Dictionnaire Étymologique Roman (DÉRom). 2 Dictionnaire Étymologique Roman (DÉRom). 2. Phase: der panromanische Kernwortschatz 2 / Deuxième phase : le noyau panroman 2 Marco Maggiore 25. Oktober / 25 octobre 2013 derom@atilf.fr
Dictionnaire Étymologique Roman (DÉRom) 1. Introduction 2. Structure organisationnelle du projet 3. Les articles étymologiques 4. Résultats novateurs de la méthode du DÉRom 5. Réception du projet au sein de la communauté scientifique
1. Introduction REW3 = Meyer-Lübke (Wilhelm), 1930–19353 [1911–19201]. Romanisches Etymologisches Wörterbuch, Heidelberg, Winter. Wilhelm Meyer-Lübke (Dübendorf 1861 - Bonn 1936)
« Qu’est devenu le lexique latin [classique] ? » 1. Introduction Méthode traditionnelle en étymologie romane : orientation descendante (Buchi 2012, 105) « Qu’est devenu le lexique latin [classique] ? » Buchi, Éva, 2012. «Des bienfaits de l’application de la méthode comparative à la matière romane : l’exemple de la reconstruction sémantique», in: Vykypěl, Bohumil / Boček, Vìt (éd.), Methods of Etymological Practice, Praha, Nakladatelstvì Lidové noviny, 105-117.
Grammaire comparée-reconstruction 1. Introduction Buchi, Éva & Schweickard, Wolfgang (dir.) (2008–): Dictionnaire Étymologique Roman (DÉRom). Nancy : ATILF : http://www.atilf.fr/DERom Grammaire comparée-reconstruction Orientation ascendante : « D’où vient le lexique roman ? »
2. Structure organisationnelle du projet 4 septembre 2007 À l'occasion du 25e Congrès International de Linguistique et de Philologie Romanes (Innsbruck, 3-8 septembre 2007), réunion fondatrice du projet DÉRom.
2. Structure organisationnelle du projet 54 linguistes romanistes provenant de douze pays européens et des États-Unis L’un des objectifs du projet : fédération de forces vives
2. Structure organisationnelle du projet 73 articles du dictionnaire déjà téléchargeables sur Internet environ 250 articles dans un état d’élaboration avancé 38 publications méta- et para-déromiennes parues ou à paraître 2014/2015 : ouvrage de synthèse Le Dictionnaire Étymologique Roman (DÉRom). Genèse, méthodes et résultats (De Gruyter)
2. Structure organisationnelle du projet Rédaction Julia Alletsgruber (post-doctorante à l'ATILF, Nancy), Xosé Afonso Álvarez Pérez (post-doctorant à l'Université de Lisbonne), Marta Andronache (ingénieure de recherche à l'ATILF, Nancy), Esther Baiwir (chargée de recherches au FNRS, Université de Liège), Luca Bellone (chargé de recherche à l'Université de Turin), Alina Bursuc (chargée de recherche à l'Université Alexandru Ioan Cuza de Iaşi), Francesco Crifò (doctorant à l'Université de la Sarre, Sarrebruck), Jérémie Delorme (post-doctorant au FNRS [Université de Liège]), Steven N. Dworkin (professeur de linguistique romane et de linguistique générale à l'Université du Michigan), Ana-Maria Gînsac (chargée de recherche à l'Université Alexandru Ioan Cuza de Iaşi), Xavier Gouvert (ingénieur de recherche à l'ATILF, Nancy), Yan Greub (chargé de recherche au CNRS, ATILF, Nancy), Christoph Groß (post-doctorant à l'Université de la Sarre, Sarrebruck), Laure Grüner (doctorante à l'Université de Neuchâtel et à l'Université de Lorraine), Maria Hegner (doctorante à l'Université de la Sarre, Sarrebruck), Ulrike Heidemeier (doctorante à l'Université de Lorraine et à l'Université de la Sarre), Vladislav Knoll (chercheur indépendant, Prague), Johannes Kramer (professeur de linguistique italienne et romane à l'Université de Trèves), Sergio Lubello (professeur à l'Université de Salerne), Jérôme Lagarre (étudiant à l'Université de Paris-Sorbonne), Cyril Liabœuf (étudiant à l'Université de Paris-Sorbonne), Marco Maggiore (post-doctorant à l‘ATILF, Nancy), Laura Manea (chargée de recherche à l'Académie roumaine, Institutul de Filologie Română A. Philippide, Iaşi), Stella Medori (maître de conférences à l'Université de Corse, Corte), Bianca Mertens (étudiante à l'Université du Maine), Alexandra Messalti (doctorante à l'Université de Paris-Sorbonne), Piera Molinelli (professeur de linguistique à l'Université de Bergame), Antonio Montinaro (chargé de recherche à l'Université du Salento, Lecce), Mihaela-Mariana Morcov (post-doctorante à l'ATILF, Nancy), Florin-Teodor Olariu (chargé de recherche à l'Académie roumaine, Institutul de Filologie Română A. Philippide, Iaşi), Jan Reinhardt (chargé de cours à l'Université Eberhard Karl de Tübingen), Pascale Renders (chargée de recherches au FNRS, Université de Liège), Julia Richter (doctorante à l'Université de Duisburg et Essen), Michela Russo (maître de conférences de linguistique générale [phonologie] à l'Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis), María Dolores Sánchez Palomino (maître de conférences de philologie romane à l'Université de la Corogne), Uwe Schmidt (post-doctorant à l'Université de la Sarre, Sarrebruck), Agata Šega (maître de conférences en linguistique romane à l'Université de Ljubljana), Matthieu Segui (étudiant à l'Université de Paris-Sorbonne), Francesco Sestito (docteur de l'Université de Rome La Sapienza), Lisa Šumski (doctorante à l'Université de la Sarre), Carlos Soreto (étudiant à l'Universidade Aberta) et Harald Völker (enseignant-chercheur à l'Université de Zurich).
2. Structure organisationnelle du projet Reconstruction, synthèse romane et révision générale : Jean-Pierre Chambon (professeur de linguistique romane et de langue et littérature d'oc à l'Université de Paris-Sorbonne), Günter Holtus (professeur émérite à l'Université Georg-August de Göttingen)
2. Structure organisationnelle du projet Romania du Sud-Est : Petar Atanasov (professeur émérite à l'Université de Skopje), Victor Celac (chargé de recherche à l'Académie roumaine, Bucarest), Wolfgang Dahmen (professeur de langue et littérature roumaines à l'Université Friedrich Schiller de Iéna), Cristina Florescu (directrice de recherche à l'Académie roumaine, Institutul de Filologie Română A. Philippide, Iaşi), August Kovačec (professeur émérite à l'Université de Zagreb et membre de l'Académie Croate des Sciences et des Arts), Eugen Munteanu (professeur de linguistique et philologie roumaines à l'Université Alexandru Ioan Cuza de Iaşi), Elton Prifti (collaborateur scientifique à l'Université de la Sarre, Sarrebruck), Nikola Vuletić (maître de conférences à l'Université de Zadar)
2. Structure organisationnelle du projet Italoromania : Giorgio Cadorini (chargé de recherche à l'Université de Silésie d'Opava), Rosario Coluccia (professeur de linguistique italienne à l'Université du Salento et membre de l’Académie de la Crusca), Anna Cornagliotti (professeur de philologie romane à l'Université de Turin), Maria Iliescu (professeur émérite à l'Université d'Innsbruck), Giorgio Marrapodi (chercheur à l'Académie des sciences et de la littérature de Mayence), Max Pfister (professeur émérite de philologie romane à l'Université de la Sarre, Sarrebruck), Simone Pisano (professeur de linguistique à l'Université de Sassari), Paul Videsott (professeur à l'Université libre de Bolzano)
2. Structure organisationnelle du projet Galloromania : Jean-Paul Chauveau (directeur de recherche au CNRS, ATILF, Nancy)
2. Structure organisationnelle du projet Ibéroromania : Maria Reina Bastardas i Rufat (maître de conférences de linguistique romane à l'Université de Barcelone), Myriam Benarroch (maître de conférences de portugais à l'Université de Paris-Sorbonne), Ana Boullón (maître de conférences de philologie galicienne et portugaise à l'Université de Saint-Jacques-de-Compostelle), Ana María Cano González (professeur de philologie romane à l'Université d'Oviedo), Anne-Marie Chabrolle-Cerretini (professeur de linguistique des langues romanes à l'Université Nancy 2), Fernando Sánchez Miret (maître de conférences de philologie romane à l'Université de Salamanque), André Thibault (professeur de francophonie et variétés des français à l'Université de Paris-Sorbonne)
2. Structure organisationnelle du projet
2. Structure organisationnelle du projet Encadrement informatique : Gilles Souvay (ingénieur de recherche au CNRS, ATILF, Nancy) Documentation : Pascale Baudinot (assistante-ingénieure de documentation au CNRS, ATILF, Nancy)
2. Structure organisationnelle du projet
2. Structure organisationnelle du projet Étapes rédactionnelles: Travaux préparatoires Première phase de rédaction (dépouillement d’environ 140 ouvrages de consultation obligatoire) Une ou deux phases de révision par domaines géographiques Révision générale Révision finale
2. Structure organisationnelle du projet Delorme, Jérémie (2011) : « Généalogie d’un article étymologique : le cas de l’étymon protoroman */βi'n-aki-a/ dans le Dictionnaire Étymologique Roman (DÉRom) », Bulletin de la Société de linguistique de Paris 106/1, 305-341.
2. Structure organisationnelle du projet Repérage des ouvrages
2. Structure organisationnelle du projet 10 Ateliers DÉRom
2. Structure organisationnelle du projet École d’été franco-allemande en étymologie romane ATILF, Nancy, 26-30 juillet 2010
4. Les articles étymologiques http://www.atilf.fr/DERom
4. Les articles étymologiques Rédaction des articles en format XML
3. Les articles étymologiques 1. Lemme Signifiant Catégorie grammaticale Signifié
3. Les articles étymologiques 2. Matériaux
3. Les articles étymologiques 3. Commentaire
3. Les articles étymologiques 4. Bibliographie
3. Les articles étymologiques 5. Signatures 6. Date de mise en ligne
3. Les articles étymologiques 7. Notes
4. Résultats novateurs de la méthode du DÉRom Buchi, Éva, à paraître. "Les langues romanes sont-elles des langues comme les autres ? Ce qu’en pense le DÉRom". In : Lemaréchal, Alain/Koch, Peter/Swiggers, Pierre (éd.), 2014. Actes du XXVIIe Congrès international de linguistique et de philologie romanes (Nancy, 15-20 juillet 2013). Section 1 : Linguistique générale/linguistique romane. Nancy : ATILF : http://[etc.].
4. Résultats novateurs de la méthode du DÉRom
4. Résultats novateurs de la méthode du DÉRom Le corrélat du latin écrit […] est usuel durant toute l’Antiquité (dp. Livius Andronicus [* ca 285 – † 204], TLL 6, 229) dans le sens « faim », connu depuis Cicéron (50 av. J.-Chr., TLL 6, 231) dans celui de « famine » et depuis Virgile (* 70 – † 19, TLL 6, 233) dans celui de « désir ».
4. Résultats novateurs de la méthode du DÉRom
4. Résultats novateurs de la méthode du DÉRom REW n° 6923 6923. quaerĕre „fragen“, „fordern“. Rum. cere „bitten“, „fordern“, cerşì, mit -ş- vom Partizip., „betteln“, it. chiedere, val-magg. kuer „kämmen“, eigentlich wohl „lausen“, Salvioni, RIL, 40, 1154, log. kerrere „wollen“, grödn. kri „suchen“, comel. k(a)rí „betteln“, friaul. čerí, afrz. querre, nfrz. querir, prov. querre; sp., pg. querer „wollen“, „lieben“, vgl. 9180. – Ablt.: [...].
4. Résultats novateurs de la méthode du DÉRom REW n° 6923 flexion en */'-e-/ (*/'kuεr-e-re/) flexion en */-'i-/ (*/kue'r-i-re/) 6923. quaerĕre „fragen“, „fordern“. Rum. cere „bitten“, „fordern“, cerşì, mit -ş- vom Partizip., „betteln“, it. chiedere, val-magg. kuer „kämmen“, eigentlich wohl „lausen“, Salvioni, RIL, 40, 1154, log. kerrere „wollen“, grödn. kri „suchen“, comel. k(a)rí „betteln“, friaul. čerí, afrz. querre, nfrz. querir, prov. querre; sp., pg. querer „wollen“, „lieben“, vgl. 9180. – Ablt.: [...].
4. Résultats novateurs de la méthode du DÉRom I. */'kuɛr‑e‑re/ > dacoroum. cere, istroroum. ┌čẹre┐, méglénoroum. ţireári , ait. cherere, frioul. čęri, gherd crì, abas-engad. quirer, fr. querre (fin 11e s. – 1629 [encore wall. pic. norm. poit. bourb. champ. lorr. frcomt.]), frpr. querre, occit. querre, gasc. quèrre, acat. querre, aesp. querer. II. */kue'r‑i‑re/ > aitsept. cherire, frioul. cirî, lad. chirì, bas-engad. kurír, fr. quérir, frpr. querir, occit. querir, agasc. querir, acat. querir. */'kuεr‑e-/ v.tr. (Maggiore 2012–2013 in DÉRom)
5. Réception du projet Vàrvaro, Alberto (2011a) : « Il DÉRom : un nuovo REW ? ». Revue de linguistique romane 75 : 297-304 Buchi, Éva/Schweickard, Wolfgang (2011a) : « Sept malentendus dans la perception du DÉRom par Alberto Vàrvaro ». Revue de linguistique romane 75 : 305-312 Vàrvaro, Alberto (2011b) : « La ‘rupture épistémologique’ del DÉRom. Ancora sul metodo dell’etimologia romanza ». Revue de linguistique romane 75 : 623-627 Buchi, Éva/Schweickard, Wolfgang (2011b) : « Ce qui oppose vraiment deux conceptions de l’étymologie romane. Réponse à Alberto Vàrvaro et contribution à un débat méthodologique en cours ». Revue de linguistique romane 75 : 628-635
5. Réception du projet Rapport de fin de projet de la première période de subvention de l’ANR et de la DFG : « un des résultats stratégiques les plus déterminants de la première phase du DÉRom réside certainement dans le fait qu’en l’espace de trois ans, le nombre de linguistes romanistes ayant une activité de recherche portant sur l’ensemble des langues romanes – non seulement sur l’italien, le français et l’espagnol, mais aussi sur le roumain, le dalmate, le sarde, le portugais etc. – a très fortement augmenté : l’espèce du Vollromanist, quasiment menacée d’extinction en 2007, semble de nouveau avoir de beaux jours devant elle ».
Deuxième phase 2. Phase: der panromanische Kernwortschatz 2 / Deuxième phase : le noyau panroman 2
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