Loi du 5 mars 2007 instituant le DALOLoi du 5 mars 2007 instituant le DALO Ce texte est principalement consacré au logement des plus démunisCe texte est principalement consacré au logement des plus démunis 7 janvier 20101
Le droit au logement tenu en échec* Proclamé avec la loi Quilliot (1982) qui instaure le « droit à l’habitat » réaffirmé quelques années plus tard par la loi du 1989 par le « droit au logement » repris et accentué par la loi Besson de 1990 (« Garantir le droit au logement constitue un devoir de solidarité pour l’ensemble de la nation »), le droit au logement est néanmoins tenu en échec. 7 janvier 20102
Etat des lieux… Bien que le nombre des mal logés et des sans abris soit difficilement mesurable, les statistiques de l’INSEE témoignent d’une permanence autour de 3 millions de personnes 7 janvier 20103
selon les derniers chiffres disponibles (Enquête nationale sur le logement), personnes sont sans domicile en France métropolitaine, sont dépourvues de logement personnel (hébergement chez des tiers, en camping, etc.) et vivent dans des conditions très difficiles (absence de chauffage, d’équipements sanitaires, insalubrité etc.). 7 janvier 20104
C’est pour tenter de remédier à cette situation que la loi du 5 mars 2007 instituant le droit au logement opposable fixe à l’Etat une obligation de résultats et non plus seulement de moyens. 7 janvier 20105
La consécration d’un droit au logement opposable La loi consacre le droit pour les personnes mal logées ou sans abris de pouvoir se tourner vers l'État pour obtenir un logement. Comment se prévaloir de ce droit ? 7 janvier 20106
Pour se prévaloir de ce droit, les personnes concernées doivent: résider sur le territoire français de façon régulière ne pas être en mesure d'accéder par ses propres moyens à un logement décent et indépendant ou de s'y maintenir Avoir déposé une demande HLM ou une place dans une structure d’hébergement refusées* 7 janvier 20107
Après un délai fixé par chaque préfecture*, les personnes n’ayant pas obtenues satisfaction à leur demande (refus d’attribution d’un logement social- type HLM- ou aucune réponse) pourront agir à l’amiable devant une « Commission de Médiation » Toutefois certaines personnes pourront agir sans avoir à respecter ce délai: 7 janvier 20108
Liste des personnes pouvant saisir la commission de médiation sans délai* Cette faculté est dorénavant accordée, plus exactement, au demandeur qui, « de bonne foi, est dépourvu de logement, menacé d'expulsion sans relogement, hébergé ou logé temporairement, Logé dans des locaux impropres à l'habitation, dans des locaux manifestement suroccupés s'il a au moins un enfant mineur, s'il présente un handicap ou s'il a au moins une personne à charge présentant un handicap. 7 janvier 20109
Être hébergés dans une structure d'hébergement à vocation sociale (RHVS) de façon continue depuis plus de 6 mois ou logées temporairement dans un logement de transition ou un logement-foyer depuis plus de 18 mois * 7 janvier
La première voie de recours LE RECOURS AMIABLE Dans chaque département, une ou plusieurs « commissions de médiation » est censée statuer sur le caractère prioritaire des demandes de logement social non satisfaites par les bailleurs sociaux. 7 janvier
Délai de décision de la Commission Lorsqu'elle est saisie d'une demande de logement, la commission de médiation rend sa décision dans un délai de 3 mois à compter de la réception de cette demande* et ** 7 janvier
Contenu de la décision* Elle déterminera pour chacun le caractère prioritaire de la demande, en tenant compte de ses besoins et de ses capacités, les caractéristiques de ce logement. Elle notifiera par écrit à l'intéressé sa décision. Elle la transmettra également au préfet Désormais, avec l’entrée en vigueur de la loi du 25 mars 2009 de mobilisation pour le logement et la lutte contre l’exclusion elle peut, en plus, définir le cas échéant les mesures de diagnostic ou d’accompagnement social nécessaires. 7 janvier
Le préfet devra définir également le périmètre au sein duquel ces logements doivent être situés et fixer le délai dans lequel l'organisme bailleur est tenu de loger l'intéressé Les délais* 7 janvier
Si la demande n’est toujours pas satisfaite*, le demandeur aura la possibilité d’effectuer un recours contentieux 7 janvier
Le recours contentieux Il s'agit de l'innovation majeure de la loi : le demandeur qui a été reconnu par la commission de médiation comme prioritaire et comme devant être logé d'urgence, pourra bientôt, s'il n'a pas reçu une offre de logement tenant compte de ses besoins et de ses capacités, introduire un recours devant la juridiction administrative, afin que soit ordonné son logement ou son relogement. JP* 7 janvier
En tout état de cause, pour exercer le recours, il pourra être assisté par une association dont l'un des objets est l'insertion ou le logement des personnes défavorisées ou une association de défense des personnes en situation d'exclusion et agréée par le préfet. 7 janvier
Dernières actualités… Loi DALO : le Conseil Economique Social et Environnemental, dans un rapport datant du 15 septembre 2010, plaide pour un plan de cohésion sociale mettant en œuvre notamment la construction de davantage de logements sociaux dans les zones dites « tendues ».(Voir Ash du 17/09/2010) 7 janvier
FIN DE COURS (Pour plus de détails sur l’ensemble de la loi DALO voir « Actualités Sociales Hebdomadaire » n° 2496) 7 janvier
Quelques mesures phares de la loi DALO plan pour l'hébergement d'urgence des personnes sans abri avec un nombre minimal de places à atteindre par bassin d'habitat d'une place par tranche de à 2000 habitants selon l’importance des communes 7 janvier
- Le droit au maintien dans une structure d'hébergement d'urgence* Toute personne accueillie dans une structure d'hébergement d'urgence doit dorénavant pouvoir y demeurer, dès lors qu'elle le souhaite, jusqu'à ce qu'une orientation lui soit proposée. En l'occurrence, pas n'importe où : il faut que la proposition porte sur une orientation vers une structure d'hébergement stable ou de soins, ou un logement, adaptés à la situation de l'intéressé. 7 janvier
Autres mesures.. Développement de l’offre locative avec notamment une garantie des risques locatifs avec la création d’un « fonds de garantie universelle des risques locatifs » Au niveau des contrats de location interdiction de demander certains documents par le bailleur (attestation d’absence de crédit, dossier médical, casier judiciaire, jugement de divorce, contrat de mariage, certificat de concubinage) 7 janvier
Pour les bénéficiaires du FSL, interdiction des coupures d’eau tout au long de l’année contrairement au gaz et à l’électricité pour lesquels les coupures pour non paiement sont uniquement autorisées entre le 1 mars et le 30 octobre ../.. 7 janvier
Actualité juridique Loi du 25 mars 2009 de mobilisation pour le logement et la lutte contre l’exclusion (dite loi BOUTIN) 7 janvier
FIN DU COURS (Pour plus de détails sur l’ensemble de la loi DALO voir ASH n° 2496) 7 janvier