Dyspraxie – TAC (trouble de l’acquisition de la motricité) Ces troubles sont considérés comme primaires, c'est-à-dire que leur origine est supposée développementale, indépendante de l'environnement socio-culturel d'une part, et d'une déficience avérée ou d'un trouble psychique d'autre part."
Définition Les performances dans les activités quotidiennes nécessitant une bonne coordination motrice sont nettement en dessous du niveau escompté compte tenu de l'âge chronologique du sujet et de son niveau intellectuel mesuré après des tests. Cela peut se traduire suite des retards importants dans les étapes du développement psychomoteur : Enfant est anormalement « maladroit », il ne peut organiser les gestes que pourtant il conçoit bien. Toutes les réalisations motrices ou graphiques restent médiocres, informes et brouillonnes (dysgraphie : difficulté à écrire à la main et à automatiser l'écriture manuelle.) Lenteur, maladresse, difficulté à exécuter des mouvements volontaires et coordonnés tels que : marche, bicyclette, nage, jeux de balle, couper sa viande, s'habiller, se brosser les dents, faire ses lacets, ramper, s'asseoir, marcher… Troubles logico-mathématiques : difficultés à poser des opérations en colonnes, à appréhender les faits mathématiques, problèmes de séquences, difficulté à se positionner dans le temps…
Retard graphique (dysgraphie) Dessins pauvres (souvent qualifiés d’immatures), ne peut réaliser les figures attendues en fonction de son âge, difficultés pour accéder aux cursives. Graphisme manuel lent, malhabile, grossier.
Dessins pauvres Valoriser son projet et ses commentaires plutôt que la réalisation elle-même. Verbaliser le plus souvent (exemple : donner une définition à la place d’un dessin) Décalquage. Coloriage de dessins déjà réalisés. Programmes de dessin à l’ordinateur. Retard graphique (dysgraphie)
Ecriture malhabile (voire illisible). Apprentissage du clavier comme outil de suppléance pour l’écrit peut être mis en place dès la GS de maternelle. A partir de l’élémentaire, il faudra valoriser ses productions : présentation, lisibilité, rapidité d’exécution… Ergothérapie. Garder les cahiers avec lignes larges pour permettre une écriture plus grande. Mettre des repères spatiaux (gommettes, points…) Ecriture manuelle doit être limitée (exercices à trous) Soulager la production écrite (passer par l’oral et les photocopies) Tolérer un graphisme malhabile et agrandi, à condition qu’il soit lisible (la relecture par l’enfant lui-même doit être aisée) Retard graphique (dysgraphie)
Mauvaise organisation - du cahier de texte - cahiers mal tenus Désigner un secrétaire pour noter les devoirs dans son cahier de texte. Aider l’enfant (famille, AVS) à gérer sa trousse, son cartable, les différents cahiers. Retard graphique (dysgraphie)
Incapable de souligner ou entourer proprement (ratures, corrections), Ne sait pas utiliser une règle, des ciseaux, une gomme, une équerre, un compas… Mettre à sa portée une méthode d’organisation (exemple : au lieu de souligner un titre, on l’écrit en couleur) Lors des activités de découpage, collage, pliage (en maternelle), l’aider ou le faire aider. Retard graphique (dysgraphie)
Dysorthographie (plutôt lexicale, due à la difficulté de photographie des mots)
Problème d’orthographe Insister sur l’épellation, l’apprentissage du mot plus comme une comptine auditive que comme une image (verbalisation) Dysorthographie
(plutôt lexicale, due à la difficulté de photographie des mots) Dyscalculie spatiale (plutôt lexicale, due à la difficulté de photographie des mots) L’enfant compétent en raisonnement logique, comprend parfaitement la signification des opérations mais souffre de troubles de l’organisation du regard et de la structuration spatiale (origine de leurs difficultés en numération et arithmétique).
Difficultés pour effectuer un dénombrement, le comptage d’une collection. L’aider à trouver des stratégies et valider avec lui à chaque étape le travail effectué Insister sur l’apprentissage « par cœur » des résultats de petites opérations de calcul mental et recours à la suite orale de nombres. Apprentissage de la comptine des nombres. Préférer la présentation en ligne plutôt qu’en colonne avec si besoin un code couleur : 35 + 123 = 158 Favoriser le comptage (ajout, retrait) oral. Dyscalculie spatiale
Pose et résolution des opérations est difficile par la nécessité de produire un algorithme spatial : écriture des nombres (de droite à gauche, mais lecture de gauche à droite), alignement en colonne des unités, dizaines, centaines, positionnement des retenues… S’appuyer sur la file numérique pour travailler les notions d’ajout et de retrait de petites collections. (coller la file numérique sur la table) Utiliser des résultats mémorisés (compléments à 10, tables d’additions, de multiplications…) Ecriture préparée des opérations à calculer. Utilisation des logiciels informatiques qui réalisent la pose des opérations. (POSOP – Association Idée) Comptage grâce à des boîtes à dix ou 2x5 (type Picbille) plutôt que des tablettes à emboîter ou sachets. Utiliser l’image des constellations du dé jusqu’à 5. Utilisation d’une calculatrice. Dyscalculie spatiale
Repérage impossible dans un tableau à double entrée. Proposer des exercices de combinatoire sous une forme verbale. Dyscalculie spatiale
Résolution de problèmes Dissocier raisonnement et calculs numériques. S’appuyer sur des descriptions verbales précises. Dyscalculie spatiale
Echec en géométrie. L’utilisation des outils tels que la règle, le compas, l’équerre, le rapporteur restent extrêmement difficiles. Utilisation de logiciels spécialisés. Insister sur une description orale des figures et la connaissance de leurs propriétés. Permettre à l’enfant d’utiliser l’ordinateur pour dessiner les figures (trousse Géo trace – logiciel gratuit conçu par le INSHEA, ex CNEFEI) Adaptation de certains outils : ciseaux à rappel élastique, compas à vis de réglage, règle plus lourde avec antidérapant. Dyscalculie spatiale
Lecture L’enfant va apprendre à lire normalement en CP, mais ils peuvent présenter des difficultés lors de l’accès à la lecture « courante », la lecture de textes. Une méthode combinatoire est plus facile d’accès pour ces enfants qu’une méthode s’appuyant plus sur l’image du mot. Méthode des ALPHAS.
Non accès à la lecture dite « courante » Non accès à la lecture dite « courante ». Déchiffrage plus ou moins laborieux. Consulter un ophtalmologiste, bilan orthoptique. Textes préparés : démarrage au feu vert, arrêt au feu rouge. Marquer le début des lignes (gommettes) ou surligner chaque ligne avec des fluos de couleurs différentes. Lecture
Fatigabilité à la lecture anormale (épuisé après quelques lignes). Scanner les textes à lire et augmenter la taille des interlignes. Présentation simple, aérée, régulière des textes. Lecture
L’enfant se perd dans le texte L’enfant se perd dans le texte. Même s’il comprend les questions posées, l’enfant est très lent pour retrouver l’information dont il a besoins (dans ses cours, dans un livre, dans un texte) Lui lire les textes et le faire travailler à l’oral. Lire les questions avant le texte afin qu’il puisse repérer les extraits ayant trait à chaque question dès la 1ère lecture (utilisation de surligneurs). Présentation des textes : un seul exercice par page, typographie et présentations simples, structurées. Lecture