« Ne pas considérer que si l’on va moins bien c’est seulement à cause de la maladie ». Recourir aux mesures collectives de dépistage et de prévention: cancers du sein et colo-rectal, vaccinations… Traiter les conséquences du vieillissement physiologique : presbytie, presbyacousie… =>majoration du risque de chute « connaître aussi les conséquences spécifiques de sa maladie et /ou du handicap moteur sur certaines fonctions » Risque rénal ou respiratoire parfois majoré, Risque de perte d’autonomie accru du fait d’un symptôme ou d’une complication.
Hormis certaines pathologies musculaires métaboliques : pas de régimes spécifiques. Apports protidiques adaptés. Apports en microéléments : vit D, calcium … Contrôle de la COURBE DE POIDS, du cholestérol, de la glycémie… Régulation du TRANSIT Hydratation suffisante Contrôle de la Tension artérielle, Si nécessaire, prendre en charge les addictions : alcool, tabac & aide psychologique si besoin.
Ne pas sur-solliciter son corps : Prendre une ou deux cannes pour se déplacer, Avoir des aides techniques pour les transferts, pour attraper au sol Recours à un appareillage léger plus fonctionnel ou assisté Recours à un fauteuil manuel léger ou à assistance électrique… signes d’alerte : fatigue, baisse des performances et douleurs
Démarche MDPH Premier dossier avant 60 ans, Révision du dossier pour aides spécifiques : acquisition d’aide techniques ou de la voiture pour la conduite automobile, aides humaines pour les activités simples de la vie quotidienne… Démarche d’invalidité voire retraite anticipée à la sécurité sociale APA au-delà de 60 ans, réseau gérontologique… Dans les deux cas demande de macaron GIC et carte station debout pénible si périmètre de marche devient très limité
Une activité adaptée
Sclérose en plaques Ponichtera (1997) : effets positifs sur le reconditionnement à l’effort Robineau (2005), Dalgas (2009) : effets positifs sur la force musculaire Thompson (2005), Heesen (2006) : effets positifs sur la qualité de vie.
Maladie de PARKINSON débutante ou de forme moyenne certaines modalités à préciser mais probable facteur de neuro- protection vis-à-vis des noyaux gris PUB MED: une vingtaine d’articles depuis début 2015: - éviter sédentarité, - supériorité de l’exercice adapté (renforcement, exercices aérobies, travail avec ballon ) sur la kinésithérapie traditionnelle et surtout sur aucune activité, - intérêt du rythme ( danse, yoga, tai chi,…)
AVC Le renforcement musculaire n’augmente pas l’hypertonie L’activité physique participe à moduler la plasticité cérébrale
Traumatisme Crânien (comme dans l’AVC) Amélioration physique Bénéfice physique probable, du fait de la plasticité cérébrale et du potentiel neuronal du système nerveux central, d’activités simulées dans environnement virtuel (logiciels spécifiques, WII ou KINEC) Prévention du déclin cognitif
POLIOMYELITE Balnéothérapie chaude, Programmes individuels adaptés de renforcement, travail de l’équilibre, de la respiration …du fait d’un éventuel syndrome post –polio surajouté (fatigue accrue, nouvelles limitations d’activités, sensation de majoration du déficit ou apparition de douleurs...) Dans cette pathologie, fréquents recours à un ou des appareillages légers, compensant les déficits mais en respectant certaines déformations et ménageant les muscles compensateurs pour traiter des douleurs ou prévenir chutes et fractures…