Département Génie Thermique et Energie La gestion des stocks Nicolas GUIBERT Département Génie Thermique et Energie Nicolas.guibert@ujf-grenoble.fr

(dépenses de manutention, d'assurance, etc). Définition de « Stock » C’est engager des dépenses pour acquérir des biens qui ne produiront des revenus qu'ultérieurement. Ces dépenses de stockage peuvent s'avérer importantes, (dépenses de manutention, d'assurance, etc). Exemple d’une menuiserie : stocker de grandes quantités de clous, stocker des planches en chêne, en hêtre et autres essences. Stocker Stocker, c'est engager des dépenses pour acquérir des biens qui ne produiront des revenus qu'ultérieurement. Selon ce que l'on stocke, en quelle quantité et suivant la durée, ces dépenses peuvent s'avérer conséquentes. Il est évident que dans une menuiserie, il est facilement acceptable de stocker de grandes quantités de clous, dont l'utilisation est importante, fréquente et le coût faible. Par contre, stocker des planches en chêne, en hêtre et autres essences entraîne, outre le prix d'achat du bois, des dépenses pour le stocker à l'abri, des dépenses de manutention, d'assurance, etc.

Pourquoi existe-t-il des stocks? A cause: Des erreurs de prévisions des demandes des clients De la surproduction Du principe de production par lot Des aléas de production Des risques de rupture d’approvisionnement Des délais d’approvisionnement de matières premières Pour permettre: L’anticipation (délai de production >délai de commande) De niveler les fluctuations de la demande De prévenir les aléas de fabrication De prévenir une éventuelle mauvaise qualité De réduire le temps d’arrêt d’une machine.

Les différents types de stock présents dans l’usine Stocks nécessaires à la fabrication de produits semi finis: Matières premières Bruts ébauchés Pièces sous traitées Pièces catalogue Stocks de matières consommables: pièces de rechange Outils spéciaux Produits d’entretien Moyen de contrôle Stocks de produits finis Stocks d’en cours: Pièces en attente au pied des machines Pièces en transport d’une machine à une autre

Matière première

Consommable

En cours de fabrication

Produits finis

Hiérarchie des produits Il existe une hiérarchie des produits nécessaires à l'activité. Une classification est effectuées en fonction de leur prix, des quantités utilisées, de leur fréquence d'utilisation, des quantités minimales d'achat, des délais, etc. Classification: Classe A : produits très chers, rares, délais longs… Classe B : produits moyennement chers, disponibilité aléatoire sur le marché… Classe C : produits courants, peu chers. Hiérarchie des produits Il existe une hiérarchie des produits nécessaires à l'activité, une classification en fonction de leur prix, des quantités utilisées, de leur fréquence d'utilisation, des quantités minimales d'achat, des délais, etc. Une classification commode est la classification ABC, basée sur le principe de la loi des 20/80 de Pareto. Par exemple ; Classe A : produits très chers, rares, délais longs… Classe B : produits moyennement chers, disponibilité aléatoire sur le marché… Classe C : produits courants, peu chers Il est clair qu'en fonction de sa classe, chaque produit aura un mode de gestion spécifique.

Classification ABC et mode de gestion

Les coûts liés au stock 1) Le coût d’acquisition 2) Le coût d’approvisionnement (passation de commande) 3) Le coût de possession 4) Le coût de rupture de stock Le coût de possession du stock est constitué des charges liées au stockage physique mais également de la non rémunération des capitaux immobilisés dans le stock (voire du coût des capitaux empruntés pour financer le stock). Pour cette dernière raison, ce coût est considéré comme étant proportionnel à la valeur du stock moyen et à la durée de détention de ce stock.

1) Le coût d’acquisition Ensemble des coût liés à l’acquisition d’un article: Montant des factures d’achat de l’article Frais d’approvisionnement Frais de transport Frais de manutention

2) Le coût de passation de commande Ensemble des coûts liés la passation d’une commande: Préparation de la commande Rédaction du bon de commande Poste Relance éventuelle Contrôle, entreposage Fourchette généralement constatée: de 15 € à 150 €

2) Le coût de passation de commande Charges du service Coût unitaire Nombre annuel d'unités d'œuvre Total Fournitures administratives 0,5 € / bon 5300 bons 2 650 € Personnel 23000 €/ per 7 personnes à 54 % 86 940 € Energie 10 € /m~2 70 m2 700 € Assurance (incendie et dégâts des eaux) 0,9 € / m2 63 € Amortissements 1600 * 8 / 4 8 postes informatiques sur 4 ans 3 200 € Immeubles 11€ / m2 770 € Meubles 1000 * 8 / 10 8 postes de travail sur 10 ans 800 € Location 3450 € / an 3 450 € Cout total de fonctionnement du service 101 223 € Cout de passation d’une commande 19,10 € Le coût d'un lancement en fabrication est obtenu en divisant le Coût total de fonctionnement du service ordonnancement, auquel il faut, ajouter les coûts de réglage des machines et des préséries (voir aussi SMED), par le nombre de lancements en fabrication. La valeur dépend essentiellement de l'entreprise avec ses choix en matière de comptabilité analytique. Il est difficile de définir une fourchette de valeur standard. Bon nombre d'entreprises ne savent pas à combien leur revient une commande ou un lancement en fabrication.

3) Le coût de possession Ensemble des coûts issus du maintien d’un article en stock. 3 catégories: Coût immobilisation du capital (perte des intérêts en banque) Coût d’entreposage (entrepôt, manutention, assurance, énergie...) Coût de dépréciation du stock (obsolescence due au changement de modèle, péremption d’articles périssables…)

3) Le coût de possession Exprimé en pourcentage de la valeur de l’article sur une période donnée. Exemple: 3% par mois Exemple: 40% par an Pour cette dernière raison, ce coût est considéré comme étant proportionnel à la valeur du stock moyen et à la durée de détention de ce stock.

Evaluer un coût de possession du stock Charges Coût unitaire Nombre d'unités d'œuvre Total Énergie 10 € / m² 270 m² 2 700 € Assurance 0,9 € / m² 243 € Amortissements  3 640 €  mobilier sur 10 ans  364 € immeubles 12 € / m² 3 240 € Maintenance 5 € / rayonnage 91 rayonnages 455 € Total partie fixe 7 002 € Partie fixe par articles : 15,50 € par article et par an Ces frais fixent : les coûts de magasinage (loyer et entretien des locaux, assurances, frais de personnel et de manutention, gardiennage..), La partie variable correspond à l'immobilisation financière résultant de la détention du stock. L'argent consacré à l'acquisition du stock moyen pourrait faire l'objet d'un placement financier; le stock moyen représente donc un manque à gagner proportionnel à sa valeur. Le taux d'intérêt de ce placement (taux de rendement brut des obligations par exemple) s'applique aux deux éléments du stock moyen : le stock tournant et le stock de protection. Soit : Sp, le stock de protection ; C, la consommation de la période ; N le nombre de commandes de la période. Tx, le taux d'intérêt. on a , l'intérêt annuel que l'on aurait perçu si on n'avait pas détenu de stock. Cet article coute 60 €. Son cout de possession est donc d’environ 25 % par année de stockage

3) Le coût de possession L'existence de stocks au sein de l'entreprise amène le gestionnaire à se poser la question du niveau optimal de ces derniers, en évitant deux écueils principaux : « sur-stockage »: risque de cout élevé car beaucoup de stockage physique, de coûts annexes, de capitaux immobilisés dans le stock . « sous-stockage » : risque d'aboutir à des ruptures de stocks préjudiciables à l'activité de production ou à l'activité commerciale de l'entreprise. L'existence de stocks au sein de l'entreprise amène le gestionnaire à se poser la question du niveau optimal de ces derniers, en évitant deux écueils principaux : "sur-stockage", source de coût pour l'entreprise, coût du stockage physique, locaux et surfaces utilisés, coûts annexes, coût des capitaux immobilisés dans le stock et ne générant pas d'intérêts… "sous-stockage" qui risque d'aboutir à des ruptures de stocks préjudiciables à l'activité de production ou à l'activité commerciale de l'entreprise.

4) Le coût de rupture Ensemble des coûts attribués en l’absence de l’article demandé entrainant la non-satisfaction d’une commande: Dégradation de la réputation de l’entreprise Perte de confiance du client Appel à la sous-traitance d’urgence Heures supplémentaires non rémunérés par le client Mode de livraison d’urgence permettant de réduire les retards de livraison

Exemple de coût de stockage Soit une magasin de produits Hi-fi: 2000 produits vendus par an. Coût de passation de commande: 225 € Coût unitaire d’un produit: 150 € Coût de stockage: 1,25 % par mois et par produit Questions: nombre de commande de produits et quantité à chaque commande? 1 commande par an de 2000 produits ? 2 commandes de 1000 produits ? 10 commandes de 200 produits ? Autre ?

Exemple de cout de stockage Soit une magasin de produits Hi-fi: 2000 produits vendu par an. Coût de passation de commande: 225 € Coût unitaire d’un produit: 150 € Coût de stockage: 1,25 % par mois et par produit Réponse: il existe une quantité économique de commande: Qe. Cette quantité économique de commande minimise les dépenses liées au stockage Coût de stockage Coût de passation de commande.

Hypothèses et modélisation de Wilson Hypothèse de 1928: Cout proportionnel au nombre d’article acheté Pénurie exclue (pas de rupture de stock) Demande régulière Cout de stockage et de commande constants Les différents composant du cout annuel total: Taux de possession en % par an : t Cout de passation de commande: Cl Cout unitaire de l’article: Pu Nombre d’articles commandés: N Quantité d’approvisionnement à chaque commande : Q Les inconnues à déterminées: Quantité économique d’approvisionnement qui minimise le cout annuel: Qe Cout annuel total minimum Nombre de commandes par an (on dit aussi "en avenir certain").

Calcul du coût total 𝑄 2 Taux de possession en % par an : t     Taux de possession en % par an : t Cout de passation de commande: Cl Cout unitaire de l’article: Pu Nombre d’articles commandés: N Quantité d’approvisionnement à chaque commande : Q   𝑄 2   Stock moyen dans l'entreprise (dans l'hypothèse d'une consommation régulière)  

La quantité économique Qe On cherche Q pour laquelle le coût total Ct est minimal, On cherche la valeur Qe pour laquelle la dérivée du coût total par rapport à la quantité Q est nulle.   ∆𝑪𝒕 ∆𝑸 = 𝒕.𝑷𝒖 𝟐 − 𝑵 𝑸𝒆 𝟐 .𝑪𝒍=𝟎

Qe n’est pas fixe, il est possible de le faire varier légèrement La formule de Wilson   La Quantité économique Qe   Taux de possession en % par période : t Cout unitaire du produit: Pu Cout de passation de commande: Cl Nombre d’articles commandés: N Zone économique Qe n’est pas fixe, il est possible de le faire varier légèrement Cumul ·    Coût de lancement ; dégressif en fonction des quantités ·      Coût de possession ; théoriquement proportionnel aux quantités ·      La courbe des coûts cumulés En abscisse les quantités, en ordonnée les coûts. La quantité économique se trouve à l'intersection des deux courbes, lancement et possession, ou au point d'inflexion de la courbe cumulée. Dans la pratique toutefois, il sera impossible de commander exactement la quantité économique, on choisira une taille de lot répondant aux diverses contraintes et comprise dans la "zone économique". Cout possession Cout lancement

Exemple de cout de stockage Soit une magasin de produits Hi-fi: N=2000 produits vendu par an. Coût de passation de commande: Cl=225 € Coût unitaire d’un produit: Pu=150 € Coût de stockage: tm=1,25 % par mois et par produit d’où t=1,25 *12=15%=0,15   Le plus économique est donc 10 commandes de 200 pièces.

Limites du modèle de Wilson Dans la pratique, on ne peut pas commander exactement la quantité optimale Qe. Il est donc plus judicieux de s'intéresser à la "zone économique". Du fait des hypothèses simplificatrices, le modèle de Wilson fourni au mieux qu'un ordre de grandeur. On ne tient pas compte des variations de consommation et/ou du prix.                              Dans la pratique on ne peut commander exactement la quantité optimale Qe, notamment du fait des unités d'achats imposées par les fournisseurs (quantités minimales, conditionnements, etc.). Il est donc plus judicieux de s'intéresser à la "zone économique", constituée par la partie inférieure - le ventre- de la courbe des coûts totaux. Du fait des hypothèses simplificatrices, le modèle de Wilson ne peut fournir au mieux qu'un ordre de grandeur si consommation et/ou prix sont sujets à variations.     

La politique de réapprovisionnement Définir une politique de réapprovisionnement consiste à répondre à trois questions : QUOI quel produit faut-il réapprovisionner ? QUAND faut-il réapprovisionner ? COMBIEN faut-il réapprovisionner ? Les choix se font en fonction de : Date ou quantité FIXE. Date ou quantité VARIABLE. Politique de réapprovisionnement Définir une politique de réapprovisionnement consiste essentiellement à répondre à trois questions : QUOI(quel produit) faut-il réapprovisionner ? QUAND faut-il réapprovisionner ? COMBIEN faut-il réapprovisionner ? En fonction du QUOI ?, les choix suivants se présentent : Date ou quantité FIXE. Date ou quantité VARIABLE. Suivant les combinaisons des réponses, il est donc possible de définir quatre politiques de base pour réapprovisionnement du stock. Chaque politique est adaptée à un produit ou à une catégorie de produits. Cela conduit fréquemment à l'utilisation de plusieurs politiques, voire les quatre politiques simultanément.

Les 4 principales méthodes On ne peut pas toujours commander la quantité économique à période fixe. Il y a en fait 4 principales méthodes d’approvisionnement des stocks. Périodes fixes Périodes variables Réapprovisionnement simple Quantités fixes Point de commande Plan prévisionnel d’approvisionnement Quantités variables Recomplétement

Cas 1: Réapprovisionnement à « Date et Quantité fixes » C’est la méthode « calendaire ». Les livraisons de pièces se font à dates fixes (Ex: 1000 vis par mois). Les quantités livrées sont égales et les délais de livraison sont stables Elles peuvent se rapprocher de la "quantité économique". Réapprovisionnement simple

Cas 1: Réapprovisionnement à « Date et Quantité fixes » AVANTAGES : Simplicité de la gestion des stocks. Gains d'échelle négociables par les acheteurs. INCONVENIENTS : Les commandes doivent être régulières il y a risque "d'inflation" ou de rupture de stock si : la quantité de réapprovisionnement est mal calculée la consommation n'est pas régulière, Les livraisons urgentes ou hors contrat, peuvent être très coûteuses. EXEMPLE: Livraison de pain dans les restaurants AVANTAGES : Simplicité de la gestion des stocks Gains d'échelle négociables par les acheteurs INCONVENIENTS : Si la quantité de réapprovisionnement est mal calculée ou si la consommation n'est pas régulière, il y a risque "d'inflation" ou de rupture de stock. Les livraisons urgentes ou hors contrat, peuvent être très coûteuses (recours au fret aérien, lancement spécial chez le fournisseur…) Réapprovisionnement simple

Cas 2: Réapprovisionnement « Date fixe et Quantité Variable » Également appelée méthode de re-complément. Pour chaque produit un niveau optimum de stock est défini (Voir TD pour son calcul). A période fixe, le «magasinier» analyse son stock et commande la quantité permettant de re-compléter au niveau requis. Cette méthode s'applique à des produits : * dont la consommation est régulière, * coûteux, périssables ou encombrants. Réapprovisionnement à Date fixe et Quantité variable Egalement appelée méthode de re-complètement,pour chaque produit un niveau optimum de stock est défini. A période fixe, le magasinier analyse son stock et commande la quantité permettant de re-compléter au niveau requis. Cette méthode s'applique à des produits : dont la consommation est régulière, coûteux, périssables ou encombrants. Il est possible de faire des périodes d'inventaire ou d'analyse, différentes suivant les catégories de produits. Recomplétement

Cas 2: Réapprovisionnement « Date fixe et Quantité Variable » AVANTAGES : Gestion des stocks simple. Immobilisation financière faible ou maîtrisée. INCONVENIENTS : Possibilité de rupture de stock. EXEMPLE : Approvisionnement des rayons des supermarchés. Approvisionnement du distributeur de canette de GMP Recomplétement

Cas 3: Réapprovisionnement à « Date variable et Quantité fixe » Le principe consiste à passer une commande d’une quantité fixe (souvent la quantité économique) dès que le niveau de stock atteint un niveau prédéterminé appelé « Point de Commande ». Le point de commande, Pc (voir TD pour son calcul), est alors la quantité de nécessaire en stock au moment de la commande pour satisfaire la consommation pendant le délai d’approvisionnement. Réapprovisionnement à Date variable et Quantité fixe Plus connue sous le nom de méthode du point de commande, celle-ci consiste à définir, dans un concept de flux tiré et de juste à temps, le niveau de stock qui déclenche l'ordre d'achat, de façon à être livré juste au moment de l'utilisation de la dernière pièce. Ce niveau de stock (point de commande) doit permettre de satisfaire les besoins durant le délai allant de la date de déclenchement de commande à la date de livraison. Le point de commande s'appelle également seuil de commande ou seuil de réapprovisionnement. Cette technique est utilisée essentiellement pour les articles de classe A car elle demande un suivi permanent des stocks entraînant un coût de gestion élevé. Point de Commande Point de commande

Cas 3: Réapprovisionnement à « Date variable et Quantité fixe » AVANTAGES : Permet d'éviter les ruptures de stocks. Adapté à une consommation partiellement irrégulière. INCONVENIENTS : Impose un suivi permanent des stocks pouvant entraîner des administratifs importants. Peut encourager à faire des stocks de sécurité. EXEMPLE: Approvisionnement des cuves d’essence d’une station service. Plein d’essence de votre voiture Point de commande

Cas 3: Réapprovisionnement à « Date variable et Quantité fixe » Point de commande

Cas 4: Réapprovisionnement à « Date variable et Quantité variable » Cette méthode est utilisée pour les articles de classe A. Exemple : Métaux précieux , bois exotiques... L'achat se fait sur estimation en fonction des opportunités du marché. Dans les estimations, il faudra prévoir les besoins pour les commandes spécifiques, les fabrications de l'entreprise, les aléas de fabrication . Réapprovisionnement à Date et Quantité variables Cette méthode est principalement utilisée pour les articles de classe A dont les prix de revient varient fortement ou dont la disponibilité n'est pas permanente. Exemple : Métaux précieux , bois exotiques... L'achat se fait sur estimation en fonction des opportunités du marché. Dans les estimations, il faudra prévoir les besoins pour les commandes spécifiques, les fabrications de l'entreprise, les aléas de fabrication... Plan prévisionnel d’approvisionnement

Cas 4: Réapprovisionnement à « Date variable et Quantité variable » AVANTAGES : Permet, éventuellement, de profiter de tarif très intéressant. INCONVENIENTS : Il faut faire un suivi permanent des coûts du marché pour effectuer les achats les plus intéressants. Il ne peut être utilisé que pour un nombre réduit d'article. Il peut favoriser la spéculation. EXEMPLE: Les diamants dans une bijouterie. Le blé pour les usines agro-alimentaires Réapprovisionnement à Date et Quantité variables AVANTAGES : Permet, éventuellement, de profiter de tarif très intéressant. INCONVENIENTS : Il faut faire un suivi permanent des coûts du marché pour effectuer les achats les plus intéressants. Il ne peut être utilisé que pour un nombre réduit d'article sinon l'entreprise risque de se fragiliser, Il peut favoriser la spéculation. Plan prévisionnel d’approvisionnement

Pour résumer En fonction des coûts d'achats, la difficulté d'approvisionner, les délais, etc. relatifs à chaque référence, à chaque produit, on choisira la politique la plus appropriée.

Combinaisons de politiques Pour résumer . Combinaisons de politiques Quantité Fixe Quantité Variable Date Fixe Méthode calendaire C Méthode de re-complètement B-C Date Variable Méthode Point de commande Méthode d’achat opportuniste A Classe A : produits très chers, rares, Classe B : produits moyennement chers, disponibilité aléatoire sur le marché… Classe C : produits courants, peu chers.