De hervorming van de Geestelijke Gezondheidszorg in België ‘ PROGRESSIE EN INNOVERENDE PRAKTIJKEN ’ La réforme des soins en santé mentale en Belgique ‘ AVANCÉES ET PRATIQUES INNOVANTES ’
Se rétablir … à la maison! Equipe mobile SSM Leuven, Soins de longue durée et traitement en famille Projet de l’arrondissement de Leuven et région de Tervuren Sous région Leuven-Tervuren 2X11ETP (Oudebaan + Minderbroedersstraat) 22 communes – 553,16 km² habitants
Fonction 2b Affection mentale grave et de longue durée ● Adultes (inscritions 16-65j) ● Aide estimée à 12 mois de prévalence sur 1,05%* ( personnes) Modèle des pays-Bas (FACT) ●Équipe de soins multidisciplinaire, soins partagés (“shared caseload”) ●Soutien de réhabilitation dans tous les domaines de vie ●Prise en charge lors de crise aigüe ●Le patient co-gère ●But = Prévenir la rechute (Insertions limitées en nombre et en coût) Un accent propre : un réseau d’aide individuelle Soutien des partenaires d’aide (proches + professionnels) L’offre de soins (accompagnement + traitement)
●Partenaires opérationnels ●"SEL/GDT » (médecins généralistes, soins à domicile, fonds des maladies) ●Représentation du patient ●Représentation de la famille ●Hôpitaux psychiatriques ●Collaboration active ●Sur le terrain, une large collaboration avec SSM, Bien-Être au Travail, assuétudes, police, justice ●Des moments de réflexion régionaux avec les organisations concernées; la représentation des patients et de leurs familles (“forum”) ●Concertation subrégionale SSM avec les 1ères lignes, fond des maladies, Bien- Être, assuétudes (résultats pratiques) Collaboration multisectorielle
Résultats ●Groupe-cible atteint : 35% psychotique, 15% bipolaire, 21% troubles de la personnalité, 36% comorbidité abus de substances ●Modèle FACT amène à plus de participation et moins de prises en charge 50% gère avec de l’aide d’un plan de rétablissement écrit 42% en moins de prises en charge et 75% en moins de journées d’admission ●Accent propre : focus sur les réseaux de soins individuels Au moins un partenaire de soins est concerné dans 33% des contacts les 3 partenaires les plus importants? 21% médecin, 21% psychiatre,16% famille Mise en route d’une offre de traitement 22% traitement pharmaceutique 14% de traitement psychique (individuel 9% + famille 5%)
Constats dans la pratique ●Une attention particulière pour les groupes-cibles spécifiques On atteint parfois des personnes avec des APS qui ne sont jamais traités Certaines personnes avec APS sévères (parfois sans abris) sont difficiles à motiver à une collaboration (mais pas impossible). ●Tension entre le modèle FACT et le réseau de soins individuel Première Ligne et secteur du Bien-Être disposent d’une expertise dans les soins à domicile et demandent de rester activement concernés dans les soins La concertation de soins demande beaucoup de temps, aussi bien l’organisation que son élaboration ●Développement indésirable des listes d’attente 427 dossiers ouverts par an (18 par ETP), comparable aux Pays-Bas Réduction du temps d’attente de + 5 mois, en collaboration avec la 1 ère ligne et des experts de vécus Risque bas de burn-out, même si les membres de l’équipe vivent beaucoup de stress
Déroulement large du réseau? Composition de l’équipe ●Composition multidisciplinaire: psychiatre, psychologue, infirmiers, ergothérapeute, accompagnateur, travailleur social, médiateur de terrain (pair aidant), criminologue, support administratif ●Compétences spécifiques : autonomie, flexibilité, aide spécifique de rétablissement, réseaux Les conditions logistiques ●Soutien administratif et adaptations ICT ●Transport des collaborateurs pour les concertations/consultations sur le terrain (83%) ●Infrastructure des bureaux pour la concertation ou la consultation (17% )
Qu’avons-nous appris? Lors du déroulement ●Ambition d’1 équipe par habitants ●Prévoir encadrement professionnel (personnel et logistique) ●Organiser les équipes multidisciplinaires consciencieusement, qu’elles puissent être intégrées dans les réseaux de soins multisectorielles Lors de l’implémentation du réseau local ●Développer son propre accompagnement – et traitement de l’offre, en concertation avec l’offre ambulatoire ●Déveopper des trajets de soins pour collaborer avec la 1 ère ligne ●Prévoir une approche spécifique pour des APS non motivés et critiques