Le nouveau programme de troisième

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Transcription de la présentation:

Le nouveau programme de troisième Evolution des concepts et des notions Académie de CAEN

Diversité et unité des êtres humains (13 H au lieu de 10 H) On cherche à distinguer chez chaque individu les caractères communs de l’espèce des variations qui lui sont propres On aborde la notion de caractère héréditaire On met en évidence l’influence des facteurs environnementaux sur la modification de certains caractères On montre que les chromosomes présents dans le noyau et observables au microscope sont le support de l’information génétique On détermine les caractéristiques chromosomiques des cellules humaines (le terme de chromosome sexuel n’est pas exigible) et on envisage les conséquences d’un nombre anormal de chromosomes pour montrer par exemple la relation entre caractères et chromosomes

Diversité et unité des êtres humains (suite) On aborde la composition en ADN des chromosomes et des noyaux pour montrer la permanence de celui-ci au sein de la cellule. L’extraction et la coloration de l’ADN des cellules végétales sont attendues. On établit le lien entre la capacité de l’ADN à se pelotonner et les chromosomes visibles à la division cellulaire. Un gène est défini comme porteur d’une information génétique qui détermine un caractère héréditaire ; le concept d’unité d’information est abandonné On envisage le lien entre gènes et chromosomes (idée du nombre de gènes). La notion de locus ne semble plus exigible. La notion d’allèle est toujours abordée mais sa définition a légèrement évolué : on parle de versions d’un même gène à relier à des différences au niveau de l’ADN (sans chercher à les visualiser). On envisage la diversité des allèles à l’échelle de l’espèce et la présence de deux allèles à l’échelle de la cellule. Les rapports de dominance entre allèles ne semblent plus exigibles.

Diversité et unité des êtres humains (suite) On étudie le lien entre gène et allèles dans l’expression des caractères chez l’Homme comme dans l’ancien programme Le lien entre programme génétique d’une cellule et son expression partielle n’est plus au programme On parle de conservation de l’information génétique dans les cellules issues de la cellule œuf. On aborde la multiplication cellulaire (ce terme est préférable à division cellulaire) comme dans l’ancien programme en privilégiant l’aspect dynamique en référence à l’évolution de la quantité d’ADN au cours du cycle cellulaire. On explique la répartition des chromosomes en 2 lots de 23 paires identiques à ceux de la cellule initiale par fabrication d’une copie préalable de chacun des chromosomes.

Diversité et unité des êtres humains (fin) Les caractéristiques chromosomiques des cellules reproductrices sont à connaître. On aborde le mécanisme permettant le maintien du nombre de chromosomes au cours des générations (formation des cellules reproductrices par séparation des chromosomes d’une même paire puis association de ces cellules lors de la fécondation) On construit le concept d’unicité des individus. On cherche à comprendre comment la diversité des cellules reproductrices produites, toutes génétiquement différentes, et leur association au cours de la fécondation permet la transmission d’une information génétique provenant du père et de la mère à un nouvel individu dont le programme génétique est nouveau et unique. On en déduit l’origine des chromosomes d’une même paire et des allèles d’un gène. On montre comment la reproduction crée, par un double hasard, un nouveau programme génétique

Évolution des organismes et histoire de la Terre (9h au lieu de 10 h dans l’ancien programme de quatrième) On cherche à identifier le renouvellement des groupes au cours des temps géologiques par l’exploitation du contenu des roches sédimentaires. On quantifie l’évolution des groupes dans des périodes données (apparitions, développements, régressions , disparitions). On constate que celle-ci se fait par à coups (extinctions massives, diversifications rapides). La comparaison des espèces qui apparaissent et disparaissent au cours du temps conduit à imaginer un lien de parenté entre elles qui s’explique par le concept d’évolution. On construit plus clairement que dans l’ancien programme le concept d’évolution. L’idée est de faire converger un ensemble de faits dont certains sont indiscutables (le partage d’attributs communs entre des espèces actuelles et fossiles, l’unité du vivant et de l’ADN dans les cellules).

Évolution des organismes et histoire de la Terre On s’intéresse plutôt aux ressemblances entre des groupes (ensemble d’organismes vivants ou fossiles partageant des attributs communs exclusifs) apparus successivement pour déduire la parenté des espèces qui les constituent plutôt qu’aux espèces directement. On passe d’une représentation des espèces en groupes emboîtés à des arbres d’apparentement. La dimension temporelle permet de passer à un arbre d’évolution dans lequel les fossiles permettent de découvrir les innovations successives. On attend qu’un élève sache lire un arbre et non qu’il le construise. On peut déduire de l’échelle des temps géologiques utilisée que l’évolution n’est pas perceptible à l’échelle humaine. Comme dans l’ancien programme on montre qu’une espèce nouvelle présente une organisation commune et des caractères nouveaux par rapport à une espèce antérieure « dont elle serait issue ».

Évolution des organismes et histoire de la Terre Il est dangereux de formuler que les groupes ou les espèces dérivent directement les uns des autres (le concept de forme intermédiaire qui permettait de défendre cette thèse est à proscrire). L’apparition de l’espèce humaine sur Terre s’inscrit dans le cadre du concept d’évolution. On cherche à évacuer certaines représentations fausses (l’Homme ne descend pas du Chimpanzé, les Australopithèques ne se sont pas lentement transformés en Homo sapiens) On précise l’idée d’origine primordiale commune des organismes vivants en réinvestissant des notions sur l’unité de la cellule et l’universalité de la molécule d’ADN dans les cellules des espèces. On établit le lien entre l’apparition des caractères nouveaux et des modifications du programme génétique au cours des générations par les mutations.

Évolution des organismes et histoire de la Terre On ne montre plus comment des événements géologiques ayant affecté la surface de la Terre ont modifié au cours du temps les milieux et entraînés des changements dans les peuplements ni comment l’apparition de la vie et sa diversification ont pu « transformer » la Terre comme dans l’ancien programme. Mais on se sert des transformations géologiques et de la succession des formes vivantes pour subdiviser les temps géologiques en ères. Une frise chronologique de l’histoire de la vie et des temps géologiques doit être construite par les élèves comme dans l’ancien programme. La date présumée de l’apparition de la Terre est exigible. A partir de la frise, on doit pouvoir argumenter pour montrer comment les conditions planétaires ont influencé l’évolution des êtres vivants. Ainsi, on évoque la sélection exercée au hasard par l’environnement sur les formes de vie dont les plus adaptées se maintiennent (insister sur cette notion).

Risque infectieux et protection de l’organisme (10 H au lieu de 8 H) Le constat d’une diversité de microbes (bactéries, virus) présents dans l’environnement est à relier aux notions de contamination et d’infection auxquelles l’organisme est confronté. Les connaissances exigibles concernant les modes de contamination et la distinction entre infection virale et bactérienne sont moindres mais on peut les exploiter dans les activités On envisage comme dans l’ancien programme les moyens de lutte d’origine humaine contre la contamination et l’infection : asepsie, antisepsie, préservatif, antibiotiques contre les bactéries mais pas contre les virus. On parle plutôt de reconnaissance que de détection des éléments étrangers par le système immunitaire. On insiste sur la permanence de cette reconnaissance et sur le délai plus ou moins rapide des effets de la réponse immunitaire.

Risque infectieux et protection de l’organisme Les organes du système immunitaire ne sont plus étudiés pour eux mêmes. La réaction inflammatoire peut être signalée comme une alerte mais son étude est exclue. La phagocytose est toujours décrite comme une réaction rapide, réalisée par des leucocytes, qui permet le plus souvent de stopper l’infection (le terme de phagocyte n’est plus exigible). On envisage le rôle des ganglions lymphatiques dans la multiplication rapide de certains autres leucocytes, les lymphocytes, capables de reconnaître spécifiquement un antigène donné (la notion d’antigène reste très générale et les toxines n’y sont plus assimilées totalement) On aborde le rôle des lymphocytes B qui produisent des anticorps capables de neutraliser les microorganismes et de favoriser la phagocytose. On définit la séropositivité.

Risque infectieux et protection de l’organisme L’élève est capable d’expliquer la spécificité de la relation antigène-anticorps On envisage aussi le rôle des lymphocytes T qui détruisent par contact les cellules infectées par un virus. La mémoire immunitaire (autres lymphocytes) est déduite de la rapidité et de l’efficacité d’une réaction spécifique postérieure à un premier contact avec l’antigène. Son principe est appliqué à la vaccination Ne sont plus au programme : les immunodéficiences innées et la sérothérapie. On se limite à un exemple d’immunodéficience acquise le SIDA en cherchant à montrer exclusivement en quoi le virus du SIDA perturbe le système immunitaire et comment on détecte sa présence (transmission du virus, mode d’action, apparition des maladies opportunistes ne sont plus des connaissances exigibles).

Responsabilité humaine en matière de santé et d’environnement (13h au lieu de 6h) Les objectifs poursuivis Ancien programme On mobilise et on approfondit des connaissances L’objectif est essentiellement éducatif On engage une réflexion sur les responsabilités individuelles et collectives concernant certains aspects de la vie citoyenne On choisit de développer plus particulièrement un aspect des deux domaines Santé et Environnement proposés On peut demander un travail assez conséquent aux élèves à la maison Nouveau programme On mobilise et on acquiert des nouvelles connaissances On permet aux élèves d’argumenter à partir de bases scientifiques sur des thèmes de société On engage une réflexion sur les responsabilités individuelles et collectives L’objectif est d’éduquer au choix et de prendre conscience des questions d’éthique On cherche à développer l’autonomie des élèves dans une démarche de projet. Tout élève doit travailler sur un seul sujet. Le travail est essentiellement réalisé en classe

Responsabilité humaine en matière de santé et d’environnement Les capacités à acquérir Des capacités transversales à tous les thèmes Définir une démarche adaptée au projet S’appuyer sur des méthodes de travail Exploiter des documents S’approprier un environnement informatique de travail Créer, produire, exploiter des données S’informer Communiquer Prendre part à un dialogue, un débat Rendre compte d’un travail individuel ou collectif Des capacités spécifiques déclinées dans une situation d’apprentissage Savoir construire son opinion personnelle et pouvoir la nuancer Percevoir le lien entre sciences et techniques Mobiliser des connaissances en situation Envisager les conséquences ou les conditions de réalisation d’un phénomène Percevoir qu’un effet peut avoir plusieurs causes Utiliser les techniques pour surmonter des obstacles

Connaissances exigibles Habitudes de vie et apparition de maladies Définir une maladie d’origine nutritionnelle Savoir distinguer obésité et surcharge pondérale Relier certains comportements à l’obésité et aux maladies nutritionnelles Connaître les effets d’une exposition au soleil par les rayons UV sur l’ADN Transfusions sanguines, greffes et transplantations Justifier l’intérêt de la transfusion d’hématies (transport de dioxygène) Savoir que des stocks de produits sanguins et qu’une mise à disposition rapide d’organes est nécessaire Savoir que la compatibilité sanguine ou tissulaire sont nécessaires pour une transfusion, Savoir que la greffe ou que la transplantation sont nécessaires quand les autres traitements ne conviennent plus Savoir que la mort cérébrale correspond à la mort de l’individu.

Connaissances exigibles La pollution de l’air et de l’eau Savoir ce que sont les polluants et connaître leurs différentes origines Mettre en relation avérée ou supposée les effets de gaz polluants avec la santé Connaître deux exemples de comportements raisonnés permettant de limiter les rejets polluants Savoir définir ce qu’est une agriculture et/ou une industrie raisonnée en lien avec le développement économique, la prise en compte de l’environnement et de la santé Mettre en relation le développement de nouvelles technologies avec la limitation de rejets polluants. La modification des milieux de vie et la biodiversité Connaître les différents aspects de la biodiversité (diversité des espèces, diversité génétique au sein d’une espèce, diversité des milieux et des habitats) Savoir décrire les causes d’origine humaine de la diminution de la biodiversité (destruction des milieux naturels pour créer des espaces cultivables, utilisation des produits phytosanitaires, sélection des espèces) Connaître les intérêts de la biodiversité (évolutif, maintien de l’espèce humaine)

Responsabilité humaine en matière de santé et d’environnement (fin) Connaissances exigibles (fin) Les énergies fossiles et énergies renouvelables Connaître la différence entre énergie fossile et énergie renouvelable Mettre en relation l’utilisation des ressources fossiles avec le transfert de carbone du sous-sol dans l’atmosphère sous forme de CO2. Savoir que l’épuisement des énergies fossiles est prévisible selon des données statistiques Savoir que l’effet de serre est une conséquence de l’utilisation des combustibles fossiles