LE TUTORAT D’UN AIDE MONITEUR M RAGONDET INSTRUCTEUR NATIONAL DE SECOURISME
M RAGONDET INSTRUCTEUR NATIONAL DE SECOURISME LES TEXTES Arrêté du 22 octobre 2003 modifié par l’arrêté du 24 juillet 2007. Article 2 : « Une formation préparatoire pendant laquelle l’élève moniteur, sous le contrôle d’un formateur expérimenté, désigné par son autorité d’appartenance, revoit les techniques et les conduites à tenir de la formation aux premiers secours. Il participe en qualité d’élève moniteur à au moins une session complète de la formation aux premiers secours, au cours de laquelle il s’initie aux techniques pédagogiques, à la procédure d’apprentissage, à l’évaluation formative des participants telles que définies dans le référentiel national de la formation aux premiers secours » M RAGONDET INSTRUCTEUR NATIONAL DE SECOURISME
M RAGONDET INSTRUCTEUR NATIONAL DE SECOURISME LES TEXTES Article 2 (suite) : « En aucun cas l’élève moniteur ne peut se retrouver seul pour mettre en œuvre une partie ou la totalité de la formation. « Le formateur expérimenté ne peut être le tuteur que de deux élèves moniteurs, au plus, au cours d’une session de formation aux premiers secours. Une attestation certifiant la réalisation de la formation préparatoire et l’acquisition des références techniques du référentiel national de référence de la formation aux premiers secours est délivrée par l’autorité d’appartenance. » M RAGONDET INSTRUCTEUR NATIONAL DE SECOURISME
M RAGONDET INSTRUCTEUR NATIONAL DE SECOURISME LE PROFIL DU TUTEUR Expérimenté : pas de critère d’ancienneté, mais une activité régulière et fournie dans l’enseignement du PSC1, et une évaluation favorable lors de la journée annuelle de formation continue. Désigné par son autorité d’emploi : Actuellement, l’équipe pédagogique de l’académie fournit aux candidats au monitorat, une liste des moniteurs en activité. Dans l’avenir, un pool de tuteurs potentiels sera clairement identifié. M RAGONDET INSTRUCTEUR NATIONAL DE SECOURISME
M RAGONDET INSTRUCTEUR NATIONAL DE SECOURISME LE PROFIL DU TUTEUR Motivé : il doit prendre plaisir à former, à enseigner à partager ses connaissances et ses expériences. Partager son savoir, ses outils avec le « nouveau ». Disponible : le formateur doit dialoguer et répondre aux questions de l’apprenti. Prolonger le temps de formation aux premiers secours par une réunion préparatoire avec l’aide moniteur, et par un temps de commentaires à l’issue de chaque séance. En accord avec l’équipe pédagogique de l’académie : le moniteur doit avoir la confiance de l’équipe pédagogique. M RAGONDET INSTRUCTEUR NATIONAL DE SECOURISME
M RAGONDET INSTRUCTEUR NATIONAL DE SECOURISME LE TUTEUR ET L’EQUIPE Le tuteur n’est pas « un électron libre » Il doit partager l’unité d’esprit de l’équipe pédagogique académique. Il doit rester en relation avec elle, appliquer ses consignes et recommandations. Donner son appréciation sur l’aide moniteur en remplissant la feuille d’évaluation fournie par l’équipe. M RAGONDET INSTRUCTEUR NATIONAL DE SECOURISME
LES TACHES DE L’AIDE MONITEUR L’élaboration et la mise en scène des cas concrets : une préparation de la séance à venir est donc nécessaire. Le tuteur doit faire rechercher l’objectif visé, afin que l’aide moniteur puisse percevoir la richesse pédagogique d’un cas concret bien préparé. Le contrôle de l’apprentissage du geste : il ne s’agit pas d’évaluer la capacité d’atteinte de l’objectif par l’apprenant, mais de vérifier que le geste réalisé par celui-ci est conforme à celui décrit dans le référentiel PSC1. Ceci suppose que le stagiaire ait une parfaite connaissance des références techniques. M RAGONDET INSTRUCTEUR NATIONAL DE SECOURISME
LES TACHES DE L’AIDE MONITEUR Jouer le rôle de la victime : lors des démonstrations pratiques : pour cette tâche il faut qu’il ait préparé avec son tuteur le « scénario » en conformité avec l’objectif de la partie. Un soin du détail est nécessaire, un seul élément manquant (matériel –téléphone- réplique non adaptée…) et toute la démonstration pratique perd de sa crédibilité. Au cours des cas concrets : il reçoit le message d’alerte : ce rôle est primordial tout au long de la formation. Il veillera à la conformité du message transmis par le témoin, pendant que le moniteur évaluera l’apprenant. Le stagiaire doit donc parfaitement maîtriser tous les éléments du message d’alerte, et connaître le rôle de l’opérateur qui y répond. M RAGONDET INSTRUCTEUR NATIONAL DE SECOURISME
LES TACHES DE L’AIDE MONITEUR Au cours de la formation, le tuteur va montrer et démontrer l’utilisation des aides pédagogiques mises en œuvre : visiograph, transparents, cd-rom, mémory-board, coupe de tête, mannequin, maquillage… Il va initier le stagiaire à l’utilisation, l’entretien, la gestion des consommables liés à ces outils. Il exercera le stagiaire aux techniques de maquillage (que le candidat moniteur,devra réaliser devant le jury) M RAGONDET INSTRUCTEUR NATIONAL DE SECOURISME
LES TACHES DE L’AIDE MONITEUR En aucun cas l’aide moniteur ne doit avoir un rôle de validation au cours de la formation, même si le tuteur le fait évaluer en parallèle, et lui demande son avis. En aucun cas l’aide moniteur ne doit avoir un rôle de « serviteur ». M RAGONDET INSTRUCTEUR NATIONAL DE SECOURISME
LES OBJECTIFS DU TUTEUR La communication : Le stagiaire doit s’exprimer avec aisance, clarté et pertinence. Le tuteur doit montrer au stagiaire la pertinence des justifications qui est parfois difficile à saisir. L’intérêt et l’utilisation des outils pédagogiques M RAGONDET INSTRUCTEUR NATIONAL DE SECOURISME
LES OBJECTIFS DU TUTEUR L’animation : Conception de cas concret Préparation des simulations nécessaires aux DP et cas concrets, dés lors que le tuteur a « investi » son temps dans la formation de son stagiaire. Agir avec initiative dans les tâches confiées Jouer le rôle de la victime avec crédibilité lors des DP. Réception constructive de l’alerte M RAGONDET INSTRUCTEUR NATIONAL DE SECOURISME
LES OBJECTIFS DU TUTEUR La technique : le stagiaire doit être capable de : Corriger les gestes des apprenants conformément au référentiel PSC1 Assurer les maquillages, de façon crédible, rapide et économique. Compléter les maquillages par les conseils à la victime, indispensables à une bonne simulation. M RAGONDET INSTRUCTEUR NATIONAL DE SECOURISME
LES OBLIGATIONS DU TUTEUR Dérouler réellement toutes les parties conformément à la RIF C, et veiller à ce que le stagiaire identifie les phases pédagogiques de chaque partie. Démontrer l’obligation de suivre fidèlement le contenu des référentiels nationaux. M RAGONDET INSTRUCTEUR NATIONAL DE SECOURISME
LES OBLIGATIONS DU TUTEUR Après la formation il devra évaluer le stagiaire sur : Ses connaissances techniques Ses qualités de communication Son « envie » de s’investir » dans la formation… Remplir la feuille d’évaluation et la lui remettre. M RAGONDET INSTRUCTEUR NATIONAL DE SECOURISME
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M RAGONDET INSTRUCTEUR NATIONAL DE SECOURISME CONCLUSION Être tuteur : Ça ne s’improvise pas Ça nécessite une envie de s’investir Ça oblige à se remettre en question : En reconnaissant qu’on a dérivé, par habitude vers une phase d’incompétence inconsciente. En décidant de reconquérir sa compétence consciente de moniteur conforme aux référentiels. M RAGONDET INSTRUCTEUR NATIONAL DE SECOURISME
M RAGONDET INSTRUCTEUR NATIONAL DE SECOURISME N’oubliez pas que votre équipe pédagogique académique est là pour vous aider. M RAGONDET INSTRUCTEUR NATIONAL DE SECOURISME Sources : Legifrance, l’ANIMS .