Communautés en dialogue 2007 Présentation de M. André Gamache Président-directeur général par intérim Montréal International 26 octobre 2007

Notre mission Contribuer au développement économique du Montréal métropolitain et accroître son rayonnement international. Nos mandats 1. Attirer l’investissement étranger 2. Accroître la présence d’organisations internationales 3. Faciliter l’établissement de la main-d’œuvre étrangère stratégique 4. Accélérer le développement des grappes de compétition 5. Stimuler le développement de l’innovation Un partenariat public-privé Près de 120 sociétés et institutions membres Le gouvernement du Canada Le gouvernement du Québec La Communauté métropolitaine de Montréal (82 municipalités) La Ville de Montréal Montréal International

Nos équipes de prospection (États-Unis, Europe et Chine) offrent aux entreprises étrangères un accompagnement à toutes les étapes de leur projet d’implantation ou d’expansion, soit : Une expertise sectorielle et des conseils stratégiques Des réseaux d’affaires et financiers Des partenariats avec tous les intervenants clés du développement économique Des relations stratégiques avec les municipalités et les ministères 1. Attraction d’investissements étrangers

Reconnaissance à titre d’organisation internationale Aide financière offerte par les différents paliers de gouvernement Un service d’accueil pour les employés et leur famille Une présence constante et un support personnalisé Montréal International propose un ensemble de services spécialisés pour attirer les organisations internationales à Montréal, les soutenir dans leur développement, et faciliter l’intégration de leur personnel : 2. Attraction d’organisations internationales

La Direction de la mobilité internationale offre des services spécialisés facilitant l’établissement des travailleurs stratégiques étrangers dans le Grand Montréal. Information et conseils aux entreprises et institutions sur le processus d’embauche Aide aux travailleurs étrangers et leur famille dans l’obtention des différents documents officiels Aide aux conjoints dans la transition de leur carrière 3. Faciliter l’établissement de la main-d’œuvre étrangère stratégique

Montréal International mobilise les acteurs des secteurs de haute technologie pour créer et soutenir le développement de grappes. Mettre en place les grappes de compétition Participer à leur développement Offrir des services spécialisés Trois grappes hautement stratégiques pour la région : Les technologies de l’information et des communications (TechnoMontréal) Les sciences de la vie (Montréal InVivo) L’aérospatiale (Aéro Montréal) Ces trois grappes combinées représentent 11 % des emplois du secteur privé du Montréal métropolitain. 4. Développement des grappes de compétition

5. Stimuler le développement de l’innovation Montréal International appuie le développement du potentiel d’innovation de la région ainsi que son insertion dans les réseaux internationaux. Mobiliser les acteurs Développer et exploiter le potentiel de la région Créer et soutenir la dynamique de l’innovation sur le territoire

Le Grand Montréal Une économie de haut savoir

XX e siècle XXI e siècle La localisation est fondamentale Facteurs clés :  Compétences standardisées  Réseau de transports  Terrain, immobilier  Ressources naturelles  Accès aux marchés  Coûts des immobilisations  Incitatifs liés au capital  Infrastructures industrielles L’innovation est fondamentale Facteurs clés :  Compétences spécialisées √  Réseau universitaire √  Masses critiques en haute technologie √  Ressources en recherche √  Coûts du capital humain √  Incitatifs liés à la R-D √  Infrastructures technologiques √ Investissements étrangers Facteurs de localisation

Pôle d’excellence en haute technologie, le Grand Montréal offre un environnement d’affaires innovant et créatif, particulièrement dans les secteurs suivants : Les technologies de l’information et des communications (TIC) emplois au sein de entreprises filiales de sociétés étrangères qui emploient plus de personnes - Un leadership et une expertise reconnus mondialement tant dans les logiciels d’animation et d’effets spéciaux cinématographiques que dans les jeux numériques Une économie de haut savoir

L’aérospatiale emplois au sein de 210 entreprises - L’un des rares endroits au monde où la quasi-totalité des composants d’un avion sont accessibles dans un rayon de 30 km - 62 % de la production totale de l’industrie de l’aérospatiale et 50 % des effectifs canadiens Les sciences de la vie emplois au sein de 650 établissements -Près de 80 filiales de sociétés étrangères qui emploient plus de personne -3,8 milliards $ de livraisons manufacturières Une économie de haut savoir

Sur le plan du haut savoir, le Grand Montréal dispose d’autres atouts indéniables, incluant : Une concentration d’établissements d’enseignement unique en Amérique du Nord : quatre universités, plusieurs grandes écoles (HEC, Polytechnique, ETS, ENAP) et douze Cégeps Un taux de fréquentation universitaire exceptionnel. Montréal se classe au 1 er rang en Amérique du Nord pour son nombre d’étudiants universitaires par rapport à sa population Une communauté universitaire de membres sur une population totale de 3,6 millions d’habitants étudiants universitaires, dont étudiants étrangers en provenance de quelque 160 pays Des atouts de haut savoir

De plus, Montréal est la capitale canadienne de la R-D et se classe : - au 1 er rang des métropoles canadiennes pour les sommes dédiées à la recherche universitaire - au 1 er rang des métropoles canadiennes et au 9 e rang des métropoles nord- américaines pour le nombre de centres de recherche Des atouts de haut savoir

Plus que jamais, la prospérité économique des centres urbains repose sur leur capacité à se doter d’une main-d’œuvre qualifiée, formée selon les besoins des entreprises. D’où la très grande importance accordée : à la qualité du dispositif de formation au niveau de scolarisation au taux de diplomation d’une population L’importance de la main-d’œuvre

Des pénuries de main-d’œuvre à l’horizon

Malheureusement, la relève étudiante dans le Grand Montréal ne semble pas suivre le rythme de croissance de la demande des entreprises pour des travailleurs qualifiés. Deux facteurs sont en cause. 1) Une baisse notable des inscriptions aux niveaux collégial et universitaire dans les programmes reliés aux secteurs de haute technologie. Les sciences de l’informatique, les sciences biologiques ainsi que le génie électrique, électronique et des communications en sont les exemples les plus probants. Une baisse des inscriptions

2) Un faible taux de diplomation. Lorsqu’on compare le Grand Montréal aux 25 plus grandes régions métropolitaines d’Amérique du Nord, elle se classe : - 24 e pour la proportion de la population de 25 ans et plus qui détient au moins un diplôme d’études secondaires (78,5 %) - 24 e pour la proportion de la population de 25 ans et plus qui possède au moins un baccalauréat universitaire (25,1 %) - 25 e pour la proportion de la population qui détient un diplôme de cycle supérieur (7,5 %) Un faible taux de diplomation

Autre phénomène préoccupant : En , au Québec, seulement 71 % des jeunes de moins de 20 ans avaient obtenu un diplôme d’études secondaires. Ce taux stagne depuis 20 ans. Taux (%) d’obtention d’un premier diplôme du secondaire chez les jeunes âgés de moins de 20 ans, selon le sexe - Québec Année scolaire Diplôme d’études secondaires Un taux qui stagne

À noter : les jeunes Québécois âgés de 15 à 24 ans poursuivent plus longtemps leurs études secondaires que ceux des autres provinces. Le taux de décrochage au Québec, dans cette tranche d’âge, est le plus bas au Canada! Taux (%) de décrocheurs chez les jeunes âgés de 15 à 24 ans Province Taux (%) de décrocheurs Québec Ontario Colombie-Britannique Nouvelle-Écosse Nouveau-Brunswick Terre-Neuve-et-Labrador Île-du-Prince-Édouard Alberta Saskatchewan Manitoba Moyenne canadienne 11,3 14,1 14,8 15,0 16,3 16,5 17,6 20,3 21,2 22,0 15,0 Diplôme d’études secondaires Le Québec en avance

Il est d’autant plus important de promouvoir la scolarité dans la région de Montréal, car : Le nombre d’emplois augmente. Selon Emploi-Québec, l’emploi augmentera en moyenne de 1,5 % par année entre 2006 et 2010 dans la région métropolitaine de Montréal, ce qui représente nouveaux emplois. La concurrence mondiale s’intensifie. Les entreprises s’établissent là où se trouve la main-d’œuvre qualifiée. La concurrence pour attirer les « cerveaux » est de plus en plus vive de la part d’autres pays et d’autres régions du Canada Le taux de chômage baisse dans le Grand Montréal. Il tourne autour des 7 % et a même atteint 6,2 % en avril Un record! Un marché de l’emploi qui se resserre

La population vieillit. De 1996 à 2006, l’âge moyen des Montréalais est passé de 38,7 à 40 ans. Les retraités sont de plus en plus nombreux. La Table métropolitaine de l’emploi estime que travailleurs prendront leur retraite entre 2006 et Environ emplois devront être comblés dans le Grand Montréal durant la période Un marché de l’emploi qui se resserre

La main-d’œuvre qualifiée Une priorité collective

Le Grand Montréal a pour priorité collective de se démarquer comme région de savoir. Ce défi stratégique pour l’avenir du Grand Montréal et du Québec nécessite l’implication de tous et des actions sur plusieurs fronts, notamment pour : Encourager les jeunes à poursuivre leurs études au moins jusqu’à l’obtention de leur diplôme d’études secondaires Inciter les jeunes à s’inscrire dans des programmes d’études (professionnels ou universitaires) et mettre en place des mesures d’aide financière permettant à certains étudiants d’obtenir leur diplôme scolaire Adapter les compétences de la main-d’œuvre à l’évolution des besoins sur le marché du travail, particulièrement en faisant la promotion des carrières scientifiques et techniques (ex : Festival des sciences Eurêka) Le savoir : moteur de croissance et de prospérité

Favoriser l’attraction et la rétention d’étudiants et de travailleurs qualifiés étrangers (ex : Portail étudier à Montréal :-) ) Développer des mécanismes visant à retenir les nouveaux diplômés au Québec Promouvoir le Grand Montréal comme tremplin et lieu d’accélération de carrières Donnons-nous les moyens pour former, garder et attirer la main-d’œuvre qualifiée, afin de répondre aux besoins de croissance des entreprises innovantes et de favoriser l’attraction de sociétés étrangères. Le succès de nos jeunes interpelle chacun de nous. Il en va de notre prospérité. Le savoir : moteur de croissance et de prospérité

Croissance S Prospérité Éducation