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Usages des écosystèmes marins côtiers et planification territoriale Hélène Rey Valette.

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1 Usages des écosystèmes marins côtiers et planification territoriale Hélène Rey Valette

2 Plan Typologie des usages Les interactions nature société : comment les analyser ? Les interactions nature société : comment les gérer ? Quelles politiques publiques ? L’apport de la planification territoriale Exemples

3 Un littoral convoité : forte concentration des usages Au niveau mondial 60% de la population vit sur une bande littorale de 60 km de large (densité de 170 hab/km 25 fois supérieure à la moyenne mondiale) ; 75% des populations littorales vivent en zone urbaine Au niveau européen : 89 000 km de côtes qui accueillent 50% de la population européenne Au niveau français 5,8 Millions de résidents en 1999 (communes littorales métropolitaines) ; soit une densité de 272 hab. / Km² (contre 108 hab. / Km² en moyenne nationale) Une population issue de migrations (400 000 nouveaux habitants entre les 90 et 99 en France) avec une composante importante de retraités (vieillissement de la population littorale)

4 Forte attractivité touristique et récréative  L ’héliotropisme et les pratiques de loisirs balnéaires sont le support du développement du tourisme en zone littorale ex : Nice de 10 000 habitant au XIX° à 933 000 en 1999  Développement des pratiques récréatives liées au plages par les populations résidentes (notion d ’usages marchands et non marchands) Une frontière de plus en plus floue entre résidence principale et résidence secondaire Une mobilité croissante Multiplication des équipements et infrastructures

5 Les enjeux maritimes du littoral En France 12 000 000 Km2 de zones maritimes sous juridiction française ! La mer : espace public, non affecté et géré par l ’Etat (notion de domaine public maritime Des espaces convoités : comblements côtiers, centrales éoliennes en mer, lotissements aquacoles, émissaires en mer, villes marines…. voir biblio de Christophe Levisage (le littoral vu de la mer

6 Les enjeux économiques du littoral La spécialisation des territoires et le développement de l’économie résidentielle Zones de production de valeur Territoires productifs Zones de résidence et de loisirs Territoires de consommation (Davezies, 2004) Valeur ajoutée captée par les processus de migration migrations journalières (domicile travail) migrations saisonnières (tourisme) migrations définitives (retraités, actifs, étudiants) Valeur ajoutée induite par l’économie résidentielle

7 Comment définir les activités littorales ? profil de communes selon leur portefeuille d’activités « littorales » (INSEE) Notion d’activités liées au littoral : 26 postes Catégorie 1 Activités historiques liées à l’exploitation du milieu Catégorie 2 Activités résultant des aménités procurées par les espaces littoraux et lagunaire (liées à la fréquentation touristique et récréative)

8 Filière activités marines (Pêche, Aquaculture, Industrie du poisson, Commerce de poisson) Production de sel Activités portuaires et transports (Travaux maritimes, Transports maritimes, côtiers, Manutention portuaire Entreposage frigorifique, non frigorifique, Services portuaires, Location matériel transport par eau, Construction de navires) Activités thermales et thalassothérapie Tourisme (accueil) (Hôtels, Auberges de jeunesses, Exploitation de terrains de camping, autres hébergements touristiques, restauration traditionnelle, restauration rapide) Plaisance (Construction de bateaux de plaisance, réparation navale)

9 Caractérisation des profils des communes littorales du Languedoc-Roussillon (53) Communes littorales sans activités liées au littoral (9) Communes essentiellement tournées vers le tourisme (25) Communes essentiellement tournées vers les activités historiques (11) Communes touristiques mais avec une place non négligeable pour les activités historiques (5) Communes où les activités historiques sont dominantes mais avec une place non négligeable pour le tourisme (3) source: Mission Littoral

10 Déclin national des activités traditionnelles Répartition de la valeur ajoutée littorale nationale Tourisme : 44% Exploitation des produits de mer : 11% Construction navale : 12% Transport maritime : 10% Off shore pétrolier : 9% Secteur public : 10% Divers autres activités :4% Source : diagnostic DATAR 2004

11 Sports de glisse Baignade Plongée et pêche sous-marine Promenade Pique-nique Bains de soleil Pêche à pied Recherche scientifique Pêche sous-marine Sports nautiques Bateaux promenade Hébergement touristique Paysage pour l’Habitat « front de mer » Bars restauration Commerces spécialisés Ecoles de nautisme et subaquatiques Pêche professionnelle Usages non marchand Activités marchandes Encadrement administratif Activités non marchandes source: E. Mirault

12 Occupation de l’espace par les usages : l ’exemple de la réunion (source: E. Mirault)

13 Source : E. Mirault

14 Structure des flux générés par les plages Ventes ambulantes Activités fixes avec investissements légers : Club, snack, plagistes Activités fixes avec investissements lourds : Restaurant de plage Équipements et services non marchands : maîtres nageurs, douches, wc… (Budgets des communes) Activités sur la plage Activités en 1° ligne Boutiques spécialisées Restaurant, bars, snack Hôtels, location Campings Résidences secondaires Agence immobilières Parkings payants Équipements et services non marchands : Office de tourisme, animations… (Budgets des communes) Surplus commerce local Visites touristiques à proximité Hébergement arrière plan Activités en arrière plan Usage partagé touristes et population localeUsage spécifique touristes Légende Activités marchandes Services non marchands

15 Activité portuaire et nautique Pêche Conchyliculture Tourisme Activité portuaire et nautique Pêche Nuisance coquillages (TBT…) Introduction d’algues et espèces Encombrement zones de pêche Concurrence accès ports Conchyliculture Nuisance pour les coquillages (TBT…) Introduction d’algues et de nouvelles espèces Perte stocks coquilliers Introduction d’espèces et risque biodiversité Forte complémentarité de par la pluriactivité Tourisme Développement de l’activité nautique Débouchés en vente directe Pollution de l’eau Concurrence spatiale des sports nautiques Débouchés vente directe Pollution eau - Concurrence spatiale sports nautiques Agriculture Pollution de l’eau Pollution de l’eau Débouchés en vente directe Pression foncière Les enjeux d’aménagement du littoral Approche des confits et complémentarités entre usages Développement des exportations Exemple des interactions entre activité sur la lagune de Thau

16 Types de conflits Des conflits directs concurrence spatiale (notamment urbanisation tourisme et économie résidentielle / agriculture) prélèvements Des conflits résultant des externalités ou pertes d ’aménités entre acteurs maintien de la qualité des écosystèmes pour les activités qui les exploitent ; maintien des paysages pour les populations résidentielles Externalités Le bien être d ’une personne ou une activé est affecté par un autre acteur ou une autre activité sans compensation marchande directe cette compensation doit faire l ’objet de régulations spécifiques Aménités « Attributs, naturels ou façonnés par l’homme, liés à un territoire et qui le différencient d’autres territoires qui en sont dépourvus » (OCDE) (qualité de l’eau, paysage, patrimoine, biodiversité, qualité de vie, etc.) Eléments de glossaire

17 2.1. Le lido entre Sète et Marseillan MarseillanSète Etang deThauet zones humides Vignoble LISTEL Voie ferrée Espacedunaire route plage Enjeu de préservation Enjeu économique Enjeu transport Enjeu touristique Enjeu transfert de flux Exemple de territorialisation des enjeux sur un site : l ’exemple du lido Sète Frontignan 5 enjeux majeurs sur 2 km de large Source : Mission littoral Vignoble LISTEL

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19 Typologie des usages Les interactions nature société : comment les analyser ? Les interactions nature société : comment les gérer ? Quelles politiques publiques ? L’apport de la planification territoriale Exemples

20 –espaces dunaires et linéaires de plages –plateau continental dont zones de nurserie, herbiers de posidonies... –espaces lagunaires (qualité de l ’eau, espace de navigation …) – zones à protéger (ZNIEF… Natura 2000, zones Ramsar… espèces protégées, richesses en biodiversité –paysages et actifs patrimoniaux Les enjeux d’aménagement du littoral La conservation des actifs naturels et du patrimoine littoral

21 Risques physiques : érosion des plages et submersions marines Risques sanitaires sur la santé (ex : 8000 millions de repas à base de fruit de mer : 2,5 millions d ’hépatites et 25 000 morts /an (Gesamp 2001) ; taux de nitrates… Risques Ecologiques : pollutions, rejets, surexploitation des ressources naturelles... Risques économiques : pertes de production conchylicoles ou halieutiques liées à la malaïgue ou à des fermeture de commercialisation des produits ; effets d éviction entre activés lié au prix du foncier et à l ’urbanisation (perte agricoles…) Risques biologiques : pertes de biodiversité, introduction d ’espèces invasives, risque génétique lié à l’aquaculture Risque social : zone de concentration de populations (résidentielle ou Rmiste, perte d ’identité des territoires, durcissement des conflits…) Les enjeux d’aménagement du littoral La gestion des risques

22 Un espace complexe à réguler Un bien commun à protéger Mer Estran Plage Espace public (ressources communes et partagées) Espace terrestre Bande des 100 m Bande des 3 miles Espace semi-public ? Source : d’après C. Levisage

23 Rappel de quelques notions biens publics / biens privés Rivalité Exclusivité Oui Non Biens publics air, paysages patrimoine naturel et culturel Biens communs pêcheries ressources trophiques primaires Biens privés terres concessions Biens clubs sites et parcs naturels à accès payant

24 Bassin versant CordonLittoral Région Bassind’emploi Communes Colonned’eau CommunautésSocialesSystèmeProfessionnelLocal Communautésbiologiques Littoral Massed’eau Sédiment Quelle échelle pour l’objet lagune Articuler les échelles ?

25 Articuler les questions Nature Société Quelles mesures et dispositifs de gestion pour réguler les pressions et gérer les pressions et gérer les conflits d’usages Quelle vulnérabilité au milieu ? (risque écologiques, au milieu ? (risque écologiques, risques économiques…) risques économiques…) Quelles pressions exercées ? Quels conflits d’usages ? Quelle résilience du milieu ? Quelles ressources ? Quels usages Quels services rendus ? Quelles valeurs pour la société ? Quelle équité dans l’accès aux ressources ?

26 Les cadres de référence FAO 1999 OCDE 2000 2002 2003 Grille d’analyse Australie (fleetcher et al.) Millenium Assessment UE : Indicateurs EUROSTAT (DD) Indicateurs DEDUCE (GIZC) Fance : Indicateurs IFEN (DD et GIZC) (Indicateurs Développement durable (DD) et de GIZC ) Approche ecosystémique

27 Ecosystème Secteurs productifs Usages Système de gestion Institutions Système naturelSociété RéponsesPressionsEtats Évaluation des pressions et de la nature des interactions Analyse socio politique des logiques de fonctionnement du territoire et des réponses en faveur de la conservation

28 Driving forces Le cadre de référence OCDE le plus souvent retenu Pressures State ImpactsResponses Indicators related to process, behaviours and indicators measuring pressures Follow-up indicators of ecosystem and socio- system states Indicators feeding back on management measures and management capabilities

29 Grille d’analyse écosystémique : le cas de l’halieutique (Garcia et crochrane, 2001)

30 Approche écosystème du millenium assessement (bénéfices des écosystèmes pour le bien-être de l’Homme)

31 SECTEURS D’ACTIVITES SYSTÈME DE GESTION (RÉPONSES) NATURE ET NIVEAU DES PRESSIONS DEMOGRAPHIE EQUIPEMENTS Infrastructures routières Infrastructures économiques Infrastructures d’épuration Population résidente Population touristique Services à la population Tourisme, Industrie, Agriculture, Activités portuaires Pêche et conchyliculture Rejets Consommation d’espace Usages récréatifs Valeur d’existence Prélèvement et exploitation des ressources Rejets, Prélèvement Consommation d’espace SOCIETE LAGUNE

32 Typologie à plusieurs entrées Typologie des activités et d’usages / leur nature et les liens à l’espace Nature des pressions / type d’impacts Les activités et usages sont analysés en fonction de la nature des pressions et des types de liens / lagune Types de ressources

33 Activités liées à l’exploitation du plan d’eau Activités liées à l’exploitation des ressources naturelles autres que plan d’eau Activités ou aménagements liés à la population (économie résidentielle) Autres activités situées en zone côtière Pressions et vulnérabilité Pressions Prélèvements Ressources Consommation d ’espace Rejets Introduction espèces et biodiversitié Maritime Espace côtier Types d’impacts

34 Activités Liées à la lagune Economie locale Cabanisation camping

35 Source : E. Mirault

36 Typologie des usages Les interactions nature société : comment les analyser ? Les interactions nature société : comment les gérer ? Quelles politiques publiques ? L’apport de la planification territoriale Exemples

37 1° phase 1950-1980 2° phase 1980-1992 3° phase depuis 1992 Politiques publiques Planification et centralisation : approches normative et globale Décentralisation : approches procédurales et contractuelles à différentes échelles Approches concertées et territorialisées de développement durable Gestion des pêches Gestion rationnelle Gestion systémique GIZC et approche par écosystème ÉchelleLe stockLa pêcherieL’écosystème Approche de l’aide à la décision Mobilisation d’experts Aide à la décision centrée sur la phase ex ante d’élaboration des politiques Multiplication des observatoires Suivi en appui à la phase ex post d’évaluation Mobilisation de données locales Co construction Accompagnement Partage des connaissances L’évolution des paradigmes de gestion

38 Gestion sectorielle par aménagements ponctuels et/ou des mesures techniques et réglementaires Approche globale et sur le long terme Politique intégrée et concertée (GIZC) Politique portant sur les causes Politique visant à réguler les effets Types Pratiques Gestion des interactions et incitation à une évolution des des comportements Evolution des politiques de gestion Logiques Politiques intégrées et concertées Politique contractualisées bottom up Action hiérarchique top domw Référentiel du développement durable

39 Pour une Gestion Intégrée des Zones Côtières une stratégie pour l’Europe Septembre 2000 UE 1992 1994 UE GIZC Programme Pilote 1996-1999” DG ENV - REGIO - FISH & RTD 36 projets 25 million € Les États Côtiers prennent l’engagement d’une gestion intégrée et du développement durable des zones côtières et de l’environnement marin sous leur juridictions nationales RIO 1992 Agenda 21 Chap 17 Evaluation de l’application par les pays membres en 2004 Recommandation de l’UE GIZC (2002/413/CE Mai 2002) Fin 2006 Réponses des pays membres aux Recommandations UE GIZC Le parlement demande à la Commission de développer une stratégie de GIZC pour l’UE Diagnostic DATAR 2004 Projets pilotes DATAR et colloque MEDD 2005 Réponse UE Rapport DIACT Juin 2006 Formalisation et diffusion de la GIZC

40 Source : UE

41 Importance stratégique des zones côtières Pressions croissantes sur les zones côtières, développement au-delà de la capacité supportable. Problèmes sous-jacents: -Absence de vision de la gestion côtière, compréhension limitée des processus côtiers -Engagement inadéquat des parties concernées -Législation/politique sectorielle inappropriée et non cohérente & absence de coordination administrative - Les initiatives locales manquent de soutien de la part des échelons administratifs Leçons tirées des projets de démonstration UE Source : UE

42 Éléments stratégiques de la recommandation UE approche écosystème, emploi durable des ressources effets du changement climatique* protection côtière judicieuse*, tenant compte de l’héritage culturel économie durable / opportunité d’emplois système social et culturel opérationnel accès à la côte – pour les loisirs / paysage réduction de l’isolement des zone habitées côtières reculées * Projet EUrosion GIZC Recommandation, Chapitre I Source : UE

43 GIZC Recommandation, Chapitre II Principes de la GIZC avoir une large perspective d’ensemble: thématique & géographique adopter une perspective à long terme adopter une gestion adaptative: s’adapter à de nouveaux problèmes, le savoir tenir compte de la spécificité locale tenir compte des processus naturels impliquer toutes les parties concernées obtenir le soutien et impliquer toutes les administrations concernées. Utiliser une combinaison d’instruments Source : UE

44 La GIZC : une approche intégrée et concertée multi niveaux Protocole GIZC en Méditerranée 2008 Recommandations UE 2002 Le volet maritime du SCOT et le SAGE Bassin de Thau 2006-2009 Programme Pilote DIACT 2005 Coastal Zone management ACT 1972 Atelier de Charleston (US) 1989 SRADDT Languedoc-Roussillon 2009 Le projet Axe 4 du FED 2008 (pêche et conchyliculture) Rio 1992 Stockholm 1972 Stratégie Nationale SNDD 2003

45 LES ENJEUX DE LA GIZC Coordonner et intégrer sur une base horizontale et territoriale des interventions pensées de façon non sectorielle, avec une participation élargie des populations locales

46 Des définitions de référence de la GIZC... “Processus dynamique qui réunit gouvernement et société, sciences et décideurs, intérêts publics et privés en vue de la protection et du développement des systèmes et ressources côtières ; e processus vise à optimiser les choix de long terme privilégiant les ressources et leur usage raisonné et raisonnable ” B. Cicin-Sain et R.W. Knecht (1998) “La GIZC est un processus dynamique, continu et itératif destiné à promouvoir le développement durable des zones côtières. L’intégration porte sur les objectifs, les nombreux instruments requis pour les réaliser, les domaines d’actions ainsi que les espaces marins et terrestres ” Commission Environnement Littoral (CEL) (2002) Notions de flexibilité et de processus dynamiques pluridisciplinarité, démocratie participative, ensemble du cycle décisionnel

47 La traduction opérationnelle de la GIZC par la DATAR Logique « Articuler une approche classique de planification spatiale (zonage et affectation d’espace) avec une approche de gestion centrée sur la régulation des usages » Mise en œuvre  logique de gestion de proximité adaptée  définition concertée d’une charte (un territoire, un projet, un contrat)  aide à la décision (réseau d’observation et capacité d’expertise) DATAR, 2004

48 Le processus de GIZC (d’après COI-UNESCO 2001) INTEGRATION DES CONNAISSANCES DANS UN SYSTEME D’INFORMATION INSTITUTIONNALISATION DU DISPOSITIF Identification préliminaire Phase 2 Préparation Phase 3 Mise en œuvre Problématique des acteurs diagnostic stratégie Scénarios Adoption et financement montage institutionnel Suivi indicateurs Formation Contexte politique, socio-économique environnemental- Etat des lieux, Phase 1 IdentificationObjectif

49 Loi SRU Introduction du développement durable dans les documents d’urbanisme par 3 principes : Aménagement équilibré de l’espace et respectueux de l’environnement Diversité fonctionnelle et mixité sociale Protection, préservation de l’environnement et principe d’économie Mise en valeur des richesses du littoral  Protection des espaces naturels  Préservation et développement des activités économiques liées à la proximité de l’eau  Maintien et développement des activités agricoles et sylvicoles, de l’industrie, de l’artisanat et du tourisme Loi littoral Les cadres en France

50 U N SEUL DECIDEUR U N REGULATEUR CENTRALISEPLUSIEURSGESTIONNAIRES Un seul objectif Etude traditionnelle de projet Coordination intersectorielle Etudes intégrées pluridisciplinaires Planification intersectorielle ou planification des territoires Plusieursobjectifs Intégration pluridisciplinaire par rapport à un objectif choisi Intégration pluridisciplinaire par rapport à un objectif commun Arbitrage coût/avantage prenant en compte des valeurs non marchandes Gestion intégrée et concertée autour d’objectifs communs Compromisinstitutionnalisé Pluridisciplinarité SHS souvent restreinte (économie de l’environnement) Pluridisciplinarité SHS élargie (sociologue, politistes…)

51 GIZC Approche globale des processus Échelle d’approche adaptée Échelle d’approche adaptée Approche pluridisciplinaire Approche pluridisciplinaire Approche à long terme et adaptative Analyse dynamique Analyse dynamique Appui aux processus Appui aux processusd’apprentissage Diversité des outils Diversité des outils Approcheparticipative tenant compte des spécificités locales Diversités des points de vue Guides de pratiques Nouvelles relations recherche/gestion Etude des dispositifs institutionnels de mise en œuvre (gouvernance de la GIZC)

52 Rôle d’aménagement du territoire Mise en place de labels et produits terroirs Préservation des services rendus (zones humides) Rôle de sentinelle /qualité de l’eau Le scénario 3 « Producteurs, consommateurs, territoires et environnement : la grande réconciliation » Rapport Tanguy (2008) Rapport Prospective Ministère Pêche (2008) Les nouveaux enjeux d’inscription territoriale des activités diversité des apports Faire reconnaître la diversité des apports au territoire contributionà la durabilité et la contribution de la pêche à la durabilité du territoire

53 Un apport au territoire plus diversifié Pêche et culture marine Port et activité portuaires Tourisme

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56 Typologie des usages Les interactions nature société : comment les analyser ? Les interactions nature société : comment les gérer ? Quelles politiques publiques ? L’apport de la planification territoriale Exemples

57 La gestion de l’érosion et du trait de côte : un changement de logique et de mesures

58 Plage (système submersible) Avant plage (Rôle de réserve ; système immergé des barres prélittorales ; entre– 6 et– 10 m de profondeur) Zone urbaine Plateau continental Zone naturelle (lagunaire ou terrestre) Avant dune et cordon dunaire (rôle de réserve ; systèmeémergé) Effets du vent Effets de la houle, des tempêtes, et des marées Action vers le large et parallèlement à la côte (dérive littorale) Plaine littorale Arrière pays Bassin Versant Cellule sédimentaire Pression urbaine Gisements de sables pour le rechargement Pluralité des facteurs et complexité des interactions environnementales nécessitant une vision globale : l ’exemple de l ’érosion

59 Les nouveaux principes 1- Il est naturel que le littoral bouge et il est illusoire d’espérer le fixer partout. 2- Le littoral est un système global et les réponses à l’érosion ne peuvent être apportées durablement qu’à l’échelle minimale de la cellule sédimentaire 3- Il est indispensable de respecter et de restaurer un espace de liberté pour le littoral. 4- Le recul stratégique doit être favorisé car il est la réponse la plus durable à l’érosion. 5- Le recul stratégique et la restauration du fonctionnement naturel sont les seuls modes de gestions envisageables pour les secteurs à dominante naturelle. 6- La modification du transit doit être réservée aux secteurs à enjeux forts et non déplaçables. 7- La protection des cordons dunaires existants (notamment contre la surfréquentation) est essentielle car ils sont nécessaires au bon fonctionnement du système littoral. 8- Les plages et les ouvrages de protection nécessitent un entretien et un suivi qui doivent être pris en compte dès la mise en place du mode de gestion. 9- La surveillance et le suivi du littoral doivent être renforcés et généralisés pour mieux déterminer cet espace de liberté et être capable de prévoir les évolutions futures du littoral. 10- Des études visant à comprendre et à modéliser le fonctionnement global du littoral doivent être lancées

60 Gestion par des aménagements lourds Approche gestionnaire sur le long terme Politique intégrée et concertée (GIZC) Politique portant sur les causes Politique visant à réguler les effets La plage Cellule et bassin de fréquentation La cellule sédimentaire Unité de référence Types de politique Pratiques Adaptation des techniques aux enjeux (méthodes softs : rechargement Retrait) Évolution des logiques de la gestion de l’érosion

61 Structure des enjeux en fonction de leur nature Analyse en fonction de la nature des biens et services concernés : entrée par les modalités d’occupation du sol. Typologie des orientations stratégiques pour la gestion de l’érosion (Mission littoral 2003) Enjeux socio économiques Enjeux patrimoniaux population investissements et biens exploitation des actifs naturels Faune/flore Valeur patrimoniale des biens Service rendus ecosystèmes

62 Caractérisation fonctionnelle des enjeux en fonction de dommages Les caractéristiques des dommages subis sont fonction – de la nature du milieu et des biens (marais, dune, plages, lido, lagune, habitats, infrastructures, aquifères côtiers) qui détermine les types de phénomènes (érosion, salinisation, changement de la biodiversité…) – des caractéristiques des populations en termes de vulnérabilité : physique (âge), économique (niveau de revenu), sociale (perception du risque) – des caractéristiques de l’aléas : pas seulement son ampleur mais aussi la rapidité, la durée de submersion, la régularité qui conditionne les comportements des acteurs dans la gestion de crise

63 Caractérisation spatio-temporelle des enjeux Notion d’irréversibilité en fonction – de la dépendance au littoral : distinction des activités spécifiquement littorales plus sensibles au retrait stratégique et qui ont une valeur patrimoniale spécifique pour les zones littoral – des modalités et coûts de réhabilitation – de l’occurrence de l’aléas (non assurance à terme) Secteur critique 1Secteur critique 2 Zone périphérique (littoral) Effets directs Effets indirect ou induits (effets en cascades) Effet importés (déplacement, migration de populations

64 Gestion par les politiques publiques Anticiper Evaluer Gérer la crise Indemniser Réhabiliter Prévenir Une politique qui doit être intégrée (multi objectifs) Sécurité des biens et des personnes Conservation des actifs naturels et patrimoniaux Maintien des emplois et des flux de richesse (valeur d’usage) Réduction des coûts de gestion (aménagement, indemnisation) Inégalités écologiques (équité sociale) Santé et bien être et concertée prise en compte des perceptions, sensibilisation, formation Un outil : les PPR Une logique : développement durable Information, sensibilisation, rationalisation des aménagements, évaluation

65 La gestion intégrée du bassin de Thau

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68 Types de population

69 Zone Bassin de Thau Béziers Montpellier A9 A75 Agde Zone rurale d’arrière pays Mèze Pression urbaine résidentielle Activité industrielle et portuaire Pression urbaine touristique Activités maritimes liées à la lagune Faible pression urbaine Activité agricole importante Pézénas 915 7155 Pression urbaine résidentielle Activité agricole Sète 1169 Zone d’attraction (desserrement) de Montpellier Zone littorale 129 505 habitants pour 20 communes avec un risque de métropolisation par Montpellier

70 1990 1999 MONTPELLIER LUNEL SETE AGDE BEZIERS LES AIRES URBAINES DANS L’HERAULT

71 Taux de croissance des espaces urbanisés

72 Dispositifs de gestion intégrée Analyse socio-politique des acteurs et des dispositifs SMVM, 1° contrat d ’étang 2° contrat d ’étang Préparation du 3°contrat Les conflits d’usages Les risques Logiques de l’approche Mesures sectorielles Bilan des équipements et des infrastructures environnementales Mesures sectorielles (CTE, Normes de pollution industrielle et navigation) Inventaires des sites et ressources classés et protégés Structurelle et analytique Fonctionnelle et sociologique Les processus d’apprentissage institutionnel

73 Dynamiques démographiques différentiées 39% 8% 74% 18% 54% 27% 0%10%20%30%40%50%60%70%80% zone 1 zone 1 bis zone 2 zone 3 zone 4 Total zone Lagune Zone 3 Zone 2 Zone 1 Zone 4 Zone 1 bis

74 Taux de croissance démographique en fonction de la destination des eaux usées Progression démographique des communes en fonction de la destination des eaux usées

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76 Lagune Zone 3 Zone 2 Zone 1 Zone 4 Zone 1 bis Sète Frontignan Cournonsec Fabrègues Gigean Loupian Montbazin Poussan Aumelas Castelnau de Guers Montagnac Pinet Pomerols Villeveyrac Agde Marseillan Balaruc les bains Balaruc le vieux Bouzigues Mèze SCOT Etang SCOT Agde, Pézénas, Béziers Zone 2 Zone 1 Zone 1 bis Rejets lagune Zone 4 Zone 3 Nappe Astien

77 Le poids des activités et le caractère et le caractère « maritime » du territoire

78 Mesure du poids économique du tourisme Hébergement 34% Alimentation 23% Restaurant 14% Transport 11% Loisirs 8% Produits terroir 5% Souvenirs 5% Fréquentation * budget = flux financiers liés au tourisme CA des structures accueil (34%) Flux directs tourisme Surplus économie résidentielle Activités récréatives produits terroirs souvenirs (18%)

79 Distribution des activités récréatives (nombre de structures en 2003 : 94) Locations de bateaux et bases nautiques 27% bateaux promenades sur l'étang 5% Plongée sous-marine 18% Randonnée 5% Vélo 8% Découverte de la nature 16% Club équestre 9% Pêche amateurs 5% Chasse aux gibiers d'eau 1% Aviron 6%

80 Poids relatifs des activités (2002/2004) Estimation du CATotal Tourisme traditionnel38 281 Tourisme de santé 62 500 Tourisme de plaisance674 Activités sportives 1 975 Balades 1 040 Protection nature282 Chasse/pêche53 Conchyliculture 36 710 Pêche lagunaire 9 540 Total151 056 101 455 3 351 46 250

81 Tourisme (Commune d’Agde exclue) 67% Activités récréatives 2% Activités traditionnelles 31% Autres activités récréatives 0% Activités Récréatives balades 1% Activités récréatives sportives 1% Tourisme traditionnel 26% Pêche lagunaire 6% Tourisme de santé 42% Conchyliculture 25% Tourisme nautique 0%


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