Biocarburants et Sécurité alimentaire Positionnement de Proparco
1. Rappel(s) sur Proparco
3 Filiale « secteur privé » de l’AFD Proparco détenue à 60% par l’AFD Mandat largement équivalent à celui de l’AFD – Concentration sur l’Afrique et la Méditerranée – Composante « climat » forte dans la stratégie – Ouverture géographique plus large que l’AFD avec moins de restrictions sectorielles Activité articulée autour de 3 divisions – Banques et Marchés Financiers – 50% de l’activité – Infrastructures – Agroindustrie / Secteur manufacturier / Secteurs « sociaux »
4 Quelques chiffres Un peu plus de 130 personnes – Dont 10 bureaux dans les pays d’intervention Autour de 900 MEUR de nouveaux projets financés chaque année – Plus de 40% en Afrique Sub-Saharienne – Volumes engagés multipliés par >4 depuis 2005 Un portefeuille total de plus de 2,5 MdsEUR
2. Les projets agroindustriels chez Proparco
6 Une part minoritaire de l’activité… 27 projets en portefeuille pour un encours total de 210MEUR Portfefeuille par secteur Portefeuille par zone géographique
7 …mais un segment dynamique 15 projets signés depuis 3 ans pour soit 170MEUR
8 Une stratégie centrée sur 3 axes Soutien aux acteurs existants (production primaire/1 ère transformation) pour améliorer leur productivité – Exemple Sucrivoire Soutien aux investissements dans la chaîne logistique – Exemple Tiryaki Favoriser les projets de diversification des producteurs agro-industriels – Exemple Mumias Avec en vecteur commun la relation avec les petits exploitants agricoles
3. Les projets « biocarburants »
10 Pas d’idées préconçues… Analyse différente selon – Les filières – Les zones géographiques – Les marchés visés Sécurité alimentaire n’est pas forcément synonyme de production vivrière
11 …mais quelques principes d’intervention Pas de projets « greenfield » – Question de la destination des terres – Questions classiques liées aux aspects E&S Concentration sur la filière éthanol de canne – Filière mature dans certains pays, risque technologique maitrisé – Semble le plus pertinent d’un point de vue énergétique – Pas d’éthanol de maïs, pas de jatropha… Favoriser les projets intégrant les biocarburants comme un « sous-produit » d’une production agricole
12 Exemple 1: Mumias Sugar (Kenya) Projet financé – 1 er producteur kenyan de sucre (>50% du marché), volume annuel environ tonnes de sucre – Acteur qui s’approvisionne (en plus de sa production propre, très minoritaire) auprès de plus de planteurs dont les exploitations sont souvent très petites – Prêt de 35 MUSD apporté en 2008/09 pour financer la centrale de co-génération (34MW dont 26 vendus au réseau) – Intérêt : valorisation de la bagasse, diversification des sources de revenus avec un revenu stable non dépendant des cours mondiaux Poursuite de l’accompagnement – diversification du groupe dans l’éthanol à base de mélasse – Valorisation d’un sous-produit de la production de sucre – Cadre local sur les biocarburants en formalisation
13 Exemple 2: Azucar Guarani (Brésil) Projet financé – 3 ème opérateur sucrier au Brésil (filiale de Tereos) avec une production de sucre de près de 1,5 Mt – Prêt de 50 MUSD apporté en 2010 pour financer un programme d’investissements varié comprenant des investissements industriels et des investissements agricoles – Intérêt : optimisation des pratiques agricoles, amélioration de la productivité des usines Caractéristiques de l’accompagnement – Acteur existant, avec une faible minorité de sites industriels « pur éthanol » – Filière éthanol mature au Brésil, cible marché local – Engagement de l’emprunteur à maintenir la primauté de la production sucrière (sous peine d’un défaut sur le prêt)
14 Exemples de projets refusés Projet Addax Bioenergy (Sierra Leone) – Projet « greenfield » – Projet dédié uniquement à la production d’éthanol, pour l’export – Plantation « industrielle » uniquement Projet ACA (Argentine) – Contrepartie intéressante, mais financement dédié à une usine de biocarburant à partir de maïs – Destination de la production : export uniquement