Pas d’accord… Avril 2015 Le SNB ne signe pas l’accord sur l’organisation du travail dans les Centres de Relation Clients. Pourquoi ? La conciliation vie privée et vie professionnelle est mise en risque. La base du volontariat pose question et mérite une sécurisation. Le montant des primes reste insuffisant. Retrouvez au dos nos principales objections Nous avons pris le temps de vous écouter, vous collègues du CRC, nous vous avons entendus. Pour cette raison le SNB n’apposera pas sa signature sur cet accord. Nous vous rappelons que le SNB a voté défavorablement le projet d’évolution des CRC tel que présenté par la Direction au CCE d’octobre 2014, notamment du fait de la possibilité d’étendre les horaires jusqu’à 22h samedi compris. Nous vous rappelons également que grâce à ses négociations le SNB a obtenu l’extension des mesures financières liées aux mobilités pour les CRC et la BEGF. Le SNB donne d’ores et déjà rendez vous à la direction pour la négociation prévue sur la qualité de vie au travail pendant lesquelles nous porterons à nouveau les revendications n’ayant pas abouti. Cet accord ayant néanmoins obtenu la signature de deux organisations syndicales, il sera mis en œuvre.
Ensemble nous y arriverons Les permutations définitives de vacation : « Ces demandes sont étudiées par la hiérarchie en tenant compte de la situation du collaborateur et des contraintes de service. » Que se passe-t-il pour le salarié si les contraintes de service l’emportent ? Pour le SNB, il est nécessaire que la souplesse d’aller du Réseau vers les CRC soit compensée par la certitude d’avoir la possibilité de retour en fonction de la situation de chacun. Aucune étude de la Direction ne justifie une ouverture jusqu’à 22h le samedi : est-ce normal de lancer un projet avec autant d’impacts sociaux sans avoir, au préalable, quantifié les flux clients et leurs conséquences sur l’amplitude horaire nécessaire le samedi ? C’est pour cette raison que le SNB a demandé une fermeture du samedi à 17h. Les permutations temporaires jusqu’à 19h, samedi compris, seront possibles : 4 fois maximum dans l’année et ces 4 semaines pourront être consécutives. Concrètement, nos collègues pourront être obligés de changer de vacation (horaires) et/ou de rythme de travail (jours travaillés). Comment, dès lors, gérer les obligations du quotidien ? Le versement d’une prime forfaitaire hebdomadaire pour ces permutations sera « en principe » versée le mois suivant. Pour le SNB cela doit être une certitude, les gens ne travaillent pas « en principe ». La conciliation vie professionnelle et vie privée n’est plus respectée : Cela est d’autant plus étonnant que cet engagement est repris dans la démarche RSE du Groupe. De plus, nous déplorons les droits de garde accordés seulement jusqu’au 12 ans de l’enfant. L’accord engendre une inégalité de traitement : la prime consentie à nos collègues travaillant du mardi au samedi 19h est refusée à nos collègues qui travailleront du lundi au vendredi 19h. La prime que consent l’Entreprise n’est pas à la hauteur : la prime maximale sera de 115,38€ bruts par mois. Cela est loin d’être à la hauteur de l’engagement professionnel et familial de nos collègues.