Formation participative à la prévention en soins primaires

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Transcription de la présentation:

Formation participative à la prévention en soins primaires Module optionnel de prévention en Médecine Générale Formation participative à la prévention en soins primaires Département d’enseignement et de recherche en Médecine Générale de Créteil Année 2012-2013

Pourquoi ? Etudes médicales surtout axées sur les soins curatifs Evolution des systèmes de santé de plus en plus orientée vers des démarches de prévention, en particulier en soins primaires (40 à 50% de l'activité) Enseignement optionnel de la faculté de Créteil : Rôle du Médecin Généraliste en matière de prévention individuelle et collective

Pourquoi ? Environ 50 % d’entre vous seront Médecins Géneralistes Permet de rencontrer des MG enseignants et exercant en soins primaires De réaliser une action prévention adaptée à la pratique généraliste De vous familiariser avec une pédagogie différente dite constructiviste D’acquerir une connaissance plus globale du système de santé D’utiliser les connaissances acquises dans votre pratique future toutes spécialités confondues

Méthodes de travail 1 séance en grand groupe en début de module et une séance en fin de module pour validation (3 heures) 7 séances de travail en petit groupe 40 inscrits, 4 groupes de 10 , puis sous groupes de 5 choix de l’action dans le thème choisi recherches bibliographiques et justification fabrication des outils et définitions des stratégies de l’action action menée en situation authentique de soins auprés de 5 patients vus en stage hospitalier ou ambulatoire Production collective encadrée par un enseignant Travail en petit groupe en dehors des séances

Validation Présence active en petit groupe Présentation en grand groupe (Jeudi 24/01/2013) Analyse critique des actions par l 'ensemble des étudiants du groupe sous forme d’un diaporama (15min) Validation par 1 jury composé des 4 enseignants du DUERMG à l’aide d’une grille critériée

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Les thèmes au choix Cancer Risque cardio-vasculaire Obésité Diabète Vaccination Alcool Tabac IST

Enseignants Docteurs Martin Patrick (Jeudi) Medioni Michel (Jeudi) Spicq Alain (Jeudi) Piot Christine (Jeudi)

Objectifs enseignement Ils sont au nombre de cinq. 1/ Définir les 3 niveaux de prévention I aire, II aire, III aire (Connaitre la définition exacte de chaque terme). 2/ Expliciter la place de la prévention dans le système de soin 3/ Identifier la place de la prévention dans la pratique du Médecin Généraliste 4/ Identifier les spécificités de la démarche centrée patient dans la prévention 5/ Identifier la démarche collective/en réseau/en partenariat du médecin généraliste en terme de prévention

Définir les 3 niveaux de prévention I aire, II aire, III aire Objectif I Définir les 3 niveaux de prévention I aire, II aire, III aire

Définitions La prévention d’une maladie est une action qui permet d’éviter la survenue de cette maladie. Cette action peut s’exercer à différents niveaux :  Prévention primaire : action destinée à empêcher l’apparition d’une maladie et qui diminue donc le nombre de nouveaux cas de cette maladie, c'est-à-dire son incidence. Exemple : vaccinations, arrêt du tabac , information de la population, de groupes cibles ou d’individus (éducation sanitaire ou éducation pour la santé),

Définitions Prévention secondaire : elle vise la détection des maladies à un stade précoce, dans le but de les diagnostiquer à un stade où elles peuvent être traitées avec de meilleures chances de guérison et/ou de contrôle. Exemple : dépistage Dépistage des cancers, dépistage du diabète de type 2 etc.

Définitions Dépistage Action qui consiste, dans une population apparemment saine, à détecter les personnes atteintes d’une maladie avant qu’elle ne se manifeste. Dans le domaine du cancer, le dépistage permet d’identifier les personnes atteintes d’un cancer ou d’une lésion précancéreuse alors qu’elles n’en ressentent pas encore les symptômes.

Définitions Dépistage individuel ou spontané Ce dépistage résulte de l’initiative individuelle, privée, de la personne elle même ou de son médecin, sensibilisée(s) par les risques et/ou les conséquences de telle ou telle maladie

Définitions Dépistage organisé Ce dépistage est une action collective de santé publique de détection systématique des personnes probablement atteintes d’un cancer ou d’une lésion précancéreuse au sein d’une population cible bien définie, a priori en bonne santé et non demandeuse.

Définitions Prévention tertiaire : action destinée à diminuer les séquelles d’une maladie et qui diminue donc la prévalence des incapacités et handicaps consécutifs aux maladies. Exemple : rééducation, prévention des récidives d’infarctus du myocarde, rééducation d’un AVC, éducation thérapeutique d’une maladie chronique

Expliciter la place de la prévention dans le système de soin Objectif II Expliciter la place de la prévention dans le système de soin

Du système de santé curatif au préventif Modèle médical Modèle global Modèle fermé Modèle ouvert La prévention est médicale : vaccination et hygiène publique. Elle utilise les moyens informatifs de communication. La prévention est un ensemble de moyens informatifs, éducatifs, formatifs et médicaux. La maladie est principalement organique. La maladie résulte de facteurs complexes, organiques, psychiques, sociaux, économiques et environnementaux. Elle affecte l'individu. Elle affecte l'individu, sa famille et l'environnement. Elle doit être diagnostiquée et traitée. L'approche est curative. Elle demande une approche continue de la prévention à la réadaptation qui tienne compte des facteurs organiques, psychologiques et sociaux. Par des médecins. Par des professionnels de la santé travaillant en collaboration avec d'autres professionnels notamment sociaux et éducatifs. Dans un système autonome centré autour d'hôpitaux. Dans un système ouvert et interdépendant avec la communauté.

Objectif III Identifier la place de la prévention dans la pratique du Médecin Généraliste

Activité dans la pratique quotidienne : 40 à 50 % des consultations Classement des 50 RC les plus fréquents par actes pour tous les patients pour l'année 2007 1 HTA 33427 14.64 2 EXAMENS SYSTEMATIQUES ET PREVENTION 23770 10.41 3 HYPERLIPIDÉMIE 19055 8.35 4 ETAT FEBRILE 14622 6.41 5 RHINOPHARYNGITE - RHUME 13133 5.75 6 VACCINATION 11944 5.23 7 ARTHROPATHIE 10009 4.39 8 ETAT MORBIDE AFEBRILE 9158 4.01 9 DIABETE DE TYPE 2 9103 3.99 10 LOMBALGIE 9011 3.95

Année 2008/2009

Année 2008/2009

Année 2008/2009

Année 2008/2009

Objectif IV Identifier les spécificités de la démarche centrée patient dans la prévention patient dans la prévention

MALADIES CHRONIQUES Une autre gestion de la maladie, un autre processus de prise en charge : la prise en charge centrée patient L’expression médecine centrée sur le patient fut proposée par le psychanalyste britannique Balint il y a plus de 30 ans. Le médecin, formé pour être centré sur la maladie dans le but d’établir un diagnostic biomédical, devait faire un virage conceptuel et se centrer aussi sur la personne malade s’il voulait établir un diagnostic plus global.

Démarche centrée patient Pour être centré sur la personne du patient, le médecin doit être en mesure de répondre aux cinq questions suivantes : Qui est le patient ? Exemples : ses intérêts, son travail, ses relations significatives. Quelles sont ses attentes à l’égard du médecin ? Quelle est l’influence de sa maladie dans sa vie ? Quelle est sa compréhension de sa maladie ? Comment le patient vit-il sa maladie ? Exemples : ses inquiétudes, ses sentiments de colère ou de tristesse.

Démarche centrée patient La méthode clinique centrée sur le patient, comporte six composantes complémentaires et inter reliées. Explorer la maladie et l’expérience de la maladie vécues par le patient Comprendre la personne dans sa globalité bio psycho-sociale S’entendre avec le patient sur le problème, les solutions et le partage des responsabilités Valoriser la prévention et la promotion de la santé Établir et développer la relation médecin patient Faire preuve de réalisme.

Objectif V Identifier la démarche collective/en réseau/en partenariat du médecin généraliste en terme de prévention

Identifier la démarche collective/en réseau/en partenariat du médecin généraliste en terme de prévention Le MG intervient à la fois sur le plan individuel et collectif pour assurer ses missions. Une des compétences essentielles de MG est d’être capable dans sa pratique quotidienne de faire appel à des ressources externes. Il doit être capable de travailler avec des structures institutionnelles (CPAM, réseaux : revesdiab, onco94, géronto94, Rocest, Adoc…), mais aussi avec différents partenaires ambulatoires (autres spécialistes et autres professionnels de santé)

DES QUESTIONS ? Année 2010/2011