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construction collaborative de théorie …

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Présentation au sujet: "construction collaborative de théorie …"— Transcription de la présentation:

1 construction collaborative de théorie …
vers une machine abstraite conversationnelle Merci madame la présidente, Le sujet abordé en point de départ de ma thèse est la construction d’une théorie à plusieurs, mon objectif étant de proposer des outils formels pour certaines phases de cette collaboration. Philippe LEMOISSON LIRMM Soutenance Thèse Philippe Lemoisson - LIRMM –

2 1. Formulation du problème abordé dans la thèse
Construction collaborative de théorie: vers une machine abstraite conversationnelle 1. Formulation du problème abordé dans la thèse 1.1. un cadre pour la construction collaborative de théorie 1.2. assister la composition automatique des raisonnements ? Dans une première partie, je donnerai une formulation du problème en des termes où l’informatique puisse prétendre apporter une contribution. Théorie vient d’un mot grec qui veut dire “observer”; nous allons d’abord chercher un cadre général pour décrire le processus au cours duquel plusieurs observateurs collaborent pour comprendre ce qu’ils observent. Une fois le processus décrit, je me focaliserai sur un aspect: la composition automatique de raisonnements, jusqu’à produire un CC pour un outil formel qui réalise cette composition. La seconde partie de mon exposé décrira une machine abstraite qui répond au CC, et que j’appellerai AUSTiN La troisième partie mettra en perspective cette proposition 2. Proposition : la machine abstraite AUSTiN 3. Mise en perspective de la proposition Soutenance Thèse Philippe Lemoisson - LIRMM –

3 1. Formulation du problème abordé dans la thèse
Construction collaborative de théorie: vers une machine abstraite conversationnelle 1. Formulation du problème abordé dans la thèse 1.1. un cadre pour la construction collaborative de théorie 1.2. assister la composition automatique des raisonnements ? Avant d’aborder le cadre proprement dit, nous allons prendre un exemple … 2. Proposition : la machine abstraite AUSTiN 3. Mise en perspective de la proposition Soutenance Thèse Philippe Lemoisson - LIRMM –

4 Climat : flux et stocks de CARBONE
unités : GigaTonne (GT); GT/an source : IPPC 1995 extrait de : “L’avenir climatique” Jean-Marc Jancovici Un sujet d’actualité lié au réchauffement climatique. Sur cette illustration empruntée à JMJ on voit les stocks et les flux annuels de carbone exprimés en GT. Par exemple, l’atmosphère échange avec VS avec un solde négatif de 0,2 GT, avec l’océan de surface avec un solde négatif de 2 GT et avec l’activité humaine avec un solde positif de 6. Ces équilibres sont fragiles, et la capacité d’absorption de OS est elle-même liée aux échanges avec la biomasse marine et l’océan profond. Prenons ce schéma comme une théorie très simplifiée des échanges de carbone, et essayons de retracer sa construction. Soutenance Thèse Philippe Lemoisson - LIRMM –

5 Climat : flux et stocks de CARBONE
(|) Climat : flux et stocks de CARBONE ‘n’ fragments 1 théorie ? stocks carbone (atmosphère) = 750 GT Connaissances Atmosphère Raisonnements Données Calculs Industrie Sols + Végétaux Une première étape dans l’étude du sytème global consiste à le scinder en sous-sytèmes qui transforment des stocks. On voit donc apparaître des données et des calculs, dont on peut supposer qu’ils font appel à un grand nombre de paramètres intermédiaires qui ne sont pas représentés ici. Ces données et ces calculs proviennent d’expertises diverses et donc de différents observateurs; ils sont le reflet de leur connaissances et de leurs raisonnements. Il est probable que ces raisonnements s’imbriquent, et que chacun a besoin d’informations fournies par les autres à certaines étapes de sa réflexion. Une première question: “A partir de quel moment peut-on considérer que l’interaction entre les fragments posés par les observateurs individuels constitue une théorie unique?” stocks carbone (océan surface) = 1020 GT Océan surface stocks carbone (sols + végétaux) = 2190 GT Biomasse marine Océan profond stocks carbone (océan profond) = GT Soutenance Thèse Philippe Lemoisson - LIRMM –

6 processus … à plusieurs (|) (|) (|) (|) (|)
Par ailleurs, le processus de construction se déroule dans le temps. Collaborer à une théorie veut dire travailler ensemble; et donc 1) formuler des explications individuellement 2) les mettre à l’épreuve de la réfutation par des faits expérimentaux au sein du groupe Deuxième question: “Qu’est-ce qui dans ce processus peut être capturé par un langage formel?” (|) (|) Soutenance Thèse Philippe Lemoisson - LIRMM –

7 (|) une théorie un fait 3 mondes a s s o c i a t i o n s i n t i m e s
graphe connexe de neurones & synapses individuel, changeant re-entrée entre « structures »  associativité forte redondance  adaptabilité pas accessible de l’extérieur  aucun codage p e n s é e s é l e c t i o n n i s t e cerveau: neurones cortex: 3*1010 neurones; synapses Le « monde physique » des objets et des instruments Le « monde intérieur » Le « monde du langage » (|) Atmosphère Océan profond Biomasse marine surface stocks carbone (atmosphère) = 750 GT e x p r e s s i o n s schémas stables et partagés c o m m u n i c a t i o n alphabets & jeux de règles finis  langages formels d é d u c t i o n une théorie un fait 3 mondes … pour tenter de répondre à ces deux questions, il faut d’abord mettre en relation l’objet du monde physique qui est observé (ici le carbone), l’entendement humain, c’est-à-dire le monde intérieur de l’observateur et les outils de représentation et de formalisation qui appartiennent au monde du langage. Les 3 mondes de ce schéma sont ceux qui ont été proposés par Karl Popper; nous y avons associé 3 couleurs qui seront conservées par la suite. Le monde intérieur est le lieu où se nouent les perceptions en provenance du monde physique, c’est aussi chez l’humain le lieu où certaines de ces perceptions sont associées à des expressions linguistiques. Pour aborder la délicate question de la caractérisation de l’entendement humain, j’ai fait le choix d’adopter le point de vue de la neurobiologie, non pas pour réduire l’esprit à la matière, mais parce que nos connaissances actuelles sur le cerveau suffisent pour les besoins de mon travail. Je vais donc considérer l’esprit de l’observateur comme un graphe … Pour chaque cerveau on peut identifier des structures ou cartes neuronales spécialisées, aptes par exemple à distinguer le mouvement, ou à réagir aux couleurs … la première caractéristique majeure soulignée par Edelman est la forte ré-entrée entre ces cartes, à l’origine d’une corrélation des signaux et donc d’une synchronisation des fonctions: c’est la base de notre mémoire associative qui nous permet de synthétiser des perceptions distinctes en une scène unifiée. Une autre caractéristique majeure est la forte redondance des structures spécialisée; chaque carte existe à un grand nombre d’exemplaires non-identiques mais capables de prendre le relai en cas de lésion ou lorsque le monde change, éventuellement au prix d’un ré-apprentissage: cette plasticité est à l’origine de notre adaptabilité. Enfin, contrairement au matériel génétique qui est codé chimiquement par 4 nucléotides, il n’y a pas de codage pour nos “connaissances”, pas de molécules représentant le souvenir de ma grand-mère, juste des traces synaptiques plus ou moins altérées. Les connaissances ou les raisonnements d’un individu sont invisibles de l’extérieur. Edelman, dans son ouvrage intitulé “Darwinisme neuronal”, décrit le cerveau comme un organe qui recatégorise sans cesse à travers des structures regroupant des cartes élémentaires en cartes globales qui unifient perception et action. De plus ces cartes globales sont continuellement soumise à sélection dans la compétition de nos expériences arbitrée par nos systèmes de valeur … eux-même hérités de la lente évolution de l’espèce humaine. Il fut le premier à parler de “pensée sélectionniste pour décrire ce fonctionnement. Puisque le monde physique est le siège de l’impermanence, puisque le monde intérieur de l’observateur se réajuste continuellement, quelquechose doit être inventé, sous forme de schémas stables et partagés, pour pouvoir communiquer et faire des raisonnements reproductibles. C’est le monde du langage, ou plus généralement ceque Searle nomme réalité institutionnelle, construit à partir du partage d’expériences. C’est le vert. Au bout du vert il y a la déduction. Edelman a posé en conjecture le fait qu’il n’existe que deux modes de pensée: sélectionniste et logique (au sens de la déduction). Notre champ d’intervention appartiendra nécessairement au monde du langage. concentration en carbone dans l’océan de surface ? c h a n g e m e n t s d’ é t a t événements avant leur description (Science Physique = premier niveau de description ) stocks carbone (océan surface) = 1020 GT Soutenance Thèse Philippe Lemoisson - LIRMM –

8 Charles Sanders Peirce
Karl Raimund Popper (1902 – 1994) (|) () () (|) (|) s o u r c e s … Charles Sanders Peirce (1839 – 1914) Nous avons longuement évoqué Edelman en tentant de décrire de monde intérieur de l’observateur. Il est difficile d’aborder la question de construction de théorie sans croiser le parcours de deux philosophes: PEIRCE, d’abord, qui contribua de façon majeure à la philosohie des sciences, à la métaphysique, qui fonda la sémiotique mais se considérait avant tout comme un LOGICIEN; nous allons lui emprunter la description du cycle de construction de théorie comme succession de 3 phases une phase de génération d’hypothèses, une phase de propagation de leurs conséquences logiques, puis une phase d’évaluation et de réajustement de ces hypothèses. En 1886, il proposa de réaliser les opérations logiques au moyen de circuits électriques … POPPER ensuite, qui s’est intéressé au problème de la démarcation: science / non science. Une proposition scientifique (loi générale tirée d’observations singulières) peut être corroborée par les observations, mais jamais vérifiée, ni même vérifiable. Par contre elle est REFUTABLE. Les connaissances scientifiques s’obtiennent par conjectures/réfutations. Pour pouvoir réfuter le raisonnement d’un autre, il faut pouvoir le confronter à ses propres connaissances au sein d’une déduction logique. C’est ce processus que nous allons chercher à outiller. (|) Gerald M. Edelman (1929  ) () () (|) Soutenance Thèse Philippe Lemoisson - LIRMM –

9 dans les traces de Peirce, Edelman …
m o n d e i n t é r i e u r m o n d e d u l a n g a g e m o n d e p h y s i q u e jugement validité syntaxique existence fragment de théorie (|) déduction prédictions événements causalité observations pensée sélectionniste Dualité entre la pensée sélectionniste qui trouve Et la pensée logique qui teste Soutenance Thèse Philippe Lemoisson - LIRMM –

10 dans les traces de Peirce, Edelman … et Popper
(|) m o n d e d u l a n g a g e m o n d e p h y s i q u e (|) fragments de théorie fragments de théorie déduction causalité pensée sélectioniste Popper, il faut que chaque observateur puisse tester les fragments proposés par les autres au vu de ses propres observations. Notre problème va maintenant se centrer sur “comment organiser la déduction à plusieurs” prédictions observations événements Soutenance Thèse Philippe Lemoisson - LIRMM –

11 T h é o r i e : définition semi-formelle …
Supposons un langage formel consistant en : un jeu d’expressions décrivant des observations et des prédictions, basé sur un alphabet initial fini et un ensemble fini de règles d’assemblage statique; un jeu d’expressions permettant de raisonner logiquement à partir des faits, basé sur un ensemble fini de règles d’assemblage dynamique; un ensemble fini de règles de composition des raisonnements. Les règles de composition sont celles que nous allons devoir définir dans une approche collaborative. Supposons un groupe de personnes chacune dotée de son propre jugement en accord sur le langage formel constituant collectivement un ‘oracle’ capable d’arbitrer sur la véracité ou la fausseté des expressions. (|) Soutenance Thèse Philippe Lemoisson - LIRMM –

12 …T h é o r i e : définition semi-formelle
Une théorie est un ensemble d’expressions vraies du langage formel tel que l’application composée des raisonnements aux faits produise des expressions vraies. *1 , *2 (|) (|) (|) *1 les « fragments de théorie » sont des théories *2 définition inspirée de [Shapiro, 1991] E. Shapiro, “Inductive inference of theories from facts/ Computational logic (essays in honour of Alan Robinson)”, Chap7, edited by Jean-Louis Lassez and Gordon Plotkin, The MIT Press, 1991. Soutenance Thèse Philippe Lemoisson - LIRMM –

13 machine abstraite : intelligibilité / codification ?
m o n d e i n t é r i e u r déduction m o n d e p h y s i q u e m a c h i n e a b s t r a i t e m a c h i n e p h y s i q u e théorie (|) Il faut que le codage manipulé par la machine abstraite soit intelligible par l’humain. prédictions causalité observations événements Soutenance Thèse Philippe Lemoisson - LIRMM –

14 compositionalité ? (|) (|) {observations} (|) (|) (|) {prédictions} 5
1 5 {prédictions} 1 {prédictions} 5 {prédictions} 4 {prédictions} 3 {prédictions} 2 (|) {observations} 4 2 (|) 3 (|) Soutenance Thèse Philippe Lemoisson - LIRMM –

15 compositionalité ? (|) (|) (|) (|) (|) 5 1 {observations} 4 2 3
{prédictions} (|) Soutenance Thèse Philippe Lemoisson - LIRMM –

16 1. Formulation du problème abordé dans la thèse
Construction collaborative de théorie: vers une machine abstraite conversationnelle 1. Formulation du problème abordé dans la thèse 1.1. un cadre pour la construction collaborative de théorie 1.2. assister la composition automatique des raisonnements ? A partir de ces investigations, nous pouvons: formuler présisément notre problème : comment assister la composition automatique des raisonnements nous donner un cahier des charges .... 2. Proposition : la machine abstraite AUSTiN 3. Mise en perspective de la proposition Soutenance Thèse Philippe Lemoisson - LIRMM –

17 Construction collaborative de théorie: vers une machine abstraite conversationnelle
Cahier des charges pour une machine abstraite qui compose automatiquement les raisonnements Acceptation d’un langage conceptuel pour les observations et prédictions Acceptation d’algorithmes à étapes pour les raisonnements Composition globalement déterministe des raisonnements Chaque calcul doit être une déduction formelle Si échec à l’articulation des raisonnements, aide au diagnostic Soutenance Thèse Philippe Lemoisson - LIRMM –

18 1. Formulation du problème abordé dans la thèse
Construction collaborative de théorie: vers une machine abstraite conversationnelle 1. Formulation du problème abordé dans la thèse 1.1. un cadre pour la construction collaborative de théorie 1.2. assister la composition automatique des raisonnements ? Nous abordons maintenant la seconde partie, au cours de laquelle je vais décrire ma proposition de machine abstraite, sous le nom de machine AUTiN. 2. Proposition : la machine abstraite AUSTiN 3. Mise en perspective de la proposition Soutenance Thèse Philippe Lemoisson - LIRMM –

19 s o u r c e s … (|) (|) (|) (|) (|) () () () () John Langshaw Austin
(1911 –1960) (|) () John McCarthy (1927  ) () (|) (|) s o u r c e s … Cette machine repose sur des actes de langage, qui sont les unités minimales de signification inventées par le philosophe européen/anglais AUSTIN, et que John Mac Carthy a proposé dans son article elephant 2000 d’intégrer dans des programmes capables d’interagir avec les gens, et en particulier de formuler et de tenir des PROMESSES. (|) () () (|) Soutenance Thèse Philippe Lemoisson - LIRMM –

20 Composition de fragments de théorie …
rouge  petit rouge  triangle triangle  petit Soutenance Thèse Philippe Lemoisson - LIRMM –

21 … à travers une conversation
rouge  triangle assertion question propriété ‘x’  ? propriété ‘y’ forme  taille couleur  forme * * promesse rouge petit objets rouges ? objets verts ? objets bleus ? objets petits ? objets grands ? triangle  petit Soutenance Thèse Philippe Lemoisson - LIRMM –

22 1-Sudoku: un langage simple S0
t=0 t=1 t=2 t=3 1 1 1 1 Sudoku : pourquoi ? “problème-jouet” pas besoin d’oracle pour établir la véracité des affirmations liées aux deux prédicats : ’accepted’ et ‘rejected’. puisqu’on sait qu’il y a une solution, le jeu est d’y arriver PAR LE RAISONNEMENT, et non pas par l’exploration systématique de toutes les possibilités dans le cas du 1-sudoku, un raisonnement élémentaire, conduit par toutes les cellules en parallèle, va suffire pour propager le remplissage. Cela ne prouve donc rien quant à la composition des raisonnements, mais va nous permettre de présenter le fonctionnement de la machine abstraite ensuite nous passerons à un 3-sudoku, pour démontrer la composition des raisonnements à étapes et répondre ainsi à notre cahier des charges. 1 t=2 rejected (1,1,1,2) accepted (0,1,1,2) (1,0) (0,0) (1,1) (0,1) accepted (1,0,1,2) 22

23 intelligibilité / codification ?
1 [row : CO-ORDINATE : 0 ] [column : CO-ORDINATE : 1 ] [accepted : VALUE : 1 ] [when : STATE : 2 ] ( ) assertion accepted (0,1,1,2) 1 1 AUSTiN Sudoku Derrière les énoncés simplifiés se cache un langage conceptuel. Les énoncés simplifiés sont encapsulés dans des actes de langage Dans la suite, pour alléger la notation, seule la couleur indiquera la nature de l’acte de langage. [row : CO-ORDINATE : 0 ] [column : CO-ORDINATE : 1 ] [accepted : VALUE : ? ] [when : STATE : ? ] question ( ) accepted (0,1,?,?) [row : CO-ORDINATE : * ] [column : CO-ORDINATE : * ] [accepted : VALUE : * ] [when : STATE : * ] ( ) promesse accepted (*,*,*,*) 23

24 pré-conditions de patterns
3 “actes de langage” … assertion question promesse + 3 relations … 1 rejected (1,1,1,t) accepted (0,1,1,t) accepted (1,0,1,t) accepted (x,y,z,t) answerFor accepted (x,y,?,t) rejected (0,1,0,t) answerFor rejected (?,?,?,?) accepted (x,y,*,*) reductionOf accepted (*,*,*,*) accepted (x,y,*,t) reductionOf accepted (x,y,*,*) accepted (x,y,z,t) reductionOf accepted (x,y,*,*) rejected (0,1,?,t) reductionOf rejected (*,*,?,*) accepted (x,y,z,t) triggerFor accepted (*,*,*,*) rejected (x,y,?,t) triggerFor rejected (*,*,?,*) SEMANTIQUE OPERATIONNELLE pré-conditions de patterns 24

25 … + déduction interne à AUSTiN !
assertion question promesse starter (i): accepted (x,y,z,t) answerFor accepted (x,y,?,t) (ii): accepted (x,y,z,t) reductionOf accepted (x,y,*,*) (iii): accepted (x,y,z,t) triggerFor accepted (*,*,*,*) (i)  (ii): accepted (x,y,*,*) potentialAnswerFor accepted (x,y,?,t) (ii)  (iii): accepted (x,y,*,*) potentialTriggerFor accepted (*,*,*,*) 25

26 réécritures (réductions) successives chez CELL
context (x,y,t) accepted (x,y,?,t) rejected (x,y,?,t) accepted (x,y,*,t+1) rejected (x,1-y,*,t+1) rejected (1-x,y,*,t+1) 1 (x,y) (1-x,y) (x,1-y) accepted (*,*,?,*) rejected (*,*,?,*) accepted (*,*,*,*) rejected (*,*,*,*) accepted (x,y,*,t) rejected (x,y,*,t) A={accepted(x,y,zi,t)} R={rejected(x,y,zk,t)} si A=R=, alors:  sinon: accepted (x,y,z0,t+1) rejected (x,1-y,z0,t+1) rejected (1-x,y,z0,t+1) 2 z0 Z0 assertion question promesse 26

27 les patterns conversationnels
context(*,*,*) Q1: accepted (x,y,?,t) Q2: rejected (x,y,?,t) context(x,y,t) 1 assertion question promesse Q1: accepted (*,*,?,*) Q2: rejected (*,*,?,*) 1 {answers to Q1,Q2} accepted (x,y,z,t+1) rejected (1-x,y,z, t+1) rejected (x, 1-y,z, t+1) 2 accepted (x,y,*,t+1) rejected (x,1-y,*,t+1) rejected (1-x,y,*,t+1) accepted (*,*,*,*) rejected (*,*,*,*) 2 27

28 résolution du 1-Sudoku 1 11 1 11

29 3-Sudoku / AUSTiN-Java P R O G R A M M E 1 + P R O G R A M M E 2
CELL 3  81 invocations SET 3 x 27 invocations Sudoku « Le Monde » n° 53 30

30 AUSTiN : 3 transitions + 3 tests invoke ( or ) revoke ( ) activate ( )
assertion question promesse starter triggerFor answerFor reductionOf AUSTiN : 3 transitions + 3 tests invoke ( or ) revoke ( ) A chaque fois que la pre-condition d’un pattern se trouve remplie (triggerFor), une copie de ce pattern est produite qui commence à travailler : réécriture = réduction des promesses. Lorsqu’on sait que ça ne se produira plus jamais, le pattern est révoqué, il disparaît de la conversation Pour toute copie qui a commencé à travailler, c’est quand c’est quand les réponses des ancêtres sont connues qu’un pas de calcul peut opérer ses propres réécritures qui sont aussi des réductions activate ( ) 31

31 AUSTiN : concurrence des tests & transitions
testInvoke testActivate testRevoke transition Lorsqu’une transition se produit le graphe est modifié. Par le jeu des influences ce changement d’état va être à l’origine d’invocations de révocations ou d’activations. Il convient de retester tous les patterns, et d’engranger les futures transitions issues de tous les tests positifs. L’analyse de ce calcul repose sur la séquentialité des transitions, même si l’ordre dans lequel elles se produisent n’ pas d’importance. transition pipe test pipe rev. test-I rev. test-A test-R test-I inv. test-R act. rev. test-I rev. test-A act. act. inv. test-A 32

32 propriétés formelles d’AUSTiN / 1
Théorème 1: Soit un ensemble de patterns tel que le graphe de la relation « potentialTriggerFor » soit sans cycles, Alors le calcul s’achève en un nombre fini de transitions. 33

33 propriétés formelles d’AUSTiN / 2
b d c Théorème 2: Le calcul est confluent. 34

34 propriétés formelles d’AUSTiN / 3
question assertion promesse starter composition automatique des groupes de patterns Une théorie est représentée par un ensemble quelconque d’énoncés d’initiaux et de patterns. 35

35 Construction collaborative d’une théorie
pensée sélectionniste A U S T i N pensée sélectionniste input output déduction DEADLOCK Commentaire: ce que AUSTiN fait / ne fait pas Soutenance Thèse Philippe Lemoisson - LIRMM –

36 1. Formulation du problème abordé dans la thèse
Construction collaborative de théorie: vers une machine abstraite conversationnelle 1. Formulation du problème abordé dans la thèse 1.1. un cadre pour la construction collaborative de théorie 1.2. assister la composition automatique des raisonnements ? 2. Proposition : la machine abstraite AUSTiN 3. Mise en perspective de la proposition Soutenance Thèse Philippe Lemoisson - LIRMM –

37 Représentation des connaissances
Un langage conceptuel Représentation des connaissances ? triggerFor{ } answerFor{ } { } Soutenance Thèse Philippe Lemoisson - LIRMM –

38 ( ) ( ) ( ) des graphes conceptuels …
… encapsulés dans des actes de langage f c d e b a ( ) assertion answerFor ? c a reductionOf ( ) question * c b ( ) promesse Soutenance Thèse Philippe Lemoisson - LIRMM –

39 Raisonnements à étapes
triggerFor{ } potentialAnswersFor{ }=  answerFor{ } potentialTriggersFor{ }=  AUSTiN est un « blackboard » dont le contrôle est basé sur des actes de langage Soutenance Thèse Philippe Lemoisson - LIRMM –

40 Composition … Déduction
Composition automatique de fragments de théories … le point de départ est un langage partagé! articulation d’un nombre fini de raisonnements à nombre fini d’étapes où chaque étape est un « réducteur » contrôle confluent sur une conversation qui se propage en avant Aspects logiques du déroulement du calcul: « décroissance » garantie par « reductionOf » transitions pilotées par événements (triggerFor ; answerFor) second ordre (les réducteurs sont eux-mêmes réduits) Autres principes structurants « triggerFor » : traitement CONCURRENT de tous les contextes de raisonnements « answerFor » : attente de la TOTALITE des réponses potentielles avant le passage à l’étape suivante La trace de la conversation est un chemin logique entre le contexte initial et les nouveaux énoncés, qui articule les raisonnements posés au début. Soutenance Thèse Philippe Lemoisson - LIRMM –

41 AUSTiN : expérimentations potentielles
Modèles au carrefour de plusieurs expertises Progiciels organisés en “services” autonomes Code distribué parallélisable (|) Océan Atmosphère (|) inv. act. rev. test-I test-A test-R transition test Soutenance Thèse Philippe Lemoisson - LIRMM –

42 Perspectives Publier [Lemoisson, Cerri, Sallantin, 2005] P. Lemoisson, S.A. Cerri and J. Sallantin , “Conversational Interactions Among Rational Agents”, in Towards the Learning GRID: Advances in Human Learning Services , IOS Press 2005. [Lemoisson and Cerri, 2005] P. Lemoisson, and S.A Cerri, “Interactive Knowledge Construction in the Collaborative Building of an Encyclopedia”, in Applied Artificial Intelligence Journal, Vol. 19, n.9-10, pp , 2005. Approfondir les aspects liés à la concurrence au sein du calcul Approfondir l’examen d’AUSTiN à travers un ou des formalisme(s) classique(s)… Pb: « assertions », « questions », « promesses », « answerFor », « triggerFor » sont omniprésents dans le contrôle du calcul Replacer la conversation dans un cadre plus large, moins contraignant … non-confluent?... non monotone? Publications où s’exprime clairement l’influence des équipes dirigées par mes encadrants: d’une part l’analyse des cycles d’interaction entre agents rationnels” d’autre part la prise en compte des actes de langage dans la collaboration Soutenance Thèse Philippe Lemoisson - LIRMM –

43 Construction collaborative de théorie: vers une machine abstraite conversationnelle
merci Photographie : I-Fang Lin Lemoisson Soutenance Thèse Philippe Lemoisson - LIRMM –


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