L’ECHAUFFEMENT SYNTHESE D’UNE PRODUCTION DE G.COMETTI Centre d’Expertise de la Performance DIJON, 2004
1 OBJECTIF EPS : ENSEIGNER 1 COMPETENCE PROPRE EXEMPLE AU COLLEGE / TENNIS DE TABLE
MAIS COMMENT ECHAUFFER CE … PINGOIN ?
Les différents rôles de l’échauffement
Les contraintes contradictoires de l’échauffement
L’échauffement et les 2 niveaux d’élévation de la température
Les conditions d’un bon échauffement « musculaire » : comment élever la T° m? (1964)
Pour quelle amplitude et à quelle intensité peut-on faire jouer au muscle le rôle de pompe (contraction –relâchement) ? A partir de contractions localisées sur des mouvements analytiques avec une résistance minimale (20 à 50 %). Ex. : extenseurs du genoux et de la hanche.
Les exercices qui posent problème :
Que faire alors ? La solution : « l’échauffement russe » A la suite de ce type de critique et du constat d’inefficacité de l’échauffement classique, les chercheurs soviétiques ont proposé un protocole qui porte depuis le nom « d’échauffement russe ». L’objectif étant de provoquer le phénomène de vascularisation.
« L’échauffement russe » A l’origine, il s’agissait d’effectuer des exercices de force suivis d’étirements. Aujourd’hui, on passe en revue les différents groupes musculaires impliqués dans l’activité. Chaque situation est répétée 1 à 2 séries de 10 répétitions. Si l’on supprime les étirements des extenseurs, on les minimise pour les fléchisseurs.
Proposition d’échauffement : 2 phases / 5 étapes. (G. Cometti, 2004)
2 PHASES : 1 phase analytique + 1 phase globale
Phase 1 : analytique / 3 étapes
ETAPE 1 de vascularisation en concentrique (méthode russe) Ex. : Extension de la cheville sur une jambe
ETAPE 1 de vascularisation en concentrique (méthode russe)
ETAPE 2 de vascularisation avec sollicitation spécifique (méthode russe) Tout en continuant de faire « pomper » le muscle, on le prépare aux modes de contraction spécifique à l’activité. Ex. : travail en excentrique, poussée de l’aide dans le sens de la flèche, « l’échauffé » freine le mouvement. Le retour se fait sans résistance
ETAPE 3 d’exploration de l’amplitude articulaire En fonction des caractéristiques de l’APSA et des mobilités articulaires spécifiques nécessaires ; choix et répétitions d’exercices où l’on effectue des mouvements dynamiques de + en + grands.
Phase 2 : globale / 3 étapes
ETAPE 4 : Globale avec exercices spécifiques / APSA Les fondamentaux moteurs de l’APSA déterminent les situations proposées. L’intensité augmente progressivement en se rapprochant des sollicitations maximales de l’APSA. Ex. au football : alternance de frappe de balle et de gestes techniques spécifiques + jeu réduit.
ETAPE 5 facultative de «potentiation» / APSA Il s’agit d’effectuer des actions intenses et courtes à la fin de l’échauffement. Cette procédure augmente l’efficacité musculaire en début d’épreuve (Gullich & Schmibleicher, 1996). Ex. au football : 3 à 6 fois 20 m Cette étape s’adresse à des compétiteurs (UNSS ?).
Proposition d’échauffement : 2 phases / 5 étapes. (G. Cometti, 2004)
ET MAINTENANT … AU BOULOT