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Le CLUB des Bio-économistes Le CLUB des Bio-économistes

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Présentation au sujet: "Le CLUB des Bio-économistes Le CLUB des Bio-économistes"— Transcription de la présentation:

1 Le CLUB des Bio-économistes Le CLUB des Bio-économistes
Le CLUB des Bio-économistes est une association loi de 1901 fondée par 7 membres du CGAAER (dont les références en la matière sont notables), et réunissant des personnes, des entreprises et des organismes publics et privés. Son objet est d'informer et d'éduquer sur les enjeux et sur la nécessité d'une agriculture et d'une sylviculture véritablement durables, qui soient suffisamment productives et efficaces pour garantir la diversité et de la compétitivité de leurs filières aval de transformation. Parce qu'il en va à la fois de la satisfaction des besoins futurs de l'humanité, de la gestion durable des ressources naturelles et de la préservation des grands équilibres, le CLUB des Bio-économistes a l'ambition de nous préparer également à mieux affronter les grands défis qu'auront à relever notre planète et nos sociétés, et qui concernent notamment la démographie, le climat, l'économie, l'alimentation, l'énergie et l'écologie. Le CLUB des Bio-économistes

2 Un livre collectif du « CLUB » (nov. 2012)
Les « triple A » de la bio-économie  Efficacité, sobriété, diversité de la croissance verte L'Harmattan

3 -Prologue : Une bio-économie durable et équitable (Luc Guyau)
Les « triple A » de la bio-économie  -Prologue : Une bio-économie durable et équitable (Luc Guyau) -Invitation au voyage... Première partie : PANORAMA ! -Chapitre 1 : Le pétrole, du passé au futur (Claude Roy) -Chapitre 2 : Les renaissances du « carbone vert » (Claude Roy) -Chapitre 3 : Les feuilles de route de la bio-économie (Claude Roy) Deuxième partie : LA BIO-ECONOMIE DES CHAMPS ! -Chapitre 4 : De l'agriculture à l'agro-industrie, libérons les énergies ! (Jean Jaujay) -Chapitre 5 : Vers les bio-raffineries (Gérard Mathieu) -Chapitre 6 : Le trésor des bio-déchets (Claude Roy) -Chapitre 7 : A la pêche aux tep (Philippe Ferlin) Troisième partie : LA BIO-ECONOMIE DES BOIS ! -Chapitre 8 : Quand l'arbre cache le carbone (Sylvie Alexandre) -Chapitre 9 : Le bois dans tous ses états (Max Magrum) -Chapitre 10 : Tout feu, tout flamme ! (Claude Roy) -Chapitre 11 : Mobiliser la forêt (Claude Roy) Quatrième partie : LE FUTUR EN TOILE DE FOND ! -Chapitre 12 : Une seule planète (Pierre Henri Texier) -Chapitre 13 : De l'eau et des terres (Guillaume Benoit) -Chapitre 14 : Les forêts du Monde (Michel de Galbert) -Chapitre 15 : De l'innovation à la gouvernance (Max Magrum) - Epilogue, pour des questions inconvenantes... (Emmanuelle Bour Poitrinal)

4 Ministère de l'économie et des finances
De la photosynthèse à l'industrie,de l’innovation aux marchés L’économie verte au service de la croissance Colloque 12 décembre 2012 Centre de conférences Pierre Mendès-France Ministère de l'économie et des finances 139, rue de Bercy Paris Avec S.Le Foll et A.Montebourg

5 L’économie verte au service de la croissance
Après deux siècles de règne sans partage des ressources et des énergies fossiles dans les pays riches, nous devons faire face, pour les prochaines décennies, à un contexte nouveau et à des défis sans précédents : croissance de la population mondiale, réchauffement climatique, raréfaction des réserves d'hydrocarbures, disponibilités en eau et en terres, suffisance alimentaire... Dans un tel contexte, la mise en valeur efficace et durable des terres agricoles et des forêts est essentielle, tout comme la performance et la diversification, en aval, de leurs filières et de leurs produits. Elles participent aux principales solutions envisageables pour faire face, au moins en partie, aux futurs besoins fondamentaux de nos sociétés et au défi climatique.

6 POURQUOI TOUT CECI ?

7 Les défis critiques du siècle (avec la démographie)
L’eau et l'alimentation: >>L’eau douce ne représente que 3 % des ressources en eau de la planète. >>0,1 ou 0,2 ha/hab de terres cultivées en 2050 contre 0,5 ha/hab en 1950! L’énergie : >>Les ressources conventionnelles accessibles au rythme actuel de consommation sont très limitées ( base 70 €/baril ): Pétrole : 40 à 50 ans Uranium : 80 à 100 ans Gaz : 60 à 70 ans Charbon : 200 à 300 ans Le changement climatique : >>Les risques: changements culturaux, déséquilibres forestiers, sécheresses, pathologies, pandémies, migrations « subies »… 7

8 Pour prévenir les causes et pallier les effets du
changement climatique, il n’existe que 3 voies, mais elles sont toutes obligatoires ! >>>Economies d’énergie et de matières premières (cela concerne surtout les transports et l’habitat mais aussi, notamment, toutes les activités agricoles et forestières ainsi que les filières de l’agro-alimentaire et du bois/fibres)... >>> dont solution biomasse! >>>Substitution des sources d’énergie et de matières premières fossiles (notamment bio-énergies, bio-matériaux, chimie et carburants bio-sourcés, solaire, éolien, hydraulique, hydrolien, géothermique et nucléaire ) * …Pour réduire les émissions de carbone de plus de 7 Mds de tonnes à 3 Mds t/an ! (division par 4 pour les pays développés >>> Facteur 4)... * …Pour augmenter le stock de carbone stable de la planète afin de gagner du temps sur la dérive de l’effet de serre... >>>Séquestration du carbone (filières forêt-bois et agro-matériaux, sols, conchyliculture, et …séquestration géologique…) >>> dont solution biomasse! 8

9 Une évidence encore mal comprise !
La valorisation de la biomasse (« carbone vert ») et sa production efficace et raisonnée sont opérantes positivement dans les trois seules voies possibles pour faire face au défi climatique (la sobriété, le renouvelable et les puits de carbone)  C’est un exemple unique au monde!... et ses externalités positives, dont l’emploi, sont en outre multiples. « Une agriculture et une sylviculture productives, sobres et diversifiées, avec leurs filières aval et leurs produits, sont les remparts les plus efficients contre le changement climatique aux côtés des économies d’énergie et des innovations technologiques et organisationnelles ». 9

10 Parlons Biomasse (1) Six grands types de ressources!
La biomasse, c’est simple… Bio-déchets et sous produits organiques "humides" fatals (concentrés ou diffus): agglomérations, IAA, élevage… Déchets et sous-produits « cellulosiques » fatals (concentrés ou diffus) :, filière bois, plaquettes forestières, pailles… Bois et assimilés Productions cellulosiques dédiées, agricoles ou forestières 5.Cultures alimentaires (fruits, graines et tubercules…) 6. Biomasse aquatique et marine (…l'ancêtre du pétrole) Six grands types de ressources! 10

11 Parlons Biomasse (2) huit
…Mais la biomasse, c’est aussi très compliqué ! Usages primaires non directement énergétiques Amendements organiques des sols Alimentation (… une forme d’énergie renouvelable) Matériaux renouvelables "traditionnels« (bois, textiles...)  Néo-bio-matériaux (fibreux, composites, bio-plastiques…) Chimie du végétal de G1 (sucres, amidon, huiles, xylochimie…) et de G2 -cellulosique- à terme. Usages énergétiques (destructifs) 6. Bio-carburants (G1, et G2-cellulosique- à terme) 7. Bio-chaleur, biogaz et « gaz pauvre » ou syngaz (CO+H2) 8. Bio-électricité cogénérée (sous produit de § 7) huit grands types de filières de valorisation et de marchés! 11

12 France: la biomasse en chiffres (2010)
13,4 Mtep/an de bio-énergies, ( dont 9 Mtep/an de bois ), soit 5 % du bouquet énergétique national et ~10% des consommations « fossiles »…plus tout le reste! * bois énergie domestique ,6 Mtep/an (26Mt/an) * chaufferies et co-générations collectives et industrielles à biomasse Mtep/an (12Mt/an) * bio-incinération ,2 Mtep/an * biocarburants ,3 Mtep/an (5,5 %; 1Mha) * biogaz ,3 Mtep/an A retenir >>> (1tep ~ 4t ~ 4m3 ~ 4t CO2) … plus tout le reste, outre l’alimentation : Les amendements organiques et l’épandage Mt/an Le bois d’œuvre Mm3/an Le bois d’industrie Mt/an La chimie du végétal et les néo-matériaux ha Les plantes textiles ha Les cultures pharmaceutiques, parfums, spécialités ha, etc… France: la biomasse en chiffres (2010) 12

13 Des éléments de stratégie ...
feuille de route pour le « carbone vert » -2010 / ~5% des marchés de l’énergie, des matériaux et de la chimie (p.m. % plus élevé pour le bois); -2020 / ~10% de ces marchés; (Grenelle / Paquet énergie-climat) -2050 / ~20% de ces mêmes marchés et de « l'après pétrole », (voire plus selon notre propre « sobriété »?..) * Cette feuille de route dépendra à 60% de la filière « forêt-bois », à 30% de la filière « agriculture-IAA » et à 10% des bio-déchets. Elle devra prioritairement sécuriser les filières alimentaires et bio-matériaux, en volumes et en approvisionnements! * La mobilisation de toutes les bio-ressources sera donc incontournable et devra fonctionner en traction (par les marchés) ET en poussée (e.g. en forêt: sylviculture / reboisement).

14 La contrainte de l'espace! Pourra-t’on allouer en France, en 2050…
-5 Millions d'hectares* (agricoles et forestiers) à des productions énergétiques dédiées (biocarburants de G1 + G2 et bio-combustibles) ? -1,5 voire 2 Millions d'hectares* (surtout agricoles) à des productions de fibres / chimie dédiées ? *(NB. la SAU est de 30 Mha; la SCOP de grandes cultures est de 20 Mha; la forêt couvre 15Mha) >>> La forêt devra faire partie intégrante du dispositif productif. NB. Au début du XXe siècle, les « cultures énergétiques » représentaient plus de 20% de la SAU française en fourrages pour les animaux de trait.

15 Un positionnement des bio-filières massif et flexible
* Bois énergie (combustion): Massif, mature et +/-compétitif * Bio-électricité (combustion): Subordonnée à la chaleur, mature, +/- non compétitive (tarifs électriques) * Biomasse / gazéification: Prometteur, non mature, non compétitif (stade pilote) * Méthanisation: territorial (sauf dépollution), mature (sauf carburant), non compétitif (tarifs électriques + aides) * Biocarburants de G1: Massifs, matures, +/- non directement compétitifs (défiscalisation) * Chimie du végétal de G1: Prometteur, +/- mature, +/- compétitif * Biocarburants et chimie de G2 (cellulose): Prometteurs, non matures, non compétitifs (stade pilote) * Biocarburants et chimie de G3 (algues): Aléatoires, non matures et non compétitifs (stade R&D) * Bois matériau et panneaux/fibres: Massifs, matures et compétitifs (potentiel élevé d'innovations) Néo matériaux fibreux et polymères: Prometteurs, +/-matures, +/- compétitifs Les nouvelles bio-filières ont 20 ans. Les filières du fossile ont plus de 100 ans! Et à propos de compétitivité, peut on vraiment comparer le prix de deux produits fonctionnellement équivalents, l'un épuisable, l'autre renouvelable ?

16 exemple: les filières bois-paille / énergie en France
Aujourd'hui: 26 Mm3/an de bois-bûche + 0,5 Mt/an de plaquettes/pailles + 0,3 Mt/an de « pellets » (granulés) + 4 Mt/an de DIB (connexes et bois de récupération) >>> ~ 10 Mtep/an >>> ~ emplois! En : ~ 20/25 Mm3/an de bois bûche + 15 Mt/an de plaquettes + 15 Mt/an de DIB et pailles + 2 à 4 Mt/an de pellets, agro-pellets et cultures dédiées ? >>> ~ 20 Mtep/an ? >>> ~ 50/ emplois ? *Chaufferies bois/paille: 3000 sites existants (+ 5 à 10% par an) [ ~ 1Mw th par site] *Co-générations: 10 sites existants; 20 en construction [~ 60 Mw th par site , soit 10 Mw é] La valorisation énergétique de la biomasse crée une double valeur ! (combustible # 60 €/t livrée + CO2 évité # 15 €/t livrée )

17 exemple: les bio-carburants en France
Une filière adolescente (20 ans), mais restée au berceau en France pendant 10 ans Une filière voulue et créée par le monde agricole (contre vents et marées...) Une filière « collective » et intégrée où la valeur est partagée entre l'amont et l'aval Une filière « sans regrets » vu ses excellents bilans énergie/CO2 et vu ses co-produits (tourteaux, drèches, pulpes, glycérine) Mais une filière inéluctablement limitée dans son développement en l’état actuel 0,2 Mt/an en 2000 >> 2 Mt/an en 2010 >> 4 Mt/an en 2020 : STOP ! La première filière industrielle « garantie durable » au monde (directive EnR 2009; critères de durabilité) Une filière de progrès et d'innovation ouverte vers l'ensemble des carburants et vers la chimie, où le monde agricole persiste à prendre les devants (Génération 2: pilotes Futurol et Bio-T-fioul) épaulé par les majors de l’industrie et de l’énergie (projet UPM, projet Gaïa, CEA…)

18 exemple: la méthanisation en France
* Pour traiter les bio-déchets en produisant du gaz, de l'électricité, de la chaleur, (et bientôt du bio-carburant / cf.Lille) ainsi que du digestat fertilisant * Mais avec la difficulté de dépendre à la fois des politiques énergétiques, environnementales et agricoles... * Les effluents d'élevage sont des vraies « levures » de la méthanisation, mais ils sont peu méthanogènes, et doivent donc être complétés par des substrats carbonés (d’origine agricole, urbaine ou agro-industrielle). * Les terres agricoles sont le débouché ultime et vertueux de la méthanisation (épandage des digestats, amendements) * La méthanisation est une solution territoriale, préférablement collective (co-digestion territoriale) où l'agriculture prouve toujours sa «valeur » * Les investissements (hors IAA et épuration) appellent obligatoirement la combinaison de soutiens énergétiques (tarifs d’achat électriques) et territoriaux (aides) Il s’agit d’un vrai « concentré de développement durable » ... mais les projets sont longs et complexes à faire aboutir et le potentiel énergétique de la méthanisation reste globalement modeste! (~ 1Mtep /an à terme)

19 exemple: les bio-matériaux et bio-produits en France (~ 5 à 7% de parts de marchés)
Bois / Pailles / Fibres: Construction, bardages isolants, laines isolantes, composites, papiers, emballage, décoration, textiles, moulages, nouvelles fonctionnalités, xylo-chimie, chimie de génération 2, etc... Amidons et sucres (céréales, pommes de terre, betteraves, canne...): Polymères, bio- plastiques, tensioactifs, solvants, adhésifs, cosmétiques, etc... Acides gras (colza, tournesol, soja, graisses animales...): Savons, lubrifiants, solvants, encres et peintures, polymères, tensioactifs, etc... APPROVISIONNEMENTS > Forêt /bois/ fibres (hors énergie): 40 Mt/an en 2008 >>> Au moins 50 Mt/an prévues en > Cultures agricoles (hors énergie): 0,6 Mha en 2008 >>> Au moins 1 Mha prévus en 2020/

20 exemple: Les positions du bois-fibres en France
* Environ 3,3 % du bouquet énergétique national, et l’équivalent de 6,5 % des consommations énergétiques « fossiles » (pétrole, gaz, charbon); * Environ 5 % des marchés des néo-matériaux, composites et bases chimiques; * Environ 10 % des marchés des produits de construction; * Environ 20 % des emballages; * Environ 95/100 % des supports d’impression et d'édition... A fonctionnalité égale, la fabrication d'une structure-bois consomme 9 fois moins d'énergie que du béton, 17 fois moins que son équivalent acier, et 48 fois moins que celle de son homologue en aluminium! Elle stocke en outre le carbone –1 tCO2/m3-, et devient en fin de vie, après recyclage, un bio-combustible renouvelable en puissance-0,25 tep/m3- !

21 La bio-€conomie en valeur(s)!
Copenhague/Durban à suivre ! Paquet énergie-climat ! Construction HPE ! Reach ! Critères de durabilité ! Taxation et marché du CO2 ! Politiques publiques (défiscalisation, crédit d’impôt, tarifs d’achat, fonds chaleur, CEE, PPE, eco-étiquetage, bilan carbone, etc…) « Le carbone deviendra un jour la deuxième unité de compte économique universelle, et les bio-filières auront alors tous les atouts pour en porter la valeur à leur actif dans une nouvelle croissance (verte)! »… >>> Mais un long chemin reste à parcourir pour en CONVAINCRE les décideurs et les relais d'opinion... >>> Mais il faut savoir DOSER et équiliber nos stratégies >>> Mais il faut MOBILISER (et renouveler) nos ressources >>> Mais il faut PRODUIRE beaucoup (et produire beaucoup n'est pas un gros mot !)

22 L'importance de communiquer!
Pour attirer les financements et les partenaires, et pour rassurer les actionnaires, les collectivités et l’entourage, il faut convaincre et séduire Or, même si le « carbone vert » redevient attractif et « à la mode », (après avoir fondé notre civilisation durant ans), les notions de forêt productive/efficace, d'agriculture énergétique et de « molé-culture » industrielle sont souvent étrangères à l'opinion et sources de polémiques, car elles sont complexes et dérangeantes! Il est donc essentiel de bien communiquer (et d'éduquer) à travers des messages scientifiques, humanistes, économiques et neutres Mais nos voix sont-elles encore audibles?...

23 Le « faire-savoir » est aussi crucial que le « savoir-faire »!
Selon un sondage européen, les citoyens font d'abord confiance aux sources d'information suivantes: * Les ONG … 35% * Les scientifiques … 19% * Les associations de consommateurs … 16% * Les médias … 5% * Les autorités publiques … 3% * Les syndicats … 1% * Les industriels … # 0% D’où, notamment la création du CLUB des Bio-économistes, la rédaction du livre « Les triple A de la bio-économie », et l’organisation du colloque sur « L’économie verte au service de la croissance » (avec beaucoup de journalistes….)


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