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LES TROIS DRAGONS   Textes et dessins de MUSE  

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1 LES TROIS DRAGONS   Textes et dessins de MUSE

2 Les villages de Tóng Huà et Chuán Qí étaient entourés des hautes montagnes, et sur les trois plus hauts sommets de ces montagnes, il y avait, un, deux, trois dragons. Au loin, nous pouvions voir les lueurs rougeoyantes de leur feux ainsi que des fumées lourdes de menaces montant dans le ciel. Personne n’allait au-delà des piémonts, tous craignaient les griffes tranchantes et les flammes des dragons. Les animaux sauvages, tigres et loups des steppes, rôdaient souvent aux alentours des villages, aussi filles et garçons avions toujours sur nous une lance ou bien une épée pour nous défendre en cas de besoin. Mais ces épées et ces lances nous servaient aussi à jouer, et bien sûr nous jouions à combattre les dragons. Nous nous battions contre les arbres, contre les rochers que nous rencontrions le long de la rivière. Nous nous amusions à trouver l’adversaire le plus ressemblant au dragon.

3 Un soir alors que nous rentrions d’une longue journée de pêche avec tout le village, nous, les jeunes, avions décidé de rester en arrière-garde. Les autres avaient déjà disparu dans la brume lorsque nous nous mîmes en marche à notre tour. Nous chantions à tue-tête " Dragon, tu connaîtras notre chanson Dragon, sur ta tête nous nous assiérons, " en longeant la rivière, quand la gueule d’un dragon surgit de derrière les hautes herbes crachant un feu d’enfer. Ni une ni deux, je sortais ma petite épée et fonçais droit sur l’animal et en criant " Tu connaîtras ma chanson ", je plongeais la lame dans …du papier, du papier auquel on avait mis le feu. En effet, les anciens du village nous avaient préparé une farce pour nous donner une leçon en mettant le feu au vieux masque de dragon qui nous avait servit pour le dernier carnaval. Depuis cette histoire les habitants du village m’ont surnommé en se moquant, le tueur de dragons de papier. Ce jour-là je me suis promis d’aller tuer les trois dragons.

4 Je décidais alors de m’entraîner tous les jours
Je décidais alors de m’entraîner tous les jours. Il me fallait deve nir vif comme le serpent, rusé comme le renard et fort comme le buffle. Dès que les travaux des champs ou du village me laissait un peu de temps, je m’isolais pour faire des exercices de rapidité, de réflexion et de force. Mon père et ma mère se moquaient aussi un peu au début, puis me voyant faire des entraînements quotidiens, ils m’encouragèrent. Ma mère me raconta toutes les histoires de dragons qu’elle connaissait et m’apprit la ruse. Mon père m’enseigna la science du sabre et l’endurance. Le jour de mes dix-sept ans, mes parents m’offrirent une nouvelle épée. Je préparais en secret mon départ.

5 Mais pas de secret dans les villages, tout se sait, aussi au petit matin, en quittant la maison je trouvais dans la rue toute la population qui me disait de ne pas y aller, qu’il était trop dangereux d’aller se battre contre des dragons. Ils me disaient encore que j’allais finir écrabouillé comme une vieille chaussette. Ils me demandaient pardon de s’être moqué. Mais rien ne pouvait me faire changer d’avis, je m’étais trop entraîné pour faire demi- tour. Je dépassais les dernières maisons et enfin quittais le village. Au loin des flammes des dragons étaient projetées haut dans le ciel, mon ventre se serra, mes genoux tremblèrent, la peur m’envahissait. Je traversais le village de Chuan Qi où les habitants assemblaient me priaient de ne pas monter dans les montagnes. Je marchais d’un pas martial pour cacher ma peur et leur montra mon épée en clamant " Cette épée percera le flan des dragons et nous pourrons passer les montagnes afin de voir le monde, à bientôt ! " Je sortis du village et fis une heure de marche. Je trouvais un panneau qui indiquait « Danger, vous entrez sur le territoire des trois dragons "

6 Je décidais de m’attaquer au dragon situé là-bas, à l’est, du côté où le soleil se lève. Je devais attaquer les dragons au lever du jour, au moment où ils commencent à se réveiller. Á moitié endormis, ils seront surpris et ils auront alors le soleil dans les yeux ce que ne supportent pas les yeux fragiles des dragons Je continuais à penser tout en marchant, il me fallait faire attention aux flammes bien sûr mais aussi à la queue qui pouvait vous balayer comme un fétu de paille. Ses griffes étaient plus tranchantes que le meilleur des sabres, ses ailes étaient comme un marteau qui pouvaient vous écraser comme un minus. Je ne voyais pas de flammes tout là-haut, peut-être le dragon avait-il quitté son refuge? Je réfléchis un instant et me dis que je l’aurais vu s’envoler Je grimpais encore, me rappelant les conseils de mes parents. J’arrivais enfin sur le flan de la montagne La nuit tombait, je me cachais derrière une pierre et m’endormis.

7 Les ronflements du dragons faisaient trembler la terre
Les ronflements du dragons faisaient trembler la terre. Je me réveillais avant le lever du soleil, avalais quelques dattes, une gorgée de ma gourde et cachait toutes mes affaires derrière la pierre. Il faisait déjà chaud, très chaud. La terre même était chaude sous mes pieds. Je sortis silencieusement mon sabre, et j’approchais à pas de loup de la tanière du dragon. Le sabre tendu au-dessus de ma tête, je m’apprêtais à frapper ou bien les yeux ou bien le ventre, les parties les plus fragiles chez le dragon. Un caillou glissa sous mon pied, provoquant un léger éboulement. Léger mais suffisant pour réveiller un dragon. Immobile, tous mes sens en éveil, j’attendais la réaction de la bête. Rien ne vint. Je pus poursuivre ma marche malgré la chaleur. Un rocher me cachait l’antre du cracheur de feu. Je le contournais. La terre était de plus en plus chaude. J’approchais, le dragon devait être juste là, derrière Je me précipite, la lame d’acier prête à frapper, mes yeux cherche le dragon. Et je vois un volcan, un tout petit volcan crachant quelques flammes dans l’air bouillant Je basculais le lourd rocher avec mon épée en levier et en couvrit la bouche de la montagne de feu. Ici pas de dragon. Je quittais vite cette chaleur et redescendis dans la vallée. Encore deux dragons.

8 Je descendis dans la vallée et grimpais la deuxième montagne
Je descendis dans la vallée et grimpais la deuxième montagne. Là-haut, je ne voyais ni flamme ni fumée. Peut-être ne trouverais-je encore qu’un volcan. Il me fallait aller voir sur place. Arrivant à quelques distances du sommet, je trouvais une pierre derrière laquelle me cacher et m’endormis. Á mon réveil, je ressentis un grondement venant de la terre. La peur m’envahit, mes dents claquaient, la sueur coulait sur mon front, la lame de l’épée tendue tremblait entre mes mains. Après avoir dominé ma peur, je m’approchais, lentement, sans bruit, et me jetant au sommet, le sabre en avant je découvris un autre volcan. La chaleur était terrible, je bouchais le volcan d’un lourd rocher et courais au loin. Je gravissais le troisième sommet, et me cachais derrière une pierre pour ma troisième nuit. Trouverais-je de nouveau un volcan ou un vrai dragon ? Au matin je me levais et m’approchais du sommet, mon épée tendue, le souffle court. J’avançais pas à pas et soudain, une langue de feu surgit droit sur moi, avec un bruit d’enfer, je me baissais, la chaleur ardente chauffa mes cheveux. Je pensais, un dragon, je fonçais en hurlant " Tu connaîtras ma chanson ", mais mon sabre rencontra le vide. Un volcan semblait m’en vouloir. Je le couvris de lourdes pierres et redescendis dans la vallée.

9 J’arrivais dans la vallée exténué, à bout de force
J’arrivais dans la vallée exténué, à bout de force. Je renversais d’un coup de pied le panneau croisé lors de mon premier passage. De ma lame, je barrais dragons et écrivais volcans. En arrivant en vue de Chuán Qí je dormais à moitié sur mes jambes, les gens accouraient à ma rencontre. Les gens accouraient de toutes les maisons, certains voulaient savoir si j’avais réussi à tuer les dragons, d’autres essayaient de toucher mon épée, d’autres encore me félicitaient. J’étais tellement fatigué que je ne parvenais qu’à dire " Pas des dragons, des volcans « , mais les gens n’écoutaient pas. Je quittais le village tandis que ses habitants me criaient " Vive le tueur de dragons ! " J’approchais de Tóng Huà, en dormant à moitié. Mes voisins et mes amis venaient à moi, et je m’endormis totalement dans les bras de mon père. Á mon réveil, tous étaient assemblés sur la place. Tous voulaient savoir comment j’avais tué les dragons. Á la fin de mon histoire, les gens étaient déçus, ils croyaient que je faisais l’intéressant. Plus tard, je partis vivre à Pékin, j’écrivais aux habitants de Tóng Huà pour leur conter mon aventure. Mais un jour où je revenais dans mon village, je vis que mon épée avait été mise dans un musée avec une inscription disant que cette épée était une " tueuse de dragons " les gens parfois préfèrent la légende à la réalité. F I N


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