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LES PROGRAMMES DE L’ÉCOLE MATERNELLE 2015 Conférence pédagogique Mercredi 3 novembre 2015 Circonscription de Villeneuve d’Ascq Sud.

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1 LES PROGRAMMES DE L’ÉCOLE MATERNELLE 2015 Conférence pédagogique Mercredi 3 novembre 2015 Circonscription de Villeneuve d’Ascq Sud

2 Plan de la conférence Présentation générale Un cycle unique : trois grandes finalités Le langage dans toutes ses dimensions : l’écrit Explorer le monde : du vivant, des objets et de la matière Comprendre (à travers l’activité physique et les activités artistiques) L’évaluation Priorités de travail

3 Nouveaux programmes ? Des programmes consensuels Un cycle autonome Une approche équilibrée qui vise à résoudre des tensions antérieures entre une « école du laisser grandir » et une « école primarisée » On ne part pas de rien ! Pas de bouleversement majeur à notre connaissance des jeunes enfants. Des ajustements, des recentrages (oral, écrit, nombres), des modifications dans les gestes professionnels attendus (interactions)

4 Des éléments saillants (2) « Domaines d’apprentissages » au lieu de « Domaines d’activités » Oral au centre de tout et gestes professionnels à modifier Agir, s’exprimer, comprendre, Apprendre ensemble Ecrit : place première de l’écriture par rapport à la lecture Evaluation = observation, interprétation, valorisation Bienveillance (comme moyen de développer la confiance)

5 Des éléments saillants Un domaine distinct pour les mathématiques Nombre : approche plus mathématique que culturelle et langagière du nombre (situations à créer et pas fiches) Gestes professionnels explicitement mentionnés (les manières de faire classe sont qualifiées : « l’enseignant … » Progressivité liée au développement de l’enfant : « A partir de 4 ans,… », décentration, conscience des éléments constitutifs du langage. Par déduction, certains objectifs sont prématurés avant, en PS

6 Un cycle unique La première partie caractérise la pédagogie qui convient à l’école maternelle. Elle fixe les grands objectifs assignés. Adaptation de l’école aux jeunes enfants Modalités spécifiques d’apprentissages Apprendre ensemble et vivre ensemble

7 1 - Une école qui s’adapte aux jeunes enfants Une école qui tient compte du développement de l’enfant « progrès selon des rythmes très variables… » « l’enseignant prend en compte les différences » Question des normes et de l’évaluation Pas d’apprentissages anticipés, de travail formel précoce

8 Une école qui s’adapte aux jeunes enfants Une école qui tient compte du développement de l’enfant Aménagement de l’espace « qui répond à leurs besoins et qui stimule leur curiosité » Besoins : jeu, mouvement, repos, découvertes, occasions d’expériences sensorielles, motrices, relationnelles, cognitives en sécurité (physique et affective) Ressources Eduscol Eduscol : programmes et ressources pour le cycle 1Eduscol : programmes et ressources pour le cycle 1 Deux documents Accueil des moins de 3 ans : aménagement de l'espace Organiser la classe pour faciliter les relations langagières

9 2 - Des modalités spécifiques d’apprentissages Le jeu Des problèmes à résoudre De l’entrainement (s’exercer), à quelles conditions La mémorisation « Dans tous les cas, les situations inscrites dans un vécu commun sont préférables aux exercices formels proposés sous forme de fiches. »

10 Modalités spécifiques d’apprentissage Le jeu Jeux symboliques, jeux d’exploration, jeux de construction et de manipulation, jeux collectifs et jeux de société, jeux fabriqués et inventés Jeux libres et jeux structurés Ressources Eduscol Apprendre en jouant

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12 Jeux libres Jeu libre 20 mn à 1h Les enfants jouent et changent de jeu librement. Ils se choisissent leurs propres parcours dans les espaces aménagés par l’enseignant. Ce dernier laisse les enfants jouer en autonomie pour les observer, mieux les connaître et évaluer leurs besoins. Il peut ponctuellement participer, susciter l’imitation, ou accompagner verbalement l’action. Matériel à disposition diversifié, évolutif selon une programmation

13 Le jeu symbolique La fonction symbolique traduit la capacité d’évoquer des objets, des comportements ou des situations non visibles (cachées, hors de portée visuelle, vécues auparavant), au moyen de symboles ou de signes. Le jeu symbolique est une manifestation de la fonction symbolique. Il apparaît entre 18 mois et 2 ans, lorsque l’enfant commence à faire semblant d’exécuter une action de sa vie, en dehors de son contexte (semblant de dormir, de manger, etc.). L’imitation différée lui permet ensuite d’évoquer un modèle absent (action, mère, père, personnage, animal…). Il s’accommode ainsi de la réalité en l’imitant telle qu’il la perçoit. Le processus se poursuit par des jeux de « faire semblant », au cours desquels l’enfant attribue lui-même des rôles aux objets et aux personnages qu’il s’invente ou qu’il manipule. Il assimile ainsi la réalité. Apparaissent ensuite des scénarisations de plus en plus complexes… Ce processus permet à l’enfant de résoudre ses conflits internes pour une adaptation harmonieuse au monde dans lequel il évolue. Il y développe une « conscience de l’autre » soutenue par le recours au langage.

14 Jeux d’exploration (1) Les jeux d’exploration sont des jeux libres. Ils sont effectués hors de tout guidage direct de l’adulte et ne répondent à aucune règle particulière, à aucune fonction utilitaire. L’enfant joue pour le simple plaisir de jouer. Il construit son propre cheminement de découverte pour interagir avec son environnement matériel et social. Il « apprend » cet environnement, notamment les objets et leurs propriétés, au travers de l’ensemble de ses perceptions sensorielles. Il découvre et entraîne son pouvoir d’agir sur les choses et sur ses proches en se confrontant aux réactions qu’il suscite. Il développe ainsi ses capacités motrices et ses capacités à agir sur le monde.

15 Jeux d’exploration (2) Des espaces dédiés (Eduscol : Ressources jeux d’exploration p 13-14 ) Tableau 1. Dispositifs pour jeux d’exploration dans des espaces dédiés Tableau 2. Exemple de programmation partielle pour les espaces « jeux d’exploration », établie à partir du tableau 1. Programmation spiralaire Ils peuvent préparer à des activités structurées.

16 Modalités spécifiques d’apprentissage Apprendre en réfléchissant et en résolvant des problèmes Concerne tous les domaines Apprendre à raisonner Met en jeu la posture et l’usage de la parole de l’enseignant qui  Crée des situations Pose des questions ouvertes : « comment faire pour…. » Suscite des discussions, fait expliciter, évaluer la réussite,

17 3. Apprendre ensemble et vivre ensemble Comprendre la fonction de l’école Enjeu d’équité scolaire. Moteur essentiel de la réussite « L’enseignant rend lisibles… », « fait expliciter l’activité », « fait produire des explications » Se construire comme personne singulière au sein du groupe (vivre ensemble) Apprendre ensemble (pas seulement vivre ensemble) Se construire par la confrontation, la coopération. Rôle de l’enseignant pour que ces situations soient possibles – rôle du langage dans les interactions

18 Des outils pour structurer sa pensée Problème de l’enseignement des quantités Hiérarchie entre cardinal et ordinal « Le nombre se construit en contexte cardinal et s’utilise en contexte ordinal. » (Brissiaud) « Les activités de dénombrement doivent éviter le comptage-numérotage ». « Chacun des noms de nombres désigne la quantité qui vient d’être formée ». Quelle implication sur l’activité rituelle de comptage des présents ? Stratégie du « encore un » - itération de l’unité Diversité des collections

19 Une école qui pratique une évaluation positive L’évaluation constitue un outil de régulation dans l’activité professionnelle des enseignants ; elle n’est pas un instrument de prédiction ni de sélection. Elle repose sur une observation attentive et une interprétation de ce que chaque enfant dit ou fait. Chaque enseignant s’attache à mettre en valeur, au-delà du résultat obtenu, le cheminement de l’enfant et les progrès qu’il fait par rapport à lui-même. Il permet à chacun d’identifier ses réussites, d’en garder des traces, de percevoir leur évolution. Il tient compte des différences d’âge et de maturité au sein d’une même classe. Adaptée aux spécificités de l’école maternelle, l’évaluation est mise en œuvre selon des modalités définies au sein de l’école. Les enseignants rendent explicites pour les parents …les modalités d'évaluation propres à l'école maternelle.

20 Evaluations (2) Les progrès se réalisent selon des rythmes très variables. Les ébauches et les premiers dessins sont conservés pour favoriser les comparaisons dans la durée et aider chaque enfant à percevoir ses progrès. Un recueil individuel de ces premières écritures peut devenir un dossier de référence pour chaque élève, à apporter pour leur rentrée au CP. Seules les compétences de fin de cycle sont fixées.

21 Priorités de travail des équipes Concevoir les aménagements d’espace et les recours au matériel pour permettre les jeux et les explorations (programmations) Réajuster la fonction de la parole de l’enseignant pour développer les interactions langagières, aider à comprendre Organiser les situations qui se substitueront aux activités sur fiches Le langage écrit : écrire avant de lire Outils pour structurer : enseigner les quantités Penser les modalités d’évaluation propres à l’école


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