observatoireprix et des marges Lobservatoire des prix et des marges, bilan dune première année 31 janvier 2012, Séminaire des Présidents, FranceAgrimer
2 Rappel de la démarche générale Axes de travail définis en 2010 : où en est-on ? Les informations mises à jour et mises en ligne sur le site Exemple dutilisation des résultats Perspectives 2012 Plan
3 Démarche générale : décomposition des prix au détail en valeur de la MP + marges brutes Mesurer les contributions des différents stades de production – transformation – commercialisation à la formation du prix des produits alimentaires vendus au détail Matière première agricole Marge brute industrieMarge brute distribution 1 ère étape Présentation inspirée de lapproche « food dollar » de lUSDA (proportions arbitraires, simple exemple de présentation
4 Démarche générale : explication des marges brute par les coûts « marge nette » Matière première agricoleMarge brute industrieMarge brute distribution Coûts de production Coûts de transformation Coûts de distribution Evaluer les coûts dans les différents maillons de la filière, à couvrir par le prix des produits alimentaires vendus au détail Pratiquement non applicable par produit à un niveau fin de nomenclature 2 ème étape (proportions arbitraires, simple exemple de présentation
5 Démarche approfondie : explication des valeurs par le coûts en facteurs dits primaires Toute valeur peut se résoudre en rémunération du travail, du capital et impôts. Pratiquement applicable uniquement pour lensemble tous produits alimentaires confondus Approfondissement (approche USDA du « food dollar ») importations impôts revenus des capitaux revenus du travail (proportions arbitraires, simple exemple de présentation
6 Les axes de travail présentés au CA en octobre 2010 Les axes de travail présentés au CA en octobre 2010 : fait ; + fait et plus ; reformulé ; pas fait Poursuivre lactualisation des séries temporelles de prix et de marges brutes sur les filières PORC (frais et jambon), FRUITS ET LEGUMES, LAIT. + Achever la conception dun modèle adapté à la VIANDE BOVINE sous contraintes de données disponibles. Programmer les filières à « ouvrir » en 2011 : « pressentis » : vin, viandes de volailles, viande ovine… + Définir la nomenclature des produits au stade industriel pour lesquels des prix moyens mensuels en niveau pourront être obtenus par le dispositif OPISE de lInsee ou par des enquêtes spécifiques. Sous contrainte de données de prix disponibles, améliorer les modèles PORC, LAIT. Concevoir une méthode détudes pour la reconstitution des chaînes de valeur (coûts de transformation et de commercialisation) des produits déjà suivis en séries temporelles de prix et de marges brutes, programmation des premières études (NB : études « lourdes », 6 à 18 mois). Définir et suivre des indicateurs périodiques (trimestriels) de lévolution des principaux postes de coûts susceptibles dexpliquer lévolution observée des marges brutes, sur les tendances de la consommation (panels). Concevoir des dispositifs et méthode de comparaison européenne à différents niveaux (données de base sur prix et marges, analyses…). Concevoir le plan du rapport au parlement Concevoir et développer un site internet dédié.
7 Les informations mises en ligne sur le site
8 Les informations mises en ligne sur le site >Décomposition du prix au détail en GM (panels, cotations, INSEE, opérateurs-FranceAgriMer) Prix détail par kg = Valeur MP agricole pour 1 kg au vendu détail + Valeur vendue par lindustrie à la distribution pour 1 kg vendu au détail - Coût matière première agricole achetée par lindustrie pour 1 kg vendu au détail + TVA >Comptes des expéditeurs et grossistes F&L, négociants bovins vifs (CTIFL, Coop, FFCB) Structure du compte de résultat, marge >Marges brutes aux différents stades (calcul FranceAgriMer) MB stade industriel = Valeur vendue par lindustrie à la distribution pour 1 kg vendu au détail Coût matière première agricole achetée par lindustrie pour 1 kg vendu au détail MB stade détail = Prix de vente1 kg au détail (hors TVA) - Achat par le détaillant pour 1 kg vendu au détail >Comptes de l'industrie (SSP, ANDi, …) Structure du compte de résultat Evolution des charges Evolution de la marge brute et du résultat courant Evolution de la valeur ajoutée Evolution du prix moyen des produits Evolution des prix : matière première et produit Evolution de la part de la matière première dans le produit Composition de la marge brute par kg Evolution de la marge brute et des charges par kg >Comptes du rayon … en GMS Enquête en cours, cf. plus loin >Comptes des exploitations agricoles (RICA) Structure du compte de résultat : exploitations spécialisées Résultat courant avant impôt par unité de travail annuel non salarié : exploitations spécialisées >Coûts de production agricole Comptables (RICA) Avec charges supplétives (IT)
9 Utilisation des résultats (exemples en filières viandes) Analyse de la valeur ajoutée : « contenu » des marges brutes en consommations intermédiaires (autres que MP) et rémunérations Transmission amont-aval des prix et des coûts
10 Explication de lécart de prix amont-aval : exemple en viande bovine De 2000 à 2008, pas de série de prix sortie industrie mais données comptables dans lindustrie permettant destimer et de décomposer la marge brute de lindustrie De 2009 à 2010, pas de série de prix sortie industrie et pas encore de données comptables dans lindustrie permettant de décomposer la marge brute de lindustrie 2011 : début série de prix sortie industrie, marge brute « désagrégée » mais pas encore de comptes (industrie et GMS)… Sources : KantarWorldpanel, FranceAgriMer Composition de la marge brute agrégée sur viande bovine 0,00 0,25 0,50 0,75 1,00 1,25 1,50 1,75 2,00 2,25 2,50 2,75 3,00 3,25 3, (janv-sept) / kg carcasse Marge brute GMS Marge brute agrégée industrie + GMS Marge brute industrie : Résultat courant avant impôts Marge brute industrie : Impôts, taxes et autres charges Marge brute industrie : Amortissements et charges financières Marge brute industrie : Frais de personnel y compris tâcherons et intérim Marge brute industrie : Charges externes hors tâcherons et intérim Marge brute industrie
11 1 ers constats de létude des charges par rayon en GMS importance des charges non spécifiques au rayon, donc affectées au moyen de clé de répartition caractère assez illusoire des approches analytiques trop fines : charges réparties au moyen de clés enseignes intégrées : les magasins ne sont pas des entreprises autonomes, certaines charges qui leur sont imputées (loyers, intérêts…) ne reflète pas des flux avec des tiers sans lien avec lenseigne mais sont des contributions aux objectifs de rentabilité du groupe dont fait partie lenseigne et qui détient le foncier, les capitaux signification différente des mêmes postes comptables en fonction du type dorganisation de lenseigne (intégrées vs indépendants à centrale coop ou grossiste) doù interprétation délicate des « moyennes » sous toutes ces réserves : « marges nettes » rapportées au CA différentes dun rayon à lautre, révélant des péréquations entre produits sous contrainte de la concurrence et du consentement à payer du consommateur, des niveaux de charges spécifiques (MO) et de pertes physiques différents…grosso-modo plutôt défavorables aux produits frais peu transformés
12 Transmission des prix amont-aval : exemple en viande porcine (1) Laugmentation de prix de vente du porc qui toutes choses égales par ailleurs permet de « neutraliser » celle du prix de laliment est égale à laugmentation du prix de laliment multipliée par la part de la charge daliment dans le produit en période de référence (ici année 2002). Le prix du porc « calculé », ci-joint, est le prix qui aurait neutralisé les variations du prix de laliment (maintenu la marge éleveur sur aliment au niveau de déc. 2002) Sources : Kantar Worldpanel, FranceAgriMer/OFPM et SSP-IPAMPA Prix du porc à la production réel et prix théorique calculé en fonction du prix de l'aliment ( ) _103_904_505_105_906_507_107_908_509_109_910_511_111_9 base 100 en 2005 prix de l'alimentprix du porc réelprix du porc calculé
13 Transmission des prix amont-aval : exemple en viande porcine (2) Le prix en GMS « calculé », ci-joint, est le prix aurait maintenu la marge commerciale de la GMS toutes choses égales par ailleurs en cas de transmission intégrale des variations du prix de laliment dans le prix éleveur et dans le prix abatteur-découpeur Sources : Kantar Worldpanel, FranceAgriMer/OFPM et SSP-IPAMPA Prix de la longe en GMS réel et calculé en fonction du prix de l'aliment ( ) _103_904_505_105_906_507_107_908_509_109_910_511_111_9 base 100 en 2005 prix de l'alimentprix réel longe GMSprix longe GMS calculé
14 Transmission des prix amont-aval : exemple en viande porcine (3) Le prix en GMS « calculé », ci-joint, est le prix de vente au détail qui aurait maintenu la marge commerciale de la GMS toutes choses égales par ailleurs en cas de transmission intégrale des variations du prix du porc/éleveur dans le prix abatteur-découpeur Sources : Kantar Worldpanel, FranceAgriMer/OFPM et SSP-IPAMPA Tendances (moyennes mobiles) du prix de la longe en GMS réel et calculé en fonction du prix du porc à la production ( ) _103_904_505_105_906_507_107_908_509_109_910_511_111_9 base 100 en 2005 prix réel du porcprix réel longe GMSprix longe GMS calculé
15 Programme 2012 mettre en place un suivi prix-marges en viande ovine mettre en place un suivi prix-marge en vins sans IG mettre en place via CNC un suivi prix marges en ostréiculture mettre en place un suivi prix-marges en aquaculture étude chaîne de valeurs filière poisson aboutir à une première évaluation des « marges nettes » par rayon GMS lancement dapproches macroéconomiques : « partage de leuro alimentaire du consommateur », comptes de surplus rapport au parlement 2012
16 Merci pour votre attention…