La polyneuropathie alcoolique et carentielle
Polynévrite alcoolo-carentielle* Mononeuropathies multiples (POLYNEUROPATHIES Longueur-Dépendantes): Diabète* Polynévrite alcoolo-carentielle* Lèpre* Polyradiculonévrite aiguë (Sd de Guillain Barré)* Syndrômes canalaires* Radiculopathies* Atteintes plexuelles*
Deuxième cause de polyneuropathie dans les pays industrialisés après le diabète. >10 % des alcooliques chroniques. Secondaire à une carence en thiamine (vitamine B1), mais aussi à la toxicité directe de l’alcool. Touche les fibres motrices, sensitives et végétatives
1) Phase de début : Initialement : Puis : Paresthésies à type de fourmillements Crampes nocturnes des mollets Faiblesse motrice (fatigabilité anormale à la marche). Puis : douleurs en étau et surtout brûlures avec paroxysmes en éclair, voire une hyperpathie douloureuse diffuse, surtout nocturne troubles cutanés (dépilation, anhydrose, ongles cassants)
2) Clinique : Hypoesthésie, symétrique “en chaussettes”. Areflexie achilléenne. Amyotrophie. Déficit moteur prédominant sur les muscles de la loge antéro-externe de jambe.
3) Paraclinique : Anomalies EMG très précoces, traduisant l’existence d’une atteinte sensitivomotrice axonale
Traitement : Administration parentérale de vitamines, surtout B1. Régime riche en protéines. Antidépresseurs tricycliques en cas de douleurs importantes. Arrêt de l’intoxication
Récupération clinique et électrophysiologique sur plusieurs mois. Formes végétatives possibles (troubles du rythme cardiaque, Hypotension orthostatique, ….)