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Il est tout à fait légitime pour tout être humain d’avoir pour objectif de travailler pour avoir les moyens de couvrir ses besoins fondamentaux et plus.

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2 Il est tout à fait légitime pour tout être humain d’avoir pour objectif de travailler pour avoir les moyens de couvrir ses besoins fondamentaux et plus tard ceux de sa famille. Cela constitue d’ailleurs un devoir dicté par les Saintes Ecritures nous rappellent que Dieu même a prescrit ce qui suit : « C’est à la sueur de ton visage que tu mangeras ton pain… » (Genèse 3, verset 19). C’est donc tout à fait légitime et obligatoire pour les milliers de jeunes diplômés qui sortent des universités tous les ans d’avoir chacun un emploi. Il en de même de ceux qui font leur apprentissage dans un atelier technique.

3 Malheureusement, la plupart de ces jeunes peinent à se convaincre de ce que l’Etat providence n’existe plus. La fonction publique, une vieille obsession pour tout demandeur d’emploi ne recrute plus ou alors recrute très peu. Pendant ce temps, le secteur privé fournit, sans bruit, chaque année des centaines de milliers d’emploi. C’est justement à deux des secteurs les plus porteurs d’emploi aussi bien dans le public que le privé que nous allons nous intéressés au cours de nos échanges : la presse et le cinéma.

4 Tel que libellé par l’ANPE, le thème qui m’est confié est une affirmation que j’ai le devoir de démontrer et de confirmer avec vous, exemples à l’appui. Pour y parvenir, je procèderai dans un premier temps à des clarifications conceptuelles, en guise de préliminaires, puis dans un second temps, j’examinerai quelques emplois significatifs des sous- secteurs ci-dessus évoqués (I) pour enfin soulever la question des conditions qu’il va falloir remplir afin que les emplois qui s’y trouvent soient effectivement attrayants pour les jeunes (II).

5 Presse A l’origine, presse est un mot anglais (press) qui désigne « une machine ou un ensemble déquipements qui permet d’imprimer les journaux par pression du papier sur la forme imprimante encrée ».

6 Progressivement, l’usage a imposé une acception plus large : la presse désigne l’ensemble des publications imprimées ou des activités journalistiques, leurs institutions, leur mode d’organisation et leur mode de fonctionnement, les liens d’influences réciproques qui se nouent avec les autres institutions et la société en général.

7 Puis, le terme « presse parlée » s’est imposée pour désigner l’information à la radio et « presse audiovisuelle » pour les informations à la télévision. Donc, au cours de nos échanges, presse prendra en compte, le journal imprimé, la radio et la télévision.

8 Cinéma  Ensemble des techniques et des procédés qui permettent la projection sur écran d’images animées, sonorisées ou non.  Secteur d’activités consacré à la production, la distribution et l’exploitation des films destinés à être projetés d’abord dans des salles.

9 Cinéma (suite)  Salle où l’on projette, sur un grand écran, un film ou une œuvre vidéo. (Salle d’exploitation).  Comme on le devine aisément, chacun des deux sous- secteurs suppose des activités qui fournissent de nombreux emplois ; mais dans quelles proportions se situent-ils ? C’est ce qui justifie l’utilisation des termes : un bassin à haut potentiel d’emploi.

10  La presse Les journaux  Derrière un journal papier de 12 pages se cache un long processus de préparation qui mobilise de nombreux spécialistes de divers corps de métiers de la presse. Cela permet d’avoir une idée de ce qu’il en est de grands journaux occidentaux dont certains dépassent les 70 pages ou des magazines spécialisés très illustrés et comportant de nombreuses rubriques.

11 Les journaux (suite) Généralement, quand on examine l’ours de nos petits et moyens journaux, on relève que quelques compartiments occupés par quelques personnes voire une personne : la direction générale souvent confondue avec la direction de publication, la rédaction en chef, les rubriques (politique, économie, culture, sports…), le secrétariat de rédaction (SR + correcteur), le service informatique (opérateurs de saisie, photojournaliste, caricaturiste et graphiste). On pourrait ajouter à cette énumération l’imprimerie que peu de journaux possèdent à titre individuel et le service commercial.

12 Les journaux (suite) Très souvent, ce personnel est réduit à une douzaine ou une quinzaine voire une dizaine d’emplois. Ces chiffres trahissent largement le nombre de personnes et donc d’emplois qu’offre une publication digne du nom. Les rubriques sont plus variées que celles évoquées ci-dessus mais également, dans chaque rubrique, ce n’est pas qu’une seule personne qui travaille.

13 Les journaux (suite) Prenons un exemple africain significatif, mais qui a été vite étouffée, hélas, parce que son fondateur aura disparu. Il s’agit du journal « Concorde » créé par l’homme d’affaires Moshood Abiola au Nigeria au début des années 90, avec près de 2000 personnes. Il en est ainsi des journaux dans les grandes puissances. Mais pour des raisons de commodité, généralement l’ours n’affiche que les noms de quelques responsables jouant des rôles clés.

14  Les journaux (suite) Selon les emplois et les rôles qu’ils jouent, on les appelle : Directeur général, directeur de publication, rédacteurs en chef, chef d’édition, secrétaires de rédaction, chefs de rubriques, reporters, graphistes, photojournalistes, caricaturistes, documentaliste. Au journal Le Monde, la documentation était animée par 15 personnes. A ceux-là, il faut ajouter les emplois dans l’imprimerie, le service commercial, la direction administrative, la distribution et la vente)

15 La radio Au niveau de la radio, le constat est le même. Lorsqu’on écoute un flash d’information de 5 mn, on n’imagine pas tout le travail préparatoire qui a abouti à une si courte présentation. En réalité, le processus préparatoire dure des heures. Ce qui permet d’avoir une idée de ce qu’il en est des grands rendez-vous de 13 heures et de 20 heures.

16 La radio (suite) Ce travail préparatoire et cette présentation mobilise de nombreuses personnes spécialisées dans des domaines divers et cela représente de nombreux emplois. A ce titre, on pourrait citer les emplois de directeur général, directeur de la radio, rédacteur en chef, chef d’édition, reporters, présentateurs, réalisateur, régisseur d’antenne, documentaliste (archiviste).

17 La télévision La télévision est un média qui se différencie particulièrement par l’image même si elle utilise également le son et exige d’ailleurs une excellente qualité de son autant que pour l’image. Pour avoir une telle qualité de son et d’image, il faut faire preuve d’une grande rigueur dans le travail préparatoire qui est un travail de longue haleine par nature.

18 La télévision (suite) Encore faudrait-il mettre à contribution les spécialités requises pour assurer les partitions dans les règles de l’art. Lorsqu’on se rend compte qu’un flash de 5 mn à la radio est l’aboutissement d’un minutieux travail d’équipe, on peut déjà se rendre compte que pour le 13 heures ou le 20 heures à la télévision, il se joue au préalable une véritable course contre la montre, surtout lorsque l’actualité, de par son importance en rajoute aux exigences.

19 La télévision (suite) Ce travail d’équipe qui doit se faire dans un délai bien fixé nécessite des compétences qui génèrent un nombre d’emplois insoupçonné. Tout en faisant abstraction des emplois liés à l’administration et au service commercial, retenons pour l’essentiel, les emplois suivants : directeur général, directeur de la radio, rédacteurs en chef, chef d’édition, chefs de rubriques, rédacteurs, présentateurs, réalisateurs, régisseur, producteurs, cameramen, monteurs, Infographistes, décorateurs, maquilleurs…

20 La télévision (suite) Comme cela se constate aisément, un certain nombre de spécialistes travaillent dans l’ombre et n’apparaissent pas à l’écran ; d’où l’expression « hommes de l’ombre » utilisée pour désigner les techniciens, en général. Mais rien qu’en regardant attentivement la bande défilante qui clôt le journal télévisé, on se fait une idée de toute l’équipe qui a travaillé sur l’émission ou l’élément diffusé.

21 Le Cinéma Le cinéma est généralement de la fiction. Mais il s’inspire bien souvent de la réalité. Compte tenu des liens étroits entre la télévision et le cinéma (ne serait- ce que par l’usage du son et de l’image), ces deux secteurs font souvent appel à des spécialités communes et donc des emplois communs. Cela n’empêche pas la télévision de rester tout de même un domaine beaucoup plus exigeant et beaucoup plus coûteux.

22 Le Cinéma (suite) Cela se justifie par la quantité d’emplois qualifiés qu’exige le cinéma ainsi que le coût des différentes commodités qui lui sont nécessaires. En plus des compétences et donc d’emplois potentiels qu’il partage avec la télévision, on peut citer quelques particularités propres au cinéma : scénariste, metteur en scène, comédiens, costumier, décorateur, infographiste, maquilleur, monteur…

23 Le Cinéma (suite) La liste est très loin d’être exhaustive. Car pour rester dans le simple registre des métiers du son nécessaire aussi bien à la radio, à la télévision qu’au cinéma, si on entre dans la décomposition des métiers on pourrait citer : A l’étape de production : le perchman, l’assistant son, l’opérateur son, l’opérateur de prise de son reportage, le chef opérateur son, l’ingénieur du son, le technicien son réalisateur, le réalisateur son, le directeur de production son.

24 Le Cinéma (suite) A l’étape de la post-production : le monteur-mixeur son, le bruiteur monteur, le sound designer, l’archiviste sonore, le restaurateur son, le synchronisateur, l’ingénieur du son post-production. Aussi, ces compétences font-ils que le domaine de l’audiovisuel (radio, télévision, cinéma) partage bien des métiers avec le monde de la musique, des spectacles (concerts, théâtre, par exemples) et des jeux vidéo.

25  Conclusion partielle : la plupart des métiers liés à l’audiovisuel offrent des compétences et des spécialités transversales. En termes d’emplois, cela est très positif.  Il est courant qu’une personne ait plusieurs compétences : Steven Spielberg est à la fois réalisateur, scénariste et producteur

26 Nécessité d’entreprendre Lorsqu’on parle d’emplois dans le secteur de la presse et du cinéma, il ne faut pas forcément s’attendre à avoir des offres de postes. Ce sont des secteurs qui permettent d’entreprendre soi-même. Et sur ce plan, le terrain n’est pas encore encombré au Bénin.

27 Nécessité d’entreprendre (suite) Mais entreprendre ici ne suppose pas forcément la création d’un Nième journal qui s’appellerait « Mensonge », peut-être, ou créer une nouvelle radio, une nouvelle chaîne de télévision. Non seulement l’investissement de départ est lourd et dépasse la capacité financière du commun des jeunes entrepreneurs ; mais également le fonctionnement coûte très cher.

28 Nécessité d’entreprendre (suite) Par contre, il est possible de créer une entreprise audiovisuelle dans un secteur comme celui de la production, entendue comme « l’ensemble des opérations allant de la conception à la fabrication d’une œuvre ou d’un programme pour le cinéma, la télévision ou la radio ». Ce secteur économique de la production de programme pour la télévision demeure un débouché intéressant.

29 Nécessité d’entreprendre (suite) Près de nous, on peut citer le cas de Media Productions (de Steve Facia) qui produit l’émission « Week end Matin » pour la Télévision nationale, je crois, depuis plus d’une dizaine d’années. Je ne connais pas les termes de l’échange. Mais je suppose que le partenariat satisfait les deux parties (Média Productions et ORTB). BALLE Francis, (sous la direction), Lexique d’information communication, Dalloz, 2006, p. 332.

30 Nécessité d’entreprendre (suite) Si ce domaine se développe, il permettra de générer des ressources plus intéressantes que celles qu’un salarié peut gagner. A titre d’exemples, je peux citer un certain nombre de cas sur les chaînes françaises à travers les émissions « ça se discute ! », « Vivement dimanche ! » et bien d’autres.

31 Nécessité d’entreprendre (suite) Jean-Luc Delarue, fondateur de « Réservoir Prod », une des plus grandes boîtes de production françaises et concepteur de « ça se discute ! » sur France 2, dégagerait 12 220 euros de marge nette par émission alors que l’émission passait 5 fois par semaine au cours de l’été..  RISSER Hélène, L’audimat à mort, Seuil 2004, p. 114.

32 Profils requis Au Bénin, la création des premières écoles de journalisme remonte au début des années 2000. S’agissant des métiers de l’audiovisuel et du cinéma, leur avènement dans les écoles universitaires spécialisées est encore plus récent. Pour le moment, la plupart de ceux qui s’essayent à ces emplois sont des autodidactes qui ont acquis leurs compétences par la pratique sur le terrain.

33 Profils requis (suite) Pour la plupart des métiers cités ci-dessus, le BTS et la Licence sont les profils dominants et largement suffisants pour être des employés rentables au profit des entreprises de la presse et du Cinéma. Cela n’est évidemment possible que dans des pays où existent des écoles qui disposent de pareilles filières ou spécialités.

34 Accompagnement de l’Etat Sans vouloir m’étendre sur les défis à relever (ce n’est l’objet de mon propos) pour attirer les jeunes vers ces opportunités d’emplois, l’Etat devra accompagner les initiatives dans le secteur. Il n’y a même pas beaucoup d’innovation à faire en la matière.

35 Accompagnement de l’Etat (suite) Pour m’en tenir au contexte français, il suffit de développer un certain nombre d’aides qui ont déjà fait leur preuve : aides aux chômeurs, créateurs ou repreneurs d’entreprises audiovisuelles, aides à l’embauche des jeunes diplômés, contrat de professionnalisation …

36 Accompagnement de l’Etat (suite) Les expériences en cours à l’ANPE et au ministère de la communication (Fonds d’appui à la production audiovisuelle) constituent déjà des bases à approfondir.

37  Le secteur de la presse recèle de nombreux emplois que cachent actuellement l’inorganisation qui prévaut dans ce domaine. Un auteur, très inspiré a d’ailleurs publié en la matière un livre au titre très évocateur dont le titre est « journalisme : une passion, des métiers ». Il en est de même du domaine du cinéma. On y dénombre de nombreux emplois salariés mais également de solides possibilités de création et de gestion d’entreprises audiovisuelles capables d’une part, de mettre leurs fondateurs à l’abri du besoin, d’autre part, d’offrir des emplois intéressants aux jeunes. Christian Sauvage, Journalisme : une passion, des métiers, Paris, CFPJ, 1988, 138 pages

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