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Un don… Un chemin de vie, un chemin de foi.

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Présentation au sujet: "Un don… Un chemin de vie, un chemin de foi."— Transcription de la présentation:

1 Un don… Un chemin de vie, un chemin de foi.
« Devenir » Chrétien… Un don… Un chemin de vie, un chemin de foi. Père Olivier de Scitivaux - SDPLS Diocèse d’Orléans

2 Arrêtons-nous quelques instants…
Approche Sociologique

3 Arrêtons-nous quelques instants…
La société dans laquelle nous vivons aujourd’hui est en profonde mutation. Le Christianisme qui l’avait structuré depuis 313 (signature de l’Édit de Milan entre Constantin et St Sylvestre) est devenu « accessoire », relégué au rang des simples convictions personnelles. Un certain nombre de comportements ne sont plus « automatiques »…

4 Arrêtons-nous quelques instants…
Si le baptême des petits enfants, dès les premiers jours de la vie, était une règle absolue depuis des siècles, on se rend compte aujourd’hui que ce dernier est souvent différé en fonction de la météo, de regroupements familiaux, de critères financiers, d’un désir de laisser le choix…

5 Arrêtons-nous quelques instants…
Le mariage n’est plus un pré-supposé pour avoir des enfants. Aujourd’hui, plus de 50% des enfants de France naissent hors mariage. En matière de transmission de la foi, après avoir baptisé « pour faire plaisir aux grands-parents », on baptise maintenant pour « faire plaisir aux arrières-grands-parents ». Les parents et grands-parents sont souvent passés « à côté » d’une formation chrétienne…

6 Arrêtons-nous quelques instants…
Approches Ecclésiologique, Biblique et Théologique

7 Arrêtons-nous quelques instants…
La Constitution Conciliaire « Lumen Gentium » a insisté sur la notion « d’Église Peuple de Dieu » qui va progressivement se substituer à une notion d’Église hiérarchie. Cela va se traduire notamment par le développement de « ministères » et de responsabilités confiés non plus seulement à des clercs, mais à des laïcs. Il ne s’agit pas de concevoir ces responsabilités autrement que comme celle de l’annonce de la Bonne Nouvelle de l’Évangile.

8 Arrêtons-nous quelques instants…
Le baptême devient davantage « l’entrée du croyant dans la communauté ecclésiale ». Quelques soucis tout de même ! Quelle place les nouveaux baptisés prennent-ils dans la communauté ? (Messe du dimanche, vitalité de la communauté…) On va donc insister sur le caractère communautaire de la célébration des sacrement.

9 Arrêtons-nous quelques instants…
La réforme liturgique issue de Vatican II va insister sur la place donnée à la « Parole de Dieu » dans la célébration de chacun des sacrements. Afin de recevoir et d’accueillir un texte biblique en tant que « Parole de Dieu », il convient de faire résonner ce texte en Église, principalement dans la manière dont le texte va être proclamé et entendu.

10 Arrêtons-nous quelques instants…
Nous croyons en un Dieu qui se révèle. Dieu n’est pas un ensemble complexe d’idées et de principes. Il est quelqu’un en non quelque chose. Dieu est mystère, c’est à dire qu’il ne se laisse pas découvrir « tout à la fois ». Il use de pédagogie pour se laisser découvrir. Il prend son temps avec nous. La célébration de chaque sacrement est moyen de ce dévoilement.

11 Arrêtons-nous quelques instants…

12 Arrêtons-nous quelques instants…
La célèbre « Piéta » de Michel-Ange nous présente la Vierge Marie avec les traits d’une « jeune femme ». Dans l’esprit du sculpteur, il ne s’agissait pas tant de représenter « au plus réel » Marie, mais de la représenter en tant qu’elle est « icône de l’Église ». Par là même, il nous aide à comprendre l’éternelle jeunesse de l’Église.

13 Avançons-nous, maintenant…
Marquée par sa jeunesse, notre Église se reconnaît donc « en croissance ». De tous temps, l’Église a su adapter la pédagogie de l’annonce évangélique pour répondre aux besoins des hommes et des femmes de chaque temps. L’art en est le plus flagrant des témoins (quand on ne savait pas lire, on utilisait l’art du vitrail, de la peinture ou de la sculpture…)

14 Avançons-nous, maintenant…
Les jeunes que nous rencontrons dans nos aumôneries ou dans les établissements catholiques d’enseignement sont bien des jeunes de leurs temps. Ils sont souvent les sujets non seulement d’une simple, mais parfois d’une double rupture de la transmission de la foi. Nous avançons donc souvent sur un chemin qui est encore « vierge » et sur lequel notre parole sera une parole qui compte.

15 Avançons-nous, maintenant…
Tout à l’heure, nous serons invités, à partir du texte de la rencontre de Philippe avec l’Eunuque de la reine d’Ethiopie (Ac 8, 26-40), à partager entre-nous. Cette rencontre est aussi, quelque part, la notre avec ces jeunes qu’il nous est donné de rencontrer… et d’évangéliser ! Lorsque « l’ange du Seigneur » s’adresse à Philippe, il l’envoie sur une route « déserte »… et Philippe fait confiance.

16 Avançons-nous, maintenant…
Dans nos aumôneries, dans nos établissements scolaires, nous avons parfois l’impression d’avancer sur une route déserte… ou tout au moins sur une route ou nous nous sentons bien seuls ! C’est pourtant là que l’Esprit de Dieu nous demande de rejoindre celui qui fait route. Et Philippe, nous dit le texte, court pour rattraper le chariot de l’eunuque.

17 Avançons-nous, maintenant…
Cet empressement de Philippe trahit l’urgence de la mission à accomplir. Il reçoit cette mission sans la contester, sans la remettre en cause, comme un DON. Chaque rencontre que nous sommes appelés à réaliser dans le cadre de notre mission auprès des jeunes revêt ce même caractère. Dieu nous fait DON de chacune de ces rencontres.

18 Accueillir l’autre comme un don…
Lors du Concile Vatican II, dans la constitution « Lumen Gentium » l’Église se définit elle-même comme « sacrement », c’est-à-dire à la fois le signe et le moyen de l’union intime avec Dieu et de l’unité de tout le genre humain (LG 1). Union avec Dieu, unité du genre humain… De cela, nous ne sommes pas géniteurs, mais bénéficiaires. En effet, nous ne pouvons pas, de nous même, nous unir à Dieu !

19 Accueillir l’autre comme un don…
De la même manière, nous ne pouvons pas, avec la meilleure bonne volonté du monde, réaliser l’unité du genre humain ! L’Église est donc « don de Dieu » en tant qu’elle est sacrement, c’est à dire qu’elle constitue l’humanité comme « Corps du Christ » et au-delà des limites que lui impose son incarnation ! Si nous ne nous arrêtions qu’à son caractère social, bien sur qu’il nous faudrait reconnaître l’Église comme imparfaite.

20 Accueillir l’autre comme un don…
S’il nous accueillons l’Église comme un Don de Dieu pour l’unité du genre humain et notre union à sa divinité, alors, nous accueillons aussi tout être créé à l’image et à la ressemblance de Dieu comme un Don ! Il me semble que d’accueillir l’autre comme un Don de Dieu change notre regard. On ne le subit plus, on le considère. Il est LUI, il est différent de moi, et pourtant si semblable !

21 Accueillir l’autre comme un don…
Dans le texte, Philippe prend le temps d’écouter celui qu’il rejoint dans son humanité et qui lit, sans le comprendre, le livre d’Isaïe. (Is 53, 7-8). Si nous accueillons l’autre comme un Don, alors, il nous faut aussi commencer par nous mettre à son écoute, pas seulement l’entendre, mais l’écouter. S’intéresser à ce qui fait ses joies et ses peines.

22 Accueillir l’autre comme un don…
Nous ne pouvons pas accueillir l’autre comme un don, si nous ne l’accueillons pas comme un frère ! Cela signifie qu’il ne s’agit pas de nous situer spontanément dans une structure hiérarchique. C’est aussi admettre en nous que nous ne sommes pas propriétaire ni de ce qu’il est ni de ce qu’il va devenir. Nous allons faire « un bout de chemin » ensemble !

23 Accueillir l’autre comme un don…
C’est aussi reconnaître que cette rencontre nous fera nous-mêmes cheminer, qu’elle nous bousculera, qu’elle ne nous laissera pas indemnes ! Pour cela, il convient ne pas concevoir l’autre, surtout si c’est un jeune, comme un être seulement « en devenir ». S’il est là, avec nous, c’est bien qu’il faut parler de lui « au présent ».

24 Accueillir l’autre comme un don…
L’accueillir comme un Don, c’est aussi adopter une pédagogie de l’initiation : Nous ne sommes pas là pour « faire apprendre », mais pour « faire découvrir le Christ à travers une expérience de vie chrétienne ». C’est aussi dans cet état d’esprit qu’il conviendra d’accueillir une demande sacramentelle : « Qu’est-ce qui empêche que je reçoive le baptême ? »

25 Accueillir l’autre comme un don…
Avec des jeunes qui ne sont plus des petits enfants, l’Église propose une pédagogie des rituels, en particulier de celui du baptême. Il ne nous faut pas perdre de vue que le rituel de référence, c’est celui de l’Initiation Chrétienne des Adultes (RICA) qui prévoit un temps de cheminement catéchuménal : laisser du temps au temps…

26 Accueillir l’autre comme un don…
Dans ce rituel, les sacrements du Baptême, de la Confirmation et de l’Eucharistie sont ordonnés les uns par rapport aux autres. (Un petit aparté, méfions-nous que la manière dont nous proposons la Confirmation ne laisse pas apparaître ce sacrement comme celui d’une « élite chrétienne »…) Dans nos responsabilités auprès des jeunes, il convient de nous souvenir que les sacrements sont un moyen de devenir chrétiens.

27 Accueillir l’autre comme un don…
Nous n’avons donc pas à les préparer pour recevoir un sacrement, mais à les accompagner pour qu’ils deviennent chrétiens. C’est dans ce cadre qu’il nous faut concevoir la préparation des sacrements avec des jeunes : une manière de les conduire vers le Christ : « dis-moi, je t’en prie, de qui parle t-il ? »

28 Accueillir l’autre comme un don…
Pour reprendre la Constitution « Gaudium et Spes », son chapitre 2 aborde la notion « d’Église - Peuple de Dieu » en insistant sur la manière dont, à travers les sacrements, le Peuple de Dieu va exercer sa fonction sacerdotale (11). La célébration de tous les sacrements devient donc un enjeu constitutif de notre Église. Il ne saurait plus y avoir de conception « privée » de la célébration d’un sacrement !

29 Accueillir l’autre comme un don…
Cela a une double conséquence : On ne saurait s’improviser « accompagnateur » sans référence ecclésiale, sans en avoir reçu la mission. On ne saurait « accompagner » quelqu’un sans le mettre en relation avec une communauté. C’est toute la communauté qui est touchée par la grâce d’un sacrement, et pas seulement celui qui le reçoit ! À propos de la grâce, n’oublions jamais qu’elle ne saurait être limitée aux seuls sacrements…

30 Accueillir l’autre comme un don…
Cette expérience du Christ, que nous sommes invités à mener avec les jeunes, elle ne peut s’opérer sans le recours à la Parole de Dieu. Les évêques de France, à travers les orientations qu’ils ont voté à Lourdes, nous invitent à faire cette expérience de la Parole de Dieu. Dans nombre de paroisses, secteurs, doyennés, diocèses, le dimanche ensemble, autrement, partagé… propose aux chrétiens de vivre une « immersion » dans la Parole.

31 Accueillir l’autre comme un don…
C’est précisément ce que nous allons faire ensemble maintenant. Dans l’exposé, j’ai cité à plusieurs reprises le texte des Actes des Apôtres, au chapitre 8. C’est à partir de ce texte que nous allons écouter, réécouter, méditer, que nous allons partager et vivre cette immersion… qui ressemble étrangement à ce que nous vivons au quotidien.

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33 Pour aller plus loin… Après avoir écouté le texte du Livre des Actes des Apôtres, Nous sommes invités à partager autour des questions qui suivent : Qu’est ce qui, dans ce texte, nous touche le plus ? Que dirions-nous des attitudes de Philippe ? Et de celles de l’eunuque ?

34 Pour aller plus loin… Comment, comme Philippe, sommes-nous à l’écoute de l’Ange ou de l’Esprit du Seigneur pour rejoindre les jeunes dans leur vie ? Et quels moyens nous donnons-nous pour cela ? Qu’imaginons-nous de la conversation entre Philippe et l’eunuque ? Qu’est ce qui, aujourd’hui, nous permettrait d’avoir davantage un langage qui conduise au Christ ?

35 Pour aller plus loin… À partir du texte, mais aussi de ce que nous avons entendu, qu’avons-nous découvert ? Cela a-t-il modifié notre regard sur la mission que nous partageons auprès des jeunes . Quelle(s) question(s) cela nous pose ?


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