PLANIFICATION NATIONALE DU S&E ET LE Ç ONS ACQUISES.

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Transcription de la présentation:

PLANIFICATION NATIONALE DU S&E ET LE Ç ONS ACQUISES

QU’EST-CE QUE LE S&E?  Limitons-nous à une définition pratique:  Faisons-nous ce qu’il faut?  Le faisons-nous correctement?  Le faisons-nous suffisamment?

FAIRE CE QU’IL FAUT  Confronter les moteurs principaux de transmission en utilisant des démarches qui ont réussi

PRIORITÉS EN MATIÈRE DE TRANSMISSION ET PRÉVENTION DU VIH AU NIGERIA Infections provenant de partenariats à haut risque Ressources pour les interventions à haut risque Sources: USAID, 2004

LE FAIRE CORRECTEMENT  Garantir que les éléments clé d’efficacité sont maintenus

Seringues gratuites Traitement gratuit MST Préservatifs gratuits Conseil VIH Documents IEC Détoxication méthadone Pourcentages Une seule personne! À YUNNAN, CHINE, UNE BROCHURE NE PERMET PAS AUX UDI DE S’INJECTER EN SÉCURITÉ Sources: Programme SIDA RU-Chine, 2003,PPS, 2004

LE FAIRE SUFFISAMMENT  Parvenir à une couverture importante – un faible changement des comportements à grande échelle est préférable à un grand changement des comportements à petite échelle

DÉPISTAGE VIH, ZAMBIE,

DÉPISTAGE RÉALISÉ, RÉSULTAT CONNU, ZAMBIE,

QUE NOUS FAUT-IL POUR RÉPONDRE À CES QUESTIONS?  Il nous faut des systèmes complets de S&E  Qu’entend-on par “complet”?  Cela signifie:  Organigramme directeur d’ensemble et base de données  Surveillance biologique  Surveillance comportements/installations  Recherche  Suivi des programmes  Utiliser les données pour améliorer les programmes

DISPOSONS-NOUS DE SYSTÈMES COMPLETS DE S&E?  Non– nous disposons de divers éléments  Nous disposons d’un certain niveau de surveillance biologique et des comportements, ainsi que de quelques travaux de recherche  Nous disposons de très peu de surveillance liant les aspects biologiques et comportementaux ou de suivi des activités de programme  Qui parmi nous dispose d’un organigramme directeur d’ensemble qui précise exactement où et comment tout parvient à notre base de données?

POURQUOI AVONS-NOUS BESOIN DE SYSTÈMES COMPLETS DE S&E?  Sans des systèmes complets, nous ne pouvons pas obtenir une image complète de l’épidémie du VIH et de nos réponses  Nous ne sommes pas en mesure de répondre aux questions importantes – qu’est-ce qui fonctionne et pourquoi?  Et sans suivi des programmes, nous ne disposons pas de l’information nécessaire pour agir en tant que bailleurs responsables et informés

POURQUOI EST-IL NÉCESSAIRE DE RENFORCER LA SURVEILLANCE BIOLOGIQUE?  Sans le renforcement de la surveillance biologique, nous ne connaissons pas l’ampleur de l’épidémie, et ne savons pas si elle est en croissance ou en baisse et qui est affecté

L’HISTOIRE DES TROIS ÉPIDÉMIES Manzini Kampala Dakar

POURQUOI EST-CE QUE LE RENFORCEMENT DE LA SURVEILLANCE DES COMPORTEMENTS EST NÉCESSAIRE?  Sans le renforcement de la surveillance des comportements, nous ne connaissons pas les comportements qui mènent à des changements dans la prévalence VIH

Sources: Cassall et al, 2005 TENDANCES DES COMPORTEMENTS ET VIH EN OUGANDA

POURQUOI EST-CE QUE LA SURVEILLANCE BIOLOGIQUE ET COMPORTEMENTALE DOIT ÊTRE RENFORCÉE?  Sans une surveillance biologique et comportementale renforcée, notre compréhension des facteurs principaux de risque est limitée  Selon l’EDS biologique et comportementale du Kenya, les facteurs suivants étaient associés à une prévalence VIH élevée  Hommes non circoncis  Nombre plus élevé de partenaires sexuels  Revenu plus élevé  Davantage d’éducation

POURQUOI EST-CE QUE LA RECHERCHE DOIT ÊTRE RENFORCÉE?  À elle seule, la surveillance n’est pas en mesure de répondre aux questions majeures de recherche – il nous faut un volume plus important de recherche qui, elle même soit de meilleure qualité.

POURQUOI AVONS-NOUS BESOIN D’UN SUIVI DES ACTIVITÉS DE PROGRAMME? (1)  Pour savoir la manière dont les interventions peuvent influencer les tendances VIH

POURQUOI AVONS-NOUS BESOIN D’UN SUIVI DES ACTIVITÉS DE PROGRAMME? (2)  Pour savoir si nos services atteignent les personnes qui en ont besoin - - combien d’orphelins reçoivent des soins SIDA au Swaziland?

POURQUOI AVONS-NOUS BESOIN D’UN SUIVI DES ACTIVITÉS DE PROGRAMME? (3)  Pour rendre compte à nos communautés, gouvernements et partenaires au développement

POURQUOI AVONS-NOUS BESOIN D’UN SUIVI DES ACTIVITÉS DE PROGRAMME? (4)  Pour réaliser un suivi de la performance et justifier à qui nous accordons des fonds et pourquoi

POURQUOI NE DISPOSONS-NOUS PAS DE SYSTÈMES DE S&E QUI FONCTIONNENT? (1)  Nous avons séparé le S&E des questions importantes  Le S&E n’est pas un audit. Il doit répondre aux questions vitales, brûlantes. Où va l’épidémie SIDA? Qu’est-ce qui fonctionne réellement dans la prévention et les soins du SIDA?

 Il n’existe pas d’incitations pour la mise en place de systèmes de S&E qui fonctionnent  À l’exception du Fonds mondial, nous recevons nos fonds avec ou sans des systèmes de S&E qui fonctionnent POURQUOI NE DISPOSONS-NOUS PAS DE SYSTÈMES DE S&E QUI FONCTIONNENT? (2)

 Des incitations existent à quel effet?  Des incitations existent pour des plans compliqués de S&E. Il n’existe pas d’incitations pour l’exécution effective de ces plans  Nous sommes devenus des rêveurs qui conçoivent des maisons que nous n’avons aucune intention de construire POURQUOI NE DISPOSONS-NOUS PAS DE SYSTÈMES DE S&E QUI FONCTIONNENT? (3)

 Nous devons avoir des incitations non pas pour des plans mais pour des produits mesurables avec des données  Ne parlons plus de plans ou d’indicateurs – parlons de produits réels, achevés  Et donnons-nous des incitations pour des produits réels qui proviennent de systèmes de S&E qui fonctionnent QUE DEVONS-NOUS FAIRE? (1)

 Nous devons admettre qu’aucun d’entre nous ne peut accorder des subventions responsables, défendables sans des systèmes de suivi des programmes qui fonctionnent QUE DEVONS-NOUS FAIRE? (2)

 Pour passer de la conception de maisons que nous ne pouvons jamais construire à leur construction effective, nous devons développer des plans tellement simples que nous avons les moyens de les construire et les maintenir  La simplicité est tout. Nous disposons de bien trop d’indicateurs, et nous essayons de collecter bien plus de données que nous ne pouvons utiliser. Plus un système de S&E est compliqué, plus il risque d’échouer QUE DEVONS-NOUS FAIRE? (3)

 Le suivi des programmes commence par la définition des services essentiels que nous allons fournir, le développement d’un formulaire simple, standardisé, structuré pour saisir ces services, la formation et l’encouragement des partenaires d’exécution à utiliser le formulaire et développer des procédures simples pour garantir que les données des programmes circulent, de manière fiable, d’un niveau à l’autre OÙ COMMENCER?