles 8% à 13 ans chez les filles (alcool) 6% à 13 ans chez les filles (ivresse) Supérieur à la moyenne nationale (1,9%)
Et nos jeunes grenoblois ? (3) Au lycée : À 17 ans : expérimentation de substances illicites LSD : 2,9% garçons et 4,8% filles Amphétamines : 1,5% garçons et 5,5% filles Crack : 1,5% garçons et 2,1% filles Cocaïne : 1,5% garçons et 4,8% filles Héroïne : 0,0% garçons et 1,4% filles Ecstasy : 0,7% garçons et 4,1% filles 8% à 13 ans chez les filles (alcool) 6% à 13 ans chez les filles (ivresse) Inférieur à la moyenne nationale (3,6%)
Et nos jeunes grenoblois ? (4) Au lycée : À 17 ans : expérimentation de substances illicites Champignons : 3,7% garçons et 5,5% filles Solvants : 6,6% garçons et 16,4% filles À 17 ans : prise de tranquillisants ou somnifères Garçons : 5,1% Filles : 13,1% Supérieur à la moyenne nationale (2,2%) Supérieur à la moyenne nationale (4,7%) 8% à 13 ans chez les filles (alcool) 6% à 13 ans chez les filles (ivresse) Inférieurs à la moyenne nationale Etude Métro 2009 - (Jean-Marc Noirault & Patrick Baguet) en collaboration avec le LIP
Les jeunes grenobloises (à 17 ans) : Expérimentent autant que les garçons toutes les substances illicites autres que le cannabis (ce qui n’est pas le cas au niveau national), Expérimentent plus que les garçons les solvants et produits à inhaler (ce qui n’est pas le cas au niveau national), Sont plus nombreuses à expérimenter le LSD, les amphétamines, les champignons et les solvants qu’au niveau national. Etude Métro 2009 - (Jean-Marc Noirault & Patrick Baguet) en collaboration avec le LIP
A l’université (étude 2008) Consommation régulière x2 (garçons) Ivresses régulières x3 (garçons) Observatoire de la santé des étudiants de Grenoble – Enquête Santé 2008
A l’université (étude 2008) Observatoire de la santé des étudiants de Grenoble – Enquête Santé 2008
Actions de prévention 2010 Avec le groupe « consommations et conduites à risque des jeunes » et la Métro (JM Noirault, P Baguet & équipe du LIP): Questionnaire sur le bien-être, les conduites addictives (y compris les jeux videos et sur internet) au profit des collégiens et des lycéens de l’agglomération grenobloise, Participation des familles (développement des compétences parentales). Avec le Laboratoire Interuniversitaire de Psychologie (LIP/UPMF : L. Bègue, R. Shankland, A. Gauchet & P. Arvers) : Étude DAPEXIRE (premier semestre 2010) Suivi des binge drinkers (3 groupes : information /entretien motivationnel / engagement) et contrôle des consommations
S.A.F.
Le binge drinking, porte d’entrée vers la dépendance alcoolique PRISE EN CHARGE INTERVENTIONS BREVES INFORMATION
Le Binge Drinking Les définitions sont nombreuses : 5 verres ou plus / occasion (hommes) ou 4 verres ou plus / occasion (femmes), aux USA, 5 verres ou plus au moins 1 fois au cours des 30 derniers jours, aux USA, Alcoolémie de 0,8 g/l ou plus (USA/NIAAA), ½ bouteille d’alcool fort ou 2 bouteilles de vin lors d’une même occasion, en Suède, 6 bouteilles de bière ou plus par occasion, en Finlande, 8 verres d’alcool pendant une même journée, au Canada.
Le Binge Drinking Phénomène connu depuis de nombreuses années au Royaume-Uni, en Irlande et dans les pays nordiques, le binge drinking a récemment fait son apparition en France, en Espagne et au Portugal. La France n’est pas encore très touchée, mais le phénomène s’accélère : un jeune sur cinq de 15 à 25 ans consomme régulièrement plus de cinq boissons au cours d’une même soirée. Le binge drinking correspond à l’absorption d’une quantité maximale d’alcool en un minimum de temps, une intoxication alcoolique aiguë, afin d’atteindre une ivresse aiguë, voire un coma éthylique. Dans la définition la plus communément acceptée, le binge drinking correspond à la consommation de cinq verres ou plus pour les hommes et quatre verres ou plus pour les femmes en une seule occasion. Choquet M, Arvers P. Alcool et adolescence. Cerveau & Psycho, 2008, 48-51.
Les risques pour la santé sont nombreux et ne doivent pas être sousestimés : Cirrhose du foie ; Rapports sexuels à risques : le risque de grossesses non désirées et d’infections sexuellement transmissibles est multiplié par quatre ; Atteinte du système nerveux central avec lésions cérébrales ; Apparition d’une dépendance alcoolique (dépendance psychologique). Un tel comportement a également des conséquences sociales : Comportements violents ; Absentéisme et baisse des performances scolaires et/ou professionnelles ; Risque accru d’accidents de la route. Choquet M, Arvers P. Alcool et adolescence. Cerveau & Psycho, 2008, 48-51.
Ainsi, au Royaume-Uni Moira et Martin Plant dénoncent ainsi le peu d’intérêt que portent les politiciens anglais face à ce phénomène qui s’intensifie aujourd’hui en 2008 : augmentation de 95% du nombre de cirrhoses du foie liées à l’alcool depuis l’an 2000, augmentation de 36% du nombre de cirrhoses du foie liées à l’alcool au cours des 2 dernières années, augmentation de 18% des décès liés à l’alcool entre 2000 et 2005, apparition de cirrhoses du foie parmi les jeunes filles anglaises. Sir David Nutt (conseiller « addictions » auprès du Premier Ministre) a été congédié fin 2009 pour avoir dit (et écrit) que l’alcool était une drogue dure…
Neurotoxicité de l’éthanol Réduction de la substance blanche (cortex et cervelet) qui est réversible, Perte neuronale irréversible (cortex préfrontal, hypothalamus, cervelet), Neuropathies périphériques (membres inférieurs, nerf optique).
Atteinte de la matière grise et de la matière blanche liée au binge drinking Depuis quelques années, l’imagerie fonctionnelle (IRM) permet d’objectiver les atteintes cérébrales liées au mésusage d’alcool : atteinte globale, atteinte de la matière grise, avec la publication française de Chanraud et al. En 2006 (perte de 20% [cervelet, cortex frontal]), atteinte de la matière blanche et du corps calleux. Les études de De Bellis en 2005 et Medina et al. en 2008 avaient montré une diminution du volume de la matière blanche au niveau du cortex préfrontal, chez des adolescents consommant de grandes quantités d’alcool.
Atteinte de la matière blanche liée au binge drinking Le département de psychiatrie de l’UCSD (Tim McQueeny et al., 2009) a fait passer une IRM à 28 adolescents de 16 à 19 ans : 14 adolescents avaient consommé au moins 5 (4 pour les filles) boissons alcooliques lors d’une soirée, dans les 3 mois précédents l’IRM, 14 adolescents (groupe contrôle) comparables en âge, sexe, et niveau d’éducation. Il apparait une diminution significative du volume de la matière blanche, au niveau : du cortex frontal, des aires sous-corticales, du cervelet, du lobe pariétal, et du lobe temporal. Ceci révèle ainsi les répercussions sur le fonctionnement cognitif : apprentissage, mémorisation et fonctions exécutives. Cela met ainsi en jeu la vie scolaire, universitaire et l’avenir professionnel des jeunes.
Premix, Alcopops et Red Bull Les alcooliers vont preuve d’imagination pour fidéliser dès le plus jeune âge les consommateurs d’alcool. Parmi les facteurs prédictifs d’une alcoolodépendance à l’âge adulte, il y a : Premier contact avec l’alcool avant l’âge de 13 ans, Alcoolisation en solitaire, Recherche de sensations. P. ARVERS. Données sur les consommations et leurs conséquences sociales. In : Alcool - dommages sociaux, abus et dépendance. Expertise collective, Inserm éd, Paris, 2003.
Facteurs associés à une alcoolisation précoce (avant 13 ans) Données INSERM ENADO93 ESPAD99 ESPAD03 ESPAD07 Ph. Arvers. Contrat de Recherche IREB 2009 1,42 1,53 1,75 1,94 0,70 Garçons Ivresses régulières Cannabis régulier Expérimentation autres drogues illicites OR=1 Tabac régulier Régression logistique, avec ajustement sur l’âge, le type d’établissement fréquenté et l’année d’étude.
Ces produits « alcopops » ou « premix », sont des boissons à base d’alcool fort (vodka, rhum, whisky…) mélangé à de la limonade gazeuse ou non, toujours très aromatisée. Les « malternatives » sont des boissons à base de bière mélangée à des arômes (comme le citron) pour enlever l’amertume. Ces boissons bénéficient d’une offensive marketing en direction des jeunes, d’une présentation attrayante et d’une grand diversité de goût, ce qui explique leur succès. Les effets sont les mêmes qu’avec les boissons alcoolisées traditionnelles. Boire un « premix » ou un « alcopop » revient à consommer un demi de bière, un verre de vin ou un alcool fort sec. Ainsi, une alcoolisation régulière à l’insu des consommateurs pourrait se mettre en place, voire le développement d’une dépendance alcoolique.
Le Red Bull, qu’est-ce-que c’est ?? Le Red Bull, qu’est-ce-que cela contient ?? Une potion magique ??
Le Red Bull Composition (par canette) : taurine (1000 mg), caféine (80 mg) sucre (glucose, saccharose, acésulfame K : 27 g), glucuronolactone (0,6 g), inositol, citrates, colorants, parfums, vitamines B2 (3 mg), vitamines B3 (20 mg), vitamines B5 (5 mg), vitamines B6 (5 mg), vitamines B12 (5 micro-g). On voit ainsi que la présence : des vitamines B intervient pour l’amélioration des performances intellectuelles et pour l’endurance physique, de la taurine intervient en cas de fortes sollicitations physiques ou de stress.
L’effet Red Bull-Alcool moins de maux de tête moins de fatigue moins souvent la bouche sèche moindre perception des troubles de la coordination motrice consommation d’autres substances (tabac, cannabis) comportements à risque : - sport extrême, défit, sexe non protégé, - pas de ceinture de sécurité au volant).
Le produit, en potentialisant les effets excitants de l’alcool et en diminuant ses effets dépressifs, diminue la perception mais pas la réalité de l’intoxication alcoolique ; une moindre perception d’intoxication alcoolique peut favoriser à la fois la consommation d’alcool et la prise inconsidérée de risque. La caféine : diminue la perception des troubles de la coordination motrice lorsque Red Bull est consommé avec de la vodka ou un autre alcool, diminue les symptômes de l’intoxication alcoolique, avec prise de risque (sexe, conduite automobile) et augmentation de blessures et accidents, peut déboucher sur une véritable dépendance à la caféine (tolérance et syndrome de manque).
Identification et prise en charge Au niveau du CHU : ELSA, SAU Au niveau des centres d’addictologie Au niveau du Centre de médecine universitaire* Par l’évaluation des consommations et de l’abus-dépendance à l’alcool, tabac et cannabis Par une prise en charge des consommateurs excessifs (réduction de la consommation) et des alcoolodépendants (sevrage alcoolique) * Les élèves de GEM ne sont pas suivis par ce centre…
Merci pour votre attention http://p.arvers.free.fr/ http://alcoolreseau.isere.free.fr/ http://gisme.free.fr/