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Transcription de la présentation:

très recommandé : polycopié national de parasitologie DCEM1 Paris 7 Paludisme, épidémiologie et physiopathologie Jacques Le Bras très recommandé : polycopié national de parasitologie http://www.uvp5.univ-paris5.fr/campus-parasitologie

Découverte de Plasmodium 1879 : un bacille, agent des fièvres récurrentes des marais 1880, Laveran à Constantine : pigment dans les organes et le sang des malades morts de la malaria, formes flagellées semblant sortir des hématies «Oscillaria» ; Cnrp

Rôle vecteur de l ’Anopheles : 1895 - 1900 1895, Ross : des hématozoires des Canaris peuvent être transmis de cage en cage par les moustiques ; 1897, Grassi : le parasite se multiplie chez le moustique ; 1898, Manson fait piquer son fils par un moustique apporté de Rome ; Bignani, lâche des moustiques infectés dans l'hôpital de San Spirito à Rome. Cnrcp

Cnrpalu

Liverpool School Medecine                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                       Liverpool School Medecine

Chaque population libère des pyrogènes en fin de cycle Gilles, WHO, 98 asynchronisme des premiers cycles synchronisation des cycles tardifs Cnrcp

Malaria paroxysm Cnrcp

Cytoadhérence dans les veinules

P. falciparum : vaisseau sanguin du cerveau obstrué par des hématies parasitées Cnrcp

Frottis - goutte épaisse Plasmodium falciparum (frottis mince et goutte épaisse) Frottis - goutte épaisse

Plasmodium vivax Plasmodium ovale CNRP infestent les jeunes hématies (réticulocytes), généralement <50,000 par mL Plasmodium ovale CNRP

Plasmodium malariae CNRP infeste les hématies agées, généralement <10,000 par mL CNRP

?

Tests de Diagnostic Rapide

Avec une utilisation large des TDR Clinique Microscope TDR Domicile médiocre Tradipraticiens médiocre Pharmacies privées moyen Postes de secours/ Volontaires moyen Cliniques privées médiocre correct Centres de Santé correct médiocre correct Hôpitaux de district correct correct Hôpitaux de référence correct correct d’après Kevin Palmer, OMS-ROP

Risque de paludisme, 1994 107 pays d’endémie 3,2 milliards de personnes exposées (36%/population) 350 à 500 millions d’épisodes cliniques par an (60% en Afrique) >1 million de morts (80% en Afrique, 18% des <5 ans) 80% des morts surviennent en Afrique (OMS, 2005)

Anopheles gambiae en train de se gorger Anopheles gambiae en train de se gorger. Noter la diurèse [Photographie: Jim Gathany/CDC, Public Health Image Library]                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                          Liverpool School Medecine

Climatologie - EAU pour les larves d'anophèles :  gîtes = collections d'eau calme, herbe, soleil/ombre, temporaires (> 8 jours) ou permanentes ;  rôle de la saison des pluies ; décalage de la transmission : à la fin des pluies, à l’intersaison, à la saison sèche (ex. le niveau du fleuve baisse  mares) ;   rôle de l’irrigation (canaux, rizières et drains souvent peu propices à la transmission : pullulation d’anophèles immatures). - CHALEUR pour accélérer :  le cycle gonotrophique : espace entre deux repas sanguins ;  le cycle sporogonique (ou extrinsèque) : espace entre anophèle infesté et infestant (1 à 8 semaines à 18°C) ;  le cycle aquatique (1 à 4 semaines, été > hiver). Cnrcp

Ecologie vectorielle et transmission du paludisme Cycle gonotrophique : 3 jours Pontes : p1 p2 p3 p4 p5 p6 p7 p8 p9 Cycle sporogonique : 15 jours Cnrp

Epidémiologie : mesurer, comparer à un groupe contrôle - Taux = événements / population exposée au risque  le numérateur est généralement compris dans le dénominateur : malades / sains + malades. - taux d'attaque = nombre de malades / nombre de personnes exposées (par exemple : si moustiquaires, exclure du dénominateur ceux qui l'utilisent correctement). - taux de prévalence = nombre de malades / population totale (se rapporte à tous les cas : utile en planification). - taux d'incidence = nombre de nouveaux cas / population à risque  se rapporte aux nouveaux cas dans la population à risque, reflète le rythme d'apparition de la maladie, aide à retrouver la cause. Cnrcp

Taux (suite) - Taux de mortalité :  taux brut = tous les décès durant l'année X 1000 / population au milieu de l'année ; point de départ nécessaire pour calculer des taux spécifiques de diverses maladies, le taux brut est composite car spécifique à l'âge, au sexe, aux groupes sociaux.  taux spécifique = décès attribuable à une maladie sur 1 an / population au milieu de l'année. - taux de létalité = décès attribuable au paludisme / cas de paludisme durant la même période.  Précieux pour les maladies infectieuses,  différencie une augmentation de mortalité spécifique d'une augmentation de morbidité.  fonction de l’équilibre entre le parasite (souche, virulence, résistance) l’hôte (état nutritionnel, autres pathologies) et l’environnement (économique). Cnrcp

Indicateurs, tests - validité : capacité d’ un indicateur à identifier les sujets atteints par la maladie ; renvoie à 2 notions : - spécificité (Pspec) : capacité de bien identifier les sujets sains = n sujets sains avec résultat négatif avec l’indicateur / n total de sujets sains ayant subi le test ; - sensibilité (Psens) : probabilité d’identifier positivement un sujet réellement atteint = n sujets atteints détectés par l’indicateur/ n total de sujets ayant subi le test. Si Pprev est la prévalence de la maladie :  valeur prédictive positive (VPP) = Pprev x Psens / (Pprev x Psens) + (1-Pprev)(1-Pspec)  valeur prédictive négative (VPN) = (1-Pprev) Pspec) / (1-Pprev) Pspec) + Pprev (1-Psens). Cnrcp

Marmite de la prévalence . guérison incidence décès prévalence Cnrcp

Epidémiologie du paludisme - incubation (silencieuse) d'une semaine puis le Plasmodium se multiplie dans les hématies pendant 1 à 6 semaines et :  tue l'hôte en 2 jours à 2 semaines (selon les espèces), ou   est contenu (immunité et/ou traitement), et  forme des gamétocytes infestants pour l’Anophèle (peuvent persister dans le sang, infectants mais non pathogènes, plusieurs semaines. Cnrcp

Le comportement d'Anopheles, qui est attiré par l'odeur du corps humain et préfère les jambes et les chevilles, est exploité ici pour capturer ces moustiques [Photographie: Steve Lindsay]                                                                                                                                                                                                                                         Liverpool School Medecine

Endémicité (taux d’inoulation, EIR) Index parasitaire Piqûres infectées / H / an Cnrp

Epidémiologie du paludisme (2) - - L’immunité, incomplète,  diminue la multiplication des parasites et les symptômes,  n’empêche les réinfestations qu’après des 10nes accès,  se perd après plusieurs années sans réinfestation. les reviviscences, incubations silencieuses de 2 mois à 2 ans, ne concernent que des espèces bénignes (P.vivax et P.ovale). Cnrcp

Endémicité (enfants 2-9 ans) Hypoendemie : peu de transmission palustre avec taux de portage de parasites < 10%, Mésooendémie : transmission variable avec taux de portage de parasites 11-50%, hyperendémie si intense mais saisonnier avec taux de portage de parasites > 50%, holoendémie si transmission perenne avec taux de portage de parasites > 75%, paludisme stable et instable malaria est une définition plus utile qui fait référence à la présence d’anophèles infectantes (permanent ou non). Cnrcp

Première exposition Pas de reconnaissance des sporozoites, la durée médiane de schizogonie hépatique est de 5.5 j pour falciparum : seuls les schizontes tardifs sont ciblés par les cellules cytotoxiques et l’IFN-g, les stades sanguins prolifèrent, deviennent progressivement synchrones, et une réponse concomitante spécifique cellulaire B et T et IFN-g se développe, si la réponse aux parasites séquestrés ne déborde pas en dégradation multi-viscérale, la taille de la rate augmente, la parasitémie asexuée diminue, les stades sexués apparaissent.

Exposition répétée Les gènes Var sont à l’origine d’une population locale comportant des centaines d’antigènes parasitaires variants sans réaction croisée, CSP, TRAP, MSP, RESA et bien d’autres antigènes de stade sanguin induisent une réponse cellulaire T CD8+ CD4+ variant-spécifique, durant l’accès clinique, les antigènes correspondants du parasite infectant ne sont pas reconnus, les réponses spécifiques s’accumulent et l’immunité protectrice est atteinte quand les résidents ont reconnu la totalité du répertoire.

Immunité protectrice Nécessite une exposition répétée au parasite en zone endémique de paludisme, construite indépendamment contre les différents stades du cycle parasitaire, souche-spécifique : demande de nombreuses années pour se construire, du fait du polymorphisme élevé du parasite.

Vaccins Multi-épitopes, cibles variées, incluant le blocage de la transmission ou la prévention de l’évolution grave ; maigres résultats depuis les années 60’s, liés à la médiocrité des protocoles d’immunisation : critères d’efficacité non standardisés (l’infestation ne doit pas permettre à la parasitémie d’atteindre des niveaux menaçant la survie) ; nouvelle génération de constructions + adjuvant de haute technologie : - vecteurs se répliquant (grippe/vaccine), - immunisations séquentielles, - cocktails de protéines recombinantes.

Pourquoi certains sujets présentent un neuropaludisme? Caractéristiques géographiques & sociales Caractéristiques d’hôte ? âge fond génétique (HLA, ABO, …) Caractéristiques du parasite ? profil de cytoadhérence profil de formation de rosettes gènesvar exprimés

Hypothèse de l’immunité spécifique de souche La rencontre d’une souche confère une protection (complète) contre cette souche, et aucune contre les autres ; Toutes les souches doivent être reconnues pour être protégé ; Le parasite infectant n’est pas reconnu pendant l’accès clinique, mais il l’est après ; L’immunité protectrice est atteinte quand tout le répertoire est connu.

Neuropaludisme : hypothèse de la séquestration cytoadhérence  ischemie cérébrale  hypoxie, éffet metabolique  coma  mort mais rapidement réversible Absence de dégat ischémique Peu de séquelle neurologique

Prédiction du taux annuel d’inoculation entomologique (EIR) www.mara.org.za/

Global distribution of malaria risk, 2003

Hay, Lancet, 2004

Faire reculer le paludisme Initiative lancée en 1998 afin de réduire la morbidité et la mortalité dues à la maladie. Ses stratégies consistent: - à intensifier l’application des instruments existants pour prévenir le paludisme ; - à favoriser l’accès rapide à un traitement efficace du paludisme ; - à élargir l’accès aux mesures de prévention existantes pour les populations et particuliers exposés au paludisme ; à renforcer les systèmes de santé dans les pays et les situations ; à soutenir l’élaboration de méthodes et produits nouveaux et d’un bon rapport coût/efficacité pour faire diminuer le fardeau de morbidité dû au paludisme.

Unicef-OMS, 2005

Cas de paludisme rapportés au Sabah, Malaysie, 1993–2003 Sabah : 70% du paludisme de Malaisie Plan d’action : - moustiquaires impréqnées (700 000), - agents de santé périphérique pour le diagnostic et le traitement (+400), - amélioration de la déclaration.

…LE MONDE DU PALUDISME AUTOCHTONE > 500 millions de cas par an dans le monde 1-3 millions de morts par an (P. falciparum) enfants entre 6 mois et 4 ans Afrique intertropicale +++ : 1/4 des décès chez l’enfant dus au paludisme

…ET LE MONDE DU PALUDISME D ’IMPORTATION CHEZ LE VOYAGEUR Au moins 30 millions de voyageurs par an (15 % : motif professionnel) Une augmentation des voyages internationaux de 73 % en 15 ans 25000 cas annuels de paludisme d’importation estimés dans le monde 10000 cas mondiaux déclarés par an 150 morts par an

PALUDISME D’IMPORTATION EN FRANCE (CNRPalu) Plus de 7000 cas estimés en 2001 10-20 DC/an entre 1998 et 2001 83% P. falciparum 95% des cas : Afrique intertropicale (surtout RCI, Sénégal, Mali, Cameroun), Madagascar et les Comores près de 2/3 des cas : migrants «retournant au pays» prophylaxie adaptée : 10%

QUEL RISQUE POUR LE VOYAGEUR? INCIDENCE ANNUELLE (POUR 100000 VOYAGEURS) : Afrique : 455 / 100000 Amérique du Sud : 30 / 100000 Asie : 20/100000 Le risque dépend du continent visité et du niveau de transmission du paludisme

PREVENTION DU PALUDISME CHEZ LE VOYAGEUR : MOYENS Information sur le risque encouru ++ Mesures de protection anti-moustiques Chimioprophylaxie Prise en charge adaptée en cas de suspicion d’accès palustre (prévention de l’accès grave) : traitement « de réserve » consultation et frottis sanguin en cas de fièvre au retour

L’ABCD DE L’OMS Be Aware of the risk, the incubation period, and the main symptoms. Avoid Being bitten by mosquitoes, especially between dusk and dawn. Take antimalarial drugs (Chemoprophylaxis) to suppress infection when appropriate. Immediately seek Diagnosis and treatment if a fever develops one week or more after entering an area where there is a malaria risk, and up to 3 months after departure.

MESURES DE PROTECTION ANTI-MOUSTIQUES À appliquer entre le coucher et le lever du soleil vêtements longs, imprégnés (surtout à proximité de la peau découverte) d’insecticides (perméthrine) dormir sur une moustiquaire imprégnée de perméthrine ou deltaméthrine (rémanence 6 mois) utiliser des répulsifs sur la peau découverte

INTERET DES MOUSTIQUAIRES IMPREGNEES diminution de la morbidité palustre diminution de la mortalité palustre avant 5 ans : programme KINET en Tanzanie = - 27% Pas d’étude chez le voyageur...

Mode of antimalarials action Class Target Lysosomotropic 1) Aminoalcohols : quinine, Enzymes of digestive vacuole ? mefloquine, halofantrine 2) 4-aminoquinolines : Enzymes of digestive vacuole chloroquine, amodiaquine 3) Mannich bases : amodiaquine, Enzymes of digestive vacuole ? piperaquine 3) Endoperoxydes : artemether, Proteins, lipids (peroxydation) artemisinine, artesunate Antimetabolites 1) Sulfamides and sulfones Dihydropteroate synthetase 2) Pyrimethamine, biguanides : Dihydrofolate reductase proguanil, chlorproguanil 3) Hydroxynaphtoquinone : Mitochondrial electron transport atovaquone (antagonize ubiquinone)

cytosol érythrocytaire Accumulation de CQ, inhibition de la digestion de l’hémoglobine plasma pH 7,4 CQ = 1 noyau cytosol érythrocytaire Pfcrt 76t CQ pH 6,8 CQ + CQH+ = 5 Pfcrt k76 Cnrcp CQ pH 7,2 CQ + CQH+ = 20 vacuole digestive pH 5,2 CQ + CQH+ = 600 cytoplasme parasitaire Pfcrt muté détermine la CQ-R

Chimioprophylaxie du paludisme : voyageurs Chloroquine, Chloroquine + proguanil, Mefloquine, Doxycycline, Atovaquone + proguanil Cnrcp