1 Les pratiques de l’Industrie L’analyse et la gestion des risques sont encore peu développées en tant que telles. Des « risk managers » commencent à apparaître dans les grandes entreprises. Les méthodes « traditionnelles » dans le domaine technique L’AMDEC (Analyse des modes de défaillance et de leurs causes, FMECA en anglais) : On passe en revue élément par élément toutes les causes de défaillance possibles et on évalue pour chacune d’entre elles (par exemple en les chiffrant de 1 à 4) : Sa fréquence Sa gravité Sa détectabilité La correction possible La prévention possible En combinant ces différente facteurs, on obtient les points critiques. Avantages de la méthode : très exhaustive Inconvénients : méthode très longue et très lourde Forte déperdition d’énergie méthode réservée aux équipements critiques, pour lesquels on veut une sécurité absolue, ou pour la très grande série La méthode HACCP : dérivée de la précédente pour les processus agro-alimentaires en particulier L’arbre des pannes ou des défaillances : On recense les défaillances globales qui peuvent survenir et on en recherche les causes. Avantages de la méthode : très utiles pour aider les diagnostics en cas de problèmes Inconvénients : méthode complexe pour les systèmes complexes méthode surtout utilisée pour définir les systèmes automatiques de diagnostic. Méthode « mixte » (Personnelle) : On passe en revue les défaillances possibles à chaque étape avec les experts de terrain en ne retenant que les cas graves et probables.
2 La gestion des risques intégrée à la démarche qualité Audit « global » de processus sur le terrain (méthode personnelle) Préparation : –Prise de connaissance de l’activité, de son organisation et de ses méthodes –Prise de connaissance des problèmes et des suggestions des personnels –Prise de connaissance du contexte : exigences fortes, réglementation, contraintes financières et humaines… –Recensement des points à examiner : problèmes et risques dans les domaines : Vis-à-vis des clients (risques commerciaux, financiers, techniques, humains..) En interne : pour les personnels et les conditions de travail Pour la rentabilité : pertes inutiles, améliorations d’efficacité Pour la collectivité : réglementation, insertion sociétale, développement durable… Audit de terrain : Visite et entretiens avec les responsables et le personnel en suivant les étapes du processus : –Prise de connaissance des conditions réelles de travail –Écoute des avis et des suggestions de toutes les parties concernées pour chaque problème, examen participatif des solutions possibles Mise en oeuvre : –débriefing avec les décideurs concernés, décisions –Suivi jusqu’à résolution Les avantages Un examen en dehors des problèmes courants, qui permet de mettre à plat les problèmes de fond L'intervention d'une personne indépendante, qui permet de sortir des querelles et des blocages Un examen de terrain, pour prendre en compte les problèmes pratiques La participation de tous les partenaires : –afin de prendre en compte leurs besoins et leurs contraintes. –De façon à faire accepter les changements et à faire évoluer les comportements De l'autorité : l’audit est mandaté par la Direction De l’information : un retour du terrain vers les Dirigeants Du temps et des moyens : l'action du Service Qualité Accessoirement, le maintien de la certification Les applications possibles Les audits d’amélioration Les audits d’information Les audits de contrôle Les audits de conformité Les audits externes