La démarche d’investigation Une démarche qui se construit autour de 3 phases
Une phase de problématisation La situation déclenchante: pour s’approprier le contexte. O. C. Le recueil des représentations initiales: pour exprimer son modèle explicatif personnel. E. I. La confrontation des représentations initiales: pour prendre conscience de la nécessité de vérifier et pour formuler des questions productives. O. C. La formulation d’hypothèses: pour mettre en œuvre une investigation « pour vérifier » et non « pour voir » E. C.
Une phase d’investigation L’élaboration du dispositif d’investigation: pour développer des compétences scientifiques et établir un lien question/recherche. E. G. puis E. C. L’investigation: expérimentation, observation ciblée, modélisation, recherche ou lecture documentaire, visites, enquêtes: pour vérifier les hypothèses. G. la formulation de résultats: en vue de les communiquer et les confronter. E. G.
Une phase de structuration La confrontation des résultats: pour valider ou invalider les résultats et les hypothèses. O.C. La rédaction d’une trace de synthèse: pour structurer son nouveau savoir. E.I. puis E. C. La confrontation aux représentations initiales: pour évaluer l’évolution de sa pensée. I. Une ou des situation(s) de réinvestissement: pour consolider les acquis.
Mais il ne suffit pas d’enchaîner des étapes… il faut veiller à ce que: La classe soit organisée en conséquence; Les élèves s’approprient réellement le problème; Le maître tienne réellement compte des idées initiales des élèves; Des débats (collectifs, en petits groupes, en binôme) soient organisés; Les élèves expérimentent eux-mêmes le plus souvent possible; Mènent une investigation en sachant ce qu’ils cherchent; La trace de synthèse soit produite par/avec les élèves; Des traces des différentes étapes de la démarche soient consignées dans le cahier mais aussi sur des supports collectifs (affiches); Les objectifs ne se limitent pas à des apports langagiers.