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Introduction à la préservation IX

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Présentation au sujet: "Introduction à la préservation IX"— Transcription de la présentation:

1 Introduction à la préservation IX

2 La technologie des arts : outils gestes matériaux procédés
Ontologiquement, les outils et les matériaux ont une existence matérielle qui leur est propre. Les gestes et les procédés ont une existence contingente et n’existent pas matériellement en tant que tels. Selon les recherches du professeur Robert Halleux de l’Université de Liège la technologie se compose de: 2

3 La technologie des arts : outils gestes matériaux procédés On peut étudier les outils et les matériaux qui furent utilisés lors de l’acte créateur - à tout moment - en tant que tels. Dans l’objet qui nous intéresse on peut étudier leur forme(s) (matériaux) ou trace(s) (outils/matériaux.) En revanche, il faut étudier les gestes et procédés pendant qu’ils existent: lors de l’acte créateur. Selon les recherches du professeur Robert Halleux de l’Université de Liège la technologie se compose de: 3

4 Reedy et Reedy identifient, en tout, quatre catégories de sujets de recherches:
Un objet Un groupe d’objets Une méthode (ou un procédé) de réalisation, d’analyse ou d’intervention… Une reconstitution (PRINCIPlES OF EXPERIMENTAL DESIGN FOR ART CONSERVATION RESEARCH GCI SCIE NTIFIC PROGRAM RE PORT JANUARY 1992)

5 Ils identifient également trois phases à considérer pour chaque sujet de recherche :
De création D’altération De conservation

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7 Rappelons que Reedy et Reedy identifient, en tout, quatre catégories de sujets de recherches:
Un objet Un groupe d’objets Une méthode (ou un procédé) de réalisation, d’analyse ou d’intervention… Une reconstitution

8 Ils identifient également trois phases à considérer pour chaque sujet de recherche :
De création D’altération De conservation

9 Un objet : objet bien culturel

10 Un groupe d’objets : modèle et objet bien culturel

11 Un groupe d’objets : ou

12 Un groupe d’objets : Modèle(s) et/ou objet(s) bien culturel

13 Une méthode (ou un procédé) de réalisation, d’analyse ou d’intervention…:
modèle Évolution technologique Histoire des sciences Modélisation des évolutions et d’éventuelles relations interactionnelles entre ces domaines Connaissances scientifiques actuelles Histoire des techniques objet bien culturel

14 Quatre catégories de sujets de recherche :
modèle Évolution technologique Modélisation des évolutions et d’éventuelles relations interactionnelles entre ces domaines Histoire des sciences Connaissances scientifiques actuelles Histoire des techniques objet bien culturel

15 Des quatre catégories de sujets de recherche :
La reconstitution se trouve, d’une manière implicite chez Reedy et Reedy, au niveau du modèle ou de la modélisation des évolutions et d’éventuelles relations interactionnelles entre l’un ou l’autre de ces éléments… modèle Évolution technologique Modélisation des évolutions et d’éventuelles relations interactionnelles entre ces domaines Histoire des sciences Connaissances scientifiques actuelles Histoire des techniques objet bien culturel

16 Les auteurs identifient également trois phases à considérer pour chaque sujet de recherche :
De création D’altération De conservation

17 Conservation-restauration
trois phases : création altération Conservation-restauration Déroulement chronologique

18 Conservation-restauration
trois phases : création altération Conservation-restauration Déroulement chronologique Quatre catégories de sujets de recherche : modèle Évolution technologique Modélisation des évolutions et d’éventuelles relations interactionnelles entre ces domaines Histoire des sciences Connaissances scientifiques actuelles Histoire des techniques objet bien culturel

19 La reconstitution pourrait se trouver, bien évidemment, au niveau de chaque sujet et/ou phase mais également entre chaque sujet à chaque phase :

20 reconstitution création altération Conservation-restauration
Déroulement chronologique modèle Évolution technologique Modélisation des évolutions et d’éventuelles relations interactionnelles entre ces domaines Histoire des sciences reconstitution Connaissances scientifiques actuelles Histoire des techniques objet bien culturel

21 Le cas de Kepler La découverte de la troisième loi
Par la simplicité même des conceptions dont elles sont tributaires, certaines explications ou reconstitutions invitent à mettre en évidence la complexité « discursive » et « textuelle » de la découverte ou de l’invention scientifiques. La découverte de la troisième loi de Kepler, selon laquelle le rapport des carrés des temps de révolution des planètes (T) et des cubes de leurs distances de soleil (R) est constant : T²=R3, constitue une énigme. Alors qu’ailleurs l’astronome n’épargne, en général, au lecteur aucun détail des cheminements de sa pensée, dans ce cas-ci il énonce tout à coup la loi, en restituant bien l’enthousiasme qui a accompagné sa découverte (citant notamment du Virgile), mais restant muet sur la démarche suivi.

22 Le cas de Kepler Une reconstitution douteuse
Y. QIN & H.A.SIMON, « Laboratory Replication of Scientific Discovery Processes », Cognitive Science, XIV (1990),pp Ce silence a toujours intrigué les historiens des sciences. Deux chercheurs américains en intelligence artificielle, dont un prix Nobel en économie, en ont tiré le prétexte à une expérience de reconstitution. 14 étudiants ont reçu deux listes de cinq nombres, sans savoir que ceux-ci correspondaient aux durées de révolution de cinq planètes et à leurs distances du soleil, leur tâche consistant à trouver un rapport constant entre ces cinq paires de nombres. 4 étudiants ont « redécouvert » ainsi la troisième loi de Kepler, tandis qu’un cinquième n’en était pas loin. Un programme d’ordinateur résolut le problème en deux minutes, alors que les humains disposaient d’une heure.

23 Le cas de Kepler Les auteurs de l’expérience affirment avec insistance que les étudiants étaient placés exactement dans les mêmes conditions que Kepler :  « …recreating, in the laboratory, discovery situations of substantial historical relevance… »; « …under conditions rather similar to those of the original discoverer… » Cela suppose : 1° que pour les étudiants les nombres aient été les mêmes que pour Kepler, pourvus du même statut de simples « données »; 2° qu’aucun facteur extérieur à ces données numériques et inconnu aux étudiants n’ait influencé la découverte de Kepler. En réalité, aucune de ces deux conditions n’est remplie.

24 Le cas de Kepler 1. Les nombres utilisés dans l’expérience américaine ne proviennent pas de L’Harmonie du monde, mais du World Almanach de 1986. Obtenues par dérivation, les données numériques en présence sont également le fruit d’une sélection. 2.La découverte de la 3e loi n’était pas une pure affaire de manipulation de nombres donnés. Mais il y a plus : il fallait croire également en l’organisation de l’univers en fonction de lois mathématiques et en la possibilité pour l’esprit humain de découvrir ces lois. Ni l’une ni l’autre de ces présuppositions n’était acceptée par tous dans le premier quart du XVIIe siècle. Mais il se trouve que Kepler y croyait et que cette croyance était même la force motrice qui avait guidé toutes ses recherches depuis 22 ans, comme il dit lui-même en énonçant sa 3e loi.


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