IFSI PREMONTRE 2015-2016 Dr SOW C.O FRACTURES DE MEMBRES IFSI PREMONTRE 2015-2016 Dr SOW C.O
INTRODUCTION Le nombre de fractures périphériques, au cours d'un traumatisme, témoigne de la violence de l'impact ; ces lésions ont une incidence significative sur la morbidité post traumatique. La méconnaissance de ces lésions n'est pas rare au cours du bilan lésionnel du polytraumatisé
Définition Fracture : rupture de la continuité osseuse. Va de la simple fissure à la fracture communitive. Peut être ouverte ou fermée Surinfection possible, parfois pertes cutanées et/ou musculaires importantes à l'origine d'un rétard de la cicatrisation ou de sequelles inesthétiques.
LA « CARTE D'IDENTITE » DE LA FRACTURE • Le côté atteint • Le ou les os fracturés • Le niveau, la forme du trait et des fragments • Les déplacements dans les 3 plans • L'ouverture ou non de la peau • Les lésions des parties molles (muscles, nerfs, vaisseaux)
Evaluation de la gravite de la fracture Contexte clinique Circonstances du traumatisme : La date, l'heure, le type d'accident : haute ou basse énergie, écrasement, polytraumatisme.
Le mécanisme fracturaire : - Mécanisme direct : Il est responsable de traumatisme de la peau, des parties molles, et de l'os entrainant des fractures transversales, communitives ouvertes ou non voire contusions musculaires. - Mécanisme indirect: compression, élongation, flexion ou torsion. Les circonstances et le mécanisme, au cours du traumatisme, sont un reflet direct des complications potentielles des fractures ( cinétique élevée et trauma direct >>> ).
L'âge : est un facteur important de la gravité des fractures. Le terrain : L'âge : est un facteur important de la gravité des fractures. Les antécédents médicaux Les fractures sur os pathologique : - tumeurs bénignes ou malignes - Maladies dystrophiques du squelette. La profession
EXAMEN CLINIQUE Il est systématique et doit être complèt afin d'éliminer un plolytraumatisme ou toute atteinte d'organes vitaux ( FC, FR, TA, niveau de conscience, palpation abdominale... ). Pour ce qui est de l'examen des membres, celui-ci comporte :
Les signes fonctionnels - Le type : la douleur, l'impotence fonctionnelle - Le siège L'inspection : - La déformation - Attitudes vicieuses - Oedème, ecchymoses - Lésions cutanées et tissulaires
La palpation : recherche de douleur , mobilité anormale,distalité artérielle, troubles SM
Types de fractures selon le trait
Examen paraclinique Ce bilan est réalisé de façon systématique et est guidé par l'examen clinique. D'autres examen plus spécifiques seront réalisés en fonction des symptomes autres.
La biologie : NFS, plaquettes, TP, TCA, Iono sanguin, fonction rénale, glycémie, BU ( dans les trauma abdo-pelv), groupe Rhésus, RAI La Radiographie : elle associe toujurs une face et un profil +/- ¾ ainsi que les articulations sus et sous jascentes. Si polytraum :les Rx du rachis, bassin et la RP seront systématiques
ECG ; écho abdominale ; Scanner cérébral et/ou Body scan Les autres examen paracliniques : échodoppler, angioscanner ou artériographie. ECG ; écho abdominale ; Scanner cérébral et/ou Body scan
Les complication générales Complications Les complication générales sont essentiellement représentées par le syndrome de choc fréquent chez le polytraum et dépend de la violence du choc traumatique et des lésions associées. C'est le plus souvent un CHOC HEMORRAGIQUE avec collapsus cardiovasculaire par : Hémorragie extériorisée Hémorragie interne
Les complications primaires ( 1ères heures ) L'embolie graisseuse : macro-embols de lobules graisseux surtout auniveau pulmonaire et cérébral et survenant essentiellement après des fractures des os long. Ouvertures cutanées : source d'infection gravissime et est fonction du degré de septicité de la plaie ( tellurique... ), du temps ecoulé depuis l'accident ( importance de la 6eme heures )
Les complications vasculaires: concernent les artères plus que les veines. Les sites les plus souvent atteints sont le fémur et le genou, le coude, l'epaule et la clavicule. Il peut s'agir d'une lésion artérielle simple par compression ou d'une lésion grave par section artérielle ou dissection intimale alors responsable de troubles trophiques dont la prise en charge est une urgence absolue
Le syndrome des loges : correspond à une augmentation de la préssion intra-tissulaire dans une loge anatomique inextensible ostéo-membraneuse ( hématome ou plâtre trop serré ) dont la finalité demeurre une ischémie msculaire et nerveuse.
Le syndrome des loges : correspond à une augmentation de la pression intra-tissulaire dans une loge anatomique inextensible ostéo-membraneuse ( hématome ou plâtre trop serré ) dont la finalité demeure une ischémie musculaire et nerveuse.
Autres complications Syndrome de Volkmann, lésions nerveuses ( compression, élongation ou rupture ), musculaires et tendineuses.
Principes du traitement des fractures en présence d'ouverture cutanée Parage chirurgical : sous anesthésie Suture cutanée Immobilisation de la fracture ou ostéosynthèse Lutte contre l'infection
Traitement d'une fracture fermée La contention se fait quand les fragments sont réunis en bonne position But Maintenir les fragments immobiles dans leurs rapports anatomiques normaux pour permettre la formation du cal osseux et sa consolidation. Moyens : appareil plâtré ou en résine
Evolution naturelle d'une fracture 1ère étape : phase inflammatoire : formation d'un hématome. 2ème étape : phase tissu conjonctif : hypervascularisation => résorption de l’hématome => remplacement par du tissu conjonctif. 3ème étape : phase cal conjonctif : le tissu conjonctif devient du cal conjonctif ou cal mou (formation osseuse nouvelle qui soude les fragments d'un os fracturé). 4ème étape : phase d'ossification : le cal conjonctif devient du cal osseux ou cal dur. 5ème étape : phase de modelage : phase de modelage qui rend à l’os sa forme originelle.
Traitements chirurgicaux Consernent les fractures complexes, fractures deplacées ou potentiellement Il peut s'agir d'une ostéosynthèse percutanée ou interne ou externe. La réparation des lésions des parties molles.
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