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Qu’est-ce que le Changement Climatique ? De quoi parle-t-on ?

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1 Qu’est-ce que le Changement Climatique ? De quoi parle-t-on ?
République de Côte d’Ivoire Union- Discipline –Travail Ministère de l’Environnement et du Cadre de Vie Programme des Nations Unies pour l’Environnement ATELIER DE SENSIBILISATION SUR LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES: LE MECANISME DE DEVELOPPEMENT PROPRE Abidjan, Hôtel du Golf Mercredi 9 Octobre 2002 Thème : Qu’est-ce que le Changement Climatique ? De quoi parle-t-on ?  Quelles sont les implications pour l’Afrique ?  ______________________________ Préparé et présenté par: Dr. Kadio AHOSSANE, Ph.D. Environmental Engineering Point Focal National / Coordonnateur des Activités Habilitantes de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques Maître Assistant ____ Abidjan, Côte d’Ivoire ____  .

2 LA REPONSE : LA CONVENTION SUR LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES ET LE PROTOCOLE DE KYOTO
LA CONVENTION CADRE DES NATIONS UNIES SUR LES CC Emergence de la préoccupation politique La Convention Climat Objectif de la Convention Les Différents Groupes de la Convention LE PROTOCOLE DE KYOTO Les objectifs du Protocole de Kyoto Les différents mécanismes de flexibilité du Protocole de Kyoto LES INSTITUTIONS Le Comité Intergouvernemental de Négociation La Conférence des Parties Les Organes Subsidiaires Les Bureaux Le Mécanisme financier: FEM Le Groupe Intergouvernemental sur l’ ’Evolution du Climat LES PARTICIPANTS, LES PROCEDURES, LE SECRETARIAT etc. LES IMPLICATIONS POUR L’AFRIQUE

3 Emergence d’une préoccupation politique
La mise en évidence scientifique de l’interférence humaine dans le système climatique, associé à l’inquiétude grandissante du public sur les questions écologiques globales, a placé les CC à l’ordre du jour politique au milieu des années 1980. Reconnaissant les besoins des décideurs en informations scientifiques faisant autorité et actualisées, l’OMM ou WMO et le PNUE ou UNEP ont mis en place le GIEC en 1988. La même année, suivant une proposition du Gouvernement de Malte, l’AG -NU souleva pour la première fois la question des CC et adopta la résolution 43/53 relative à la Protection du Climat mondial pour les générations futures et présentes . En 1990, le GIEC publia son Premier Rapport d’Evaluation, confirmant que le CC était en effet une menace et appelant à un traité global pour faire face au problème. Cet appel fut relayé par la Déclaration Ministérielle de la Deuxième Conférence Mondiale du Climat ténue en à Genève en Octobre/Novembre de la même année. L’Assemblée Générale de l’ONU a répondu à ces appels en décembre 1990, en lançant formellement des négociations sur une convention cadre sur les changements climatiques dans sa résolution 45/212, et établissant un Comité Intergouvernemental de Négociations (CIN ou INC) pour la conduite des ces négociations.

4 La Convention Climat Le CIN s’est réuni pour la première fois en février 1991. Après seulement 15 mois, le 9 mai 1992, le CNI a adopté par consensus la Convention-cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC ou UNFCCC) . La Convention a été ouverte à la signature à la Conférence des Nations Unies Sur l’Environnement et le Développement (CNUED), également appelée Sommet de la Terre, à Rio de Janeiro, Brésil, le 4 juin 1992 et est entrée en vigueur le 21 mars 1994, et a été ratifiée par 186 gouvernements ainsi que la CEE sont Parties à la Convention (en date du 7 septembre 2001). Pour devenir Partie, un pays doit ratifier, accepter, approuver ou accéder à la Convention. Les Parties se réunissent régulièrement à la Conférence annuelle des Parties (CdP) pour faire le point de la mise en application de la Convention et poursuivre leurs discussions sur la meilleure manière d’appréhender les changements du climat.

5 Objectif de la Convention
La Convention pose comme objectif ultime de stabiliser les concentrations atmosphériques de gaz à effet de serre à niveaux sûrs. De tels niveaux, que la Convention ne quantifie pas, devraient être atteints dans un délai suffisant : v     pour permettre aux écosystèmes de s’adapter naturellement aux CC, v     de s’assurer que la production alimentaire n’est pas menacée et, v     de rendre possible la poursuite du développement économique de manière durable. Pour atteindre cet objectif, tous les pays ont une responsabilité générale de faire face aux CC, de s’adapter à ses effets, et de se rendre compte des actions qu’ils entreprennent pour la mise en œuvre de la Convention.

6 Les Différents Groupes de la Convention   La Convention divise ainsi les pays en deux groupes :   v     Ceux énumérés dans son Annexe I : connus comme Parties Annexe I, et, v     Ceux qui ne sont pas énumérés : appelés Parties non-Annexe I Parties Annexe I : Les Parties à l’Annexe I sont les pays industrialisés qui ont contribué historiquement à la plupart des changements du Climat. Les Parties Annexe I incluent les pays relativement riches qui étaient membre de l’OCDE en 1992 et les pays en transition vers une économie de marché (PTE), i.e. la Fédération de Russie et plusieurs pays d’Europe Centrale et Orientale. Leurs émissions/habitants sont plus élevées que celles de la plupart des pays en développement, et ils ont une plus grande capacité, financière et institutionnelle, de faire face au problème. Les principes d’équité et des responsabilités communes mais différenciées prévus dans la Convention exigent que ces Parties prennent l’initiative de modifier les tendances à long terme des émissions anthropiques. A cette fin, les Parties de l’Annexe I sont tenues d’adopter des politiques et mesures nationales avec pour but, non légalement contraignant, de revenir en l’an 2000 à leurs niveaux d’émissions de GES de 1990. Ils doivent également soumettre des rapports réguliers, appelés Communications Nationales, détaillant leurs politique et programmes dans le domaine des CC, de même que les inventaires annuels de leurs émissions de GES.

7 Les Différents Groupes de la Convention Parties Annexe I : (suite)
La Convention permet aux PTE une certaine latitude dans l’exécution de leurs obligations, du fait des bouleversements majeurs qui ont lieu dans ces pays. Les pays de l’OCDE membres de l’Annexe I sont également énumérés dans l’Annexe II de la Convention. Ces pays ont une obligation spéciale de fournir les ressources financières nouvelles et additionnelles aux pays en développement pour les aider à s’attaquer aux CC, ainsi que de faciliter le transfert de technologies saines pour le climat vers les pays en développement et en transition.

8 Les Différents Groupes de la Convention (suite)  Ceux appelés Parties non-Annexe I
Tous les autres pays, à savoir les pays en développement, forment le groupe des Parties non-Annexe I. Ces pays doivent rapporter dans les termes plus généraux leurs actions d’atténuation et d’adaptation aux CC. Le cadre de temps pour la soumission de leurs Communications Nationales initiales, y compris leurs Inventaires d’Emissions, est moins restrictif que pour les Parties de l’Annexe I et dépend de la réception de subventions du mécanisme financier de la Convention géré par le FEM. De ce fait, les Parties non-Annexe I ont seulement commencé récemment à soumettre leurs Communications Nationales. Un groupe consultatif d’experts en Communications Nationales des Parties non-Annexe I a été établi par la CdP5 , pour les aider à améliorer ces communications. La Convention reconnaît que dans un contexte du DD, le transfert de technologie et l’assistance financière sont décisifs pour rendre les Parties non-Annexe I aptes à faire face aux CC et à s’adapter à ses effets . L’assistance financière est fournie par les Parties à l’Annexe II et est principalement gérée par le mécanisme financier de la Convention dirigé par le FEM.

9 LE PROTOCOLE DE KYOTO A la CdP1, tenue à Berlin, en Allemagne, en 1995, les Parties ont décidé que les responsabilités spécifiques prévues dans la Convention pour les Parties à l’Annexe I n’étaient pas suffisantes. Elles ont donc lancé un nouveau cycle de négociations pour décider d’engagements plus forts et plus détaillés pour ces pays. Après deux ans et demi de négociations intenses, le Protocole de Kyoto a été adopté à la CdP3, le 11 décembre 1977. Le protocole de Kyoto a été ouvert à la signature entre le 16 mars 1998 et le 15 mars 1999. Pour entrer en vigueur, le Protocole doit être maintenant ratifié (ou adopté, approuvé ou y accéder) par 55 Parties à la Convention, y compris des Parties de l’Annexe I comptabilisant 55% des émissions de dioxyde de carbone de ce groupe en 1990.

10 LE PROTOCOLE DE KYOTO (suite) Les objectifs du Protocole de Kyoto
Le Protocole de Kyoto commet individuellement les Parties de l’Annexe I à des objectifs légalement contraignants de limiter ou de réduire leurs émissions de GES, la réduction totale devant atteindre au moins 5% dans la période de par rapport aux niveaux de 1990. Les objectifs individuels des Parties Annexe I sont énumérés dans l’Annexe B du Protocole, et leur étendue porte sur une réduction de 8% pour l’Union Européenne et plusieurs autres pays , à une augmentation de 10% pour l’Islande. Selon les termes du Protocole, l’UE peut redistribuer son objectif entre les 15 Etats membres. Elle a atteint déjà l’accord dur un tel arrangement, connu comme la bulle. Les objectifs couvrent les émissions des six principaux GES, à savoir : v     le dioxyde de carbone (CO2), v     le méthane (CH4), v     l’oxyde nitrique (N2O) v     les hydrofluorocarbones (HFC), v     les perfluorocarbones (PFC), v     l’hexafluoride de soufre (SF6) Quelques activités spécifiques dans le secteur du changement d’utilisation des terres et de la foresterie ( boisement, reboisement et le déboisement) qui émettent ou absorbent du dioxyde de carbone dans l’atmosphère sont aussi pris en compte. Tous changements dans les émissions, et dans l’absorption des GES par ce qu’on appelle puits entrent dans le même panier à des fins de comptabilité.

11 LE PROTOCOLE DE KYOTO (suite) Les mécanismes de flexibilité
Dans le cadre du PK, les pays ayant des objectifs de réduction recevront des quotas ou des droits d’émissions équivalent à leur objectif respectif. Afin d’offrir une flexibilité aux pays qui ont ces engagements et pour diminuer les coûts de réductions d’émissions, trois mécanismes de marché ont été introduits dans le Protocole: L’Echange Internationale de droits d’Emissions (EIDE) permettra aux pays industrialisés (Annexe I), qui ont un objectif de réduction, d’acheter et de vendre entre eux des droits d’émissions. Le mécanisme de mise en œuvre (MOC) permettra d’acquérir des crédits en investissant dans des projets de réduction des émissions dans un pays industrialisé (Annexe I) qui a un objectif de réduction à atteindre. Le mécanisme pour un développement propre (MDP ou CDM) permettra d’acquérir des crédits d’émissions en investissant dans des projets de réduction ou d’évitement des émissions dans des pays en développement (non-Annexe I).

12 LES INSTITUTIONS (Le Comité Intergouvernemental de Négociation)
En plus d’importants engagements, la Convention a établi une série d’institutions pour administrer, gérer et soutenir des négociations continues sur les CC. Quand le PK entrera en force, il adoptera et se fondera aussi sur cet ensemble d’institutions, et parmi elles: Le Comité Intergouvernemental de Négociation Ce Comité a dirigé les négociations pour une Convention-cadre sur les CC (CIN/CCCC, INC/FCCC) et établi par l’Assemblée Générale des Nations Unies. Le CIN s’est réuni 5 fois , y compris une séance continue en mai 1992 au cours de laquelle la Convention a été adoptée. Le CIN s’est ensuit rencontré 6 fois après l’adoption de la Convention pour préparer la CP1. Pendant cette période, le CIN a développé des projets de décisions sur la mise en application de la Convention devant être prises à la CP1, y compris sur: Le mécanisme financier, les lignes directrices pour la préparation de Communications Nationales, et L’examen des engagements de la Convention afin de déterminer s’ils sont adéquats. Le CIN s’est réuni pour la dernière fois en février 1995, avant de transmettre les résultats de son travail à la CP1, qui a eu lieu fin mars de cette même année.

13 LES INSTITUTIONS (suite) (La Conférence des Parties -CdP)
La Conférence des Parties (CdP) est l’   Organe suprême  de la Convention, : Plus haute autorité de prise de décision. Association de tous les pays ayant ratifié ou accédé à la Convention. La CdP est responsable du maintien en bonne voie des efforts internationaux pour faire face aux CC. Elle passe en revue la mise en application de la Convention et examine les engagements des Parties à la lumière de l’objectif de la Convention, des nouvelles découvertes scientifiques et de l’expérience accumulée dans l’exécution des politiques dans le domaine des CC. Une tâche majeure pour la CdP est de réviser les Communications Nationales soumises par les Parties. Se fondant sur cette information, la CdP évalue les effets des mesures prises par les Parties et les progrès accomplis pour atteindre l’objectif ultime de la Convention. La CdP se tient chaque année, à moins que les Parties n’en décident autrement. Jusqu’ici, elle s’est réunie sept fois dans des villes différentes. Le lieu de réunion de la CdP tourne habituellement entre les 5 régions reconnues de l’ONU de même que le poste de Président de la CdP (voir tableau). La CdP de la Convention servira de Réunion des Parties  au Protocole. COP/MOP, se réunit durant la même période que la CdP. Les Parties à la Convention qui ne sont pas Parties au Protocole peuvent participer à la COP/MOP en tant qu’observateurs. Les Fonctions de la COP/MOP relatives au Protocole sont similaires à celles de la CdP pour la Convention.

14 Dates, lieux de réunions et Présidents de sessions de la CdP1 à la CdP8 de 1995 à 2002
Conférence des Parties (CdP) Dates et Lieu Président(avec rang de ministre, responsable de l’environnement) CdP1 28 mars-7avril Berlin Angéla Merkel (Allemagne) CdP2 8 – 19 juillet Genève Chen Chimutengwende (Zimbabwe) CdP3 1 – 11 décembre Kyoto Hiroshi Ohki (Japon) CdP4 2 – 14 novembre Buenos Aires Maria Julia Alsogaray (Argentine) CdP5 25 octobre-5 novembre Bonn Jan Szyszko (Pologne) CdP6 13 – 24 novembre La Haye Président-désigné Jan Pronk (Pays Bas) CdP7 29 octobre – 10 novembre Marrakech Mohamed Elyazghi (Maroc) CdP8 23 octobre – 2 novembre New Delhi

15 LES ORGANES SUBSIDIAIRES
La Convention a établi deux " organes subsidiaires «  permanents et qui donnent des avis à la CdP, et chacun dispose d’un mandat spécifique: l’Organe Subsidiaire de Conseil Scientifique et Technologique (SBSTA) l’Organe Subsidiaire pour la mise en application (SBI) La tâche du SBSTA est de fournir conseil à la CdP sur les questions scientifiques, technologiques et méthodologiques relatives à la Convention. Le SBSTA sert de lien entre l’information scientifique fournie par les sources expertes telle que le GIEC d’une part, et les besoins d’orientation politique de la CdP d’autre part. Le SBSTA travaille de près avec le GIEC, lui demandant parfois des études spécifiques. Le SBI aide avec l’évaluation et la revue de la mise en application de la Convention. Il joue un rôle majeur dans l’examen des Communications Nationales et des Inventaires d’Emissions soumis par les Parties, et donne avis à la CdP sur le mécanisme financier, de même que sur les questions administratives et budgétaires. Le SBSTA et le SBI travaillent ensemble sur des sujets transversaux touchant l’ensemble de leurs domaines d’expertise. Ceux-ci incluent: Les mécanismes du Protocole, L’observance, Le renforcement des capacités et, La vulnérabilité des pays en développement aux CC et aux mesures d’atténuation.

16 LES ORGANES SUBSIDIAIRES (suite)
Les Organes Subsidiaires sont ouverts à la participation de toutes les Parties à la Convention, et les gouvernements envoient souvent des représentants qui sont des experts dans les domaines respectifs. Le SBSTA et le SBI se réunissent en parallèle, au moins deux fois par an. Quand ils ne rencontrent pas conjointement avec la CdP, les Organes subsidiaires sont d’habitude convoqués au siège du Secrétariat. En plus du SBSTA et du SBI, la CdP peut mettre en place des organes supplémentaires si nécessaires : Groupe Spécial du Mandat de Berlin, Groupe Spécial sur l’Article 13 de la Convention Le Protocole de Kyoto utilisera les mêmes organes subsidiaires permanents que la Convention, mais seulement les Parties au Protocole auront le droit de prendre des décisions sur les questions relatives au Protocole. La COP/MOP pourra également établir ses propres organes subsidiaires, si besoin est.

17 LES BUREAUX Le travail de la CdP et de chaque organe subsidiaire est dirigé par un bureau, élu par les Parties à la Convention au début de chaque session de la CdP. Pour assurer la continuité, les Bureaux élus servent non seulement aux sessions de la CdP et des organes subsidiaires mais aussi pendant les périodes inter-sessions. Le Bureau de la CdP comprend 11 membres: 2 sont nommés par chacun des cinq groupes régionaux de l’ONU, et 1 place est réservée au représentant des petits états insulaires en développement. Les membres incluent le Président de la CdP, 7 Vice-présidents, les Présidents du SBSTA et du SBI, et 1 Rapporteur. Les postes de Président et de Rapporteur sont formellement requis de tourner entre les 5 groupes régionaux , tandis que les postes de Président d’organes subsidiaires sont sujets à une rotation informelle. Le Bureau est élu pour un an, mais ses membres peuvent être réélus pour un deuxième terme. Les Bureaux du SBSTA et du SBI sont représentés par 1 Président, 1 Vice-Président et 1 Rapporteur, qui accomplissent des fonctions similaires à leurs homologues du Bureau de la CdP et servent habituellement pour 2 ans. Les Bureaux de la CdP, du SBSTA et du SBI serviront aussi le protocole, mais seuls les membres représentants les Parties au Protocole pourront siéger aux Bureaux quand les questions concernant le Protocole seront en discussion.

18 LE MECANISME FINANCIER: LE FONDS POUR L’ENVIRONNEMENT MONDIAL (FEM)
La Convention a établi un mécanisme financier pour fournir des ressources financières sous forme de dons ou à des conditions de faveur aux pays en développement pour les aider à mettre en œuvre la Convention et à faire face aux Changements Climatiques. Le FEM , multi- milliardaire en dollar, a été établi en 1990 par: la Banque Mondiale, le Programme des nations Unies pour le Développement (PNUD) et, Le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE). Ces ressources financières pour aider certains projets de pays en développement qui ont des avantages écologiques globaux, non seulement dans le domaine des CC, mais aussi de la Biodiversité, de la protection de la couche d’ozone, des eaux internationales et du combat contre la désertification. Le mécanisme financier rend compte à la CdP, qui définit ses politiques, les priorités de son programme et les critères d’éligibilité liés à la Convention. La CdP fournit donc régulièrement des directives au mécanisme financier sur son travail en matière de CC, fondé sur le conseil du SBI.

19 LE GROUPE INTERGOUVERNEMENTAL SUR L’ EVOLUTION DU CLIMAT (GIEG)
Le GIEG n’est pas une institution de la Convention, mais il fournit des données scientifiques vitales au processus des Changements Climatiques. Il a été établi en 1998 par l’OMM et Le PNUE pour réunir les principaux scientifiques du monde entier pour conduite d’études rigoureuses relatives à la dernière littérature, technique et scientifique sur les Changements Climatiques. Le GIEC est mieux connu pour ses rapports d’évaluation qui sont largement reconnus comme les plus crédibles sources d’information sur les CC. Le Premier Rapport d’Evaluation de 1990 a aidé à lancer les négociations sur la Convention. Les conclusion du Deuxième d’Evaluation, qui a été approuvé en 1995, galvanisa beaucoup de gouvernants dans l’intensification de négociations sur ce qui allait devenir le Protocole de Kyoto. Le Troisième Rapport d’Evaluation fut publié en 2001. Le GIEC produit aussi des Papier Techniques et des Rapports Spéciaux sur des questions spécifiques à la demande du SBSTA et effectue un important travail pour améliorer les méthodologies d’estimation des émissions des GES. Le SBSTA sert de lien entre la CdP et le GIEG, et un groupe de travail conjoint des Bureaux des deux organes se rencontrent régulièrement pour assurer la coordination.

20 LES PARTICIPANTS Chaque Partie à la Convention est representé aux sessions des organes de la Convention par une délegation natinale consistant en un ou plusieurs officiels qui ont plein pouvoir à représenter et à négocier au nom de leur gouvernement. Fondées sur la tradition de l’ONU, les Parties sont organisées en cinq groupes régionaux, et qui sont: L’Afrique, L’Asie, L’Europe de l’Est, L’Amérique latine et,Les Caraïbes (GRULAC) Le Groupe de l’Europe de l’Ouest et les Autres (WEOG). (Les Autres dans le WEOG incluent l’Australie, le Canada, les Etats Unies d’Amériques, l’Islande, la Norvège, la Nouvelle Zélande et la Suisse, mais pas le Japon qui est dans le Groupe Asiatique). Les cinq groupes régionaux, cependant ne sont pas habilités à représenter les intérêts des Parties en questions de fonds, et plusieurs autres groupement sont plus déterminants dans les négociations du climat. Les pays en développement fonctionnent généralement à travers le G-77 et la Chine pour établir des positions communes de négociations sur les questions touchant leurs intérêts, tels que le transfert de finance e t de technologie. Le pays qui préside le G-77 et la Chine parle souvent pour le Groupe dans son ensemble. Cependant, parce que le G-77 est un groupe divers avec des intérêts différents sur les questions de CC, les pays en développement interviennent aussi individuellement dans les débats, comme le font certains groupes qui font parti du G-77, notamment le Groupe Africain et l’OASIS

21 LES PARTICIPANTS (suite)
L’Alliance des Petits Etats Insinlaires (OASIS): coalition de quelques 43 petites îles et pays en zones côtières basses et la plupart des membres du G-77 qui sont particulièrement vulnérables à l’élévation du niveau de la mer. Les pays AOSIS sont unis par la menace que les CC posent à leur survie, et adoptent fréquemment une position commune dans les négociations. Ils étaient les premiers à proposer un projet de texte sur les négociations du Protocole de Kyoto, proposant les réductions d’émissions de CO2 de 20% des niveaux de 1990 à 2005. Les 15 membres de l’Union Européenne (EU) se rencontrent en privé pour s’entendre sur des positions communes pour les négociations. En tant qu’organisation d’intégration économique régionale, la Communauté Européenne elle-même peut –être, et est, une Partie à la Convention. Cependant elle ne dispose pas de vote séparé de ses membres. Le Groupe JUSSCANNZ :coalition des pays non-UE développés, qui sert de forum d’échange d’informations et de discussions. Le JUSSCANNZ représente le Japon, les Etats Unis d’Amérique, la Suisse, le Canada, l’Australie, la Norvège, et la Nouvelle Zélande. L ‘Islande, le Mexique, la République de Corée et d’autres pays invités peuvent aussi assister aux réunions.

22 LES PARTICIPANTS (suite)
Le Groupe Parapluie: une variation de la coalition du JUSSCANNZ. Bien qu’il n’y ait pas de liste formelle, le Groupe se compose habituellement des membres du JUSSCANNZ, y compris l’Islande, la Fédération russe et l’ Ukraine, mais sans la Suisse. Ce groupe informel a émergé à la suite de l’adoption du Protocole de Kyoto, et travaille surtout sur les mécanismes du Protocole, particulièrement sur les échanges d’émissions. Plusieurs autres groupes travaillent aussi ensemble dans le processus des CC, y compris l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP, OPEC) et le Groupe Arabe. Les Organisations observatrices: plusieurs catégories d’organisations observatrices assistent également aux sessions de la CdP et ses organes subsidiaires. Celles –ci incluent: Les Représentants des Unités du Secrétariat de l’ONU et de ses organes (PUE et CNUCED), Des agences spécialisées et des organisations apparentées: OMM, OECD, OIE, ONG etc. La presse

23 LES IMPLICATIONS POUR L’AFRIQUE
La question des CC relève des considérations pluri-disciplinaires, et renferme ainsi: Des préoccupations scientifiques, Environnementales et, Socio-économiques qui ne peuvent être traitées isolement des considérations de développement. L’évaluation des CC de la région africaine (Rapport GIEC) a montré que l’Afrique demeure la région la plus vulnérable aux CC. Cela est dû à la capacité d’adaptation limitée des africains du fait de la pauvreté, des fréquences sécheresses, de la répartition inégale des terres et d’une agriculture dépendant d’une pluviométrie variable dans le temps et de l’espace. L’Afrique pourrait réduire cette vulnérabilité avec l’appui internationale à travers le coopération multilatérale et la mise en œuvre de la CCNUCC par des projets régionaux de renforcement de capacités. La mise en œuvre d’un tel programme dans l’avenir, améliora les capacités scientifiques et techniques au niveau national et régional, ensuite facilitera la compréhension des impacts, et les adaptations possibles des CC. Afin de formuler efficacement les politiques d’adaptation, les pays africains doivent d’abord effectuer une évaluation rigoureuse des effets néfastes des CC à l’échelon national et régional ainsi que des options (mesures de réponse et d’adaptation) qui s’offrent à eux. Le processus d’adaptation aux CC au niveau global, comprenant le transfert des technologies et la séquestration du carbone, offre un nouvel axe de développement durable.

24 LES IMPLICATIONS POUR L’AFRIQUE (suite)
Les enjeux: A quel niveau les changements climatiques s’inscrivent-ils dans la problématique du Développement Durable? A quel niveau devrait se situer la prise en compte des CC dans les politiques de développement? Dans le MDP, la définition des critères de Développement Durable revient aux Pays hôtes? Comment opérationaliser ces critères? Actions entreprises: Peu ou pas d’actions ne sont entreprises actuellement pour intégrer les Changements Climatiques au développement durable. Actions à entreprendre: Inter-relier Changements Climatiques et priorités nationales de développement: lutte contre la pauvreté, désertification, inondations, etc., Pour le MDP, définir critères par groupe d’intégration régionale.


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