La mise en réseau des capacités d’analyse des eaux une réponse aux besoins des exploitants et des autorités de tutelle Séminaire réseau Eau Assainissement OI 9 et 10 juin 2015
Identifier les acteurs Identifier les besoins Avoir un cadre commun Proposer un plan d’action Un besoin de mieux connaître l’offre et la demande en matière d’analyse des eaux
Un premier état des lieux 4 territoires Mayotte, La Réunion, Les Comores, Madagascar, des réalités très contrastées, un enjeu commun de santé publique Mobilisant plusieurs entités sur chaque territoire (IPM, Jirama, Microlab, Laboratoire du CG Mayotte, Laboratoire de Moroni Comores, etc.)
A la Réunion : Plusieurs laboratoires d’analyse d’eau potable sont présents sur l’île, dont un laboratoire publique. Le secteur est concurrentiel, ce qui a pour effet de stimuler les initiatives. Le volume d’analyse est très conséquent. Une partie des analyses est réalisée en métropole. A Mayotte : Le LVAD - Laboratoire Vétérinaire d'Analyses Départemental, récemment créé, est en charge de réaliser les analyses d’eau potable. Cette structure est actuellement en cours d’accréditation par le Comité Français d’Accréditation (COFRAC) et bénéficie de l’appui de l’Agence Régionale de Santé (ARS). A Madagascar : Les laboratoires d’analyse des eaux sont centralisés à Antananarivo. Le cadre règlementaire qui oblige les exploitants des réseaux à analyser les eaux captées et distribuées est actuellement difficile à respecter par manque de ressources (financières, matérielles et humaines). Aux Comores : Il n’existe à ce jour qu’un seul laboratoire d’analyse d’eau potable sur l’archipel (indépendant des exploitants), le laboratoire de l’Université de Moroni. Le laboratoire manque de personnel et d’équipement, ce qui limite considérablement le volume possible d’analyses. Par ailleurs, il existe peu de contraintes en termes d’analyses des eaux aux Comores, y compris pour l’eau mise en bouteille. Des situations contrastées
définissant les paramètres et les moyens de contrôle pour les analyses de l’eau sur l’Océan Indien Les analyses de l’eau ont des contraintes normatives fortes. Il existe différents types d’agréments et d’accréditations. Les méthodes de contrôle des paramètres sont souvent différentes, des mesures communes sont à développer sur tous les territoires Objectif : Mise en évidence des demandes au niveau OI et mutualisation des capacités et des moyens Proposition d’un cadre commun
Renforcement des compétences mettre l’accent sur les formations de bases Définition d’un programme de formation et d’appui pour un renforcement des compétences des laboratoires sur la zone OI – Technique analytique normative, technique de base, microbiologie de l’eau, – Contrôle qualité au sein du laboratoire de microbiologie et contrôle qualité du milieu – Formation des personnels aux opération de prélèvement des échantillons, 90% de la qualité des résultats dépendent du prélèvement Objectif : Avoir une démarche normative commune de qualité pour tous les acteurs de la zone. Rechercher ensuite des économies d’échelle.
Partage d’information, système d’information, base de données Le partage d’informations et l’échange d’expériences sont des sources d’amélioration du secteur de l’eau et l’assainissement Quels outils mettre en place pour développer les échanges d’informations et de pratiques dans le domaine de la qualité de l’eau ? Quels investissements prioritaires pour accroître la capacité et la performance d’analyses ? Objectif : Proposer des outils, un plan d’investissement, des montants indicatifs dans le cadre de coopérations inter-îles
Résultats attendus Une cartographie des acteurs du secteur est réalisée, et une étude à l’échelle de chaque territoire est réalisée pour mettre en avant les moyens disponibles et les besoins de mutualisation Une démarche qualité validée par l’ensemble des acteurs au moyen d’ateliers d’échanges, définissant les méthodes de suivi des paramètres de bases à contrôler garantissant une certaine qualité des analyses sur la zone OI Des formations de bases organisées à destinations des acteurs du secteur de l’OI et permettent d’atteindre un niveau de compétences garantissant la qualité des analyses Un système d’agrément est validé par l’ensemble des acteurs Des mesures d’accompagnement entre les territoires sont mises en place pour définir les compétences de chaque organisation dans le contrôle sanitaire de l’eau potable Une stratégie d’appui mutuel est partagée par les laboratoires d’analyse présents sur la zone L’échange d’information est facilité par la mise en place d’un réseau de veille sanitaire sur l’Océan Indien Des économies d’échelles sont réalisées par la mise en place d’une plate forme qui mutualise les achats de consommables sur la zone OI.
Merci de votre attention