La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

MYTHES ET CONTES MALGACHES: SUPPORTS FONDATEURS DE LA CIVILISATION DE LA GRANDE ÎLE.

Présentations similaires


Présentation au sujet: "MYTHES ET CONTES MALGACHES: SUPPORTS FONDATEURS DE LA CIVILISATION DE LA GRANDE ÎLE."— Transcription de la présentation:

1 MYTHES ET CONTES MALGACHES: SUPPORTS FONDATEURS DE LA CIVILISATION DE LA GRANDE ÎLE

2  Mythe → « moyen d’énonciation des données culturelles fondamentales ». → support fondamentale à l’existence d’un peuple  Exemple:  Rémus et Romulus, fondateur de la Rome Antique  Chez les grecs: dieux fondateurs des Atrides  Chez les amérindiens: le serpent à plumes

3  Mythes malgaches de traditions orales retranscrits en contes.  L’un des personnages les plus important de cette mythologie malgache retranscrite en contes est indiscutablement celui de la fille de Dieu, Princesse du ciel qui est aussi appelée Andriambavilanitra  En quoi l’évolution de la société malgache, des cultures et coutumes se révèlent à travers les différentes vagues de migrations qui se sont mélangées aux populations déjà présentes sur l’île, phénomène observable à travers la littérature orale et l’évolution des mythes et contes malgaches → On peut retrouver à travers l’évolution des contes l’évolution de la société malgache

4  Angano > origine bantou (cf. swahili ngano = récit, conte, fable)  Tafisiry, tampasiry > vient de l’arabe tafs ī r qui traduit l’idée de commentaire, de glose, d’interprétation d’un texte idéal préexistant, « révélé », qui en terre d’Islam est d’abord celui, divin, du Coran.

5  Ottino: deux temps anthropologiquement différents dans le peuplement de Madagascar.  1) Ancêtres austronésiens → société austronésienne de droits maternelles  2) Influence du monde islamique → glissement vers la patrilinéarité et patrilocalité ↓  I. Importance de la femme dans les mythes malgaches originels  II. Le glissement progressif vers la patrilinéarité, influence du monde islamique.

6

7

8

9  Ressemblance entre les légendes d’acquisition du riz à Sulawesi et à Madagascar  Thème d’inspiration austronésienne.  Rencontre du ciel et de la terre: les « tompon’ny lanitra » à travers la fille de Dieu / les « tompon’ny tany » à travers le fils vazimba.  L’une apporte la civilisation par le haut et l’autre la reçoit par le bas.  Femme associée à Dieu et à la plante civilisatrice.  Architecture des trois mondes indonésiens: Ciel, Terre et Eau. → Dynastie royale malgache (plus précisément merina) résulte du fruit de cette association

10  ZATOVO : variante du mythe originel  → il obtient le riz suite à une alliance avec Zanahary  → le héros n’est plus la femme mais l’homme  Andriamanitra devient Zanahary (sanskrit, « Hari »= soleil > Dieu du jour, Dieu du soleil)  + apparition du concept de circoncision → consacrer l’appartenance de l’enfant au groupe de son père

11  ZANAKAMINANINA

12 → filiation par les femmes ? → Enlèvement= mise en place de la patrilocalité ? → castration → peur de la stérilité → vagin. « emprisonnement » en milieu matrilocal  Absence d’homme dans le village  La fille quitte son père  Elle se rend dans la forêt  Elle donne naissance à une fille zanakaminanina sans avoir connu d’homme  Un homme se présente. Il veut l’emmener.  Elle lui dit que sa mère va sentir l’odeur humaine  La mère rentre fouille partout  Zanakaminanina demande aux choses de  ne pas la trahir (sauf à l’aiguille)  L’aiguille parle  La mère les poursuit, les appelle.  L’amant dit à Zanakaminanina de retourner vers sa mère.  Zanakaminanina se retourne et sa mère lui prend les yeux  Zanakaminanina a peur que la 1 ère femme se moque d’elle parce qu’elle est aveugle  Elle loge dans une hutte à l’écart du village  Sa mère conserve les yeux de sa fille dans un coffre

13  Le beau-père veut que Zanakaminanina lui tresse un chapeau  Zanakaminanina sent que cela sera impossible et pleure  Le coffret se remplit de larmes  La mère voit ce qui se passe et fait le chapeau  Elle rend les yeux puis les reprends après le repas  Le mari et le beau-père sont étonnés  La fille pleure à nouveau  La mère revient et lui rend ses yeux → ordre par l’autorité paternelle de reconnaître cette autorité → conscience de la stérilité → symbole de la procréation → restitution des moyens d’accouplement → repas= annonce de la possibilité de consommation du mariage si elle n’est plus « aveugle » → fin de la stérilité. → l’interdit maternel est levé

14  Zanakaminanina est ivre et vomit des pièces d’or sur le lamba de sa belle-mère  L’autre épouse veut faire de même mais sans succès  Zanakaminanina se baigne dans le feu qui devient eau → accouchement chez le beau père où se trouve l’épouse de ce dernier → sexualité masculine et féminine unie ?

15  Représentation maternelle issue de la mythologie persane  Tout se passe comme si l’élément maternel issu de l’univers austronésien avait tenté de survivre et de signifier cet effort de survie au niveau des contes et de l’expression de la volonté de conserver une matrilocalité, voire une filiation par les femmes.  Passage au sein même du conte de la matrilocalité à la patrilocalité  Résistance au schéma patrilocal suivit d’une acceptation

16  Autre exemple: Imaitsoanala → exhibe des attributs la rattachant aux « apsarasa » indiennes et aux héroïnes musulmanes du type Badr al-din → l’étude montre clairement que, cette fois, l’épouse non seulement accepte de se rendre chez son époux mais également fuit sa mère qui tente de la retenir au domicile paternel. → acceptation du déplacement de l’épouse chez l’époux, déplacement que ces deux auteurs attribuent à l’intervention de nouvelles données politiques et historique sur le schéma social.

17  Difficile de détecter à coup sûr la culture qui a imposé la patrilocalité  Les nouveaux apports culturels modifient totalement le mythe et sa répercussion sociale  Ainsi la mythologie véhicule la transcription générale d’une mutation socio-culturelle au niveau des structures de parenté et des schémas sociaux  Forme fondamentale du caractère du conte → pour survivre, demande que les deux tendances s’équilibrent et que les deux groupes humains, l’ancien et le nouveau, trouvent dans le récit le caractère qui leur importe  « Il se peut que l’air comoro-malgache ait connu dans son ensemble un premier (disons un ancien) peuplement malais ou indonésien qui aurait été suivi d’un autre peuplement arabo-perso-bantou, lequel aurait pu supplanter le premier dans l’archipel des Comores dont le territoire est limité en superficie et qui n’y serait pas parvenu à la Grande île où seulement les côtes auraient été influencées. » C.Allibert


Télécharger ppt "MYTHES ET CONTES MALGACHES: SUPPORTS FONDATEURS DE LA CIVILISATION DE LA GRANDE ÎLE."

Présentations similaires


Annonces Google