LES ENJEUX DU DEVELOPPEMENT DURABLE Etude de cas : le transport des marchandises dans le nord de la France

L'autoroute A1, autoroute la plus fréquentée de France Les élèves relèvent très facilement les points faibles du transport autoroutiers présentés par les documents. Il suffit de les guider pour trouver les autres points négatifs (ex : les nuisances sonores...)

Le professeur en profite pour rajouter les principales villes de l'espace représenté  qu'il est toujours utile de connaître: Amiens, Metz, Nancy, Strasbourg. Frontière de la France BELGIQUE transport par poids-lourds sur l'autoroute A1 et ses prolongements vers la Belgique . Grandes villes Autres villes

Transporter les marchandises dans une perspective d'aménagement durable Le projet : favoriser la voie fluviale

Quelle autre voie de communication pour relier Paris et le Nord Quelle autre voie de communication pour relier Paris et le Nord ? La voie fluviale et les canaux. Repérer le « vide » entre la Seine la forte densité des canaux en Belgique, aux Pays-Bas. D'où l'intérêt d'un canal entre les deux espaces : Le canal Seine-Nord Europe.

Décrire le canal et le bateau Document 4. Le projet du canal Seine Nord-Europe Sur un canal C'est encore l'occasion de travailler du vocabulaire rarement évoqué : bassin fluvial par exemple Il est souhaitable de faire écrire à nouveau les noms des pays limitrophes Décrire le canal et le bateau

Le canal Seine-Nord Europe comprendra 7 écluses Le fonctionnement d'une écluse Le canal Seine-Nord Europe comprendra 7 écluses Ici des photos d'écluses sur le Rhin

Carte extraite du journal Le Point Relever les informations pour compléter le 3. tableau Utiliser le vocabulaire défi précédemment.

La plateforme multimodale Delta 3 près de Lille qui doit être agrandie car elle est saturée. Le terminal de transport combiné Les accès à Delta 3 Une barge à quai Vue intérieure d'un bâtiment logistique Partie des conteneurs visible sur la barge et expliquer que La canal devrait susciter le développement de plateformes multimodales à l'image de celle-ci...

Un projet critiqué Texte : coût pas définitif mais déjà très élevé ; D'après Le Parisien,09.01.2012 C'est un des partenariats public-privé parmi les plus importants de France. Bouygues et Vinci Concessions sont en compétition pour construire et exploiter cette superautoroute fluviale. Coût : 4,3 Mds€ dont 2,1 Mds€ avancés par le privé. « Le canal pourrait revenir à 6 Mds€ », s'alarme le socialiste Claude Gewerc, à la tête de la région Picardie. Seine-Nord doit notamment être rentabilisé par le péage. Les prévisions de trafic sont de 13,3 millions de tonnes en 2020. Le risque. Qui assumera le coût si le trafic est inférieur aux prévisions? « Le Premier ministre l'a confirmé, l'Etat le prendra en charge », a dit Nathalie Kosciusko-Morizet, la ministre de l'Ecologie à l'Assemblée nationale, sans donner d'estimations chiffrées. « C'est un marché de dupes, critique Christophe Porquier, conseiller régional écologiste de Picardie. Les contribuables paieront si l'exploitation est déficitaire. » Texte : coût pas définitif mais déjà très élevé ; Problème de la rentabilité qui n'est pas certaine Reprendre les coûts de transport pour montrer que le concurrent direct de la voie fluviale est la voie ferrée donc le risque est de détourner le trafic ferroviaire au lieu de celui de l'autoroute Reprise de la photo : moins de camions, moins de routiers= perte d'emplois Les poids-lourds sur l'A1 ?