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L’accès aux soins de santé au Sénégal

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Présentation au sujet: "L’accès aux soins de santé au Sénégal"— Transcription de la présentation:

1 L’accès aux soins de santé au Sénégal
Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odonto Stomatologie Université Cheikh Anta DIOP UMVF – UNF3S – CIDMEF Semaine Santé de la Mère et de l’Enfant Dakar - Du 16 au 18 octobre 2012 L’accès aux soins de santé au Sénégal Réalisation et présentation Pr Mamadou Lamine SOW Dr Abdéramane KONÉ

2  Objectifs à partager avec les participants
 Établir des contacts : « Connaître les gens »  Renforcer la cohésion du groupe « FSP Mère-Enfant »  Produire, ce pour quoi le colloque a été convoqué :  Mettre en commun les expériences  réussies,  Mutualiser les savoirs- faire et bonnes pratiques,  Déployer le réseau des Professionnels de Santé  Porter la plus grande attention aux contributions et propositions pour :  Agir et se donner les moyens d’agir,  Assurer un suivi dans le temps des résolutions.

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4 Sommaire  Introduction  Politique et Cadre
 Limites d’accès aux soins de santé Conclusions - Préconisations

5 L’accès aux soins de santé au Sénégal
Introduction

6 Avant-propos L'article n°25 Déclaration universelle des Droits de l’Homme : « Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille ».  L'État, la société civile et les entreprises sont trois grands acteurs sociaux qui cherchent à jouer un rôle positif dans le développement durable, c’est pourquoi leur participation dans la promotion de la santé et le bien être est essentielle.  Ce qui implique que chaque Partie Prenante doit « écouter, aider, comprendre et satisfaire les attentes légitimes des différents acteurs qui contribuent à leur développement », ainsi que le respect scrupuleux des valeurs éthiques, des personnes, des communautés et de l'environnement.

7  Les soins de santé étaient considérés comme le privilège de
ceux qui avaient les moyens de les payer, tandis que des œuvres charitables s’occupaient des pauvres. Sans affirmer que cette tendance à connu un renversement, il est certain qu’aujourd’hui la santé est considérée comme une condition essentielle des individus, ce faisant, elle est devenue un enjeu de taille. Le développement n’est pas concevable sans 1 population en bonne santé, étant donné l’étroite dépendance entre le développement économique et le développement social.  Seule une population en bonne santé peut penser, travailler, produire et se reproduire, bref penser à l’avenir. Les pays l’ont bien compris et élaborent des stratégies pour atteindre le niveau de santé le plus élevé possible, en application des prescriptions de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) à travers un système cohérent et réactif ;

8  Evoluer dans des conditions difficiles marquées par 1 croissance
Le Sénégal, à l’instar des pays en développement, doit faire face à une double contrainte :  Evoluer dans des conditions difficiles marquées par 1 croissance démographique forte avec 1 conjoncture économique défavorable et faire face aux facteurs de risques classiques, notamment les maladies transmissibles et maladies chroniques ;  Faire face à de risques nouveaux et émergents ;  Le Sénégal ne veut plus courir derrière la maladie mais la prévenir d’ou la dénomination récente du département ministériel de « la Santé et de la Prévention ».

9  Evoluer dans des conditions difficiles marquées par 1 croissance
Le Sénégal, à l’instar des pays en développement, doit faire face à une double contrainte :  Evoluer dans des conditions difficiles marquées par 1 croissance démographique forte avec 1 conjoncture économique défavorable et faire face aux facteurs de risques classiques, notamment les maladies transmissibles et maladies chroniques ;  Faire face à de risques nouveaux et émergents ;  Le Sénégal ne veut plus courir derrière la maladie mais la prévenir d’ou la dénomination récente du département ministériel de « la Santé et de la Prévention ».

10  La notion d’accessibilité s’entend sous diverses rationalités,
L’accès des populations aux structures sanitaires et aux soins de santé est une priorité majeure. Car à côté de la disponibilité, qualité et acceptabilité, c’est l’accessibilité qui donne aux soins médicaux toute la dignité de leur sens.  La notion d’accessibilité s’entend sous diverses rationalités, notamment, financière et géographique. Au plan financier, elle s’apprécie par la capacité des populations dans leur grande diversité à s’offrir des prestations sanitaires. Au plan géographique, elle s’entend par la manière dont les structures de santé sont réparties et fréquentées. Analyser cette volonté des pouvoirs publics passe par l’évaluation des moyens mobilisés pour rendre effectif le Droit à la Santé.

11  Les moyens sont-ils en place pour mener à bien cette noble entreprise ?  Les changements fréquents d’orientation peuvent-ils régler les problèmes de santé des sénégalais ?  Qu’en est-il aujourd'hui de l’accès aux soins de santé ?

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13 Quelques concepts et définitions
 Les soins de santé Désignent les actes formels, curatifs, préventifs et promotionnels, qui sont délivrés par des professionnels dans le cadre des formations sanitaires, pouvant être ambulatoires ou hospitaliers, médicaux sanitaires ou sociaux, administrés dans le secteur public ou dans le secteur privé. Les soins de santé correspondent à l’offre de santé.

14  Le socle de protection social (SPS) : un niveau minimum de protection sociale ?
 Le socle de protection sociale vise à garantir l’accès à des paniers de biens, de services et de transferts de revenus essentiels définis à l’échelon national,  Pour que les gens ne connaissent pas la faim et ne souffrent de maladies que l’on peut soigner, ne restent pas sans éducation, ne soient pas réduits à boire de l’eau insalubre ou de rester sans logis.

15 Les droits aux biens et services sont des transferts en nature qui complètent ou remplacent tout ou partie des transferts en espèces. Le socle de protection sociale va promouvoir la sécurité des revenus moyennant un ensemble de garanties qui visent une situation où :  Tous les résidents ont accès à un ensemble de services sanitaires essentiels abordables définis au niveau national ;  Tous les enfants jouissent d’une sécurité de revenus par les transferts en espèces ou en nature, au moins au même niveau du seuil national de pauvreté, assurant l’accès à l’alimentation, l’éducation et les soins ;

16  Toute personne active, qui n’est pas en mesure (pour des raisons de chômage, sous-emploi ou maladie) ou qui ne devrait pas (en cas de maternité) gagner des revenus suffisants sur le marché du travail, doit bénéficier d’une sécurité de revenus minimale par le truchement de programmes de transferts sociaux en espèces ou en nature, ou de programmes de garantie d’emploi ;  Tous les résidents à l’âge de la retraite et/ou handicapés jouissent d’une sécurité de revenus au moins

17  Processus de communication

18  Les parties prenantes de l’entreprise
 Définition : Une partie prenante est un acteur, individuel ou collectif (groupe ou organisation), activement ou passivement concerné par une décision ou un projet ;  Caractères : Ce sont des réseaux complexes d’influence, de relations, de partenariats, de pouvoir, et d'interdépendance : dans une certaine mesure, une organisation dépend de chacune de ses parties prenantes pour sa survie, et inversement.

19 Normes réglementaires
Sources de Prévention Corpus juridique Normes réglementaires ou non réglementaires Recherche opérationnelle  Communication

20 Nouveau contexte mondial Le citoyen face au risque
Le citoyen, face aux risques émergents et nouveaux dont il a des motifs à penser qu’ils ont des impacts négatifs sur son environnement, émet des inquiétudes ; Il s'agit principalement de risques sanitaires, mais aussi économiques et éthiques ; Devant ces risques subis, le citoyen nouveau qui compose le « Grand public » possède des moyens d'action :  S’informer ( des autorités ou organisations compétentes)  Débattre (des déterminants de sa santé et qualité de vie)

21 L’accès aux soins de santé au Sénégal
Volonté politique de l’Etat Cadre et ressources

22 Présentation du pays Démographie
Pop 2002 2025 ISF* <15 ans EVN* % pop. milieu urbain RNB* par hbt Sénégal 9,9 16,5 5,2 44 53 43 1480 Afrique 840 1281 33 1960 Monde 6215 7860 2,8 30 67 47 7130 *Légendes : ISF = indice synthétique de fécondité RNB = revenu national brut en dollar US EVN = espérance de vie à la naissance

23 Présentation du Pays Profil épidémiologique

24 La vision Un Sénégal où tous les individus, tous les ménages et toutes les collectivités bénéficient d’un accès universel à des services de santé promotionnels, préventifs et curatifs de qualité, sans aucune forme d’exclusion.  L’attention portée à la démocratisation des soins ne devrait pas occulter la priorité accordée à la prévention, option politique majeure qui trouve son fondement dans l’ancrage de la politique de santé du Sénégal aux Soins de Santé Primaires.

25 La politique  L’adhésion du Sénégal à l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) dès son accession à l’indépendance en 1960 témoigne de son objectif qu’est la santé des populations.  La politique de santé trouve sa consécration dans la Constitution Sénégalaise qui garantit le droit à la santé en son article 8 et dispose en son article 17 que «…L’Etat et les Collectivités publiques ont le devoir de veiller à la santé physique et morale de la famille et, en particulier, des personnes handicapées et des personnes âgées. L’Etat garantit aux familles en général et à celles vivant en milieu rural en particulier l’accès aux services de santé et au bien être… ».

26  Le Sénégal a adopté beaucoup de textes de dimension
internationale dont la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948, la charte de l’OUA, la Convention des Nations Unies sur les droits de l’enfant, pour ne citer que ceux-là.  Il a souscrit la déclaration sur les soins de santé primaires (SSP) d’Alma Ata de 1978 : stratégie qui établit que les SSP sont fondés sur des méthodes et une technologie pratique, scientifique et socialement acceptables rendus universellement accessibles aux individus et communautés. Le Sénégal a adopter l’initiative de BAMAKO de 1992 qui, constitue une action à assise communautaire intégrant la politique des Médicaments Essentiels, veut de manière durable contribuer à la couverture des soins notamment des enfants et des femmes en âge de procréer.

27 Le Sénégal a réformé le système de santé par la loi n°98-08 du 12 février 1998 portant Réforme Hospitalière traduisant l’engagement de l’Etat à répondre aux exigences d’une politique orientée vers la santé pour tous et aux exigences de la société moderne qui veut une médecine de plus en plus efficace.  Le Sénégal a mis en œuvre des politiques de santé publiques dont les orientations sont déclinées dans le Programme National de Développement Sanitaire (PNDS).

28 Cette politique de santé s’articule autour des points suivants :
L’accès aux soins de santé de qualité garanti à toute la population quel que soit le statut socio-économique L’approfondissement de la décentralisation et de la gouvernance sanitaire locale ; La promotion de la couverture de l’assurance du risque maladie ;  La protection des groupes vulnérables ;  Le renforcement du partenariat public-privé ; La promotion de la multi sectorialité ; L’alignement de l’aide extérieure aux priorités sanitaires nationales ;  La culture de la gestion axée sur les résultats.

29 Politique nationale Santé « Au total »
Indépendant depuis août 1960, le Sénégal a attendu 1989 pour tracer les grandes lignes de son action sanitaire ! Un corpus législatif en faveur de l’amélioration de la santé des populations : le Code de l’eau, le Code de l’hygiène, le Code de l’environnement, etc. Depuis 2001 : Une compilation de textes ayant trait à la santé publique au Sénégal en vue de l’élaboration d’un Code de la santé publique. Loi du 4/3/81 portant Code de l’eau, JORS, n° 4828 du 11/4/81, p.  Loi du 5 juillet 1983 portant Code de l’hygiène, JORS, n° 4962 du 6/8/83, p. 692.

30 L’organisation Intérêts des « zones opérationnelles » :
 La volonté politique de l’État dans le domaine de la santé se manifeste aussi dans l’organisation administrative. Le Sénégal à la conférence de Harare s’est engagé à suivre la politique sanitaire des districts préconisée par l’OMS. Chaque département comprend une ou plusieurs zones opérationnelles de dimensions comparables composée d’un seul centre de santé (CS) et de +sieurs poste de santé (PS) :  L’ensemble [1 CS] + [ Quelques PS ] = District de Santé Intérêts des « zones opérationnelles » :  Homogénéité  Supervision plus efficiente et plus rationnelle ;  Meilleure connaissance des zones de responsabilité avec la délimitation géographique des districts ;  Meilleure utilisation des ressources

31 Système de Santé national architecture
 Le système de santé sénégalais se présente sous forme pyramidale avec trois (3) niveaux spécifiques :  Un niveau central : Les structures administratives centrales de prises des décisions, de coordination et d’impulsion de la politique nationale de santé, des services techniques spécialisés de référence nationale notamment les hôpitaux nationaux ;  Un niveau intermédiaire : ou Régionale Correspond à la « Région médicale » chargée de la planification, de l’évaluation, de la coordination et de la supervision. Il comprend d’autres structures dont l’hôpital régional. Sous sa tutelle tous les centres de production de soins de santé, privés comme publics ;!  Un niveau opérationnel : appelé « District Sanitaire » Chargé de l’exécution des activités. Il comporte 1 ou plusieurs centre de santé (CS) et polarise des postes de santé (PS) avec leurs structures communautaires de base.

32 Système de Santé national hiérarchie des soins
Prestation de service  Niveau pyramide santé  Curatifs Préventifs PromotionnelsRéhabilitation National +++ Intermédiaire (Région et Département) Opérationnel Communautaire ++ Familiale + Individuel

33 I. Les formations sanitaires publiques :
Les formations sanitaires sont de deux types : les formations sanitaires publiques les formations sanitaires privées I. Les formations sanitaires publiques : Postes de santé qui sont les structures sanitaires les plus périphériques de la pyramide sanitaire (« ligne de front »). Il y a des postes de santé urbains et des postes de santé ruraux ; Centres de santé sont ruraux ou urbains Ministère des Forces Armées dispose de postes de santé de garnison et de centres médicaux de garnison (CMG) et d’hôpitaux de référence.  Hôpitaux : Établissements Publics de Santé sont dotés de la personnalité juridique. Cependant, certains hôpitaux, ceux qui ont été construits après l’adoption de la loi sur la réforme hospitalière, n'ont pas encore été érigés en Établissements Publics de Santé.

34 II. Les formations sanitaires privées
  Les formations sanitaires privées à but non lucratif confessionnelles comme l’hôpital Saint Jean de Dieu et l’Association des Postes de santé Privés Catholiques du Sénégal qui compte 76 postes de santé. Les formations sanitaires privées à but lucratif que sont les cliniques, les cabinets médicaux et paramédicaux privés, les laboratoires, les officines et les formations privées d’imagerie médicale ;  Les services de médecine d’entreprise

35 Structures sanitaires Comparaison des secteurs public et privé
 Poste de Santé (828)  Cabinet Paramédical (570)  Centre de Santé (54)  Cabinet Privé (555)  Hôpitaux (17)  Clinique Privé (37)

36 Liste structures privées
Région Cabinets médicaux Cliniques Cabinets paramédicaux Total Dakar 446 28 196 670 Diourbel 06 01 48 55 Thiès 41 04 84 129 Kaolack 12 03 70 Louga 00 24 30 Saint-louis 17 50 68 Fatick 23 Tamba 27 33 Kolda 19 Matam 07 Ziguinchor 11 43 54 555 37 570 1162

37 II. Autres organisations
 Les Associations et les ONG Un certain nombre d’associations évoluent dans le domaine de la santé. Ces associations, pour être reconnues comme des ONG, doivent avoir au moins deux (2) ans d’existence et être agrées comme telles. A ce propos, il faut signaler l’existence d’un guide du partenariat entre le Ministère de la Santé et les ONG/Associations. Les Partenaires au développement Aussi bien bilatéraux que multilatéraux, viennent en appui technique ou financier aux acteurs publics du système de santé qu'il s'agisse d'un appui à l'administration sanitaire ou aux prestataires de services de santé. Cependant, certains d'entre eux peuvent aussi agir au travers des ONG.

38 Système de Santé national Structures sanitaires : Normes OMS
 1 centre de santé pour habitants  1 poste de santé urbain pour habitants  1 poste de santé rural pour habitants  1 case de santé par 500 habitants et à + 5 km

39 Financement de la santé
 Critères d’évaluation système de financement des dépenses de santé :  L’efficacité  L’équité  La pérennité La part du budget de l’Etat alloué à la santé se situe actuellement à 10%. Elle devrait atteindre 15% conformément aux engagements pris par les Chefs d’Etats africains à Abuja en 2000.

40 Financement de la santé Les instances contribuant à la couverture maladie
Au Sénégal, il n’existe pas de couverture maladie généralisée (« universelle ») I. Le système obligatoire :  Le régime des fonctionnaires et non fonctionnaires de l’État et des Collectivités Locales ainsi que leurs familles par « imputation budgétaire »  étendue garantie : soins médicaux  Taux de prise en charge : 80%  ;  Exclusions : les médicaments.  Cibles : bénéficiaires ( agents et ayants droit)

41 La protection des salariés permanents des entreprises privées et publiques, ainsi que leurs familles, est assurée dans le cadre des Institutions de Prévoyance Maladie (IPM), régies par la loi n°75-50 du 30 avril 1975 relative aux Institutions de Prévoyance Sociales et le décret n° du 14 août 1975 portant organisation des IPM d’entreprise ou inter-entreprise.  Etendue garantie : soins médicaux et médicaments ;  Taux de prise en charge : 40 à 80%  ;  Exclusions : actes de confort, préventifs et promotionnels.  Cibles : bénéficiaires (dont salariés)  Les retraités qui ont occupé des emplois salariés et leurs familles bénéficient par l’Institution de Prévoyance Retraite au Sénégal (IPRES), d’une couverture médicale contributive.

42  L’Action Sanitaire Sociale et Familiale (ASSF)
C’est une prestation en nature de la Caisse Sécurité Sociale qui vise la protection maternelle et infantile. Les prestations en espèces servies aux travailleurs et à leurs familles n’auraient pas une véritable portée sociale si elles n’étaient pas complétées par un système d’action sanitaire sociale et familiale destiné à apporter aux familles des assurés et aux populations une assistance sanitaire tels que :  les soins médicaux préventifs et curatifs pour les enfants et les femmes en état de grossesse ;  les produits médico-pharmaceutiques ;  les actes d’aide au diagnostic à travers le laboratoire.

43 II. Les systèmes facultatifs :
 L’assurance privée : couvre une très faible partie de la population, dont les cadres d’entreprise et les professions libérales et leurs ayants droit :  Etendue garantie : soins et biens médicaux, médicaments ;  Taux de prise en charge : 90 à 100%  ;  Exclusions : actes de confort, préventifs et promotionnels.  Cibles : bénéficiaires  Les mutuelles de santé  Systèmes traditionnels de solidarité : permettent aux ménages de faire face aux dépenses de santé. Il s’agit d’associations d’entraide et de crédit, de la solidarité familiale, des systèmes de prépaiement auprès des structures de santé.

44 Les collectivités locales assurent la gestion des
structures sanitaires publiques, dans le cadre de la décentralisation administrative qui leur a transféré des compétences de santé selon les dispositions du décret n° du 27 décembre 1996. Ainsi :  La région assure la gestion des hôpitaux régionaux et départementaux.  La commune assure l’entretien, l’équipement et la maintenance des centres de santé urbains dans le respect des normes sanitaires.  La communauté rurale assure la construction, l’équipement, l’entretien et la maintenance des postes de santé ruraux, cases de santé et maternités rurales.

45 L’accès aux soins de santé au Sénégal
Les limites de l’accès aux soins de santé (Les difficultés)

46  Accessibilité géographique :
 Du fait qu’accessibilité aux soins est surtout conditionnée par considérations liées au financement et à la géographie, nous aborderons d’abord les difficultés liées à ces facteurs :  Accessibilité géographique :  Financement direct « à l’acte » (dépenses supportées sans aide par les individus ou par les ménages) :  Au niveau local (« le pays profond ») : énormes difficultés eu égard à la cherté des coûts.  Effort de gratuité traitement : VIH/sida, Tuberculose  Financement indirect «Tiers payant» (dépenses différées) dont les IPM (Mutuelle de santé à base professionnelle) sont les grands vecteurs (faible nombre de bénéficiaires : <8%) :  Difficultés liées à efficacité, équité et surtout pérennité. Système gangrenés par les abus et fraudes. Au total, les moyens d’action dans un contexte de pauvreté fragilise la voie financière d’accès aux soins de santé.

47 Accessibilité géographique :
La volonté politique est plombée par une démographie médicale incohérente, tant des structures de soins que des personnels. Il y a un déséquilibre de la carte sanitaire avec une concentration des potentialités dans la région de la capitale dakaroise : en 2004  Sur 913 postes de santé au Sénégal, Dakar dispose de 119 ;  Sur 558 médecins privés, Dakar en concentre 468 Pendant que les zones périphériques se caractérisent par une carence liée à deux facteurs :  Au niveau des infrastructures : le milieu rural ne bénéficie pas de grande considération dans les politiques de planification, même si on doit saluer l’effort récent de construction de centres postes et cases de santé.  Au niveau ressources humaines : les professionnels de santé évitent les zones reculées, arguant les conditions de travail défavorables ; Offrant le spectacle des structures de santé fermées faute d’agents, dans un climat de demande accrue.

48 Délégation de tâches aux auxiliaires impactant sur la
 Au total  Manque d'infrastructures sanitaires aggravé par la mauvaise répartition ;  Insuffisance de personnel : Délégation de tâches aux auxiliaires impactant sur la qualité de la prise en charge (traitement et autres)  Manque de motivation pour exercer sur tout le territoire national afin de couvrir les zones les plus reculées et les populations sous desservies ; Faiblesse système d’ajustement et de régulation de l’offre de soins comme des dépenses de santé  Pauvreté : « Précarité sociale » = « Vulnérabilité médicale »

49 Une politique aux moyens limités
Les grands axes de la politique de santé étant tracés, la question idoine est de savoir si le Sénégal a les moyens de sa politique de santé. Le financement, question cruciale, ne peut pas échapper au mouvement général des réformes. Aucun pays ne peut raisonnablement prétendre que l’État prendra, à lui seul, en charge la santé de toute sa population. En revanche, il revient à l’État de créer les conditions de développement de mécanismes de couverture du risque-maladie. L’ensemble des stratégies développées tend à accroître les moyens : ressources humaines, infrastructures, travaux de réhabilitation ou du financement du secteur.

50 La participation des populations à l’effort de santé
Augmente depuis la création : Des Comités de santé et, Des Mutuelles de santé qui renforcent l’action Des Institutions de Prévoyance Maladie.  45% versus 9% dans pays OCDE  Le CAMICS (Cellule d’Appui aux Mutuelles, IPM et Comités de santé) appuie l’action des Mutuelles.

51 Un financement extérieur aléatoire
Le financement externe de la santé est aléatoire. Cela s’explique par diverses raisons parmi lesquelles les négociations et procédures d’obtention de ce financement, la conditionnalité de l’aide orientée vers des priorités qui ne sont pas toujours les nôtres. Le financement n’est jamais acquis d’avance. Les difficultés d’accès au financement sont réelles, caractérisées par l’engagement timide des bailleurs et le non-respect de la programmation sénégalaise.

52 L’accès aux soins de santé au Sénégal
Conclusions - Préconisations visant à améliorer l’accessibilité aux soins de santé

53 Le constat La politique de santé au Sénégal évolue vite !
De 1989 à 2000, nous sommes passés par trois étapes qui ont nécessité des réformes profondes ; La politique de santé se heurte à des écueils : instabilité institutionnelle, vétusté des structures, défaut d’entretien, déficits en structures et en personnels, moyens financiers, faible exécution des programmes. Les documents d’orientation abondent :  Ateliers, rencontres, séminaires, fora etc.  Des collectes et analyses de données ont permis de diagnostiquer les maux du système sanitaire sénégalais et de préconiser des solutions adéquates.

54 Conclusion Il se pose la délicate question de la mobilisation des ressources, si rares, pour devoir conduire une politique de santé hardie et dynamique ; Il s’y ajoute le diktat des bailleurs de fonds qui orientent leur financement en fonction de leurs ambitions et pas toujours dans l’intérêt du pays solliciteur !

55 Préconisations  La loi du 22 mars 1996 consacre le transfert de compétences de santé aux Collectivités locales modifiant le contexte d'intervention du Ministère de la Santé. Les statuts des comités de santé doivent être renforcés dans le sens d’un réaménagement du cadre juridique qui permettra un droit de regard de l’autorité locale et d’enrayer les velléités politiques qui émaillent souvent leur gestion.  Porter une attention particulière sur la mutualisation ;  Promouvoir la médecine traditionnelle. Les sénégalais dans leur majorité y réfèrent en première intention. L’Etat par la définition d’un environnement juridique assainira le milieu.  La réforme hospitalière consacre l’autonomie des hôpitaux devenus des Etablissements Publics de Santé (EPS). C’est une opportunité dans la promotion de la contractualisation.

56 Devant la multitude et la diversité des acteurs, l’État, les Collectivités Locales, les Établissements Publics de Santé, les Comités de santé, les Mutuelles de santé, les ONG, les Organisations Communautaires de Base et les limites observées à l’accès aux soins de qualité à la majorité, il est important et urgent d’élargir l’offre de soins par la promotion de partenariats et les initiatives qui offrent plus d’opportunités pour satisfaire la demande sans cesse croissante ;  Le Conseil Economique et Social dés les années 90 avait recommandé : « l’implication du secteur privé dans la gestion des infrastructures de base et des services sociaux ». Sa mise en œuvre est possible par application de la politique de Contractualisation qui plus, permettra d’accélérer l’atteinte des Objectifs du Millénaire (1, 4 et 5)

57  Au niveau périphérique départemental :
Renforcer la couverture par l’implantation de clinique privée à côté des EPS, en vue de l’insertion des jeunes médecins, qui pourront s’organiser en association professionnelle ; Stratégie et plan d’action conjoint impliquera des experts sous l’égide de l’Ordre National des Médecins du Sénégal.  Au niveau central national : Organiser espace de dialogue entre les parties prenantes du système de santé, à savoir :  Producteurs de soins de santé  Organisations de financement des dépenses  Consommateurs de soins : les patients Promouvoir la démocratie médicale par le lancement d’une couverture médicale universelle

58 Sources et ressources documentaires
1. DIAKHATE Moussa Atelier de mise a niveau médecins d’entreprise sur les programmes prioritaires de santé. SALY - MBOUR. 2. FALL SIDIBÉ Mintou La politique de santé au Sénégal. Mémoire de 3ème Cycle. Diplôme d’Études Approfondies de Sciences Politiques. UCAD 3. Ministère de la santé et Prévention Plan national de développement sanitaire (PNDS) 2009 – 2018. 4. SAMB Malick L’accessibilité aux soins : le cas du Sénégal. DEA de droit de la santé, UCAD-Dakar. Animation régionale de Dakar. Réseau des chercheurs “Droit de la Santé”. Agence Universitaire de la Francophonie. 5. THIAM Birane et NDOUR Fassar Socle de Protection Sociale et Prévention des Risques professionnels : Etats des lieux. 15ème Journée Africaine de la Prévention des Risques Professionnels.

59 Nous vous remercions de votre bien aimable attention
On est ensemble ! Des questions


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