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La mise en oeuvre de la réforme du bac pro : les PLP entre engagement et souffrance Vincent Troger Maître de Conférences à l’ESPÉ de l’université de Nantes,

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1 La mise en oeuvre de la réforme du bac pro : les PLP entre engagement et souffrance Vincent Troger Maître de Conférences à l’ESPÉ de l’université de Nantes, Centre de Recherche en Education de Nantes

2 Rapport de recherche : Le baccalauréat professionnel en trois ans : les élèves de LP entre nouvelles trajectoires de promotion scolaire et risques d'espoirs déçus. http://www.ires.fr/etudes-et-travaux/etudes-realisees-par-les-organisations-syndicales Pierre Yves Bernard, James Masy, Vincent Troger Centre de Recherches en Education de Nantes (CREN) avec le soutien du centre Henri Aigueperse-UNSA Education Publications : La réforme du baccalauréat professionnel en trois ans ou l'appropriation d'une politique éducative par les familles populaires ? Education et Société n°30, février 2012 La réforme du baccalauréat professionnel en trois ans : vers une renforcement de la convention dans le système éducatif français ? L’orientation scolaire et professionnelle n° 42/2013

3 59 % des élèves interrogés envisagent une poursuite d'études post Bac

4 Enquête 2012/2013 Le type de bac pro (quatre ans ou trois ans) influence-t-il l’orientation post bac ? Khi2 = 13,03, ddl = 2, 1-p = 99,85%. Sur les 143 bacheliers professionnels admis en BTS interrogés en 2013, 81 % se déclarent satisfaits de leur orientation, 93 % estiment que leur baccalauréat donne une qualification reconnue par les employeurs

5 Une réforme « brutale » "Cela dit la réforme a été très mal vécue par les enseignants mais je pense que la méthode du Ministère n'a pas été bonne non plus, on est passé en force sans jamais les interroger » (Adjoint au chef d'établissement, LP industriel) « Je pense que les IEN ont vécu la même chose que tout le monde, c'est-à-dire une brutalité, la mise en place d’une réforme sans concertation. Ils ont été dépassés, en fait, ils n’avaient aucune information si ce n’est moins que nous a apporter donc, avec les injonctions, enfin bon… parce que faut savoir que moi l’année dernière, jusqu’au mois de février pratiquement, les informations, je les avais par les syndicats enseignants et non pas par l’institution quoi » (Chef d'établissement, LP industriel).

6 une surcharge de travail des structures traditionnelles mises à l’épreuve des conflits latents exacerbés « L'an dernier on avait pas d'heures, moi j'ai commencé avec le fameux portefeuille de compétence, je faisais ça sur mes heures de cours, avec des entretiens individuels et puis comprendre un peu leur motivation etc. et puis un peu sur les compétences en accompagnement personnalisé » (professeur de vente). « On est obligé de planifier les examens très longtemps à l’avance, enfin les CCF. Et puis là, on peut pas faire passer tous les élèves en même temps, il faut occuper les autres élèves. Donc il faut qu’on prévoie du travail pour eux » (professeur de cosmétologie). "La première année a été difficile dans le sens où nous avons dû casser un certain nombre d'habitudes et de certitudes d'enseignants qui ne travaillaient pas ensemble, qui pensaient travailler ensemble mais qui ne travaillaient pas ensemble» ( chef d'établissement, LP tertiaire) "Alors pour le bac pro trois ans, on a mis en place ce fameux accompagnement personnalisé qui fonctionne avec un horaire en barrette sur des compétences transversales, alors c'est vrai que ce sont les professeurs de lettres histoire qui se sont emparés de ces heures là dans un premier temps mais bon... » (proviseure adjointe, LP tertiaire)

7 Des élèves plus jeunes et moins matures, des classes plus hétérogènes « Un certain nombre d’élèves qui étaient restés dans un esprit très collégien et qui n’avaient pas compris ce qu’on attendait dans un contexte professionnel..(professeur de service, accueil). « Elles, elles allaient arriver, elles allaient faire que du maquillage, elles allaient maquiller des stars de cinéma enfin voilà, l'immaturité c'est ça» (professeure de cosmétologie) « On leur explique (aux entreprises) : "non, non, ils sont entrés en septembre, ils ont trois mois de formation, voilà, c'est pas un stage découverte mais presque ». Et puis après, il y a ceux qui n'ont jamais redoublé qui ont 15 ans. [...] La législation n'est pas la même entre 15 et 16 » (professeur d'énergétique) « Les élèves n'imaginent pas aller chercher un stage, ne serait-ce que sud Loire. C’est trop loin, ils font leurs études sur Saint Nazaire » (chef d'établissement, LP industriel) « Y’a des TGV qui peuvent peut-être aller plus vite mais bon, y'a toujours ceux qui sont en grandes difficultés et ils n'arrivent pas à faire face" (professeur de vente)

8 Des identités professionnelles en tension "Je crois qu'au niveau des poursuites d'études pour ceux qui en ont les moyens, ça devient possible et non pas exceptionnel. Auparavant on pouvait dire que c'était possible mais c'était tout à fait exceptionnel, y'en avait un, deux grands maximum. Là ça va certainement devenir un petit peu plus possible au niveau du passage sur une formation après le bac. » (professeur de mécanique moto). « On a des élèves qui sont en grande difficulté de compréhension et qui malheureusement vont vers un échec. Moi je souffre aussi de voir qu’ils vont vers l’échec » (professeur de secrétariat). « La grande difficulté avec ce bac pro trois ans c’est que, je vous dis, sur le papier ça fonctionne, sauf qu’il faut que nous on aille à une cadence relativement rapide. Donc si les élèves ont un niveau correct, ils sont travailleurs, un cadre familial structuré etc. ça va bien passer (…) Mais le problème c’est qu’on a plus de la moitié des élèves qui sont en difficulté au collège, en grande difficulté au collège, ils sont au fond de la classe depuis la 6 ème (…) Arrivés ici, ils ont besoin de réconfort, de retrouver leur marque. Avec le BEP, on avait un peu le temps de faire ça. Là avec le bac, j’ai pas le temps, faut que je rentre directement dans le vif du sujet. » (professeur d'énergétique froid). "Maintenant, ben si c'est faire du bien [aux bons élèves] en faisant du mal aux élèves qui sont en difficulté, moi je veux pas trancher entre les deux.» ( professeur de mécanique moto).

9 Quatre pistes de réflexion Reconnaître la complexité du travail des PLP : enseignement, suivi personnalisé, gestion des stages, organisation du contrôle en cours de formation, conseils d’orientation, travail d’équipe... Repenser les obligations horaires. Reconnaître l’obsolescence du principe comptable de l’enseignant devant élève. Penser la modularisation des parcours des élèves.


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