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Cours sur la parentalité Formation sur les dépendances ESPERANCE POUR LES FAMILLES DANS LA FRANCOPHONIE (EFF) CAP DE LA MADELEINE sept 2011 Bertrand AUDEOUD.

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1 Cours sur la parentalité Formation sur les dépendances ESPERANCE POUR LES FAMILLES DANS LA FRANCOPHONIE (EFF) CAP DE LA MADELEINE sept 2011 Bertrand AUDEOUD Thérapeute Familial

2 Comment protéger vos enfants contre la drogue ?

3 Construire, rétablir, réinventer une relation de confiance avec les jeunes L’approche du programme est de… La relation sécurise, fait grandir et procure du plaisir La relation permet de discuter de tous les sujets La relation est la seule chose qui reste à un jeune pour en s’en sortir s’il s’est fait piéger Parce que Leur expliquer efficacement les drogues Parce queConnaître un risque permet de mieux le maîtriser Qui devrait parler de drogues à un jeune en premier ? Ses copains, son dealer ou ses éducateurs…

4 Séance 1 Introduction – La drogue, c’est si grave que ça ?

5 Discussion - échange

6 Ce que j’ai appris… En élevant un enfant, j’ai appris que…

7 Si mon enfant me parlait… Ne me gâte pas. Je sais très bien que je ne peux obtenir tout ce que je veux. J'essaie seulement. N'aie pas peur d'être ferme avec moi. J'aime mieux ça : je me sens en sécurité. Ne me laisse pas former de mauvaises habitudes. Je dois compter sur toi pour les détecter pendant que je suis jeune. Ne me fais pas sentir plus petit que je ne suis, cela me fait agir stupidement pour montrer que je suis grand. Extrait d’un texte anonyme trouvé dans une école d’éducateurs

8 Ne me corrige pas en public, si tu le peux. Je comprends beaucoup mieux quand tu me parles doucement et dans l'intimité. Ne me protège pas trop des conséquences. Je dois parfois apprendre de la façon la plus dure. Ne me dis pas que mes erreurs sont des péchés : cela fausse mon sens des valeurs. Ne sois pas trop fâché quand je te dis : je te hais. Ce n'est pas toi que je hais mais ton pouvoir de me commander. Ne répète pas toujours la même chose. Si tu agis ainsi, je devrai me protéger en faisant la sourde oreille. Si mon enfant me parlait

9 Ne fais pas de promesse que tu ne peux pas tenir. Je suis très déçu quand les promesses sont brisées. N'oublie pas que je ne peux pas m'exprimer aussi bien que je voudrais. C'est pourquoi je ne suis pas toujours très précis. Ne discute pas trop mon honnêteté. Si tu me fais peur, je raconterai des mensonges. Ne sois pas de ceux qui changent toujours d'idées. Je deviens confus et je perds confiance en toi. Ne me repousse pas quand je te questionne. Si tu fais cela je devrai trouver des réponses ailleurs. Si mon enfant me parlait

10 Ne me dis pas que mes craintes sont stupides. Elles sont horriblement réelles. Ne me dis pas que tu es parfait ou infaillible. Cela me donne un grand choc quand je découvre le contraire. Ne crois pas qu'il est indigne de me demander pardon. Des excuses honnêtes me rapprochent tendrement de toi. N'oublie pas que j'aime faire des expériences. Je ne peux pas vivre sans elles. Sois patient. Ne te préoccupe pas trop de mes petits malaises. Ils m'apportent souvent l'attention dont j'ai besoin. N'oublie pas que je grandis rapidement. C'est difficile de me suivre, mais essaie. (Auteur inconnu) Si mon enfant me parlait

11 De l’enfance … … à l’adolescence

12 On règle progressivement ces émotions avec le temps, le soutien de la famille, des amis, les expériences de succès ou d’échec, les projets qui se réalisent On devient soi-même Comparer, tester Incertitude Doutes « Je dois découvrir mes propres valeurs » Rechercher Puberté Stress Sentiment de ne pas être aimé Sentiment d’insécurité Rancune à l’égard de sa famille Peur de ses émotions Peur du regard des autres « Mon monde est clair. Chaque chose est à sa place. Mes valeurs sont les valeurs de mes parents. C’est eux qui me disent ce qui est bien et ce qui est mal. » Adolescence Enfance « Plus rien n ’ est clair » Mauvaise image de soi Rôle des émotions, nous inciter à bouger pour grandir

13 Comparer, tester, expérimenter Incertitude Doutes « Je dois découvrir mes propres valeurs » Recherche,comparer Puberté Stress Sensation de ne pas être aimé Sentiment d’insécurité Rancune à l’égard de sa famille Peur de ses émotions Peur du regard des autres « Mon monde est clair. Chaque chose est à sa place. Mes valeurs sont les valeurs de mes parents. C’est eux qui me disent ce qui est bien et ce qui est mal. » Adolescence Enfance « Plus rien n ’ est clair » Mauvaise image de soi La drogue, une « potion magique » pour anesthésier ou déformer temporairement les émotions Une bonne image de soi La sensation d’être aimé, d’aimer tout le monde Le sentiment de sécurité au sein du groupe Un autre point d’ancrage que sa famille Des sensations exacerbées, pleines de couleur Une sensation de toute puissance On ne règle rien, on n’avance pas et on s’empêche de faire les expériences qui construisent Alarme débranchée = Motivation à bouger détruite

14 Quelques conclusions… La drogue, une fausse « potion magique » une réponse facile et immédiate à tous les problèmes d’émotions liées à l’adolescence Les émotions douloureuses et les souffrances font partie de la vie et sont moteurs de changement et de croissance La drogue anesthésie les émotions et détruit la motivation à faire des expériences qui construisent La drogue court-circuite le processus normal de l’adolescence Méfiez-vous de tout ce qui a l’air magique !!

15 Votre ado, un équilibriste qu’il faut encourager à sauter … et protéger de la chute Une relation de confiance = un filet de sécurité Un filet de sécurité, n’empêche pas la chute, mais amortit le choc Un filet de sécurité donne confiance à l’acrobate pour sauter

16 Quelles sont vos responsabilités et les limites de vos responsabilités face à la drogue ? construire, rétablir ou réinventer une relation vraie avec vos enfants Remplir le réservoir émotionnel de vos enfants Développer l’esprit critique de vos enfants face aux drogues Etre prêt à agir au cas où En parler avec d’autres parents Il n’y a pas de parents parfaits, pas de situation familiale idéale, vous avez droit à l’erreur – L’important, c’est votre envie de créer et de développer une vraie relation de confiance

17 La clé des relations de confiance: l’empathie Qu ’ est ce que l'empathie? S’intéresser aux sentiments et aux émotions de la personne qui est en face de nous dans toutes les situations, et quel que soit son âge Elle se résume par une question à se poser régulièrement : « Qu’éprouve la personne qui est en face de moi, là, maintenant ?" Montrer de l’intérêt pour les émotions d’un enfant renforce son estime de soi « Mes parents s’intéressent à moi, à ce que je pense vraiment, à ce que j’aime, à ce dont j’ai peur, ça veut dire que je suis vraiment intéressant et important»

18 Mieux connaître vos enfants Un questionnaire par enfant Répondez au questionnaire à la maison Demandez à votre enfant de corriger le questionnaire avec vous Ce questionnaire convient le mieux à des enfants entre 8 et 14 ans (les enfants plus jeunes ou plus âgés risquent de ne pas comprendre le sens de votre démarche)

19 Le cerveau, le plaisir et la drogue

20 Principe Le cerveau: notre ordinateur de survie Ses programmes, ses dossiers Les circuits d’informations Les messages d’alerte La drogue: un virus Les effets du virus sur nos sensations, nos émotions et nos fonctions vitales Les conséquences pour sa vie personnelle et professionnelle Le plaisir: A quoi sert-il ? Comment devient-on accro ? Etre accro ? Comment fonctionne-t-il ? Quelles en sont les conséquences pour sa vie personnelle et professionnelle ? Comment se protéger ? Connaître ses fragilités Régler certains dossiers Le plaisir des drogues

21 Le cerveau, un ordinateur multi-tâches Envoyer des emails Tchat’ Écrire, mettre en forme un texte Regarder un DVD sauvegarder des informations Jouer à des jeux vidéos Consulter ses comptes bancaires Se promener sur Internet Écouter de la musique

22 Un ordinateur performant … a beaucoup de mémoire (Disque dur) … fait tourner un logiciel rapidement (RAM) … supporte plusieurs logiciels en même temps … a une bonne qualité d’images (carte graphique) … peut être utilisé longtemps sans être rechargé (autonomie de la batterie) … peut évoluer et intégrer des nouveaux logiciels … il a un bon anti-virus

23 Que peut-il arriver de pire à un ordinateur ? Un virus I LOVE YOU Un virus peut être « dormant » Il est explose lorsque l’on exécute un programme bien précis

24 Que se passe-t-il lorsque l’ordinateur est infecté ? L’ordinateur s’allume une fois sur cinq Il bloque dès que l’on ouvre deux programmes en même temps Certains fichiers sont abîmés Il devient anormalement lent Il produit des gros messages d’erreur L’ordinateur « plante » dès que l’on veut regarder un DVD Il refuse de se connecter à Internet Il se décharge tout de suite Il ne démarre plus du tout

25 Le cerveau, siège de toutes nos émotions, sensations, décisions, actions aimer Être en colère, avoir peur Rentrer en relation Marcher, courir, se tenir debout Enregistrer des souvenirs Éprouver du plaisir Apprendre, développer de nouvelles capacités Imaginer, concevoir, créer Avoir faim, chaud Apprendre à jouer au piano Se projeter dans l’avenir

26 Les différents programmes du cerveau Programme Réfléchir, anticiper, planifier, décider Programme Sensation de plaisir / déplaisir, faim, froid Dossier MémoireProgramme: Coordination des mouvements Information

27 Zoom sur la mémoire

28 Le dossier mémoire PLAISIR SOUFFRANCE Manger une pizza = plaisir Manger des épinards = souffrance Regarder un match de foot = plaisir La relation avec mon père = souffrance Jouer de la guitare = plaisir Apprendre une langue étrangère = souffrance Téléphoner à mon meilleur ami = plaisir Vivre en Allemagne = souffrance Faire une grass mat’ = plaisir La réunion du lundi matin = souffrance Être disponible le soir pour s’occuper de sa compagne = plaisir

29 Le fonctionnement du cerveau: illustration Kevin fait du skate-board. Il tombe et se fait mal. Que se passe-t-il dans son cerveau ?

30 Programme Réfléchir, anticiper, planifier, décider Programme Sensation de plaisir / déplaisir, faim, froid Dossier MémoireProgramme: Coordination des mouvements Information J ’ ai mal Les deux pieds à l’arrière du skate = = chute = Douleur Comment faire pour rester en équilibre ? Solution: « J’ai trouvé » Je décale mon pied gauche vers l’avant du skate Je ne tombe plus Je vais bien

31 Je me fais larguer par ma copine Que se passe-t-il dans mon cerveau ?

32 Programme Réfléchir, anticiper, planifier, décider Programme Sensation de plaisir / déplaisir, faim, froid Dossier MémoireProgramme: Coordination des mouvements Information J ’ ai mal Les autres = trahison = souffrance Ou trouver du plaisir pour rétablir l’équilibre ? Solution: « J’ai trouvé » Je peux rentrer dans une relation à un produit plutôt qu’à une personne J’ai anesthésié mes émotions douloureuses avec une sensation de plaisir JE ME SENS BIEN

33 Comment devient-on accro ?

34 Modification de l’état de conscience Sensation bien-être, de relaxation, d’euphorie, de stimulation émotion Stress, angoisse, manque de confiance en soi, peur de la sanction Disparition progressive des effets Consommation

35 Le cerveau: un joyau à protéger Le cerveau est une mécanique délicate et complexe. Les connexions se construisent en grandissant avec les expériences, l’éducation, les activités que l’on fait,… Protégez-le ! Un cerveau se construit, s’enrichit, se développe TOUTE LA VIE

36 Le cerveau est ce que l’on possède de plus précieux : Sans un cerveau fonctionnel, on ne peut plus aimer, créer, apprendre, être libre, évoluer Quel cerveau voulez-vous pour votre vie ?

37 MODIFICATION DE L’ÉTAT DE CONSCIENCE CONSÉQUENCES

38 Consommer de la drogue, même une seule fois, c ’ est comme tirer au lance-pierre sur un lustre en cristal La drogue est un intrus qui se place sur les connections, déforme les informations et vient mettre le bazar dans nos émotions, nos capacités. La drogue modifie la sensation de froid, de faim, de désir, les inhibitions, les intuitions : tous les signaux que notre corps nous envoie pour survivre On ne meurt pas du cannabis, mais on détruit l’équilibre chimique du cerveau et l’équilibre de nos émotions

39 … Notre cerveau produit une certaine quantité de « substances à plaisir »… Lorsque l ’ on mange quelque chose de bon, endorphines dopamine adr é naline … qui nous procurent pendant un instant un sentiment d ’ euphorie, de stimulation ou de plaisir Puis le cerveau revient à un état neutre que l’on joue au tennis… ou que quelqu’un nous dit qu’il nous aime … PLAISIR Comment fonctionne le plaisir dans le cerveau?

40 A quoi sert le plaisir ? La perspective de plaisir (ou de déplaisir) nous donne la motivation pour faire les gestes nécessaires à notre survie S’il n’y avait pas de plaisir à manger (ou de déplaisir à ne pas manger), pourquoi mangerions-nous ? S’il n’y avait pas de plaisir à l’acte sexuel, qu’est- ce qui nous pousserait à nous reproduire ?

41 … Notre cerveau produit une QUANTITE TROP IMPORTANTE de « substances à plaisir »… Lorsque l ’ on fume des cigarettes, endorphines dopamine adr é naline … qui nous procurent pendant un instant une sensation d ’ euphorie, de stimulation ou de plaisir EXTRAORDINAIRE Lorsque le plaisir redescend, l’on redescend aussi bas que l’on est monté haut que l’on boit de l’alcool … ou que l’on consomme du cannabis PLAISIR Substances psychoactives Autres sources de plaisir …Ou que l’on surf sur internet …Ou que l’on consomme des jeux à gratter

42 Inscription dans le dossier mémoire PLAISIRSOUFFRANCE Pizza = plaisir x 2 Epinards = souffrance x 4 Regarder un match de foot = plaisir x 6 La relation avec mon père = souffrance x 10 Jouer de la guitare = plaisir x 3 Apprendre une langue étrangère = souffrance x 2 Parler en public = souffrance x 20 Téléphoner à mon meilleur ami = plaisir x 20 Vivre à l’étranger = souffrance x 12 Lire un livre = souffrance x 6 Faire une grass mat’ = plaisir x 16 Alcool = plaisir x 100

43 L ’ histoire du singe

44 Shit, alcool, tabac : les chiffres de consommation – les conséquences En France, 8 jeunes sur 10 ont déjà consommé du cannabis, de l’alcool ou du tabac Il y aujourd’hui 2 fois plus de jeunes de 14 à 17 ans à avoir expérimenté le cannabis qu’il y a 10 ans. Plus de 6 garçons sur 10 et 1 fille sur 2 ont expérimenté le cannabis à l’âge de 18 ans Aujourd’hui, dès l’âge de 16 ans, près d’un jeune sur dix a un usage régulier de cannabis. 15 % des jeunes qui ont essayé le cannabis en consomment régulièrement 850.000 consommateurs réguliers de cannabis, dont 450 000 consommateurs quotidiens.

45 Shit, alcool, tabac : les chiffres de consommation – les conséquences Les consommateurs de cannabis ont 3,9 fois plus de chances de présenter des comportements agressifs La consommation de cannabis augmente par deux les risques de présenter un trouble anxieux ou une maladie dépressive. Au dessus de 50 joints, le risque de devenir schizophrène est multiplié par 6. sources : Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé Face au cannabis. Constat des médecins. Données scientifiques nouvelles. URML Haute Normandie URML Basse Normandie)

46 Nous ne sommes pas égaux face aux dépendances Parmi les jeunes qui vont expérimenter le cannabis, il y a trois types de profils: - Les « veinards »: Ceux qui vont s’arrêter tout de suite - Les « indécis »: Ceux qui vont continuer à fumer du shit de temps en temps - Les « victimes »: Ceux qui vont rapidement devenir « accros » et en avoir besoin de plus en plus souvent Pour certains d’entre nous, il suffirait d’une fois….

47 Personne ne sait avant d’essayer la première fois s’il sera un « veinard », un « indécis » ou une « victime » Problème Commencer, c’est jouer à la roulette russe

48 Fin de la séance Rappel des activités à faire à la maison: Questionnaires « Connaissez-vous bien vos enfants? » / « Connaissez-vous bien vos parents ? » Tour de table

49 Séance 2 Facteurs de risque / facteurs de protection

50 Bonheur Joie Harmonie Succès Confiance Détente Angoisses existentielles craintes culpabilité Sentiment d ’ abandon solitude stress Peur de grandir Drogues Alcool Violence, Suicide Anorexie Etc… colère BIEN-ETRE

51 Bonheur Joie Harmonie Succès Confiance Détente Angoisses existentielles craintes culpabilité Sentiment d ’ abandon solitude stress Peur de grandir 3) Développer une pensée créative 4) Acquérir une pensée critique 5) Apprendre à communiquer efficacement 6) Apprendre à construire des relations interpersonnelles 7) Prendre conscience de soi 8) Développer de l’empathie pour les autres 9) Apprendre à gérer son stress 10) Apprendre à gérer ses émotions 1) Apprendre à résoudre les problèmes 2) Apprendre à prendre des décisions BIEN-ETRE

52 Comment vous sentez-vous ?

53 Facteurs de risque / Facteurs de protection Les facteurs de risque: la vulnérabilité de l’enfant et les évènements qui peuvent le fragiliser et le prédisposer à choisir des conduites à risque Les facteurs de protection: Ce sont des ressources qu’une personne tire d’elle-même et de son environnement pour se créer des capacités sociales et des relations fortes avec les autres

54 Qu’est-ce qui peut conduire un jeune à essayer la première fois? Plein de raisons possibles Les émotions normales de l’adolescence Envie de faire des nouvelles exp é riences ennui curiosit é Les copains Pression du groupe, conformisme La culture de la défonce: chansons, débats, associations Manque d ’ esprit critique M é connaissance des dangers des drogues na ï vet é Recherche de plaisir et d ’é motions intenses

55 Qu’est-ce qui conduit un jeune à consommer régulièrement et à devenir dépendant? Avoir commencé très tôt Difficultés à gérer ses émotions Manque de perspectives, de projets La cerveau est marqué par le plaisir de la substance Sentiment persistant de ne pas être aimé Une vulnérabilité génétique compulsivité hypersensibilité Mauvaise image de soi Relations familiales en souffrance Sentiment de solitude, Terrain bipolaire ou schizophrène Besoin d’être reconnu Le besoin d’échapper à un cadre rigide Un évènement déclencheur

56 L ’ estime de soi … la façon dont on pense que les autres nous voient. … l ’ image que l ’ on a de nous- même c’est

57 Ce que l’on croit être capable de faire Jusqu’à ce que l’on décide de se redéfinir soi-même… ce que nous croyons être ce que nous croyons avoir le droit de faire ou d’espérer …est défini par défaut par tous les regards que les autres ont posé sur nous « Tu es.. »« Toujours / Jamais »

58 Des regards constructeurs

59 …Qui nous poussent à adopter certains fonctionnements … peut nous conduire à développer des croyances sur nous-même et sur nos possibilités… La somme des regards qui ont été posés sur nous… Tu as toutes les capacités pour réussir Je crois en toi C’est intéressant, ce que tu dis là Je peux y arriverMon avis compte J ’ aimerais bien devenir musicien Savoir dire non J ’ ai de la valeur Dire ce que l ’ on pense Prendre des initiatives Je suis quelqu ’ un sur qui on peut compter Se sentir légitime Vivre aussi dans la réalité, ne pas fuir les galères

60 Des regards qui enferment

61 …Qui nous poussent à adopter certains fonctionnements … peut nous conduire à développer des croyances sur nous-même et sur nos possibilités… La somme des regards qui ont été posés sur nous… Tu n’es pas très malin Tu n’es pas fait pour les études toi ! Pourquoi tu ne travailles pas aussi bien que ta grande s œ ur ? Je ne suis pas très futéJe ne suis pas très intéressant De toutes fa ç ons, je n ’ y arriverai jamais Tout faire pour attirer l ’ attention Je n ’ ai pas de valeur Je suis quelconque Syst é matiquement faire profil bas et s ’ effacer Ne pas prendre d ’ initiatives On ne peut pas m ’ aimer Ne jamais se sentir à sa place Rechercher un moyen de fuir ce qu’on croit être la réalité

62 Que peut-on faire lorsque l’on ne s’aime pas ?

63 Lorsque l’on se trouve nul, sans valeur, sans intérêt, sans perspective réjouissante Il est difficile de vivre dans la réalité avec soi- même On peut alors consommer un produit pour modifier son état de conscience et le regard sur soi

64 Les contours de notre existence sont tracés au crayon par les autres, au travers des remarques qui nous définissent On peut passer sa vie à fonctionner avec une identité qui a été définie par les autres – subir sa vie LE CHANGEMENT Je décide de gommer les traits qui ne me correspondent pas et me laisse redessiner par le regard du Père. Je crois en mes possibilit é s Je change de croyances Je DECIDE de me laisser Dieu me dire qui je suis. Je peux donc être acteur de ma vie Je me mets au boulot pour avancer Je définis ce que je veux pour ma vie

65 Reconstruire son image de soi, Une décision, puis un processus Accepter que tout changement nécessite du temps et du travail Se réjouir de chaque petit progrès dans nos réactions S’entourer de gens qui croient en nous / fuir les autres Identifier les fausses croyances que l’on a sur soi-même Pardonner, sortir du statut de victime, régler nos vieux dossiers Eventuellement consulter un professionnel

66 Les bénéfices d’une bonne image de soi On a moins peur de la solitude On ne se réveille plus tous les matins avec de l’angoisse ou de la colère On n’est plus en guerre avec personne On a envie de vivre dans la réalité et non plus uniquement dans le rêve On apprend à dire ce que l’on veut et ce que l’on ne veut pas On se sent de plus en plus capable de réaliser quelque chose On n’est plus systématiquement remis en cause par ce que disent les autres On développe une conscience autonome et on ne vit plus sous la culpabilité permanente ou la peur de mal faire On se sent enfin accepté par les autres pour ce que l’on est On se compare moins aux autres On ne se laisse plus marcher sur les pieds aussi facilement On pense qu’on est digne d’être aimé On apprend à avoir confiance en ses capacités à avoir des relations sur la durée On apprend à recevoir les félicitations

67 Comment renforcer l ’ image de soi de nos enfants ? Être un miroir positif pour nos enfants Voir autant que possible le bon côté des choses dans chaque situation Mettre en avant leurs talents, leurs capacités Accepter qu’ils puissent suivre des parcours hors - norme Les aider à sortir des situations d’échec. Répondre à toutes leurs questions S’intéresser à leurs rêves, leurs projets Etre prêt à écouter sans juger Leur consacrer un temps exclusif dans vos journées Eviter les remarques dévalorisantes ou blessantes Ne pas faire tout à leur place. Leur confier des responsabilités gratifiantes Etre prêt à demander pardon, lorsque l’on a blessé l’enfant. Vider les « syphons bouchés »

68 Education: trouver le bon dosage

69 indulgent indifférent autoritaire idéal D’après un schéma de Georges Van Der Straaten, ASBL Trempoline - Belgique

70 Styles d’éducation Beaucoup de limites et de règles, souvent sévères, parfois irréalistes Peu ou pas d’amour ( exprimé par les parents ou perçu par l’enfant) Amour conditionné au respect des règles Conséquences Le mur est trop haut. Pas possible de le fracasser. Donc la drogue peut être un moyen de s’émanciper. autoritaire

71 Le style indulgent Amour complaisant, envie d’être considéré comme un ami par les enfants Peur de blesser ou de punir Conséquences Les enfants risquent de ne pas apprendre à se fixer leur propres limites. Sous-protégés, naïfs, ils sont des victimes faciles pour les manipulateurs de toutes sortes (dealers, sectes,…)

72 Le style indifférent Les parents sont centrés sur leurs propres besoins et négligent ceux de l’enfant. Peu d’amour (exprimé et ressenti) / peu de règles (définies et mises en application) Conséquences Ce type d’éducation produit des enfants insécurisés et méfiants envers les relations avec autrui. Adopter une conduite à risque (dont la consommation de drogues) est une façon pour ces enfants d’attirer sur eux une attention qui ne leur est pas donnée.

73 Le style idéal Des limites et des règles, Réalistes Appropriées à l’âge Appliquées avec amour Renégociées au fur et à mesure que l’enfant grandit De l’amour, inconditionnel, dissocié du respect des règles, exprimé dans un langage que comprend l’enfant Les règles appliquées de manière juste protègent les enfants et les poussent vers l’autonomie. Cela n’empêche pas les accidents, mais les enfants auront plus de ressources pour rebondir.

74 Fin de la séance Présentation des lectures complémentaires Tour de table

75 Séance 3 Une société de consommation qui nous rend de plus en plus compulsifs Les messages de notre société sur les substances psychoactives

76 La télévision, la publicité, le marketing… Des messages qui fragilisent votre enfant

77 Quels sont les messages qui nourrissent les choix de vos enfants ? Achète Mange Consomme ressemble

78 Sois ton héros Tu vas faire des jaloux C ’ est toi le boss … … du portefeuille de papa Deviens une star Gagne à tous les coups

79 Les messages répétés… …se transforment en pensées… …qui forment une croyance… …qui amènent un état d’esprit… …qui pousse à faire un choix “ Les lecteurs MP3 portables, c’est la liberté “ “ Tiens… si j’avais un lecteur MP3 portable, je pourrais écouter de la musique en allant à l’école. Ca serait cool ! J’ai super envie d’un lecteur MP3 portable » « Mes copines en ont toutes un. J ’ en ai besoin. ” “Je suis frustrée de ne pas encore l’avoir. Je ne serai heureux que lorsque je l’aurai acheté. “ “Ca y est !!! J’ai enfin acheté mon lecteur MP3 portable” DESIR

80 La cible des messages marketing: notre cerveau Le neuro-marketing: c omprendre la clef de nos choix pour mieux vendre Objectif: Fidéliser, engager un client sur des années (forfaits) La publicité ne vend plus un produit mais l’émotion que procurerait la consommation du produit Nous sommes tous les jours bombardés de messages conçus pour exciter notre désir

81 Clefs qui poussent à consommer Le désir, les perspectives d’auto gratification illimitées Le facteur « harcèlement » La peur, l’angoisse Des fausses croyances sur « liberté » et « bonheur » La répétition des mêmes messages Quelques conséquences: Des enfants et des adolescents, …. forcés de rentrer dans un rôle de consommateurs et de grandir plus vite …. plus vulnérables face aux comportements compulsifs …. à la recherche de bien-être par la consommation, ….avec des difficultés à nouer des relations

82 L ’ adu-lescence femmes-enfants et mini-adultes On devient aujourd’hui adolescent de plus en plus jeune L’adolescence aujourd’hui: …est avant tout culturelle …et précède la puberté physiologique Elle est précipitée par les images, les informations et les pressions auxquelles les enfants sont soumis L’adolescence ne découle plus des transformations du corps et de la tête Des envies d’adulte…des besoins d’enfant

83 Que peuvent faire les parents ? Ne pas céder au facteur « harcèlement » Poser des limites à la consommation (heures d’Internet, de télévision, heures de forfait portable, contrôle parental. Accepter le rôle du « vieux-ringard-qui-ne-comprend-rien ». Apprendre à vos enfants à décrypter les messages Leur expliquer qu’ils sont « victimes d’une arnaque » (« Ados, comment on vous manipule », Viviane Mahler, Albin Michel) Leur proposer des alternatives d’activités

84 La culture de la défonce

85 Un système très cohérent La sous culture de la drogue Des porte-parole (politiques, chanteurs, idéologues) Des relais (maisons d’édition, lobbies, associations) Une philosophie, une vision spirituelle et mystique Des codes vestimentaires, un look physique Des codes de couleur Les ennemis désignés (la police, la justice, l’Etat « totalitaire », les «fachos ») Des slogans, des revendications (« legalize it »)

86 Avertissement Les images présentées sur cette diapositive ne visent en aucun cas à faire l’apologie de la drogue. Bien au contraire, elles ont pour objectif d’alerter les participants quant à l’existence sur Internet de messages incitatifs à la consommation de substances illicites. Le programme promeut la prévention d’usage et l’abstinence face à toutes les drogues

87 Bob Marley, chanteur, porte-parole et héros des fumeurs de shit Le cannabis dans la vie de tous les jours: un livre de recettes Les slogans Les associations Les ennemis: La police

88 Cette étrange cigarette ne nous rend pas hagard L'an 2000 approchant rattraper le retard Vivons à notre époque et dédramatisons Non bien sur le pétard n'élève pas la raison Je le conseille tout de même avec modération Comme cet alcool qu'on prend jusqu'à la déraison Et pour quelques noyés est devenu passion Mais l'église ne dit rien la cirrhose a raison Voir un homme tituber ne choque pas la morale Mais l'alcool tant loué vous est parfois fatal Et le joint si léger dans mon pays natal Des libertés de l'homme devrait être banal Malheureusement chez nous il se vend en sous-main Si peu dangereux qu'il soit l'État lui fait la guerre Pour une fausse morale parce qu'il n'en touche rien Voilà la vérité dans cette triste affaire Un pétard ou un Ricard, si t'as vraiment le cafard A choisir y'a pas photo, moi je choisis le maroco Les alcools ont leurs soûlards, le cana c'est le panard Y'en a qui le mystifient, moi je fais son apologie Ce serait pourtant si simple de le légaliser Deux petits joints par jour c'est antidépresseur Si l'État dans ce cas n'était pas l'agresseur Le peuple tout entier pourrait mieux respirer C'est encore cette fois par l'argent que le bas blesse Si au moins le haschich pouvait emplir les caisses Nos dirigeants affables fermeraient bien les yeux Et parfois avec nous s'envoleraient aux cieux Un pétard ou un Ricard, si t'as vraiment le cafard A choisir y'a pas photo, moi je choisis le maroco Les alcools ont leurs soûlards, le cana c'est le panard Y'en a qui le mystifient, moi je fais son apologie L'alcool et le tabac ont le droit de tuer Car aux comptes de l'État apportent leurs deniers Messieurs dames mourrez donc d'alcool et de fumée La patente est payée, la mort autorisée Matmatah – L ’ apologie

89 Les enjeux de la manipulation Les jeunes de 18 ans consacrent plus de 50 % de leurs revenus à l’achat de cannabis, alcool et tabac (OFDT – oct 2004)

90 Les jeunes de 17-18 ans vivant en France ont dépensé en moyenne, par mois, près de 94 millions d'euros en 2003 pour leur consommation de cannabis, de tabac et d'alcool (au total 1,1 milliards d’euros pour l’année 2003) Dépenses de cannabis par personne par mois L'usager régulier de cannabis (au moins dix fois dans le mois): 54 euros Le consommateur quotidien : 80 euros. Dépenses de tabac par personne par mois Le fumeur quotidien : 58 euros celui consommant plus de dix cigarettes par jour: 88 euros. Dépenses d’alcool par personne par mois Le buveur régulier: 65 euros celui consommant tous les jours: 130 euros. Source: Etude de l'Observatoire français des drogues et toxicomanies (OFDT ) réalisée en mai 2003, portant sur la santé et les consommations de substances psychoactives des jeunes français de 17-18 ans et leurs dépenses Ou se procurer l’argent nécessaire pour payer ses consommations ?

91 Comment parler de drogues efficacement à vos enfants ? Activité facultative

92 Comment en parler ? Lui poser des questions « na ï ves » sur ce qu ’ il sait, pense, ressent, a entendu dire, vu Rebondir sur ses réponses par d’autres questions plus ciblées Chercher des outils qui peuvent susciter une réflexion à l’âge qu’il a. S’appuyer sur les dessins animés, les programmes pour enfants.

93 « Ce que tu risques en fumant ton premier joint » choix « Tu as trop de valeur pour te détruire » « Ton cerveau est ce que tu as de plus précieux » « Ta première cigarette risque de t’enchaîner » « Fumer c’est ringard » « Tu as le droit d’être différent » « C’est à toi de décider ce que tu veux pour ta vie » Semer des informations précieuses

94 Avant d’en parler … Avoir développé une relation de confiance et pris l’habitude de parler de choses importantes Adapter votre discours à son âge (voir « comment parler de drogues à votre enfant selon son âge ») Choisir le contexte Partir de ce qu’il sait déjà Trouver des images qui lui parlent

95 Choisir le contexte A faire : Choisir un contexte calme, au cours duquel personne ne vous dérangera Lorsque vous avez suffisamment de temps devant vous pour discuter Prendre l’habitude de communiquer sur d’autres sujets au préalable Lorsque votre enfant vous pose une question sur la drogue Lorsque vous souhaitez en parler avec eux Quels sont vos moments privilégiés pour parler de sujets importants ?

96 A éviter : les périodes de stress, de tension ou de crise lorsque l’on est sous le coup de l’émotion Quels sont les moments les moins appropriés pour commencer une discussion importante dans votre famille ?

97 Quoi dire à quel âge ? Vers l’âge de 10 ans, il a probablement déjà entendu parler de drogues… mais il ne s’est pas encore fait d’opinion personnelle C ’ est le meilleur moment pour parler des substances, des risques et des dangers, parce que: Vous restez encore très crédible aux yeux de vos enfants Dans deux ans, il rentre au collège Vous pouvez commencer à en parler entre 6 et 10 ans, en utilisant des images analogiques, simples et marquantes Après 12 ans, vous pouvez confronter ce qu’il sait déjà ou pense savoir, le pousser dans ses contradictions, …

98 Ce qu’il devrait savoir avant de rentrer au collège 1- Les effets immédiats de l’alcool, du tabac et de la consommation de drogues sur différentes parties du corps 2 - Les conséquences sur le long terme: comment les drogues peuvent créer une dépendance et faire perdre le contrôle de sa vie 3 - Les problèmes que l’alcool et les autres drogues entraînent pour la personne qui consomme et ceux qui l’entourent.

99 Utilisez des images marquantes L’ordinateur / le virus – Effets sur le cerveau L’automobile – Effets sur la santé / Effets sur la prise de risque L’abus de glaces – La compulsivité L’expérience avec le singe – la dépendance au plaisir La vague / le tsunami – la différence entre le plaisir naturel et le plaisir de la drogue La roulette russe – l’inégalité entre deux personnes devant la dépendance Le cheval de Troie – Comment laisser entrer la drogue au cours d’une expérimentation peut laisser la porte ouverte à une dépendance

100 Fin de la séance

101 Les moteurs psychologiques de choix ce qui dans notre personnalité nous motive à faire certains choix (activité facultative)

102 La lune : Nos rêves, nos ambitions, nos projets L’individu adulte: une fusée avec des moteurs

103 Pour réaliser nos rêves et nos objectifs, nous faisons des choix qui déterminent notre trajectoire

104 Les choix que nous faisons sont en partie déterminés par des moteurs psychologiques de choix Moteur de réalité Moteur de plaisir Moteur d ’é conomie

105 Les 3 moteurs psychologiques de choix Leur but: satisfaire les besoins vitaux Le moteur d’économie Le moteur de réalité Faire le choix qui rapporte le maximum de bien-être pour le minimum d’efforts Faire un choix par rapport à un objectif que l’on s’est fixé ou aux conséquences que l’on pressent Le moteur de plaisir Faire un choix qui offre des perspectives de plaisir, d’émotions agréables Besoins vitaux Manger Boire Etre aimé Se sentir en sécurité

106 Météorites = obstacles, difficultés de la vie dépression chômage déménagement Se faire larguer

107 dépression chômage déménagement Se faire larguer

108 L’adolescence, un décalage entre plaisir et réalité Dans le cerveau d’un enfant qui grandit, le moteur de plaisir est immédiatement actif Prise de risque Le moteur de réalité se construit progressivement, avec le rapport aux autres, les expériences et l’éducation Réfléchir avant de se lancer D’après David Servan-Schreiber-Magazine « Psychologies », décembre 2004

109 Conclusions Vos règles, limites, structures protègent vos enfants d’expériences dont les conséquences pourraient être dramatiques. Vous prêtez un moteur de réalité à vos enfants En encourageant les rêves, les projets, l’autonomie, et en les informant sur les risques qui sont sur leur chemin… Vous stimulez la construction de leur propre moteur de réalité

110 Conclusions En leur apprenant à surmonter la difficulté, les obstacles ou la frustration, à retirer des leçons de leurs expériences malheureuses. Vous leur fournissez les outils dont ils auront besoin plus tard pour gérer leur vie d’adulte Vous leur apprenez à supporter l’incertitude et les souffrances qui font partie de la vie En leur apportant un amour inconditionnel Vous réduisez les situations de stress, d’angoisse et d’insécurité qui les rendent particulièrement vulnérables à la drogue En les informant sur les drogues, leurs effets de plaisir, leur fonctionnement sur le cerveau et leurs conséquences Vous leur apprenez à considérer la drogue comme une source de plaisir contraire à leur bonheur Vous leur apprenez que le bonheur se gagne, se construit pièce par pièce

111 Séance 4 Identifier, Intervenir et accompagner

112 Les différentes drogues Images

113 Le saviez-vous ? Il y a aujourd’hui 10 fois plus de THC dans certaines variétés de cannabis aujourd’hui qu’il y a 20 ans Le cannabis Une plante herbacée naturelle. Il existe une variété, le cannabis sativa indica, qui contient plus de 60 produits et qui est permet de produire de la drogue Le cannabis contient du THC (Delta-9- transtétrahydrocannabinol), une molécule psycho active. Les effets à court terme: une sensation d’euphorie et d’exaltation Lassitude lourdeur physique torpeur. Sont également perturbées: La mémoire, La notion du temps La coordination des mouvements Les effets à moyen et long terme: Risques accrus de schizophrénie, troubles bipolaires

114 On retrouve le cannabis sous 3 formes Shit: résine de cannabis Mélangée avec du carton, de la crotte de chameau, de la paraffine, … Herbe: feuilles séchées, égrenées et mélangées à du tabac Huile de cannabis; extrêmement concentrée, quelques gouttes étalées sur une cigarette

115 Un bang: mélange de tabac + shit /herbe fumé dans un contenant en plastique ou en verre. Toute la fumée est absorbée en une seule fois. Effets nettement plus violents. Un joint: mélange de tabac + shit ou herbe roulé dans du papier à rouler Les différents modes de consommation Une pipe

116 Ecstasy Poudre ou comprimés de couleur et de forme différentes Consommée surtout dans les milieux techno, dans les « rave parties » et dans les boîtes de nuit

117 Effets de plaisir recherchés: - Psycho stimulation - Désinhibition - Sensation de bien-être et de confiance dans les relations avec les autres Effets sur à court, moyen et long terme: -Décès dans les 24 à 48 heures suivant la prise -passages à vide, troubles psychiatriques -troubles anxieux - Attaques de panique - Comportements agressifs

118 Cocaïne L’effet euphorique important et rapide avec une impression de puissance est presque immédiat et dure 5 à 30 minutes. - La cocaïne est sous forme de poudre blanche. Mais très souvent elle est frelatée, coupée, ou mélangée à d’autres produits, ce qui accroît la dangerosité et les effets des différentes drogues qui se potentialisent.

119 GHB Depuis une dizaine d’années, il est utilisé de manière festive et parfois criminelle, d’ou son nom « date rape drug » (drogue du viol). Ce produit, ayant par ailleurs une utilisation médicale, entraîne une amnésie et un état semblable à l’ébriété avec un délai d’action très court. Des cas de coma et de mort ont été observés lors d’une absorption simultanée d’alcool et de GHB. On observe une augmentation de l’usage de cette drogue à des fins criminelles. Le GHB produit un effet uniquement lorsqu’il est mélangé à de l’alcool.

120 Identifier un usage de drogue Symptômes discrets d’une consommation de drogue Objectif: Intervenir tôt pour enrayer un processus de chute vers la dépendance Des changements dans son apparence et ses habits Un isolement grandissant Un changement de ses pôles d’intérêt et ses activités Une baisse de ses résultats scolaires

121 Symptômes moins discrets Une dépression profonde qui s'accompagne d'une augmentation des heures de sommeil De l’isolement Un absentéisme injustifié et de plus en plus fréquent De plus en plus de coups de téléphone inexpliqués qui déclenchent une réaction affolée Il commence à fumer du tabac L’apparition de problèmes d'argent Une importante perte de poids ou au contraire, une prise de poids L’apparition de nouveaux amis souvent plus vieux que votre enfant

122 Identifier un usage de drogue Les signes qui ne trompent pas Cannabis: indices de consommation cigarettes évidées de leur contenu / billets de train, tickets de métro, cartes de visites, déchirées pour rouler des filtres pour les joint Feuilles à rouler (spécialement feuilles longues) traces de tabac ou restes d’herbe sur le sol, sur la table, sur des CD Petits sachets (une boîte entière indiquerait que votre enfant vend aussi de la drogue), miroirs Bouteilles d’eau minérales, avec un trou de 50 mm de diamètre sur la paroi à mi-hauteur, une odeur nauséabonde, des dépôts noirâtres sur les parois (bangs « faits – maison) Bangs achetés, pipes trous de brûlures sur les vêtements, papier aluminium, briquets au butane

123 Identifier un usage de drogue Les signes qui ne trompent pas Physionomie / Comportement Des yeux rouges, des grosses cernes De la difficulté à tenir un discours cohérent. Une difficulté inhabituelle à trouver les mots justes Des sorties fréquentes en soirée, avec des excuses vagues. Rentrée tard le soir direction sa chambre en évitant de croiser le regard un membre de la famille Une agressivité inattendue à l’égard de ses frères et sœurs ou de ses parents Un fort repli sur lui-même et ses intérêts, sans considération pour ceux des autres (faire attention à un changement brutal d’attitude)

124 Le cannabis Le Dr Chamayou relève que le consommateur chronique de cannabis : A de la difficulté à trouver les mots pour s’exprimer Eprouve de la tristesse, a le sentiment de pas être compris A des opinions toutes faites Ne supporte pas la critique Est incapable d’autocritique, pense que les difficultés viennent des autres, pas de lui A des difficultés d’attention et de concentration Se croit actif parce qu’il fait de nombreux projets Est incapable de prévoir, de coopérer avec les autres, de réfréner ses envies du moment Et n’a pas conscience de l’altération de fonctionnement mental.

125 Identifier un usage de drogue Commentaires Certains enfants sont plus habiles que d’autres à cacher leur consommation et peuvent bluffer Lorsque l’on est « accro » à une substance, on devient très créatif et ingénieux pour réussir à ne pas éveiller de soupçons Faites attention à ne pas devenir paranoïaques: certains de ces signes de consommation peuvent également signifier des difficultés autres que la consommation de drogue Identifier un usage de drogue n’a pas pour but de le « coincer » mais de l’aider à sortir au plus vite d’une possible spirale du secret qui pourrait l’entraîner vers la dépendance

126 Les différentes étapes vers la dépendance: Le témoignage de Kevin (1) Je m’appelle Kevin, j’ai 23 ans, je suis marié, séparé et père d’un petit garçon de 15 mois… je viens de me réveiller d’un long rêve, ou plutôt d’un cauchemar, en grande partie liée à ma consommation de cannabis. Il y a encore 6 mois, je sortais tout juste du dernier de mes trois séjours en hôpital psychiatrique parce que j’avais « pété un plomb ». Depuis, j’ai complètement arrêté de fumer du shit. Aujourd’hui, je me reconstruis tout doucement sur tous les plans : boulot, finances, moral,… après avoir quasiment tout perdu. En temps normal, le cerveau sert à régler tous les problèmes qu’on rencontre. Pendant longtemps, mon cerveau n’a plus joué ce rôle, à cause de la fumette.

127 Tout a commencé en troisième. A l’arrêt de bus devant le collège, j’ai vu quelqu’un qui fumait un joint. Je lui ai alors demandé si je pouvais tirer une « taf » pour voir ce que ça faisait. J’ai pas été déçu ! Ca a été très puissant, j’ai fais un « vol plané » dans le bus. Après ça s’est enchaîné très vite : avec les autres fumeurs au lycée, on sortait fumer un joint dès qu’on avait une pause, quasiment tous les jours entre midi et deux. Puis après, il y a eu le joint du soir à la maison. En moins d’un an, c’est devenu mon seul passe-temps ! Les différentes étapes vers la dépendance: Le témoignage de Kevin (2)

128 Au début j’avais des moments de lucidité et des moments où je planais. Rapidement, je n’ai fait plus que planer. Il fallait absolument que j’aie l’air normal pour pas que mes parents me captent. Quand mes parents ont découvert que je fumais, ils sont passés par tous les états : peur, remise en question, engueulades, méfiance permanente. La drogue et moi sommes devenus le principal sujet de conversation. Ils me faisaient la morale et moi je me justifiais. A la maison, l’ambiance est devenue super glauque ! J’ai continué à fumer tous les jours et je suis passé du joint au « bang » parce que ça me fracassait plus la tête. Je me suis marié et j’ai eu un petit bébé. Je suis devenu de moins en moins lucide, je fonçais tête baissée sans prendre le temps de peser le pour et le contre,… Les différentes étapes vers la dépendance: Le témoignage de Kevin (3)

129 A chaque fois que je trouvais un boulot, j’arrivais à me contrôler un moment puis après je partais de nouveau « en live ». Je me faisais virer à chaque fois, et c’était jamais de ma faute. A la fin j’étais devenu grave, je me prenais la tête avec tout le monde, j’étais hyper émotif et j’arrivais plus à prendre de la distance. Il a fallu que je touche le fonds pour ressortir la tête de l’eau. J’ai d’abord perdu la raison, puis mon dernier job, puis ma femme est partie et je me suis retrouvé tout seul. J’ai compris que les seules personnes qui me laisseraient jamais tomber, quel que soit mon état, c’était ma famille. Les différentes étapes vers la dépendance: Le témoignage de Kevin (4)

130 Mes parents et mes frères ont eux aussi compris plein de choses. Notamment qu’ils devaient être patients avec moi et rester vigilants, parce que quand on arrête, les émotions vont dans tous les sens et on a besoin d’être protégé contre soi- même. On a aussi besoin d’être encouragé et de sentir que notre famille croit en nous. Mon fils ? Je lui raconterai mon expérience. Je lui ai donné la vie, je dois le protéger au début et puis ensuite devenir un guide pour qu’il apprenne à être heureux… Je n’ai aucune garantie qu’il n’essaiera pas, mais j’essaierai de lui faire comprendre. Et je ferai super gaffe aux gens avec qui il traîne ! Les différentes étapes vers la dépendance: Le témoignage de Kevin (5)

131 Abstinence Expérimentation Usage occasionnel dépendance La prévention: Informer les enfants, les aider à se développer et à gérer leurs émotions, être attentif à des symptômes de consommation… Les parents découvrent la dépendance de l’enfant Refus de l’enfant d’admettre sa dépendance (« je gère ») Déclic de l’enfant: « Je souffre, il faut que j’arrête, j’ai besoin d’aide » Sevrage désaccoutumance Reconstruction de la personne (Identité, Moral, Résistance aux frustrations, Santé, Capacités relationnelles, Spiritualité) Rechutes possibles Provoquer puis attendre le déclic, poser ses limites, se protéger, protéger le reste de la famille, survivre Groupes de parole et/ou de soutien Le parcours du combattant: Proposer des adresses de centres, de thérapies accompagner, encourager. Confrontation bienveillante, écoute structurante. Reconstruire L’aider à régler les vieux dossiers (Le passé), à affronter le quotidien (le court terme), et lui proposer des perspectives (l’avenir, le moyen terme et le long terme) Accompagner, encourager, coacher, re-motiver, Reconstruction: partenariat avec la famille et/ou un groupe de soutien L’enfant grandit sans drogues, fait ses expériences, développe ses capacités sociales, intellectuelles, physiques, définit ses projets,… Parents « le fond du trou » Enfants Drogues : Les différentes étapes reproduction autorisée moyennant mention de la source

132 Comment intervenir lorsque vous découvrez que votre enfant consomme de la drogue Malgré tous vos efforts pour l’aider à grandir sans drogues, vous découvrez qu’il a essayé ou qu’il est dépendant… OU ALORS Vos voisins, votre famille ou vos amis sont confrontés à une situation de consommation de drogue… Voici quelques conseils pour: Intervenir Gérer ses émotions Obtenir de l’aide

133 Quelques conseils de parents… Ne niez pas la situation. Qu’est-ce qui compte le plus ? La vie de votre enfant ou le regard des voisins ? Refusez la culpabilité qui ne manquera pas de vous perturber Répétez-vous votre objectif: provoquer chez lui un déclic qui le poussera à vouloir s’en sortir Réaffirmez vos valeurs et vos principes: Vous n’accepterez jamais comme une fatalité que votre enfant se drogue Pensez à protéger le reste de la famille et votre couple Soyez prêts à avoir des émotions contradictoires, en dents de scie Ne restez pas seuls. Rencontrez d’autres parents qui se trouvent dans la même situation, rejoignez un groupe d’auto support ou un forum de discussion. Contactez des associations de familles

134 Faites un état des lieux de la situation Avez-vous la preuve qu’il se drogue ou est-ce juste une suspicion ? Quel est le contexte de sa consommation ? de quelle(s) drogue(s) s’agit-il ? à quelle fréquence votre enfant en consomme-t-il ? depuis combien de temps en consomme-t-il ? Où consomme-t-il généralement ? Avec quels amis consomme-t-il ? A quelles occasions ? Votre enfant a-t-il d’autres problèmes de comportement ?

135 Intervenir Première étape: si votre enfant en est au stade de l’expérimentation ou de la consommation occasionnelle Bien comprendre le « pourquoi ? » de sa consommation Faire appel à son sens des responsabilités. Lui donner une chance de corriger le tir Redonner l’information sur les drogues Règles contractuelles / conséquences contractuelles Deuxième étape: lorsque la première étape n’a pas fonctionné, malgré plusieurs tentatives… Admettre qu’il est peut-être dépendant et que sa raison ne peut plus fonctionner face à la substance Se protéger, provoquer puis attendre le déclic Règles imposées / conséquences imposées

136 Chercher de l’aide à l’extérieur Lorsque vous découvrez une consommation de drogue chez votre enfant: - Le site Internet de la MILDT (adresses dans votre manuel) - Le site Internet de Drogues Dangers Débats - Le 113 (Drogues Alcool Tabac Info Services) - La ligne écoute Cannabis (Nouveau) : 0 811 91 20 20 - Les associations de famille (soutien téléphonique, groupes d’auto support, envoi de documentation, Lorsque votre enfant demande de l’aide - Les associations de famille (orientation, adresses,…)  Fil Santé Jeune (Nouveau) : 0 800 235 236  Les consultations cannabis ( pour connaître l’adresse dans votre département, appelez la ligne écoute cannabis 0 811 91 20 20 ou le site Internet de la MILDT - professionnels (médecins, psychiatres, psychologues, psychothérapeutes,…) pour prendre en compte le rétablissement de la personne dans son ensemble ( ne pas se contenter du sevrage)

137 Les solutions alternatives Demandez à un adolescent qui a décroché de la drogue d'en parler à votre enfant. Parlez aux éducateurs ou animateurs de quartier. Identifiez les services de police en charge de la prévention et de la lutte contre la drogue près de chez vous et discutez avec eux. Rejoignez ou créez un groupe de soutien pour les parents qui sont dans le même cas que vous pour vous encourager et vous épauler. N’hésitez pas à entreprendre une thérapie familiale

138 Fin de la séance Répondre au post-test – remplir les évaluations (fin du manuel) Présentation des lectures complémentaires Tour de table: impressions, ressenti, promouvoir le programme

139 Relations à la Société Relations Familiales Croyances sur soi Faire confiance aux autres Niveau d ’ information sur les risques Conscience de soi / rêves Sch é mas de relations CERVEAU Besoins é motionnels Stratégie de survie SITUATION Perçue comme dangereuse S ’ anesth é sier au plaisir -une substance, la nourriture, un comportement, des gens Affronter ses peurs et avancer valeurs Relations avec les Amis Relations dans l ’ Entreprise


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