et développement de carrière L’insertion socioprofessionnelle

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Transcription de la présentation:

et développement de carrière L’insertion socioprofessionnelle Faculté d’éducation EDU 5873 : Théories du choix et développement de carrière Semaines 8-9 L’insertion socioprofessionnelle Professeur André Samson, Ph.D., c.o.

Plan de la présentation 1. L’évolution du marché du travail 1.1 Les signes du changement 1.2 Émergence d’une économie globale 2. La transition des études au travail 2.1 Durée de la transition des études au travail 2.2 Facteurs de réussite 2.3 Perspective dialectique Semaines 8 et 9 : L’insertion socioprofessionnelle

Plan de la présentation 3. L’appartenance à une minorité : enjeux et défis 3.1 Présence des minorités au sein de la population générale 3.2 Minorité visible et situation économique 3.3 Appartenance à un groupe minoritaire et image de soi 3.4 Les pistes de solution Semaines 8 et 9 : L’insertion socioprofessionnelle

1. L ’évolution du marché du travail 1.1 Les signes du changement : hausse du nombre d’emplois Le marché du travail est en constante mutation. Depuis 1976, des milliers d’emplois ont disparus, mais des milliers d’autres ont été créés. Si bien que le nombre d’emplois est en fausse constante depuis 1976 Presque tous les pays industrialisés ont connu une croissance de l’emploi, sauf pour le Japon. Selon Statistiques Canada, le nombre d’emploi au Canada était de moins de 10 millions en 1976, il atteint le chiffre de plus de 16 millions en 2003 et dépassé les 17 millions en 2008. Par rapport aux autres pays industrialisés, le Canada a une très bonne performance au plan de la croissance de l’emploi. De 1996 à 2004, le Canada a enregistré une taux de croissance de 20%. Soit la plus forte hausse. Semaines 8 et 9 : L’insertion socioprofessionnelle

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Taux de chômage comparatif Canada et États-Unis d’Amérique http://www.statcan.gc.ca/pub/75-001-x/2009102/charts-graphiques/10788/c-g000a-fra.htm Semaines 8 et 9 : L’insertion socioprofessionnelle

1. L ’évolution du marché du travail 1.1 Les signes du changement : baisse du taux de chômage La hausse soutenue du nombre d’emplois a été accompagnée d’une baisse tout aussi constante du taux de chômage. En 1976, le taux de chômage se situait à 6.7%. Durant la récession du début des années 1980, il a atteint 12,0%. Avec la récession du début des années 1990, le taux de chômage a atteint 11,4% en 1993. Depuis 1994, le taux de chômage est en baisse constante. En novembre 2005, le taux de chômage baissait à 6,4%, brisant ainsi le record de 1976. Semaines 8 et 9 : L’insertion socioprofessionnelle

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Semaines 8 et 9 : L’insertion socioprofessionnelle Taux de chômage : Québec - Ontario (1992 – 2011) http://www.statcan.gc.ca/pub/11-010-x/2011002/ct068-fra.htm Semaines 8 et 9 : L’insertion socioprofessionnelle

1. L ’évolution du marché du travail 1.1 Les signes du changement : baisse du taux de chômage Selon les données de Statistiques Canada, le taux ce chômage est surtout associé à l’âge. Par exemple, le taux de chômage des adultes âgés de 25 à 54 ans était de 5,8% , en 2005, soit le plus bas taux depuis 30 ans. Le taux de chômage pour les personnes de 55 et plus se situait en 2005 à 5,1%. Par contre, pour les jeunes âgés de 15 à 24 ans, le taux de chômage se situait, en 2005, à 12,4%. À l’intérieur de ce groupe le taux de chômage était de 16,5% chez les 15-19 ans et de 9,7% chez les 20 à 24 ans. Semaines 8 et 9 : L’insertion socioprofessionnelle

Semaines 8 et 9 : L’insertion socioprofessionnelle Taux de chômage : Selon l’âge (1992 – 2011) http://www.statcan.gc.ca/pub/11-010-x/2011002/charts-graphiques-fra.htm Semaines 8 et 9 : L’insertion socioprofessionnelle

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1. L ’évolution du marché du travail 1.1 Les signes du changement : hausse du taux d’activité Le taux d’activité mesure l’offre de main-d’oeuvre (chômeurs compris) par rapport à la taille de la population en âge de travailler. En 2005, 17,3 millions de personnes ont participé au marché du travail soit 67,2%. Ce taux a connu une hausse de 1976 à 1989 où il atteint un sommet à 67,3%. Mais il baissé de 1990 à 1997. Les prochaines années seront marquées par une baisse probable du taux d’activité et ce, à cause du retrait progressif de la génération du baby-boom. Semaines 8 et 9 : L’insertion socioprofessionnelle

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1. L ’évolution du marché du travail 1.1 Les signes du changement : hausse du taux d’activité La population en âge de travailler se divise en trois groupes distincts: les personnes occupés, les chômeurs et les personnes inactives. Les deux premiers groupes font partie du marché du travail. La proportion de personnes inactives était de 38,5% en 1976 et de 32,8% en 2005. Mais cette tendance risque de s’inverser en raison du vieillissement de la population. En effet, la proportion des personnes inactives en 2009 montait à 32,9%, et en 2010, elle montait encore à 33%. http://www40.statcan.gc.ca/l02/cst01/econ10-fra.htm Semaines 8 et 9 : L’insertion socioprofessionnelle

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1. L ’évolution du marché du travail 1.1 Les signes du changement : transformation des secteurs d’activité Cette évolution du marché du travail a provoqué la baisse de certaines activités économiques. Il y a de moins en moins de travailleurs dans des domaines comme l’agriculture. En fait, comparé à 1987, l’agriculture est le seul domaine d’activité qui compte moins d’emplois. Les ressources naturelles ont fait moins bonne figure aussi. L’industrie minière a enregistré une activité moins forte par rapport à d’autres secteurs, il y a eu des pertes en foresterie, mais des gains dans les ressources pétrolières et gazières. Les grandes gagnantes sont les activités reliées aux services. Les services comprennent les agences de placement, les centres d’appels téléphoniques, les services administratifs. Un autre secteur très actif est celui des services informatiques Le secteur de la construction a connu un regain depuis 1996. Semaines 8 et 9 : L’insertion socioprofessionnelle

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La part de l'emploi manufacturier a chuté depuis le début du siècle http://www.statcan.gc.ca/pub/75-001-x/2009102/charts-graphiques/10788/c-g000b-fra.htm Semaines 8 et 9 : L’insertion socioprofessionnelle

Après avoir connu une augmentation à la fin des années 1990, l'emploi manufacturier a stagné puis décliné http://www.statcan.gc.ca/pub/75-001-x/2009102/charts-graphiques/10788/c-g000a-fra.htm Semaines 8 et 9 : L’insertion socioprofessionnelle

de l’évolution de l’emploi selon les secteurs d’activité (2006 – 2011) Tableau comparatif de l’évolution de l’emploi selon les secteurs d’activité (2006 – 2011) http://www.statcan.gc.ca/pub/11-010-x/2011002/ct081-fra.htm Semaines 8 et 9 : L’insertion socioprofessionnelle

de l’évolution de l’emploi selon les secteurs d’activité (1992 – 2011) Tableau comparatif de l’évolution de l’emploi selon les secteurs d’activité (1992 – 2011) http://www.statcan.gc.ca/pub/11-010-x/2011002/ct024-fra.htm Semaines 8 et 9 : L’insertion socioprofessionnelle

1. L ’évolution du marché du travail 1.1 Les signes du changement : Transformation du travail Le travail permanent est considéré de qualité supérieur. Premièrement parce qu’il est plus stable, le salaire moyen est plus élevé comparativement à un emploi temporaire. En 2005, les salaire moyen des employés permanents se situaient à 19.73 l’heure. Le salaire moyen d’un travail temporaire était de 14.91 l’heure. En 2005, 86,8% des canadiens détenaient un emploi permanent, c’est-à-dire un emploi dont la date de cessation n’a pas été fixée à l’avance. De 1997 à 2005, le rythme de croissance des emplois temporaires a été de 40,0% (513 000 en chiffres absolus) alors que celui des emplois permanents a été de 17,8% (1,8 million en chiffres absolus). La proportion des emplois temporaire est passée de 11,3% en 1997 à 13,2% en 2005. Semaines 8 et 9 : L’insertion socioprofessionnelle

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Tableau comparatif de l’évolution de l’emploi temps partiel – temps plein (1992 – 2011) http://www.statcan.gc.ca/pub/11-010-x/2011002/ct024-fra.htm Semaines 8 et 9 : L’insertion socioprofessionnelle

1. L ’évolution du marché du travail 1.1 Les signes du changement : les pressions démographiques De 1976 à 1986 la proportion de travailleurs approchant l’âge de la retraite (ceux qui sont à 10 ans ou moins de l’âge médian de la retraite ou plus âgés) est passée de 11,7% à 10,3%. De 1976 à 1986, l’âge médian de la retraite s’est tenue à 65 ans. À partir de 1986 l’âge médian de la retraite a baissé de 64,6% à 60,6% en 1997. De 1997 à 2005, la proportion des travailleurs approchant l’âge de la retraire s’est accrue constamment pour atteindre 22,1%. En 2005, il y avait 3,6 millions de travailleurs qui approchaient l’âge de la retraite. http://www.statcan.gc.ca/ads-annonces/91-520-x/pyra-eng.htm Semaines 8 et 9 : L’insertion socioprofessionnelle

Semaines 8 et 9 : L’insertion socioprofessionnelle Proportion des travailleurs qui sont à 10 ans ou moins de l’âge médian de la retraite, ou plus âgés, selon le sexe, 1976 à 2007 http://www.statcan.gc.ca/pub/71-222-x/2008001/sectionm/m-10years-10ans-fra.htm Semaines 8 et 9 : L’insertion socioprofessionnelle

1. L ’évolution du marché du travail 1.2 Émergence d’une économie globale L’effondrement des barrières tarifaires et l’ouverture des différentes économies nationales favorisent l’émergence d’une économie globale. Les organismes publiques et les entreprises privées doivent opérer et se développer dans un contexte de compétition accrue pour ne pas dire féroce. Cette compétition globale force les organisations à s’adapter et à se réinventer d’une manière presque continuelle. De plus, s’ajoute le développement technologique qui imprime aussi sa dynamique. OCDE, (2003). Orientation professionnelle: nouvelles pistes de réflexion. Une analyse des politiques d’éducation. Paris Semaines 8 et 9 : L’insertion socioprofessionnelle

1. L ’évolution du marché du travail Semaines 8 et 9 : L’insertion socioprofessionnelle

1. L ’évolution du marché du travail 1.2 Émergence d’une économie globale Segmentation du marché du travail. Écart grandissant entre les petits emplois et les emplois qui commandent une bonne rémunération. Le passage d’un segment à l’autre est de plus en plus ardu. Augmentation du chômage des personnes moins qualifiées. Le savoir et les formations spécialisées donnent accès au segment supérieur du marché du travail. Le cheminement de carrière se vit surtout dans la discontinuité, davantage dans la rupture que l’évolution. Guichard, J. (2003). De l’éducation à la carrière à l’éducation à l’humanité : quelles perspectives pour les approches éducatives au 21ièmes siècle ? Carriérologie, 9 (1) 2-12 Riverin-Simard, D. (2003). Le sens du travail et la carriérologie. Carriérologie. http://www.carrierologie.uqam.ca/volume08_3-4/03_riverin/03_riverin.html Semaines 8 et 9 : L’insertion socioprofessionnelle

Semaines 8 et 9 : L’insertion socioprofessionnelle 2. La transition des études au travail 2.1 La durée de la transition des études au travail C’est le travail ou le premier emploi rémunéré à temps plein qui provoque la majorité sociale du jeune. Il acquiert son autonomie par rapport à la famille. Il acquiert son indépendance comme individu. Il développe de nouveaux rôles sociaux. Semaines 8 et 9 : L’insertion socioprofessionnelle

Semaines 8 et 9 : L’insertion socioprofessionnelle 2. La transition des études au travail 2.1 La durée de la transition des études au travail Le processus d’intégration sociale par le travail est un phénomène fort complexe. L’intégration peut être entravée par l’activité socioéconomique (changements technologiques, mondialisation). L’intégration peut être entravée par les règlements du marché du travail (certification des connaissances, réglementation de la pratique professionnelle). L’intégration peut être entravée par les facteurs personnels (locus de contrôle, formation académique habilités personnelles). Semaines 8 et 9 : L’insertion socioprofessionnelle

Semaines 8 et 9 : L’insertion socioprofessionnelle 2. La transition des études au travail 2.1 La durée de la transition des études au travail Selon Statistiques Canada (2000) les jeunes étudient plus longtemps: 1984: 30% des jeunes de 15 à 24 ans étudient alors que 37% travaillent. 1992: 36% des jeunes de 15 à 24 ans étudient alors que 29% travaillent. 1998: 40% des jeunes de 15 à 24 ans étudient alors que 28% travaillent. Semaines 8 et 9 : L’insertion socioprofessionnelle

Semaines 8 et 9 : L’insertion socioprofessionnelle 2. La transition des études au travail 2.1 La durée de la transition des études au travail De moins en moins de jeunes de 15 à 24 ans ont achevé leur transition initiale des études au marché du travail. La fréquentation scolaire chez les jeunes est historiquement assez élevé. En 1985, l’insertion socioprofessionnelle débutait à 16 ans et se terminait à 21 ans. En 1998, la transition études-travail débutait à 16 ans et se terminait à 23 ans. Semaines 8 et 9 : L’insertion socioprofessionnelle

Semaines 8 et 9 : L’insertion socioprofessionnelle 2. La transition des études au travail 2.2 Facteurs de réussite a) Les études L’éducation est un facteur de réussite de l’insertion socioprofessionnelle. Les conditions d’emploi sont bien meilleures pour les jeunes qui ont obtenus un diplôme d’études universitaires que pour ceux qui n’étudient pas et qui n’ont pas achevé leurs études primaires ou secondaires. En 1998, le taux de chômage chez les 15 à 29 qui n’avaient pas obtenus leur diplôme d’études secondaires était de 23,3%. Il n’était que de 5,2% dans les cas des personnes qui détenaient un diplôme de maîtrise ou de doctorat. Les jeunes entre 15 et 24 ans (Statistiques Canada – 2005) 42,1% des personnes n’ayant pas complété leurs études secondaires travaillent 70,4% des personnes ayant complété leurs études secondaires travaillent 73,1% des personnes ayant complété leurs études universitaires travaillent Semaines 8 et 9 : L’insertion socioprofessionnelle

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Situation des diplômés 2. La transition des études au travail 2.2 Facteurs de réussite : l’expérience 53% de ceux qui avaient de l’expérience de travail ont trouvé un emploi dans les 30 jours suivant l’obtention de leur baccalauréat. Situation des diplômés 2 ans 5 ans Travaillent à temps plein 85% 94% Travaillent à temps partiel 15% 6% www.emploiavenir.ca Semaines 8 et 9 : L’insertion socioprofessionnelle

Semaines 8 et 9 : L’insertion socioprofessionnelle 2. La transition des études au travail 2.2 Facteurs de réussite Pourquoi? Pour acquérir des compétences Pour enrichir le curriculum vitae Pour élargir réseau Pour s’apprivoiser au monde du travail Pour préciser ses habiletés Il est important d’établir des contacts qui pourront faciliter l’insertion sur le marché du travail. D’après le Wall Street Journal, 94% des gens obtiennent un emploi à cause d’un contact. C’est quoi un réseau? N’importe qui peut faire parti de ton réseau.La famille, les amis, les professionnels, les professeurs, etc… Le mentorat est un partenariat entre le Service des Carrières et l’Association des anciens étudiants d’Ottawa Le mentorat aide à : développer une relation professionnelle permettre d’observer un professionnelle dans son quotidien aider à confirmer un choix de carrière Des relations de mentor célèbre: Mel Gibson fut le mentor de Heath Ledger Madonna fut le mentor de Gwyneth Paltrow www.carrieres.uottawa.ca Le bénévolat Le réseau Le mentorat Semaines 8 et 9 : L’insertion socioprofessionnelle

Planning for Career Success: Those Who Plan Do Better, Kate Wendleton 2. La transition des études au travail 2.2 Facteurs de réussite : se donner des objectifs Une équipe de chercheurs de Harvard a fait une étude auprès des diplômé(e)s 10 ans après l’obtention de leur diplôme : Les gens qui avaient des buts précis, obtenaient des salaires 3 FOIS plus élevés après 10 ans. Les gens qui avaient mis leurs buts sur papier, obtenaient des salaires 10 FOIS plus élevés après 10 ans. Planning for Career Success: Those Who Plan Do Better, Kate Wendleton Semaines 8 et 9 : L’insertion socioprofessionnelle

2. La transition des études au travail 2.3 Perspective dialectique de l’expérience d’insertion Selon la perspective dialectique, la transition des études vers le monde du travail constitue une expérience qui englobe de nombreux aspects. Cette approche tient compte du fait que les individus et les contextes se déterminent mutuellement. Il faut donc tenir compte à la fois des aspects individuels, économiques et sociaux. Jean-Louis Drolet, Marcel Monette et René Pelletier Revue des sciences de l'éducation, vol. 22, n° 1, 1996, p. 97-118. Semaines 8 et 9 : L’insertion socioprofessionnelle

2. La transition des études au travail 2.3 Perspective dialectique de l’expérience d’insertion Facteurs individuels Perspectives cognitives de la réalité / éducation / formation Facteurs sociaux Origine familiale Facteurs économiques Dynamisme du marché du travail Semaines 8 et 9 : L’insertion socioprofessionnelle

2. La transition des études au travail 2.3 Perspective dialectique de l’expérience d’insertion L’insertion professionnelle est un processus qui démarre bien avant l’entrée sur le marché du travail. L’insertion se vit à partir des connaissances, des habiletés, du concept de soi. Les milieux familiaux et scolaires participent directement à la construction du concept de soi, de l’acquisition des habiletés et des connaissances. Ces milieux structurent l’insertion socioprofessionnelle. En somme, l’expérience d’insertion est déterminée par diverses formes d’influence. Jean-Louis Drolet, Marcel Monette et René Pelletier Revue des sciences de l'éducation, vol. 22, n° 1, 1996, p. 97-118. Semaines 8 et 9 : L’insertion socioprofessionnelle

2. La transition des études au travail 2.3 Perspective dialectique de l’expérience d’insertion Arrivée sur le marché du travail Situation de tension Intégration d’un nouveau rôle Acquisition de nouvelles habiletés Apprentissage de l’autonomie Jean-Louis Drolet, Marcel Monette et René Pelletier Revue des sciences de l'éducation, vol. 22, n° 1, 1996, p. 97-118. Semaines 8 et 9 : L’insertion socioprofessionnelle

2. La transition des études au travail 2.3 Perspective dialectique de l’expérience d’insertion Le processus d’entrer sur le marché du travail n’est pas nécessairement une continuité où les expériences se succèdent d’une manière linéaire. Il peut y avoir des arrêts, des retours, des bonds et ce, surtout si l’expérience se situe dans un contexte d’instabilité économique. Des états de confusion, d’incertitude, d’instabilité et de remise en question sont inhérents à la tâche d’insertion au monde des adultes et du travail. L’individu trouvera généralement une forme de support auprès des la famille, des proches ou de professionnels. La qualité de ces relations pourra être déterminante. Jean-Louis Drolet, Marcel Monette et René Pelletier Revue des sciences de l'éducation, vol. 22, n° 1, 1996, p. 97-118. Semaines 8 et 9 : L’insertion socioprofessionnelle

2. L’insertion socioprofessionnelle 2.3 Perspective dialectique de l’expérience d’insertion Une expérience d’insertion socioprofessionnelle est imprévisible parce qu’elle est la rencontre d’individus et de contextes. Ces rencontres forcent la personne à s’inventer et à se réinventer dans ces contextes contingents et déterminés. En ce sens, l’expérience d’insertion en est une de co-construction entre l’individu et son environnement. Donc le succès d’une expérience d’insertion se détermine par la rencontre de plusieurs éléments constitutifs. Jean-Louis Drolet, Marcel Monette et René Pelletier Revue des sciences de l'éducation, vol. 22, n° 1, 1996, p. 97-118. Semaines 8 et 9 : L’insertion socioprofessionnelle

2. La transition des études au travail 2.3 Perspective dialectique de l’expérience d’insertion Individu / évaluation de l’expérience d’insertion Situation économique Facteurs sociologiques Défis et enjeux reliés à l’apprentissage Semaines 8 et 9 : L’insertion socioprofessionnelle

2. La transition des études au travail 2.3 Perspective dialectique de l’expérience d’insertion L’insertion est une processus d’évaluation cognitive de la situation. La personne transige continuellement avec son environnement. L’individu donne sens à ce qu’il vit et interprète ce qui lui arrive. La perception de la transition études-travail influence l’ensemble des décisions qu’ils peuvent prendre relativement à leur insertion socioprofessionnelle. Jean-Louis Drolet, Marcel Monette et René Pelletier Revue des sciences de l'éducation, vol. 22, n° 1, 1996, p. 97-118. Semaines 8 et 9 : L’insertion socioprofessionnelle

3. L’appartenance à une minorité : enjeux et défis Les minorités visibles constituent 13% de la population générale du Canada (Tran, 2004). L’importance de ce segment de la population a plus que doublé en 20 ans. 73% des membres des minorités visibles habitent les grands centres urbains (Toronto, Montréal, Vancouver). 66% des personnes composant les minorités visibles sont nées à l’extérieur du Canada. Semaines 8 et 9 : L’insertion socioprofessionnelle

3. L’appartenance à une minorité : enjeux et défis 3.2 Minorités visibles et situation économique a) Les hommes de 24 à 54 ans En 1981, les hommes de 24 à 54 ans appartenant à une minorité visible avaient de meilleurs taux d’emploi et un taux de chômage plus faibles que ceux des hommes nés au Canada et n’appartenant pas à une minorité visible. Mais durant les années 80 et jusqu’au milieu des années 90, la situation de ce segment de la population s’est détériorée. En 2001, on note un écart important entre les hommes nés au Canada et n’appartenant pas à une minorité visible et les hommes nés à l’extérieur du Canada et appartenant à une minorité visible. Ainsi, le taux de chômage du premier groupe était de 4% et celui du second de 7%. http://estat.statcan.ca/content/francais/articles/cst/cst-pop17_f.pdf Semaines 8 et 9 : L’insertion socioprofessionnelle

3. L’appartenance à une minorité : enjeux et défis 3.2 Minorités visibles et situation économique b) Situation dans les grands centres Les quartiers ethniques des grands centres urbains offrent une forme de sécurité à ses habitants. Mais, ces quartiers sont caractérisés aussi par l’isolation et la pauvreté. L’exemple de Toronto : Un quartier à majorité caucasienne le taux de chômage moyen est 5,7% et le taux de personnes qui vivent sous le seuil de la pauvreté de 17%. Un quartier à majorité asiatique le taux de chômage moyen est de 7,1% et le taux de personnes qui vivent sous le seuil de la pauvreté de 23%. Un quartier composé en majorité de descendants africains, le taux de chômage moyen est de 21,7% et le taux de pauvreté est 54%. Le taux de chômage au sein des minorités visibles est de 9,9% en comparaison de 6,3% pour la population caucasienne. Semaines 8 et 9 : L’insertion socioprofessionnelle

3. L’appartenance à une minorité : enjeux et défis 3.2 Minorités visibles et situation économique c) Éducation En 2001, les hommes de 24 à 54 nés à l’extérieur du Canada, appartenant à une minorité visible et détenteurs d’un diplôme universitaire étaient proportionnellement plus nombreux que les hommes nés au Canada et ayant complété des études universitaires. 30% des hommes de 24 à 54 nés à l’extérieur du Canada et appartenant à une minorité visible détenaient un diplôme universitaire. Ce taux était de 19% pour les hommes du même groupe d’âge, mais nés au Canada et n’appartenant pas à une minorité visible. Chez les femmes, l’on retrouve le même phénomène. 28% des femmes nées à l’extérieur du Canada et appartenant à une minorité visible détenaient un diplôme universitaire. Ce taux était de 21% pour les femmes nées au Canada et n’appartenant pas à une minorité visible. Semaines 8 et 9 : L’insertion socioprofessionnelle

3. L’appartenance à une minorité : enjeux et défis 3.2 Minorités visibles et situation économique D) Revenu En 2004, les revenus de 47% des nouveaux immigrants (75% minorités visibles) étaient inférieurs au SFR (seuil de faible revenu). Il existe une forte corrélation entre le fait d’être un nouvel immigrant (moins de 7 ans au Canada) appartenant à une minorité visible et un revenu au SFR. Selon Palameta (2004), la plus grande vulnérabilité des immigrants de minorités visibles au faible revenu semble indiquer que la transition peut-être plus difficile comparative ment aux autres immigrants. Et ce, à cause d’une méconnaissance des langues officielles, difficulté de faire reconnaître leurs études et de la discrimination. Semaines 8 et 9 : L’insertion socioprofessionnelle

3. L’appartenance à une minorité : enjeux et défis 3.3 Appartenance à un groupe minoritaire et image de soi La formation de l’identité raciale est une tâche supplémentaire que l’adolescent de groupe minoritaire doit entreprendre (Arbona, 1996). L’acceptation de identité ethnique joue un rôle positif quant au développement de carrière (Perron et al., 1998). Une identité raciale positive de soi-même est associée à des scores plus élevés sur le Hope Scale (Jackson et Neville, 1998). Par contre, un haut niveau de « racelessness » est lié à l’anxiété et à la dépression selon Arroyo et Zigler (1995). Les personnes qui présentent un haut niveau de « racelessness » entretiennent des attitudes et des croyances stéréotypées envers leur groupe. Semaines 8 et 9 : L’insertion socioprofessionnelle

3. L’appartenance à une minorité : enjeux et défis 3.4 Les pistes de solution La recherche a identifié différents moyens qui allègent le poids de ces déterminismes défavorables. Ainsi, en ce qui regarde les jeunes qui appartiennent à une minorité ethnique, l’important est d’abord de favoriser l’acceptation de leur identité. Car autant le rejet de son identité ethnique peut perturber le jeune, autant l’appropriation de cette identité peut favoriser son développement. En termes clairs, il faut aider le jeune à être fier de ses origines (Carter et Constantine, 2000). À cet enjeu fondamental de l’appropriation de l’identité s’ajoute d’autres pistes de solution plus faciles à appliquer. Selon la recherche, l’exemple de personnes qui appartiennent à un groupe ethnique et qui ont réussi socialement peut aussi être de nature aidante. Semaines 8 et 9 : L’insertion socioprofessionnelle

3. L’appartenance à une minorité : enjeux et défis 3.4 Les pistes de solution Un petit boulot à temps partiel favorise le développement d’une connaissance réaliste des exigences concrètes du marché du travail. Il est aussi suggéré d’aider le jeune à établir un lien très concret entre ses études et le marché du travail. Il semble que la personnalité de l’enseignant joue un rôle particulièrement important. Un enseignant aux attentes élevées favorise une saine émulation chez les jeunes. Certaines jeunes peuvent préférer consulter un conseiller de leur communauté d’appartenance. Cette préférence peut manifester une réticence à la culture dominante. Cette réticence doit être reconnue (Townes, 2004). Semaines 8 et 9 : L’insertion socioprofessionnelle

3. L’appartenance à une minorité : enjeux et défis 3.4 Les pistes de solutions Amundson et Préfontaine (1995) démontrent que le counselling de carrière en contexte minoritaire implique: La connaissance du contexte culturel de son client. La prise en compte de la dynamique familiale et communautaire. À ces suggestions très pratiques, il faut souligner l’importance d’un programme-cadre qui prend en compte le phénomène de la diversité culturelle. En effet, un curriculum sensible à ces problématiques peut aider le jeune à développer les habiletés nécessaires pour contrer les effets négatifs du racisme, de la stigmatisation sociale ou de l’appartenance à un groupe minoritaire. Semaines 8 et 9 : L’insertion socioprofessionnelle

3. L’appartenance à une minorité : enjeux et défis 3.4 Les pistes de solutions 3.4.1 La famille et le milieu scolaire L’origine sociale est un des déterminants qui pèsent ou influencent le choix de carrière. Parmi les éléments qui participent à la construction de l’origine sociale, il y a le statut professionnel du père et le niveau d’instruction des parents. Il est certain que la famille joue un rôle capital. Pas seulement sur le choix de la carrière, mais aussi et surtout sur la façon de concevoir le travail et de l’assumer. Il semble que ce soit surtout la qualité de l’aide et de l’apport de la famille qui compte et qui importe. En effet, une famille activement impliqué dans l’exploration du choix de carrière où l’enfant reçoit support et respect favorise un choix de carrière éclairée, ajustée ce qui va de pair avec la formation d’une solide identité vocationnelle. Semaines 8 et 9 : L’insertion socioprofessionnelle

3. L’appartenance à une minorité : enjeux et défis 3.4 Les pistes de solution 3.4.2 La famille et l’école L’école peut être aussi un facteur de stratification sociale. En fait, à l’école les enfants sont souvent divisés selon leur classe sociale, leurs aptitudes ou leurs orientations. Ce qui peut être un facteur d’injustice. L’école qui offre de nombreux programmes constituent un milieu plus stimulant. Il semble aussi que la présence d’un conseiller d’orientation ait été un élément bénéfique favoriserai le développement de projets d’étude plus ambitieux, réduirait la probabilité d’indécision et aiderait à l’élaboration d’objectifs de carrière. Il semble que l’information professionnelle est particulièrement bénéfique dans les milieux moins aisés. Semaines 8 et 9 : L’insertion socioprofessionnelle