La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La Performance Environnementale des Bâtiments (PEB)

Présentations similaires


Présentation au sujet: "La Performance Environnementale des Bâtiments (PEB)"— Transcription de la présentation:

1 La Performance Environnementale des Bâtiments (PEB)
Support de formation pour les acteurs de la construction Version Nov 2012 (AIMCC) Modifs apportées pour V1 et Commentaires pour V2 CSTB en violet Décembre 2012

2 Les Acteurs La maîtrise d’ouvrage :
Ce document a été commandé par le Ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie et le Ministère de l’Egalité des Territoires et du logement La maitrise d’œuvre : La réalisation a été confiée au Centre Scientifique et Technique du Bâtiment Ce support pédagogique a été élaboré par le groupe de travail de l’action « Formation des acteurs professionnels » conduite par les signataires de la Convention d’engagement volontaire pour l’affichage environnemental et sanitaire des produits de construction dans le cadre du Grenelle Environnement . Peut-être actualiser le nom du Ministère « Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie » et/ou « Ministère Egalité des Territoires et du Logement » OK (idem dans le masque des diapositives et dans les sources slides 117/118 ok, vérifier les logos issus de la plaquette INIES valides) Nouveau masque V2

3 PLAN CONTEXTE LA DEMARCHE HQE
LA PERFORMANCE ENVIRONNEMENTALE DES BÂTIMENTS LES DÉCLARATIONS ENVIRONNEMENTALES DES PRODUITS ET DES ÉQUIPEMENTS APPROFONDIR GUIDE DE LECTURE

4 PLAN CONTEXTE LA DEMARCHE HQE
LA PERFORMANCE ENVIRONNEMENTALE DES BÂTIMENTS LES DÉCLARATIONS ENVIRONNEMENTALES DES PRODUITS ET DES ÉQUIPEMENTS APPROFONDIR GUIDE DE LECTURE

5 Contexte Les principes du développement durable appliqués au bâtiment
Enjeux environnementaux à l’échelle mondiale Impacts environnementaux du bâtiment en France

6 Contexte Les principes du développement durable appliqués au bâtiment
Enjeux environnementaux à l’échelle mondiale Impacts environnementaux du bâtiment en France

7 L’application des principes du développement durable au secteur du bâtiment
Limiter les impacts sur l’ensemble du cycle de vie: Economiser les ressources dont l’énergie ; Réduire les émissions de gaz à effet de serre ; Générer moins de déchets ; Limiter les pollutions de l’eau, de l’air et des sols ; Maintenir la biodiversité ; Limiter les nuisances… Performances Environne- mentales Environnement Economie Social Concevoir selon une approche économique globale: Raisonner en coût global sur l’ensemble du cycle de vie des bâtiments. Performances Economiques Favoriser le progrès Social : Assurer la qualité d’air intérieur et celle de l’eau ; Assurer le confort thermique, visuel, olfactif et acoustique; Optimiser l’accessibilité et l’adaptabilité des logements ; Augmenter la sécurité et prévenir les risques ; Réduire les nuisances sur le voisinage ; Assurer la traçabilité des matériaux ; Impliquer les utilisateurs dans les processus de décision… Performances Sociales

8 Contexte Les principes du développement durable appliqués au bâtiment
Enjeux environnementaux à l’échelle mondiale Impacts environnementaux du bâtiment en France

9 Changement Climatique
La température moyenne globale a augmenté de 1°C sur un siècle (GIEC 2007) Augmentation de 38% de la concentration atmosphérique en CO2 par rapport au niveau préindustriel (OMM, 2009) Sources: SOeS, Chiffres clés du climat France et Monde, (données GIEC, 1er groupe de travail 2007)

10 La gestion des ressources énergétiques
Les énergies fossiles représentent 81% du mix énergétique mondial. En Europe, 95% des émissions de CO2 sont issues de la production et de l’utilisation de l’énergie. Source: CGDD chiffres clés climat émissions GES France et monde 2012 (chiffres AIE, et Agence européenne pour l’environnement, 2011)

11 L’utilisation des ressources en eau
Une diminution rapide des ressources en eau douce disponibles ces 40 dernières années à l’échelle mondiale : En 1970 : m3 par habitant En 2004 : m3 par habitant Une consommation d’eau douce inégale dans le monde : On consomme en moyenne dans le monde 40 litres d’eau par personne chaque jour, soit près de 15 m3 par personne et par an un africain entre 10 et 40 litres par personne et par jour, un européen entre 150 et 300 litres par personne et par jour. Sources: WWAP et SOeS

12 Epuisement des Ressources naturelles
Nombres d’années de réserve pour quelques métaux (Estimations*) On pourrait penser que les ressources métalliques sont les seules ressources naturelles impliquées dans l’épuisement des ressources naturelles ! Ajouter une page sur l’épuisement des ressources naturelles énergétiques. V2 Les estimations du CSTB sous-estiment la réalité de la durée de vie des ressources naturelles métalliques et ne tiennent pas compte du caractère recyclable des métaux ; les industries du zinc, de l’aluminium et de l’acier ont de nombreuses références bibliographiques qui permettent de justifier des durées de vie bien plus grandes que celles annoncées par le CSTB. On est d’accord pour ajouter d’autres ressources dans la V2 Slide gardée telle quelle pour V1 *Estimations CSTB réalisées à partir des données de réserves et de production mondiales annuelles estimées en 2010 (

13 Contexte Les principes du développement durable appliqués au bâtiment
Enjeux environnementaux à l’échelle mondiale Impacts environnementaux du bâtiment en France

14 La part du bâtiment dans les consommations énergétiques et les émissions de GES en France
Répartition des consommations énergétiques en France selon les différents secteurs d’activité 43% des consommations énergétiques affectées au bâtiment 24 % des gaz à effet de serre sont émis par le secteur résidentiel-tertiaire (2/3 résidentiel, 1/3 tertiaire) Source : Ademe 2009

15 Le parc existant : un enjeux majeur

16 La production de déchets en France
Répartition des déchets produits en France selon les différents secteurs d’activité (Millions de tonnes) Au total, en France, 868 millions de tonnes de déchets sont produits chaque année. Le secteur du bâtiment en produit, pour sa part, 38 millions de tonnes. Sources: Sources ADEME, SOeS - Données issues d'enquêtes, d'études ou estimations produites entre 1995 et 2006 Note: les déchets agricoles prennent ici en compte les lisiers et fumiers épandus et valorisés en tant que fertilisants.

17 Les déchets du bâtiment
Répartition des déchets produits par le bâtiment selon leur classification : Production totale: 38.2 Millions de tonnes Source : SOeS (chiffres 2008) Déchets Inertes : 27.7Mt béton, briques, tuiles... Déchets Non Dangereux : 10Mt matières plastiques (ex: PSE), métaux, laines minérales, bois non pollués...: Déchets Dangereux : 0.6Mt peintures, solvants, amiante... Nombre d’entre eux sont recyclés ou réutilisés dans le cadre de filières dédiées à leur traitement et à leur élimination, commentaire non conservé dans V1 Mettre en avant le fait qu’une proportion significative de ces déchets est recyclée / réutilisée (cas des métaux, déchets inertes, DEEE pro, etc.) chiffres à évaluer pour V2 (on ne parle ici que de la production de déchets pas du mode de retraitement)

18 PLAN CONTEXTE LA DEMARCHE HQE
LA PERFORMANCE ENVIRONNEMENTALE DES BÂTIMENTS LES DÉCLARATIONS ENVIRONNEMENTALES DES PRODUITS ET DES ÉQUIPEMENTS APPROFONDIR GUIDE DE LECTURE

19 La démarche HQE Principes Evolutions

20 La démarche HQE Principes Evolutions

21 Les principes de la démarche HQE
Que veut-on améliorer? 14 Cibles Des niveaux de performance pour les 14 cibles Système de Management Environnemental Comment faire ? Quels résultats?

22 Les 14 cibles de la démarche HQE
Les cibles de création d’un environnement intérieur satisfaisant : Les cibles de confort Cible n° 8 - Confort hygrothermique Cible n° 9 - Confort acoustique Cible n° 10 - Confort visuel Cible n° 11 - Confort olfactif Les cibles de santé Cible n°12 - Qualité sanitaire des espaces Cible n°13 - Qualité sanitaire de l’air Cible n°14 - Qualité sanitaire de l’eau Les cibles de maîtrise des impacts du bâtiment sur l’environnement extérieur : Les cibles d’éco-construction Cible n°1 - Relation harmonieuse du bâtiment avec son environnement immédiat Cible n°2 - Choix intégré des produits, systèmes et procédés de construction Cible n°3 - Chantier à faibles nuisances Les cibles d’éco-gestion Cible n°4 - Gestion de l’énergie Cible n°5 - Gestion de l’eau Cible n°6 - Gestion des déchets d’activité Cible n°7 - Gestion de l’entretien et de la maintenance

23 Le Système de Management environnemental de l’Opération (SMO)
Le système de management environnemental appliqué aux ouvrages de construction a pour principaux objectifs: Prioriser et définir les cibles environnementales Définir la stratégie et les moyens S'organiser entre acteurs Prendre les bonnes décisions au bon moment Progresser en améliorant régulièrement l'efficacité du système Norme Française: GA P01-030 La Norme française qui établit le cadre pour l’application du système de management environnemental aux secteur du bâtiment est le guide d’application GA P-030: « Qualité environnementale des bâtiments - Système de management environnemental pour le maître d'ouvrage : opérations de construction, adaptation ou gestion des bâtiments_Cadre de conception et de mise en œuvre pour la démarche HQE® ». Source: Outil d’aide à la mise en œuvre du SMO, ADEME, 2007

24 La certification des ouvrages HQE : des référentiels adaptés
Bâtiments tertiaires Habitat collectif ou individuel groupé Maisons individuelles Marque de certification (Déclinaisons selon le type d’ouvrage) NF Bâtiments Tertiaires associée à Démarche HQE® et/ou BBC Effinergie® Référentiel générique (Bureau & Enseignement, Commerce, Hôtellerie, Logistique Exploitation , Rénovation…) NF Logement – Démarche HQE® Habitat et Environnement Patrimoine H & E H & E EHPA-EHPAD H & E DOM (Réunion) NF Maison Individuelle - Démarche HQE® Maison Rénovée – démarche HQE® Certificateur

25 La démarche HQE Principes Evolutions

26 Vers une évaluation quantitative des impacts environnementaux sur l’ensemble du cycle de vie
L’évaluation de la performance environnementale des bâtiments selon une approche multicritère nécessite la création de nouveaux référentiels. Cette section présente deux référentiels en cours d’élaboration: HQE Performance (développé dans le cadre des travaux de l’association HQE) Les « common metrics » de SBA (Sustainable Building Alliance), une traduction de la démarche française à l’international

27 L’annexe technique HQE Performance
Voir avec Alex pour titre Un référentiel en cours d’élaboration 2011: Les premiers résultats de l’analyse sur 74 bâtiments modélisés S’appuie sur la norme Française XP et la norme européenne 15978 Le référentiel HQE Performance a pour objectif l’élaboration d’un affichage de la performance environnementale des nouveaux bâtiments Ce référentiel a fait l’objet d’une expérimentation sur 79 bâtiments analysés selon le cahier des charges de l’Annexe technique L’ annexe technique défini les contributeurs à prendre en compte dans chacune des phases du cycle de vie Phase de production Phase d’utilisation Fin de vie: -Les résultats de la première phase d’expérimentation pour la création du référentiel HQE Performance sont présentés dans la section suivante. Identification de valeurs de référence pour la performance environnementale des bâtiments

28 Les « common metrics » SBA : une (vecteur) valorisation de la démarche française à l’international
Un jeu d’indicateurs communs défini par un document unique: « Cadre des indicateurs communs pour les bâtiments  »,SBA, janvier 2010. Une approche internationale pour harmoniser les référentiels en développement dans les autres pays. Sustainable Building Alliance regroupe les certificateurs de la qualité environnementale de différents pays dans le monde. Son objectif est d’uniformiser les référentiels d’évaluation de QEB. Les bases pour la création d’un référentiel commun d’évaluation des performances des bâtiment viennent d’être posées avec la définition d’un groupe d’indicateurs communs (SBA-Common Metrics «  Cadre des indicateurs communs pour les bâtiments  »,SBA, janvier 2010). Ces indicateurs d’impacts environnementaux, aussi appelés Indicateur clés de la durabilité (Key Sustainability Indicator) sont les suivants: - Energie primaire non renouvelable - Eau - Emissions de Gaz à Effet de Serre - Déchets (Dangereux, Non dangereux, Inertes, Nucléaires) - Qualité environnementale intérieure (Comfort thermique, concentration en CO2, concentration en formaldéhydes) S’appuie sur les normes Européennes du CEN TC 350 dont la norme EN 15978 (BRE, CSTB, Qualitel, DGNB, FCAV, VTT and NIST, AGBC).

29 PLAN CONTEXTE LA DEMARCHE HQE
LA PERFORMANCE ENVIRONNEMENTALE DES BÂTIMENTS LES DÉCLARATIONS ENVIRONNEMENTALES DES PRODUITS ET DES ÉQUIPEMENTS APPROFONDIR GUIDE DE LECTURE

30 LA PERFORMANCE ENVIRONNEMENTALE DES BÂTIMENTS EN PRATIQUE
Introduction à la PEB Les normes Les indicateurs de la performance environnementale Les outils pour l’évaluation Illustration avec les résultats HQE Performance

31 LA PERFORMANCE ENVIRONNEMENTALE DES BÂTIMENTS EN PRATIQUE
Introduction à la PEB Les normes Les indicateurs de la performance environnementale Les outils pour l’évaluation Illustration avec les résultats HQE Performance

32 L’évaluation des performances environnementales
 L’évaluation des impacts environnementaux sur l’ensemble du cycle de vie du bâtiment Exemple de « représentation » de la performance environnementale : Enlever la notion de points. OK fait On est toujours parti sur des indicateurs avec l’unité adéquate d’une part et une échelle graduée d’autre part  proposition nouvelle étiquette dans V2

33 Les enjeux de l’approche performantielle
Pouvoir justifier objectivement les investissements et les choix politiques ; Afficher les performances des bâtiments selon une approche multicritère ; Fixer des objectifs pour l'optimisation environnementale des produits et des projets (construction, rénovation, exploitation).

34 LA PERFORMANCE ENVIRONNEMENTALE DES BÂTIMENTS EN PRATIQUE
Introduction à la PEB Les normes Les indicateurs de la performance environnementale Les outils pour l’évaluation Illustration avec les résultats HQE Performance

35 Les normes pour l’évaluation de la performance environnementale, économique et sociale des bâtiments

36 LA PERFORMANCE ENVIRONNEMENTALE DES BÂTIMENTS EN PRATIQUE
Introduction à la PEB Les normes Les indicateurs de la performance environnementale Les outils pour l’évaluation Illustration avec les résultats HQE Performance

37 Les Indicateurs d’impacts environnementaux des bâtiments
Préoccupations environnementales Impact environnemental Unité Ressources Consommation de ressources énergétiques Energie primaire totale (kWh / m² SHON) Energie renouvelable Energie non renouvelable Energie primaire procédé Epuisement des ressources (kg équivalent Antimoine / m² SHON) Consommation d'eau totale (L / m² SHON) Consommation de foncier Biodiversité _ Déchets Déchets solides valorisés  kg Déchets solides éliminés Déchets dangereux (kg / m² SHON) Déchets non dangereux Déchets inertes Déchets radioactifs Air Changement climatique (kg équivalent CO2 / m² SHON) Acidification atmosphérique (kg équivalent SO2 / m² SHON) Formation d'ozone photochimique (kg équivalent éthylène / m² SHON) Pollution de l'air (m3 / m² SHON) Eau Pollution de l'eau Eutrophisation (kg équivalent PO4(3-) / m² SHON) Liste d’impacts: exemple avec liste indicateurs présentés dans la norme XP La liste des indicateurs de la performance environnementale sera amenée à évoluée avec la mise en application de la norme européenne EN sur les méthodes d’évaluation des performances environnementales des bâtiment. XP P

38 Consommation de ressources énergétiques
L’énergie primaire totale : L’énergie primaire totale représente la somme de toutes les énergies puisées dans les ressources naturelles (gaz naturel, pétrole, charbon, minerai d’uranium, biomasse, énergie hydraulique, soleil, vent, géothermie,…)  Consommée (énergie procédé) et immobilisée (énergie matière) Energie matière =part de l’énergie primaire contenue dans le produit ou PCI Energie procédé = part de l’énergie primaire utilisée dans les procédés de fabrication de fonctionnement et de transport du produit sur l’ensemble de son cycle de vie En savoir plus sur l’indicateur Energie Primaire

39 Changement Climatique
Contributeurs CO2, CH4 (Méthane), CFC, H2O, N2O (protoxyde d’azote), etc. Impacts  Augmentation de l’effet de serre  Modification du climat  Augmentation de la température moyenne de la Terre Unité de référence [kg équivalent CO2 ] 1 kg CH4 = 21 kg eqCO2 1 kg N2O = 310 kg éqCO2 Ensemble des émissions de GES qui peut donc être considéré comme un «Bilan carbone du cycle de vie du produit calculé conformément à la norme NF P01010». Evaluer la contribution du produit à l'augmentation de la teneur de l’atmosphère en GES. Augmentation de la teneur de l’atmosphère en gaz à effet de serre. Tous les gaz n’ont pas le même effet. L’impact des émissions des différents gaz à effets de serre est pondéré selon le potentiel de réchauffement climatique du gaz considéré et son temps de persistance (ou durée de vie) dans l’atmosphère. Ainsi, un kilogramme de méthane (CH4) contribue 21 fois plus à l'effet de serre qu'un kilogramme de CO2, et un kilogramme de protoxyde d'azote (N2O) 310 fois plus. Certains gaz contribuent plusieurs milliers de fois plus que le CO2 à l'effet de serre pour chaque kilogramme émis. L'indicateur changement climatique est calculé selon la norme NF P (norme d’élaboration des Fiches de Déclaration Environnementale et Sanitaire des produits de construction FDES). Il renseigne sur les émissions de gaz à effet de serre et leurs effets sur le réchauffement climatique. La norme impose à minima de prendre en compte les trois principaux gaz pertinents pour les produits de construction (CO2, CH4, N2O). Alors que de nombreux outils existent pour évaluer les émissions de gaz à effet de serre d'un territoire ou d'une activité (l'empreinte carbone ou le bilan carbone de l’ADEME), seule l'analyse de cycle de vie (ACV) support des FDES est un outil adapté aux produits ou solution technique de construction. Méthodologie ACV : le stockage du carbone par les produits issus de la biomasse

40 Acidification atmosphérique
Contributeurs Dioxyde de soufre (SO2), oxydes d'azote (NOx), Ammoniac (NH3), Acide chlorique (HCl) … susceptibles d’être oxydés et de se transformer en acides (acide sulfurique, acide nitrique) Unité de référence: [kg équivalent SO2] Impacts  Pluies acides (acides lessivés par les précipitations) puis eaux de ruissellement et de surface Dommages causés : forêts, faune, flore, érosion roches et métaux Source: Certains composés émis dans l’atmosphère (notamment le dioxyde de soufre (SO2), les oxydes d'azote (NOx) sont susceptibles d’être oxydés et de se transformer en acides (acide sulfurique, acide nitrique)) qui sont ensuite lessivés par les précipitations (pluies acides) et se retrouvent dans les eaux de ruissellement et de surface. Cette acidification conduit à des impacts importants sur la faune (mort de poissons) et la flore (végétation) Cet indicateur est construit comme l'indicateur changement climatique en prenant pour référence la contribution à l'acidification du SO2 (valeur 1 du coefficient d'agrégation). Il est donc exprimé en kg équivalent SO2. Ions hydrogène (H+) rencontre de l’H20  gaz acide + pluie –> pluie acide Cette pollution acide peut être transportée à plusieurs centaines de kilomètres de son lieu d’émission selon la direction et la force des vents. L’influence des facteurs climatiques, (vent, luminosité, température, pluviométrie…) explique en partie les difficultés rencontrées dans l’étude et la maîtrise de la pollution atmosphérique. CITEPA : baisse de 48% des émissions liées à la cb depuis 90 (amélioration combustibles) SO2

41 Epuisement des ressources abiotiques (ADP)
Unité de référence [kg antimoine équivalent] L’antimoine est une ressource considérée comme épuisable à l'échelle humaine Pondération de chaque ressource par un coefficient correspondant à un indice de rareté. L’antimoine a une valeur de 1 par convention, si ADP > 1  ressource plus rare que l'antimoine. Exemples : ADP Platine =1,29 ; ADP Argent = 1,84 ADP Charbon = 1, ADP Argile = 2, ; ADP Calcaire = 7, Impacts Epuisement des ressources naturelles Contributeurs Ressources naturelles non renouvelables énergétiques Gaz Lignite Pétrole Charbon Ressources naturelles non renouvelables non énergétiques Métaux utilisés dans le bâtiment (Cuivre, zinc, aluminium…) ADP=Abiotique Depletion Potential Cet indicateur tient compte des consommations de ressources énergétiques ou non énergétiques (sauf l'eau) en pondérant chaque ressource par un coefficient correspondant à un indice de rareté (l’antimoine a une valeur de 1 par convention). Une valeur supérieure à 1 pour une ressource indique que l'on consomme une ressource plus rare que l'antimoine. Les ressources dont la valeur de l'indicateur est très faible (inférieure à 0,001) sont considérés comme non épuisables à l'échelle humaine. L'indicateur est calculé en faisant la somme pondérée (par les coefficients de rareté) des quantités consommées par le produit pendant tout son cycle de vie. Donc, plus cet indicateur est grand plus le produit "épuise" les ressources. Il s'exprime donc en kg antimoine équivalent. L'antimoine est un élément chimique de la famille des pnictogènes, de symbole Sb et de numéro atomique 51. C'est un métalloïde de couleur métallique. conduit mal la chaleur et l'électricité. Composant d'alliages de plomb (dont il augmente la dureté) servant à la fabrication : Composant d'alliages antifriction à base de plomb ou d'étain Des semi-conducteurs : InSb, GaSb utilisés

42 Destruction de la couche d'ozone stratosphérique
Impacts Dégradation du filtre à ultraviolets (UV-B) Contributeurs chlorofluorocarbures : CFC, HCFC composés susceptibles de réagir avec l'ozone de la stratosphère Unité de référence [kg équivalent CFC 11] L’ozone est une molécule présente dans l’atmosphère et de manière plus concentrée dans la stratosphère (entre 8-18 km et 50 km d’altitude) où elle forme une « couche ». Cette couche joue un rôle de filtrage des rayons ultraviolets dangereux (UV-B). Cet indicateur se calcule en agrégeant les émissions dans l'air des composés susceptibles de réagir avec l'ozone de la stratosphère (et notamment les chlorofluorocarbures : CFC, HCFC). La molécule de référence est le CFC 11. 1985, Convention de Vienne: responsabilité des CFC reconnue dans l’amincissement de la couche d’ozone. Le 9 décembre 1987, le protocole de Montréal relatif aux substances appauvrissant la couche d’ozone est signé par 24 pays, dont la France

43 Formation d'ozone photochimique
Impacts Smog, pics d’ozone  Irritant respiratoire (asthme, etc.) irritations des membranes et des muqueuses (nez, gorge, yeux et voies respiratoires)… Contributeurs COV Composés susceptibles de participer à la formation d'ozone troposphérique Unité de référence [ kg équivalent éthylène] C2H4 Alors que l'ozone est un gaz protecteur dans les hautes couches de l'atmosphère (voir destruction de la couche d’ozone stratosphérique), c'est au contraire un gaz dangereux (irritant respiratoire) dans les basses couches de l'atmosphère (troposphère) où nous vivons et respirons. Cet indicateur sert donc à évaluer la contribution des émissions dans l'air de composés susceptibles de participer à la formation d'ozone troposphérique. L'ozone résulte de la transformation chimique de l’oxygène au contact d’oxydes d'azote et d’hydrocarbures, sous l'effet du rayonnement solaire et d’une température élevée (phénomène de smog photochimique ou « pics d’ozone »). La molécule de référence pour cet indicateur est l'éthylène (C2H2), il s’exprime donc en kg équivalent éthylène. En moyenne on estime qu’il y a 0,40kg équivalent d’éthylène par kg d’hydrocarbures.

44 Pollution de l’air Unité de référence Impacts Contributeurs
Exprimé en m3 d'air nécessaire à diluer les émissions du produit en se basant sur les valeurs limites de la réglementation des ICPE Impacts Impacts écotoxiques des émissions dans l'air Contributeurs Poussières, monoxyde de carbone, ammoniaque, COV, métaux, oxydes d’azote, dioxyde de souffre, hydrocarbures… Evaluer les impacts toxiques et écotoxiques des émissions dans l'air du produit. Ce sont surtout les métaux et les composés organiques qui contribuent à cet impact. Dans le cadre de la norme, l'indicateur est exprimé en m3 d'air nécessaire à diluer les émissions du produit en se basant sur les valeurs limites de la réglementation des installations classées pour la protection de l'environnement (ICPE). Cet indicateur permet d'avoir une représentation simple (un volume d'air) de l'impact potentiel du produit sur la qualité de l'air dans l'environnement. Attention: Cet indicateur ne représente pas une évaluation des risques sanitaires liés aux émissions durant la phase d’utilisation En savoir plus sur l’émission dans l’air des produits pendant la vie en œuvre…

45 Déchets solides Production de déchets non dangereux (EE 3)
Impacts Produire des déchets n'est pas en soi un impact sur l'environnement. Mais le traitement de ces déchets est potentiellement responsable d'impacts sur l'environnement. Contributeurs Déchets éliminés: dangereux non dangereux Inertes Déchets Radioactifs Déchets valorisés (réutilisation, réemploi, recyclage et valorisation énergétique.) Production de déchets non dangereux (EE 3) Définition : Le critère production de déchet non dangereux représente la totalité des déchets considérés comme non dangereux*, au sens de l’arrête du 19/01/06, et inertes*, au sens de l’arrêté du 31/12/01, produit tout au long des différentes étapes du cycle de vie du produit ou solution technique de construction. Les quantités de déchets valorisés ultérieurement, à travers un autre procédé ou système, ou mises en stock pour une future valorisation (réutilisation, réemploi, recyclage et valorisation énergétique), ne sont pas comptabilisées dans cet indicateur puisqu’ils deviennent alors une « matière première secondaire (MPS) » qui sont considérée dans un autre critère d’évaluation. Ce critère est exprimé en kg. Production de déchets dangereux (EE 3) Définition : Le critère production de déchet dangereux représente la totalité des déchets considérés comme dangereux*, au sens du Décret n° du 18 avril 2002 relatif à la classification des déchets, et radioactifs*, selon l’article L du code de l’environnement, produit tout au long des différentes étapes du cycle de vie d’un produit ou solution technique de construction. Ce critère est exprimé en kg. Déchets inertes Sont considérés comme inertes selon l’arrêté du 31/12/01 : les déchets qui ne subissent aucune modification physique, chimique ou biologique importante. Les déchets inertes ne se décomposent pas, ne brûlent pas et ne produisent aucune autre réaction physique ou chimique, ne sont pas biodégradables et ne détériorent pas d’autres matières avec lesquelles ils entrent en contact, d’une manière susceptible d’entraîner une pollution de l’environnement ou de nuire à la santé humaine. La production totale de lixiviats et la teneur des déchets en polluants ainsi que l’écotoxicité des lixiviats doivent être négligeables et, en particulier, ne doivent pas porter atteinte à la qualité des eaux de surface et / ou des eaux souterraines. Déchets radioactifs L’article L du Code de l’environnement, inséré par la loi n° du 28 juin 2006, JO 29 juin définit les déchets radioactifs comme « des substances radiatives pour lesquelles aucune utilisation ultérieure n’est prévue par le pays d’origine et de destination (...) et qui font l’objet d’un contrôle (…) par un organisme réglementaire des pays d’origine et de destination ». Précision de l’Agence Nationale pour la Gestion des Déchets Radioactifs (ANDRA). Les déchets radioactifs sont variés. Leurs caractéristiques diffèrent d’un déchet à l’autre : nature physique et chimique, niveau et type de radioactivité, durée de vie… En France, la classification des déchets radioactifs repose sur deux paramètres : 1. Le niveau de radioactivité Il s’exprime généralement en Becquerels (Bq) par gramme ou par kilogramme. Egalement appelé activité, le niveau de radioactivité correspond à la quantité de rayonnements émis par les éléments radioactifs (radionucléides) contenus dans les déchets. On distingue 4 niveaux d’activités différentes : haute activité (HA), moyenne activité (MA), faible activité (FA) et très faible activité (TFA). 2. La période radioactivé Elle s’exprime en années, jours, minutes ou secondes. Egalement appelé demi-vie, elle quantifie le temps au bout duquel l’activité initiale d’un radionucléide est divisée par deux. On distingue les déchets dont les principaux radionucléides ont une période courte (inférieure ou égale à 31 ans) et ceux de période longue (supérieure à 31 ans). On considère généralement pour les premiers que la radioactivité est très fortement atténuée au bout de 10 périodes, soit près de 300 ans. On notera aussi le cas particulier des radionucléides utilisés pour les besoins de diagnostic en médecine, de durée de vie "très courte", c'est-à-dire dont la période est inférieure à 100 jours. Au bout d’un temps réduit, leur radioactivité atteint des niveaux très faibles. En savoir plus sur la méthodologie ACV utilisée pour prendre en compte le recyclage

46 Pollution de l’eau Impacts Contributeurs: Unité de référence
Impacts toxiques et écotoxiques des émissions dans l'eau et dans le sol Contributeurs: Métaux, composés organiques divers… Unité de référence « Exprimé en m3 d'eau nécessaires à diluer les émissions du produit en se basant sur les valeurs limites de la réglementation des ICPE » Attention: Cet indicateur ne représente pas une évaluation des risques environnementaux liés aux émissions pendant la vie en œuvre dues aux phénomènes de lixiviation Cet indicateur a pour but d'évaluer les impacts toxiques et écotoxiques des émissions dans l'eau et dans le sol du produit. Ce sont surtout les métaux et les composés organiques qui contribuent à cet impact. Exprimé en m3 d'eau nécessaire à diluer les émissions du produit en se basant sur les valeurs limites de la réglementation des installations classées pour la protection de l'environnement (ICPE). Cet indicateur prend en compte eutrophisation et écotoxicité de l’eau. En savoir plus sur l’émission des produits dans l’eau pendant la vie en œuvre… Attention: Cet indicateur n’est pas adapté aux émissions métalliques  pas l’objet ici d’évaluer la pertinence d’un indicateur: commentaire non retenu

47 LA PERFORMANCE ENVIRONNEMENTALE DES BÂTIMENTS EN PRATIQUE
Introduction à la PEB Les normes Les indicateurs de la performance environnementale Les outils pour l’évaluation Illustration avec les résultats HQE Performance

48 Les logiciels d’Analyse de Cycle de vie Bâtiment
Objectif : Quantifier les impacts environnementaux pour chacune des phases du cycle de vie du bâtiment La vie d’un bâtiment: Fabrication des produits Transports Construction Vie en œuvre Fin de vie Voir nouveau schéma?

49 Principe de fonctionnement d’un logiciel ACV Bâtiment
Nouveau schéma?? Associer des données d’impacts environnementaux à : Des produits et équipements (FDES*, PEP ecopassport*) ; Des services (consommations énergétiques, consommations d’eau..) (DES*) Les produits et équipements, les consommations d’eau et d’énergie sont à l’origine d’impacts environnementaux quantifiés par l’ACV bâtiment. Différences entre contributeurs et indicateurs: les consommations d’ Eau et d’énergie sont des contributeurs car ils impliquent des impacts environnementaux. Exemples: La consommation d’eau potable implique une consommation d’énergie pour la distribution (pompage) et induits des impacts dus au traitement de celle-ci. L’énergie implique une consommation d’eau (refroidissement des centrales thermiques de production d’électricité; transformation du combustible etc…), des emissions de gaz à effet de serre etc… Un logiciel d’ACV bâtiment associe des impacts environnementaux à chaque contributeurs dans chacune des phases du cycle de vie. Ces impacts environnementaux sont issues dans la majorité des cas de déclaration environnementales de produits ou de services. * FDES : Fiche de Déclaration Environnementale et Sanitaire pour les matériaux et produits de construction * PEP ecopassport : Profil Environnemental Produit pour les équipements électriques, électroniques et de génie climatique * DES : Déclaration Environnementale de Service

50 Le périmètre d'étude: Prendre en compte quoi et comment?
Il existe des documents de référence pour la définition du périmètre : Les Règles d’application HQE perf établissent un cadre pour l’évaluation de la contribution des produits de construction, des consommations énergétiques et des consommations d’eau aux impacts environnementaux de l’ouvrage. Les règles d’application HQE performance s ’appuient sur la norme Française XP P et la norme Européenne EN 15878

51 Les informations d’entrée…
Les caractéristiques des bâtiments : métrés, données de service Caractéristiques générales Bâtiment : Surface de plancher SHON RT Surface habitable Les métrés : Fondation structure Couvertures Plomberie Equipements... Consommations du Bâtiment pendant la vie en œuvre : Eau, Energie

52 Les informations d’entrée…
Les déclarations environnementales (EPD) FDES* Fiche de Déclaration Environnementale et Sanitaire PEP ecopassport* Profil Environnemental Produit Autres données Génériques* DES* Déclaration Environnementale de Service Produits et équipements de construction Consommations énergétiques, consommations d’eau, autres services liés au bâtiment (chantier, vie du bâtiment…) Ces informations sont communément appelées EPD (Environmental Product Declaration) à l’échelle européenne et internationale EPD = Environmental Product declaration * Voir section « Déclaration environnementale des produits et des équipements»

53 Exploitation des résultats
Aide à la décision Comparaisons de différentes alternatives Nouveau sans ENR + destruction couche d’ozone d’échets radioactifs

54 Exploitation des résultats
Eco-conception des bâtiments Analyse détaillée des résultats pour chaque contributeur Contributeur: Energie pendant la vie en œuvre Indicateur d’impact: Consommations de ressources énergétiques non renouvelables Contributeur: Matériaux et produits de construction Indicateur d’impact: Déchets dangereux éliminés Il n’y a pas de système constructif parfait : tous les indicateurs ne sont pas les meilleurs pour 1 sol. Montre qu’il peut y avoir des transferts de pollution voir que selon les indicateurs, ce ne sont pas sur les mêmes produits qu’il faut agir. Pour les acteurs, besoin d’une hiérarchisation des enjeux. Le fabricant peu regarder ou liu pèse lourd

55 Quelques logiciels disponibles sur le marché Français
Logiciels ACV bâtiment : ELODIE TEAM Bâtiment EQUER Logiciel d’analyse des solutions constructives : COCON

56 LA PERFORMANCE ENVIRONNEMENTALE DES BÂTIMENTS EN PRATIQUE
Introduction à la PEB Les normes Les indicateurs de la performance environnementale Les outils pour l’évaluation Illustration avec les résultats HQE Performance

57 L’analyse statistique HQE Performance
74 bâtiments modélisés (appel à manifestation d’intérêt de l’Association HQE) avec une approche multicritère Un cahier des charges de modélisation unique basé sur la norme XP P et les Règles d'application « HQE Performance » Outil d’analyse utilisé: ELODIE Différentes typologies couvertes: 20 Maisons Individuelles (MI-MIG) 19 Immeubles Collectifs (IC) 21 Bâtiments de bureaux & Bâtiments administratif (BB & BA) 8 Bâtiments d’enseignement ou de recherche (BER) 6 Autre typologie (Commerces, Bâtiments à vocation industrielle…)

58 Résultats de l’analyse statistique
Energie primaire Totale  (médianes) La contribution des produits de construction et des équipements (module composant) : Des médianes homogènes, situées entre 40 et 44 kWh/m²SHON/an 80% des valeurs sont comprises entre 32 et 58 kWh/m²SHON/an  La phase de vie en œuvre reste le contributeur majeur de l’indicateur énergie primaire totale pour les nouveaux bâtiments. kWhEP /m²SHON/an IC : Immeuble collectif BB : Bâtiment de bureaux MI : Maison individuelle BER : Bâtiment d’enseignement ou recherche BA : Bâtiment administratif MIG : Maisons individuelles groupées Note: L’énergie primaire totale comprend l’énergie renouvelable et non renouvelable, matière et procédé (cf. diapo 37)

59 Résultats de l’analyse statistique
 Changement climatique (médianes) La contribution des produits de construction et des équipements : Des médianes homogènes, situées entre 8 et 10 kgeqCO2/m²/an 80% des valeurs sont comprises entre 9 et 13 kgeqCO2/m²/an Kg-eqCO2/m²SHON/an De nouveaux enjeux pour les bâtiment neufs: une contribution importante des produits de construction et équipements dans le bilan total des émissions de CO2 IC : Immeuble collectif BB : Bâtiment de bureaux MI : Maison individuelle BER : Bâtiment d’enseignement ou recherche BA : Bâtiment administratif MIG : Maisons individuelles groupées

60 Résultats de l’analyse statistique
 Production de déchets (médianes) Production de déchets radioactifs g/m²SHON/an Production de déchets inertes Kg/m²SHON/an IC : Immeuble collectif BB : Bâtiment de bureaux MI : Maison individuelle BER : Bâtiment d’enseignement ou recherche BA : Bâtiment administratif MIG : Maisons individuelles groupées Une contribution majeur des produits de construction et équipements dans le bilan total des déchets inertes.

61 Résultats de l’analyse statistique
Consommation d’eau totale (médianes) La contribution des produits de construction et des équipements: Une contribution de l’ordre de 10% à la consommation totale d’eau douce des bâtiments La réduction des consommations d’eau pendant la phase d’utilisation est l’enjeu principal, toute phases du cycle de vie confondus. L’ utilisation de l’énergie apparait comme un contributeur non négligeable IC : Immeuble collectif BB : Bâtiment de bureaux MI : Maison individuelle BER : Bâtiment d’enseignement ou recherche BA : Bâtiment administratif MIG : Maisons individuelles groupées

62 Quelques enseignements de l’expérimentation HQE Performance
Une nouvelle approche pour les concepteurs de bâtiment (Bureaux d’études, constructeurs, architectes…)  La faisabilité d’une approche performancielle est prouvée. Les premiers ordres de grandeur de la performance sur l’ensemble du cycle de vie pour les bâtiments Un premier pas vers un label règlementaire La nécessité de prendre en compte les produits de construction et équipements (contribution importante au changement climatique) Fiches de Déclaration Environnementales et Sanitaires, Déclaration Environnementales de Services ( Voir Section suivante «Déclaration environnementale des produits et des équipements»). Un besoin important de données environnementales adaptées et de qualité sur les produits (FDES, PEP ecopassport)

63 PLAN CONTEXTE LA DEMARCHE HQE
LA PERFORMANCE ENVIRONNEMENTALE DES BÂTIMENTS LES DÉCLARATIONS ENVIRONNEMENTALES DES PRODUITS ET DES ÉQUIPEMENTS APPROFONDIR GUIDE DE LECTURE

64 LES DÉCLARATIONS ENVIRONNEMENTALES DES PRODUITS ET DES ÉQUIPEMENTS
La base de données française de référence : INIES Autres bases de données « génériques »

65 LES DÉCLARATIONS ENVIRONNEMENTALES DES PRODUITS ET DES ÉQUIPEMENTS
La base de données française de référence : INIES Autres bases de données « génériques »

66 Les normes sur les déclarations environnementales des produits
14 040 14 044 RBP : Projet non officiel Enlever ce qui est dessous. Les travaux ne sont pas commencés Les normes NF P et EN15304 sont les normes pour élaborer les FDES (Environmental product declaration, EPD )

67 Les normes sur les déclarations environnementales des produits
Slides normes produit pour V1 Les normes NF P et EN15304 sont les normes pour élaborer les FDES (Environmental product declaration, EPD )

68 Les Fiches de Déclaration Environnementale et Sanitaire (FDES)
- Les FDES sont aujourd’hui définies par la norme NF P01-010 Conforme à la série de normes internationales ISO 14020, et 14044 Règle commune à tous les produits de construction Approche complète du cycle de vie FDES individuelle ou collective Peuvent être vérifiées par tierce partie – programme AFNOR FDES La norme européenne EN remplacera la norme française Ajouter 2 transparents sur la dans la partie annexe V2 En savoir plus sur la méthodologie ACV produit de construction…

69 Le volet Environnemental des FDES
Une Unité Fonctionnelle (UF) Une Durée de Vie Typique (DVT) Un tableau d’impacts: En savoir plus sur le volet Sanitaire des FDES Impact environnemental Unité indicateur pour l’UF cycle de vie /annuité indicateur pour l’UF cycle de vie / DVT Consommation Energie primaire totale MJ de ressources Energie renouvelable énergétiques Energie procédé Energie non renouvelable Epuisement des ressources kg eq. Antimoine Consommation d'eau totale L Déchets solides valorisés total kg Déchets solides Déchets dangereux éliminés Déchets non dangereux Déchets inertes Déchets radioactifs Changement climatique kg eq. CO2 Acidification atmosphérique kg eq. SO2 Pollution de l'air m3 d'air Pollution de l'eau m3 d'eau Destruction de la couche d'ozone stratosphérique kg eq. CFC Formation d'ozone photochimique kg eq. éthylène Eutrophisation kg eq. PO43- Le volet Environnemental des FDES contient au minimum les informations de déclaration suivantes: L’unité fonctionnelle (UF): Il s’agit de l’unité de référence d’un produit utilisé pour quantifier et définir la fonctionnalité du matériau à l’échelle du bâtiment. Les éléments d’information utilisés pour définir l’UF doivent permettre la comparaison d’un produit par rapport à un autre. La Durée de vie typique (DVT): La durée de Vie typique est la durée de vie estimée du produit avant qu’il ne nécessite un remplacement. Lorsque cette durée de vie est inférieure à celle du bâtiment, le calcul des impacts environnementaux à l’échelle du bâtiment sont calculés en prenant en compte un ou plusieurs remplacements. L’estimation de la durée de vie d’un produit est donc un facteur très important dans l’ACV d’u bâtiment. Le tableau d’impacts: Il s’agit de la synthèse des impacts environnementaux quantifiés lors de l’analyse de cycle de vie du produit. Les résultats sont exprimés par annuité. Exemple pour un produit isolant: UF: assurer la fonction d’isolant thermique sur 1 m² avec une résistance de 3,5 K.m²/W pendant un an. DVT: 20 ans Valeurs par annuité et sur toute la DVT

70 Disponibles sur le site www.pep-ecopassport.org
La règle de l’art pour mesurer l’impact environnemental des équipements Définie par le Programme d’éco-déclaration PEP ecopassport ® Démarche volontaire à vocation internationale Conformité aux mêmes normes internationales (ISO 14020, 14025, 14040, ) Règles communes pertinentes pour les équipements électriques, électroniques et de génie climatique (PCR) quel que soit leur marché de destination (Bâtiment et hors bâtiment, FR et hors France) Indicateurs environnementaux renseignés après ACV complète selon PCR (hors charges et bénéfices environnementaux liés au recyclage en fin de vie) Vérification indépendante des ACV par des vérificateurs habilités Disponibles sur le site les PEP ecopassport sont nécessaires pour maîtriser la contribution des équipements aux impacts environnementaux des bâtiments

71 LES DÉCLARATIONS ENVIRONNEMENTALES DES PRODUITS ET DES ÉQUIPEMENTS
La base de donnée française de référence : INIES Autres bases de données « génériques »

72 La Base de données INIES
Protocole INIES : une gestion collective 4 ministères, CSTB, AIMCC, ADEME, FFB, CAPEB, CNOA, USH, ANAH, AFNOR, ADEME, QUALITEL, UNSFA Conseil de surveillance (CSIB) assure l’impartialité de la base de donnée Présidence DHUP Secrétariat AFNOR Comité technique CTIB  assure la rigueur scientifique de la base Présidence AIMCC Secrétariat CSTB

73 La Base de données INIES
INIES : La base de données française de référence sur les caractéristiques environnementales et sanitaires des produits de construction Près de 1000 FDES * Représentant plus de références commerciales Publication volontaire et gratuite des FDES Fiches PEP ecopassport sur les équipements, bientôt accessibles Consultation gratuite Ce n’est pas une liste de produits « bons pour l’environnement » Mise à disposition prochaine des PEP ecopassport parmi les 1100 fiches* déjà disponibles * Chiffres de novembre 2012

74 LES DÉCLARATIONS ENVIRONNEMENTALES DES PRODUITS ET DES ÉQUIPEMENTS
La base de donnée française de référence : INIES Autres bases de données « génériques »

75 Des données « Génériques »…
Lorsque les données environnementales spécifiques à un produit ne sont pas disponibles, il est possible de trouver des données de substitution (données « génériques » ou spécifiques mais non représentatives du marché Français). Les données génériques sont souvent répertoriées dans les bases de données d’ICV (Inventaire de Cycle de Vie) sur les matériaux, les procédés et les produits. Parmi les principales bases de données publiques en Europe : Ecoinvent ELCD Définition des données génériques selon la norme européenne FD CEN/TR Déclarations Environnementales des produits / Méthodologie pour la sélection et l’utilisation de données génériques : « données de substitution utilisées en l’absence de données spécifiques disponibles sur un système ». Pour plus d’informations sur les autres bases de données, consulter le site internet de la plateforme européenne sur les ACV ELCD

76 PLAN CONTEXTE LA DEMARCHE HQE
LA PERFORMANCE ENVIRONNEMENTALE DES BÂTIMENTS LES DÉCLARATIONS ENVIRONNEMENTALES DES PRODUITS ET DES ÉQUIPEMENTS APPROFONDIR GUIDE DE LECTURE

77 Approfondir Le volet sanitaire des FDES
Emissions des produits de construction pendant la vie en Œuvre Quelques éclaircissements (Energie Primaire, Energie grise, Eco-matériaux…) La méthodologie ACV produit Les formations sur la performance environnementale des bâtiments Ressources documentaires

78 Approfondir Le volet sanitaire des FDES
Emissions des produits de construction pendant la vie en Œuvre Quelques éclaircissements (Energie Primaire, Energie grise, Eco-matériaux…) La méthodologie ACV produit Les formations sur la performance environnementale des bâtiments Ressources documentaires

79 Les informations fournies dans le volet sanitaires des FDES
Les informations fournies dans le volet sanitaires des FDES Ces informations sont exigées par la norme NF P01-010 Un guide de rédaction des informations sanitaires à destination des fabricants comportant deux rubriques: La qualité sanitaire des espaces intérieurs Emissions de Composés Organiques Volatils (COV) et formaldéhyde Comportement face à la croissance fongique et bactérienne Emissions radioactives naturelles Emissions de fibres et particules La qualité sanitaire de l’eau (pour les produits en contact avec de l’eau dans leur condition normale d’utilisation) Déclarations de conformités aux règlementations pour les produits en contact avec l’eau destinée à la consommation humaine Pour les produits en contact avec l’eau non destinée à la consommation humaine: émissions dans les eaux de ruissèlement, les eaux d’infiltration..

80 Approfondir Le volet sanitaire des FDES
Emissions des produits de construction pendant la vie en Œuvre Quelques éclaircissements (Energie Primaire, Energie grise, Eco-matériaux…) La méthodologie ACV produit Les formations sur la performance environnementale des bâtiments Ressources documentaires

81 Emissions de polluants des produits de construction (Vie en Œuvre)
Contexte règlementaire et normatif Européen Emissions dans l’air pendant la vie en œuvre Emissions dans l’eau pendant la vie en œuvre

82 Contexte Contexte règlementaire :
Le Règlement Produits de Construction (RPC, 305/2011) définit les exigences à respecter par les produits et équipements du bâtiment, dont celle relative aux enjeux hygiène, santé, environnement (Exigence fondamentale n°3 ). Contexte normatif : Le comité Européen de Normalisation CEN/TC 351 définit les protocoles et les méthodes pour évaluer les émissions : WG1 : Emissions dans le sols et les eaux. WG2 : Emissions dans l’air intérieur.  Pour obtenir le marquage CE, les produits doivent respecter les exigences du RPC.

83 Emissions de polluants des produits de construction (Vie en Œuvre)
Contexte règlementaire et normatif Européen Emissions dans l’air pendant la vie en œuvre Emissions dans l’eau pendant la vie en œuvre

84 Les enjeux de l’environnement intérieur
La qualité de l’environnement intérieur En moyenne, un adulte passe, plus de 80% de son temps à l’intérieur d’un bâtiment

85 Air intérieur, des polluants spécifiques
La qualité de l’air intérieur Une pollution plus importante à l’intérieur qu’à l’extérieur pour certaines substances classées « Très prioritaires » Source: OQAI, campagne nationale logement 2006

86 Une hiérarchisation des polluants chimiques OQAI (2005)
Une classification pour les bureaux, les logements et les écoles Exemple de classification pour les logements: Hautement prioritaires (Groupe A): Formaldéhyde, benzène (C1), monoxyde de carbone, acétaldéhyde, dichlorvos, PM10, radon, DEHP (R2),… Très prioritaires (Groupe B) : NO2, toluène, mercure, styrène, trichloroéthylène, dieldrine, plomb, SCCP, tétrachloroéthylène, aldrine, CO…

87 L’étiquetage obligatoire
Les avancées du grenelle de l’Environnement : Etiquetage obligatoire des produits de construction et de décoration sur leurs émissions en polluants volatils A partir du : 1er janvier 2012 1er septembre 2013 pour les produits mis sur le marché avant 2012 Décret n° du 23 mars 2011

88 L’étiquetage obligatoire
4 classes d’émission : de A+ à C Arrêté du 19 avril 2011 relatif à l’étiquetage des produits de construction et de décoration sur leurs émissions en polluants volatils

89 L’ interdiction des substances CMR
L’ interdiction des substances CMR Arrêtés relatifs aux conditions de mise sur le marché des produits de construction et de décoration contenant des substances cancérigènes, mutagènes ou reprotoxiques de catégorie 1 ou 2 Les produits de construction et de décoration ne peuvent être mis sur le marché que s’ils émettent moins de 1 µg.m-3 de chacune des substances visées à l’annexe I de l’arrêté A partir du : 1er janvier 2010 Arrêté du 30 avril 2009 : trichloréthylène Arrêté du 28 mai 2009 : benzène, phtalate de dibutyle, phtalate de bis(2-éthylhexyle) Substances CMR: substances Cancérigènes, Mutagènes ou Reprotoxiques

90 Emissions de polluants des produits de construction (Vie en Œuvre)
Contexte règlementaire et normatif Européen Emissions dans l’air pendant la vie en œuvre Emissions dans l’eau pendant la vie en œuvre

91 L’émission de substances chimiques des produits de construction dans l’eau
Contexte Les produits de construction en contact avec l’eau (toitures, façades, systèmes d’évacuation des eaux pluviales) émettent potentiellement des substances chimiques par lixiviation. Les essais de lixiviation permettent de quantifier ces pollutions. Objectifs Evaluer les performances environnementales des produits de construction en terme d’émissions de substances chimiques dans l’eau et les sols pendant la vie en œuvre. La lixiviation est le processus au cours duquel l'eau, au contact des produits de constructions se charge de matières potentiellement dangereuse pour l’environnement.

92 Les résultats des essais de lixiviation :
Les résultats des essais de lixiviation :  Permettent de caractériser le pH, la conductivité, le potentiel redox, les masses de substances émises exprimées en mg/litre d’éluat (eau après contact avec le produit) et mg/m² de surface de produit testé.  Seront intégrés dans le marquage CE des produits de construction (conformément à l’exigence 3 du RPC);  Viennent en complément aux évaluations menées selon l’ACV et peuvent être intégrés dans la Fiche de Déclaration Environnementale et Sanitaire  Peuvent être utilisés pour une étude approfondie afin de répondre à certaines attentes des utilisateurs (exemple: informations sur la qualité des eaux de ruissellement après passage sur le produit)

93 Approfondir Le volet sanitaire des FDES
Emissions des produits de construction pendant la vie en Œuvre Quelques éclaircissements (Energie Primaire, Energie grise, Eco-matériaux…) La méthodologie ACV produit Les formations sur la performance environnementale des bâtiments Ressources documentaires

94 Qu’entend-t-on par énergie primaire?
L’Energie primaire représente la somme de toutes les sources d’énergie qui sont directement puisées dans les réserves naturelles telles que le gaz naturel, le pétrole, le charbon, le minerai d’uranium, la biomasse, l’énergie hydraulique, le soleil, le vent, la géothermie. (NF P01-010) L’ Energie finale est l’énergie décomptée aux frontières du bâtiment. Il s’agit de l’énergie « payée » par l’utilisateur.

95 Comment calculer l’énergie primaire?

96 Qu’est-ce que l’énergie grise?
Qu’est-ce que l’énergie grise? Il n’y a pas de définition officielle de l’énergie grise L’énergie grise est l’énergie nécessaire à la mise à disposition de l’ouvrage au sens de la norme XP P : Construction (dont préparation du terrain) Entretien/maintenance Démolition/déconstruction (dont élimination des déchets et remise en état du terrain)

97 Les "éco-matériaux" Il n’y a pas de définition d’éco-matériau !
Ne pas mettre cette photo qui est en contradiction avec le message: commentaire non justifié (fournir une photo?) Il n’y a pas de définition d’éco-matériau ! Tous les matériaux ont des impacts sur l’environnement Aujourd’hui, aucun n’est meilleur que tous les autres sur tous les critères environnementaux La performance environnementale se juge à l’échelle de l’ouvrage pour un produit ou un procédé, des travaux de définition sont en cours pour les termes « éco-matériau » « éco-produit » et « éco-procédé ».

98 Choisir des matériaux produits localement : un levier de progrès limité

99 Les matériaux bio-sourcés
Qu’est-ce qu’un matériau biosourcé? Matériaux ou produits incorporant des matières premières issues de la biomasse végétale ou animale, exemple: le chanvre (fibres, granulats), plume de canard, liège, paille de céréales, laine de mouton, lin, coton, jute, fibres de coco … Le terme « bio-sourcé » fait donc référence au type de matières premières utilisées dans la fabrication d’un matériau mais ne caractérise pas sa performance environnementale et sanitaire.

100 Approfondir Le volet sanitaire des FDES
Emissions des produits de construction pendant la vie en Œuvre Quelques éclaircissements (Energie Primaire, Energie grise, Eco-matériaux…) La méthodologie ACV produit Les formations sur la performance environnementale des bâtiments Ressources documentaires

101 ZOOM sur Méthodologie ACV Produits
Méthodologie générale d’une ACV Produit Problématique du recyclage: la méthode des stocks Les produits issus de la biomasse : prise en compte du stockage de carbone

102 ZOOM sur Méthodologie ACV Produits
Méthodologie générale d’une ACV Produit Problématique du recyclage: la méthode des stocks Les produits issus de la biomasse : l’évaluation sur le changement climatique

103 ZOOM sur l’ACV Produit Un processus en quatre étapes normalisées (ISO 14040)

104 Définition des objectifs et du champ de l’étude
ZOOM sur l’ACV Produit Définition des objectifs et du champ de l’étude Définition du produit et de l’unité fonctionnelle (UF) Objectifs de l’étude Diagnostic environnemental Déclaration environnementale Frontières de l’étude Description du cycle de vie, procédés inclus, représentativité de l’étude, hypothèses de calculs majeures, exigences sur les données, choix méthodologiques généraux…

105 Inventaire du cycle de vie
ZOOM sur l’ACV Produit Inventaire du cycle de vie Bilan matière et énergie de tous les procédés inclus dans l’étude Matière recyclée

106 Evaluation de l’impact du cycle de vie
ZOOM sur l’ACV Produit Evaluation de l’impact du cycle de vie Passage des flux Energie et matière en catégorie d’impact

107 ZOOM sur Méthodologie ACV Produits
Méthodologie générale d’une ACV Produit Problématique du recyclage : la méthode des stocks Les produits issus de la biomasse : (l’évaluation sur le changement climatique prise en compte du stockage de carbone

108 Principes de la méthode des stocks
Prendre en compte le recyclage dans l’analyse de cycle de vie d’un produit Principes de la méthode des stocks Le produit amont (produit recyclable) voit une diminution des quantités de déchets éliminés générés: Bénéfices sur l’indicateur « quantité de déchets éliminés » Bénéfices sur l’indicateur « quantité de déchets valorisés » Le (les) produit(s) aval(s) utilisant des matériaux issus de produits recyclables voient une diminution de la quantité de ressources vierges consommées:  Bénéfices multiples sur les indicateurs correspondant à une utilisation des ressources (Energie primaire, changement climatique, Epuisement des ressources, consommation d’eau...) D’après la politique européenne sur le traitement des déchets, la méthode se traduira prochainement par la création de nouveaux indicateurs qui mixent ressources et déchets.  Le déchet valorisé devient une ressource…

109 Représentation schématique de la méthode des stocks
Prendre en compte le recyclage dans l’analyse de cycle de vie d’un produit Représentation schématique de la méthode des stocks La méthode des stocks est utilisée pour traiter le cas de la valorisation de déchets et la répartion des impacts entre le produits recyclé et le produit qui utilise la matière recyclable. Le stock définit une frontière réelle ou fictive entre le produit qui génère le déchet et celui qui l’utilise. Tout ce qui est en amont du stock appartient an cycle de vie du produit qui génère le déchet: Les impacts environnementaux liés aux processus avant la mise en stock sont affectés au produit A. Tout ce qui est en aval du stock appartient au cycle de vie du produit qui utilise le déchet. Les impacts environnementaux liés aux processus qui ont lieux après le stockage sont affectés aux produits B1 et B2. La position du stock est défini sur le base de critères techniques, juridiques et économique.

110 Gestion étape de fin de vie: méthode des stocks vs méthode des impacts évités
ACV dont la FDV est gérée selon la méthode des stocks (NF P01010) Nouveau transparent Flux entrant de matières secondaires (M 1) ACV dont la FDV est gérée selon la méthode des impacts évités (EN ) Etapes de production Flux sortants intermédiaires de déchets ( M 2) V2 Etapes de construction Dans l’EN 15804, les charges et bénéfices liés au recyclage des PC en FDV seront pris en compte dans le « module D » Etapes d’utilisation Etapes de fin de vie Flux sortants en fin de vie de déchets (M 3) Module D Evitement de production de matière primaire Recyclage déchets (M2 +M3 – M1)

111 Module D principle: considering recycled materials on life cycle basis in accordance to ISO rules
V2

112 V2

113 ZOOM sur Méthodologie ACV Produits
Méthodologie générale d’une ACV Produit Problématique du recyclage : la méthode des stocks Les produits issus de la biomasse : prise en compte du stockage de carbone

114 La biomasse végétale Le bois et plus généralement toute biomasse végétale est constituée de molécules carbonées synthétisées à partir de CO2 atmosphérique (photosynthèse). Durant son utilisation, le produit contenant de la biomasse végétale, contribue à prolonger ce stockage de CO2 sous forme de carbone biomasse. En fin de vie, lors de sa mise en décharge ou de sa valorisation énergétique, la biomasse végétale réémet tout ou partie de ce CO2. Modifié OK Source? 114 114

115 L’évaluation sur le changement climatique des produits issus de la biomasse
La biomasse végétale peut contribuer ainsi, lorsque le prélèvement dans la ressource (CO2) est inférieur ou égal à l’accroissement biologique de cette ressource, à atténuer les effets du réchauffement climatique, L’ACV, étant basée sur un bilan des flux entrées/sorties, ne prend pas en compte l’effet du stockage temporaire. Modifié  OK 115 115

116 L’évaluation sur le changement climatique des produits issus de la biomasse
Afin de rendre compte l’effet retardateur du stockage de carbone biomasse par les produits, comme peuvent le faire les inventaires nationaux des émissions de GES, il est proposé dans le projet de norme européenne EN sur les règles de catégorie de produits pour les produits bois pour établir des déclarations environnementales : D’informer de la quantité de carbone captée par le produit et de sa durée de stockage De façon optionnelle et non additionnelle, d’estimer la contribution à l’atténuation au changement climatique de ce stockage en fonction de la durée de stockage, de la quantité de carbone stocké et un facteur de caractérisation en équivalent CO2 Modifié  OK 116 116

117 Stockage du carbone biomasse : exemple avec le cycle de vie du bois
Stockage du carbone biomasse : exemple avec le cycle de vie du bois Les trois étapes clés de la : 1. Sylviculture  stockage initial du carbone 2. Production du bois d’œuvre (de l’abattage à la sortie d’usine)  répartition du stock de carbone entre produits, co- produits et déchets 3. Fin de vie du bois  transfert et maintien du stockage vers un second produit ou déstockage du carbone Modifié  0k 117 117

118 Approfondir Le volet sanitaire des FDES
Emissions des produits de construction pendant la vie en Œuvre Quelques éclaircissements (Energie Primaire, Energie grise, Eco-matériaux…) La méthodologie ACV produit Les formations sur la performance environnementale des bâtiments Ressources documentaires

119 Les Formations Formation à la démarche HQE Centres signataires de la charte de formation de l’association HQE® Liste des formations Nationales et Régionales répertoriées par le réseau BEEP Performances environnementales des bâtiments_Démarche HQE® FEEBAT Formations aux Economies d’Energie des Entreprises et Artisans du Bâtiment Performance énergétique des bâtiments, Solaire thermique et photovoltaïque Energie renouvelable, Bâtiments, Déchets, Urbanisme

120 Approfondir Le volet sanitaire des FDES
Emissions des produits de construction pendant la vie en Œuvre Quelques éclaircissements (Energie Primaire, Energie grise, Eco-matériaux…) La méthodologie ACV produit Les formations sur la performance environnementale des bâtiments Ressources documentaires

121 Ressources documentaires
ADEME Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie Les chiffres clé du Bâtiment 2010………………………… AEE Agence européenne pour l’environnement AIE Agence internationale de l’énergie CITEPA Centre Interprofessionnel Technique d’Etudes de la Pollution Atmosphérique Ministère de l’écologie, du Développement durable, et de l’énergie Ministère de l’Egalité des Territoires et du Logement………………... CGDD Commissariat général au développement durable – SOeS USGS United States Geological Survey………………………………………………………

122 Ressources documentaires
WWAP Programme mondial pour l'évaluation des ressources en eau……………………………………….. ……………………………………………….…. CSTB Centre Scientifique et Technique du Bâtiment…………………………..………. La Base de donnée INIES… Le Programme PEP ecopassport ® …………………………………… L’association HQE Le réseau "BATI ENVIRONNEMENT - ESPACE PRO" ………………. La Règlementation Thermique des Bâtiments……………………..….. OQAI Observatoire de la qualité de l’air Intérieur ……………………………… Le Plan Bâtiment Grenelle………………. ..

123 Ressources documentaires
Plateforme Européenne sur les bases de données et outils ACV (EU, Joint Research Center)………………....……. Textes règlementaires fondamentaux: Legifrance………………………………………………………………………..….

124 PLAN CONTEXTE LA DEMARCHE HQE
LA PERFORMANCE ENVIRONNEMENTALE DES BÂTIMENTS LES DÉCLARATIONS ENVIRONNEMENTALES DES PRODUITS ET DES ÉQUIPEMENTS APPROFONDIR GUIDE DE LECTURE

125 Guide de lecture Organisation du document Glossaire

126 Guide de lecture Organisation du document Glossaire

127 Organisation du document
Le document est composé d’une partie « corps » où sont répertoriées les informations essentielles de la performance environnementale des bâtiments et d’une partie « approfondir » qui permet de développer des thématiques spécifiques. « Corps » du document Zoom sur thématiques

128 Navigation dans le document
La navigation dans le document est facilitée par les « diapositives de  plan », la « barre de navigation » et des « liens approfondir ». Les diapositives de plan Chacun des titres sont agrémentés de liens interactifs permettant à l’utilisateur de se diriger vers les thématiques proposées. L’arbre interactif à droite sur chacune des diapositive permet de naviguer entre les cinq chapitres principaux du document par l’intermédiaire des cinq branches proposées. Chacun des chapitres est repéré par une couleur propre telle que définie dans la diapositive de sommaire (cf. diapo précédente). Des « liens approfondir » inclus dans le  corps  du document et des «  liens retour » dans la partie approfondir  permettent de faire la navette entre ces deux sections. Approfondir Liens « approfondir » Liens « retour »

129 Plan du document (1/1) Contexte L’application des principes du développement durable au bâtiment Les enjeux environnementaux à l’échelle mondiale Impacts environnementaux du Bâtiment en France La démarche HQE Principes Evolutions La Performance Environnementale des Bâtiments Introduction à la Performance Environnementale Les normes Les indicateurs de la performance environnementale Les outils pour l’évaluation de la PEB Illustration avec les résultats HQE Performance Les déclarations environnementales des produits et des équipements Déclarations environnementales des produits et des équipements La Base de donnée française de référence: INIES Les bases de données « génériques »

130 Plan du document (2/2) Approfondir Le Volet sanitaire des FDES
Emissions de polluants des produits de construction (Vie en Œuvre) Contexte règlementaire et normatif européen Émission dans l’air Emission dans l’eau Quelques éclaircissements Energie Primaire Energie grise Eco-matériaux… ZOOM sur Méthodologie ACV produit Méthodologie générale d’une ACV produit Problématique du recyclage: la méthode des stocks Les produits issus de la biomasse: comptabilisation de la séquestration carbone Les formations sur la performance environnementale des produits Ressources documentaires Guide de lecture

131 Guide de lecture Organisation du document Glossaire

132 Glossaire PEB : Performance Environnementale des Bâtiments
ACV: analyse de cycle de vie AIMCC: Association des industriels fabricants de matériaux et composants pour la construction FDES: Fiches de déclaration environnementales et sanitaires PEP ecopassport : Profil Environnemental Produit (Eco-déclaration des équipements) O&M : Opération & Maintenance ADP: Abiotic Depletion Potential /Epuisement des ressources QEB : Qualité environnementale des bâtiments COV: Composé Organique Volatil GES : Gaz à Effet de Serre DVE: Durée de Vie Estimée

133 Glossaire DVP : Durée de Vie Programmée
ICV: Inventaire du cycle de vie INIES: Information sur l’Impact Environnemental et Sanitaire MPS: Matières Premières Secondaires QAI: Qualité de l’Air Intérieur UF : Unité Fonctionnelle GES: Gaz à Effet de Serre IC : Immeuble collectif BB : Bâtiment de bureaux MI : Maison individuelle BER : Bâtiment d’enseignement ou recherche BA : Bâtiment administratif MIG : Maisons individuelles groupées

134


Télécharger ppt "La Performance Environnementale des Bâtiments (PEB)"

Présentations similaires


Annonces Google