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Le Changement Climatique

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Présentation au sujet: "Le Changement Climatique"— Transcription de la présentation:

1 Le Changement Climatique
Présentation réalisée par Jean Yves DUPRE pour Pax Christi (inspirée notamment de présentations de Cythelia et de Jean Marc JANCOVIVI) Bonjour, Merci d’être venus nombreux à cette conférence débat. Il est vrai que l’effet de serre est un sujet d’actualité. A la suite de la sortie du dernier rapport du GIEC, la presse en a beaucoup parlé, mais demain, elle passera à d’autres sujets. Cela vaut la peine en tout cas que nous nous attardions un peu sur ce sujet qui va fortement impacter l’économie mondiale, notre vie quotidienne et celle de nos enfants Nous ne sommes ni l’un ni l’autre des météorologues, nous sommes de gens qui dans notre métier sommes amenés à nous interroger sur le changement climatique et ses conséquences, Nous utiliserons donc les données du GIEC et surtout certains graphiques émanant de leurs travaux qui permettent de visualiser les tendances de ce qui pourrait se passer sans insister sur les chiffres eux mêmes. Notre présentation comportera 4 parties : 1. Qu’est-ce que l’effet de serre ? 2. Qu’en est-il pour la France ? 3. Que fait-on pour lutter contre l’effet de serre ? (le Plan Climat qui vient d’être mis à jour) 3. Que pouvons-nous faire à titre individuel ? Naïveté ou Indifférence ? Autisme ou Cynisme ? Toujours est-il que toute information relative à l'état de notre environnement est tellement triste que personne ne veut vraiment l’entendre... Deux tempêtes ont frappé la France de plein fouet en Décembre 99, générant des dégâts considérables. Elles ont fait tomber 110 millions de m3, soit trois fois la production annuelle de la forêt française, une surface boisée qui pompait 32 Mt de Carbone ce qui représente 30% des 104 Mt émises par la France en 1990. Durant ces dernières années, les scientifiques nous auront annoncé, dans le désordre: une diminution record de la couche d'ozone (-30 % par rapport à la période ), morts annuels à cause de la pollution en France, la hausse continue de la température moyenne de la planète, des modifications sans précédent dans la violence des précipitations la disparition de la banquise au pôle Nord, des incendies gravissimes en France, au Portugal, aux Etats-Unis, au Canada… la disparition prévisible de centaines d'espèces animales et végétales… Ce document n’a d’autre ambition que de transformer nos peurs en motivation pour agir après avoir compris et assimilé les éléments du dossier.

2 1. Qu’est-ce que l’effet de serre. 2. Les enjeux au niveau mondial 3
1. Qu’est-ce que l’effet de serre ? 2. Les enjeux au niveau mondial 3. Les enjeux pour la France Que faire collectivement pour lutter contre l’effet de serre ? 5. Que pouvons-nous faire à titre individuel ?

3 1. Qu’est-ce que l’effet de serre ?

4 Une histoire ancienne…mais une prise en compte récente : Svante Arrhenius prédit que l'utilisation intensive des combustibles fossiles engendrera un réchauffement de 4°C en plus pour un doublement du CO2 dans l’air : naissance du GIEC: 1er rapport en : Sommet de la terre à Rio: création de la Convention mondiale sur le changement climatique UNMCCC : Protocole de Kyoto : Premiers engagements des Etats : Entrée en vigueur du protocole de Kyoto (sans les USA) de 2006 à 2011 : nombreuses réunions, peu de résultats Jusqu’au début des années 1990, personne ne s’inquiète à part quelques écologistes, Il a fallu la création du GIEC en 1988 pour que en 1992 à la Conférence de RIO une Convention mondiale sur le changement climatique soit mise en place. Depuis, il a y une réunion tous les ans de cette convention signée par pays. L’acte majeur a été le protocole de KYOTO en 1997, mais qui n’est entré en vigueur qu’en février 2006 suite à la ratification par la Russie et dont les objectifs restent bien timides on le verra par rapport à ce qu’il faudrait faire.

5 L’effet de serre, un phénomène naturel ….
Alors l’effet de serre, qu’est-ce que c’est ? C’est un phénomène absolument vital pour la planète. Le rayonnement solaire qui arrive sur la terre est, soit réfléchi et il repart alors loin de la terre, soit « réfracté », c’est à dire qu’il passe sous la vitre que constitue l’atmosphère et, même si une partie de ce qui est passé sous la vitre repasse à l’extérieur, les rayons qui restent viennent réchauffer la terre qui sinon serait gelée et stérile.

6 et vital pour notre planète !
Il y effectivement de l’effet de serre ailleurs, mais sur Mars qui a une atmosphère fine, la température est de –50°, tandis que sur Venus quia une atmosphère épaisse contenant 96% de CO2, la température est de + 400°.

7 Une augmentation de température
Une augmentation de température sans précédent depuis le dernier siècle (+0,74°C) Alors qu’est-ce qui se passe ? Comment évolue en ce moment la température terrestre ? Il existe des cycles pour la température terrestre qui au cours des millions d’année de la terre ont conduit à des périodes de glaciation et de réchauffement. On devrait se situer actuellement en période de refroidissement, Les professeurs de géographie pensent en majorité que l ’on est rentré dans une ère glaciaire (les ères glaciaires ont des périodes de l ’ordre de ans: en effet la température moyenne de la planète a baissé de 0,2°C de l ’an 0 jusqu ’en 1870; Or, on constate depuis le milieu du 19ème siècle un réchauffement extrêmement rapide de la terre (augmentation de 0,6°C de 1870 à nos jours.) GIEC : Onze des 12 dernières années figurent au palmarès des 12 années les plus chaudes depuis que l'on dispose d'enregistrements (1850).

8 Les émissions gaz à effet de serre d’origine humaine
La question que l’on doit se poser est celle de la cause de ce réchauffement. Est-il lié à l’action de l’homme. Pour cela il faut d’abord examiner quelles sont les gaz liés à l’action de l’homme qui peuvent influer sur l’effet de serre. En affectant çà chacun des gaz son pouvoir rayonnant c’est à dire sa capacité plus ou moins grande à réchauffer l’atmosphère, on s’aperçoit que l’augmentation de la capacité de réchauffement est liée : pour 60% au CO2 rejeté par les carburants, le gaz et le charbon pour 10% au C02 rejeté par le déboisement de la forêt tropicale Pour 18% au méthane qui est rejeté principalement par les ruminants (bovins, ovins, caprins) et par les rizières Pour 10% au halocarbures, c’est à dire ces gaz réfrigérants qu’il y a dans les réfrigérateurs et les aérosols Plus de 50 % des gaz à effet de serre sont issus de la combustion des hydrocarbures et du charbon En pourcentage, hors ozone

9 Est-on sûr que c'est l'homme qui rejette les gaz à effet de serre ?
CO2 Méthane Protoxyde d’azote GIEC : « L'essentiel de l'accroissement de température est très vraisemblablement dû à l'augmentation des gaz à effet de serre émis par l'homme » (+de 90% de certitude). Mais est-on sur que c’est l’homme qui rejette les GES ? La Figure ci-dessus montre que les gaz à effet de serre suivent tous une courbe à peu près exponentielle depuis ce que l'on qualifie d'ère "pré-industrielle", laquelle s'est terminée en 1750 environ (un ppmv = une partie par million en volume, un ppbv = une partie par milliard en volume). Aux incertitudes de mesure près, les concentrations de CO2 relevées avant 1750 sont constantes sur plus de dix mille ans, et n'ont jamais dépassé 280 ppmv depuis ans. Les concentrations jamais atteintes de ces gaz, ainsi que le rythme inconnu jusqu'alors de l'augmentation de leur concentration permettent d'affirmer que c'est bien l'homme et en particulier ses activités "modernes" qui est la cause de l'augmentation des concentrations de ces gaz. Cela est de toute façon une évidence pour les gaz qui n'étaient pas présents naturellement dans l'atmosphère (composés halogénés du carbone).

10 Le phénomène n’a rien à voir avec les variations des cycles géoclimatiques La concentration du CO2 atteint maintenant environ 380 ppm (430 en équivalent CO2 des 4 gaz), c'est-à-dire 30% de plus que tout ce qui a jamais été observé depuis ans !! La rapidité de l’augmentation est sans commune mesure avec les cycles naturels Concentration atmosphérique de CO2 sur les dernières années. Source : Petit & al, Nature, 1999

11 2. Les enjeux au niveau mondial

12 Températures : GIEC 2007 +1,8 à + 4 °C en 2100
Voici les prévisions du GIEC (mettre à jour suite à son dernier rapport) Le graphique ci-joint prolonge le graphique montré précédemment en fonction des résultats de différents modèles météorologiques. On voit que selon les hypothèses la température moyenne de la planète pourrait s’élever de x à y degrés d’ici la fin du 20ème siècle

13 Quelques degrés en plus, c’est un changement d’ère climatique
Depuis le dernier maximum glaciaire, la moyenne planétaire n’a augmenté «que» de 5°C Il y a ans Aujourd’hui Période glaciaire : d’immenses glaciers, épais de plusieurs km, recouvrent l’Amérique et l’Europe du nord. Le sol de la France est gelé en permanence, et inapte aux cultures Période glaciaire : on passe à pied sec de France en Angleterre : la mer est plus basse de 120 mètres ! Période glaciaire : la température de l’Europe est plus basse de 8 à 10 °C mais celle des tropiques a peu varié Alors quelques degrés de plus, est-ce si grave ? Oui, quelques degrés de plus c’est un changement d’ère climatique. Ce qu’il faut savoir, c’est que lors de la dernière période glaciaire où d’immenses glaciers recouvraient l’Europe et où la mer du Nord était plus basse de 12 0m la température moyenne de la planète n’était que de 5°C au dessous de la température actuelle -> Quelques degrés de hausse, ce sera une modification radicale du monde actuel

14 Quels seront les principaux impacts du changement climatique ?
Avec une amplitude qui dépendra de nos émissions : Hausse du niveau des océans Impacts sur la forêt et l’agriculture (productivité, sécheresse,…) Impact sur les écosystèmes (disparitions d’espèces, déplacements) Impacts sur les courants marins et donc sur les climats régionaux Modification des phénomènes extrêmes (pics de chaleur, précipitations intenses, sécheresses, etc) Alors, Quels seront les impacts du changement climatique ? Impacts l’homme (canicules, maladies, phénomènes extrêmes, déplacements de population, etc). Et nous ne ferons jamais le tour de toutes les mauvaises surprises possibles à l’avance, puisque la situation est inédite !

15 Climate Change 2001, the scientific Basis, GIEC
Élévation du niveau des océans Climate Change 2001, the scientific Basis, GIEC L’eau des océans montera entre 0,15 et 0,80 m, ceci plus sous l’influence de la dilation des océans que de la fonte des glaces Il en résultera une inondation des terres peu élevées qui va s’ajouter aux conséquences des cyclones et tempètes et des risques secondaires tels que la salinisation des terres GIEC 2007 : Le réchauffement de l'eau de mer provoque sa dilatation Le niveau des océans pourrait, selon les scénarios, s'élever de 0,18 m à 0,59 m à la fin du siècle (par rapport à ).

16 Les courants marins vont-ils changer ?
La encore les conséquences ne seront pas identiques partout Les populations déjà très exposées du BANGLADESH installées dans les deltas du Gange et du Brahmapoutre devront déserter ces zones pourtant favorables aux cultures. La communauté scientifique, s ’appuyant sur les observations du stellite franco-américain TOPEX-POSEIDON estime que les eaux pouraient monter de 50 cm (la fourchette étant de 14 à 80 cm) d ’ici à 2100. Dans l’estuaire de la Loire, une surcote de 1,40 m prévisible une fois par siècle environ deviendrait décennale avec une élévation du niveau marin de 30 cm Cette hypothèse n’est pas confirmée et se situe à très long terme (au delà du 21ème siècle)

17 Les océans absorberaient moins de CO2
Attention : Le phénomène peut «s’emballer» : les puits peuvent devenir des sources ! les sols de forêts et la végétation (par le stress hydrique) pourraient absorber moins de CO2. . les « pergélisols » contiennent du méthane que le réchauffement pourrait émettre dans l’atmosphère Les océans absorberaient moins de CO2 La situation deviendrait incontrôlable ! Tout cela n’est pas réjouissant, mais il faut savoir que le phénomène peut s’emballer. Si la température monte la végétation peut ne plus jouer son rôle de régulateur du CO2 Et surtout les terres gelées telles qu’en Sibérie ce qu’on appelle les pergélisols qui contiennent de grandes quantités de méthane pourraient les libérer. Alors on ne sait pas où on va, ces phénomènes n’ayant pas été pris en compte dans les scénarios indiqué précédemment.

18 A retenir : le niveau d’équivalent CO2 à ne pas dépasser
Il est essentiel de maintenir le niveau du C02 au dessous de 550 ppm avant 2050 pour éviter que l’augmentation de température ne dépasse 2 °C. Pour cela il faut diminuer les émissions par 2 au niveau mondial, ce qui obligerait les pays industrialisés à diviser leurs émissions par 4 Un seul gros "mauvais joueur" (les USA, la Chine ou l’Inde demain) suffit pour réduire à néant les efforts des autres pays. Tout cela n’est pas réjouissant, mais il faut savoir que le phénomène peut s’emballer. Si la température monte la végétation peut ne plus jouer son rôle de régulateur du CO2 Et surtout les terres gelées telles qu’en Sibérie ce qu’on appelle les pergélisols qui contiennent de grandes quantités de méthane pourraient les libérer. Alors on ne sait pas où on va, ces phénomènes n’ayant pas été pris en compte dans les scénarios indiqué précédemment.

19 Quel coût pour le changement climatique et pour la lutte
contre l’effet de serre ? Rapport de Nicolas STERN : Plus on agit vite, moins le coût sera élevé. Si on agit assez vite, coût équivalent à 1% du produit mondial Si on tarde, coût de l’ordre de 5% à 20% du produit mondial (équivalent au coût d’une guerre mondiale) Tout cela n’est pas réjouissant, mais il faut savoir que le phénomène peut s’emballer. Si la température monte la végétation peut ne plus jouer son rôle de régulateur du CO2 Et surtout les terres gelées telles qu’en Sibérie ce qu’on appelle les pergélisols qui contiennent de grandes quantités de méthane pourraient les libérer. Alors on ne sait pas où on va, ces phénomènes n’ayant pas été pris en compte dans les scénarios indiqué précédemment.

20 N’oublions pas que les réserves de charbon restent importantes
Ce qui sera fait par la Chine et l’Inde en matière de charbon sera déterminant pour l’avenir de l’Humanité

21 2. Les enjeux pour la France ?

22 Qu’en est-il du réchauffement en France ?
Une tendance incontestable au radoucissement en hiver Le S-O détient le record (+ 1,1°), le N-E (+ 0,7°) depuis 1900 Le nombre de jours de gel à Paris a chuté de 60 à 30 entre 1900 et 2000. Les petits glaciers sur la face Sud des Alpes ont totalement disparus et les plus gros ont perdu en moyenne 10% de leur volume (ex : L’Argentière). Plusieurs records mensuels de chaleur (Aout 2003, Novembre 2006,…) Les 6 dernières années figurent parmi les années les plus chaudes depuis que les températures sont mesurées 1850 1960 A une latitude comme celle de la France, le réchauffement dû à l’effet de serre anthropique correspond à une insolation supplémentaire de 3 W /m². Rapportés aux 450 W /m² de l ’été, l ’impact n’est guère sensible, mais rapporté aux 45 W /m² de l ’hiver, cela représente une hausse de 7%… Le front du glacier des Bossons a reculé de 548 m depuis 1982…En effet, la pointe des glaciers, proche de 0°, réagit au quart de tour. Concernant les précipitations, Bordeaux est une ville qui dispose d ’un recul centenaire. La tendance à la hausse de la pluviométrie y est imperceptible (2,8% en cumul annuel y est jugé sans pertinence). Seuls sautent aux yeux , les écarts considérables d ’une année à l ’autre. Les pluies augmentent en automne au détriment de l ’été. On s ’oriente très sûrement vers un accroissement des écarts

23 Une France nettement plus chaude et plus sèche qu’aujourd’hui
·  en hiver, températures bretonnes sur presque tout le pays ·  en été, presque tout le pays a températures de l’actuelle Côte d’Azur ·  en été, sécheresse, notamment dans le Sud-Ouest ·  températures extrêmes plus fréquentes : probabilité élevée d’avoir en été une température maximale supérieure à 35°C Actuel 2100 Tout cela n’est pas réjouissant, mais il faut savoir que le phénomène peut s’emballer. Si la température monte la végétation peut ne plus jouer son rôle de régulateur du CO2 Et surtout les terres gelées telles qu’en Sibérie ce qu’on appelle les pergélisols qui contiennent de grandes quantités de méthane pourraient les libérer. Alors on ne sait pas où on va, ces phénomènes n’ayant pas été pris en compte dans les scénarios indiqué précédemment.

24 On voit nettement depuis 1860, la hausse de la température moyenne en été à PARIS, avec une accélération depuis 1970. En 2003, on voit apparaître un pic bien plus élevé que celui de 1976. On observe aussi que ce qui pouvait apparaître comme un canicule exceptionnelle en 2003 sera une situation fréquente à partir de 20050

25 Evolution des dates de vendanges à Châteauneuf du Pape ( Ganichot, 2001)
Les plantes et les modes de cultures réagissent elles aussi au changement climatique. Les dates des vendanges ont avancé d’environ un mois depuis 1940 dans la vallée du Rhône mais aussi dans tous les vignobles français

26 4. Que pouvons nous faire collectivement pour lutter contre l’effet de serre (quelles politiques au niveau international, européen et français) ? Quelles politiques sont menées au niveau international, européen et surtout français ?

27 Au niveau international, la Convention mondiale sur le changement climatique et le Protocole de Kyoto Sommet de Rio 1992, Convention sur le changement climatique 150 pays Pays développés : engagements réduction des émissions 1990/ –5,2% en moyenne, -7% USA, -6% Canada, -8% Europe Pays en développement : engagements de mesure des émissions Création de mécanismes de financement en faveur des projets dans PVD Difficulté pour les USA qui ont laissé dériver leurs émissions entre 1990 et 2005 : les USA ne ratifient pas, mais le protocole est rentré en application en février 2006 Discussions sur l’ « Après KYOTO » : réticence à s’engager des pays en développement qui veulent pénaliser les « pollueurs historiques »

28 Au niveau européen, les engagements de Kyoto
Engagement de réduction des émissions de 1990 à 2012 : Moyenne européenne – 8%, (France 0%, Allemagne –21% , Royaume Uni –12%, Espagne + 15%) Principaux moyens : Attribution de quotas de CO2 et marchés des quotas Economies d’énergie Energies renouvelables (éolien, hydraulique, biomasse, biocarburants, solaire)

29 Au niveau français : le Plan Climat
En Mt CO2 Emissions 1990 : 560 Mt La France devrait pouvoir respecter son engagement KYOTO

30 Batiment et transports : des consommations en augmentation

31 Principales mesures Plan Climat et Grenelle de l’environnement
Sensibilisation - Campagne « faisons vite ça chauffe! », Création d’espaces info énergie - Généralisation de l’affichage énergétique ou CO2 (étiquette énergie) Bâtiment - Crédit d’impôt aux particuliers - Renforcement de la réglementation thermique (50 kWh/m2/an, BBC) Energie - Obligations d’achat électricité renouvelables par EDF - Certificats d’économies d’énergie Transport Engagement de réduction des consommations unitaires des véhicules Bonus Malus sur les véhicules Défiscalisation des biocarburants (2004, 2005) Développement du réseau TGV et d’une offre de frêt ferroviaire Industrie Réglementation sur gaz industriels et quotas de CO2 Déchets - Récupération du méthane des décharges Collectivités locales Développement des “plans climats territoriaux”

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35 Mais, ce n’est qu’une étape vers la réduction par 4 en 2050
Pour stabiliser à 550 ppm CO2, il faut diviser par 4 les émissions Le rapport « Facteur 4 » (groupe DE BOISSIEU) estime que c’est possible à 3 conditions : un effort de recherche colossal (économies d’énergie, ENR,…) la prise en compte du changement climatique dans toutes les politiques publiques (urbanisme, transport, industrie, logement, etc…) un changement des comportements (formation-communication)

36 5. Que pouvons nous faire à titre individuel ?

37 Pour arrêter d’enrichir l’atmosphère en CO2, il ne faut pas dépasser 0,5 t de carbone/an (2 t de C02), alors que nous en sommes à 2 t de carbone (8 t de C02) Droit maximal à émettre si nous voulons diviser les émissions mondiales de CO2 par 2, avec 6 milliards d’habitants Émissions de C par habitant en 1998 et « droits maximaux à émettre sans perturber le climat ». Source UNFCCC pour les émissions par habitant.

38 ou 4 mois de circulation urbaine en Twingo, ou 1,5 mois en 4x4
En l’état actuel des technologies, 500 kg de carbone/an cela correspond à : un aller-retour de Paris à New York (en avion) pour le seul CO2, (un aller simple si on tient compte de tous les autres gaz) ou 4 mois de circulation urbaine en Twingo, ou 1,5 mois en 4x4 ou 100O m3 de gaz naturel (une maison en consomme 2500) ou 2 tonnes de béton (une maison de 100 m² en nécessite 17), ou 100 à 500 kg de produits manufacturés ou 150 kg de boeuf ou 2,5 t de volaille Par rapport aux émissions actuelles, 500 kg de carbone par habitant et par an représentent, en ne comptabilisant que le CO2 : Moins de 10% des émissions d'un Américain Environ 15% des émissions d'un Allemand ou d'un Danois 20% des émissions d'un Anglais 25% des émissions d'un Français 50% des émissions d'un Mexicain Mais 120% des émissions d'un habitant des pays pauvres en moyenne. L’association Européenne des constructeurs automobiles s ’est engagée à atteindre un niveau d ’émission de 140 g de CO2 par km parcouru pour les voitures vendues en 2008 (soit une consommation de 5,7 l /100 km en moyenne) contre 186 g pour les voitures neuves actuellement. (Skoda Fabia 100 CV / 1,9 TDI= 132 g CO2 /km, soit 48 g de C/km !)

39 Il faudra donc parallèlement :
bâtir des technologies qui émettent 4 à 5 fois moins de gaz à effet de serre (recherche) faire des choix en matière de production et de consommation, ce qui implique des politiques incitatives et de nouvelles réglementations (taxe sur le carbone) Il faudra aussi se préparer à s’adapter au réchauffement découlant des gaz déjà présents dans l'atmosphère (“Plan d’adaptation au changement climatique”), surtout dans les zones sensibles (mer, montagne, villes) C'est la raison pour laquelle il fait périodiquement l'objet de réunions internationales : Rio (1992), Berlin (1995), Genève (1996), Kyoto (1997), Buenos Aires (1998), Bonn (1999), La Haye (Novembre 2000). Pour la réduction des émissions, trois variables rentrent en ligne de compte : - le progrès technologique, qui permet de réduire les émissions unitaires, - la substitution au niveau des sources d'énergie primaire, - les économies d'énergie provenant de modes d'organisation et de "développement" différents de la société. Il est peu probable que les deux premiers paramètres seuls permettent d'arriver rapidement à une baisse significative au niveau mondial, des émissions de gaz à effet de serre. Il faut surtout insister sur les limites du modèle de développement actuel qui est adapté à un monde infini mais pas au monde réel, cette remarque procédant d'un raisonnement d'ingénieur et non d'idéologue. La croissance matérielle ne peut être sans fin ; l'effort à accomplir consiste à gérer sa limite. Telle serait la prise de conscience à opérer et qui constituerait une première. Il faudra également agir au niveau international pour qu’il n’y ait aucun mauvais joueur (USA, mais aussi Chine, Inde,…)

40 Dans l’immédiat, les petits gestes comptent
Logement : renforcer l’isolation, mettre des ampoules basse consommation, des appareils performants, éventuellement un chauffage solaire ou une pompe à chaleur Transports : utiliser les transports en commun, le vélo ou la marche, bien choisir son prochain véhicule Déchets : trier, choisir des produits avec moins d’emballage Alimentaire : choisir des produits de proximité et de saison, devenir végétarien ! Autres achats : acheter des produits durables Mais la première action des responsables consiste à informer et sensibiliser chacun sur les efforts qui devront être faits C'est la raison pour laquelle il fait périodiquement l'objet de réunions internationales : Rio (1992), Berlin (1995), Genève (1996), Kyoto (1997), Buenos Aires (1998), Bonn (1999), La Haye (Novembre 2000). Pour la réduction des émissions, trois variables rentrent en ligne de compte : - le progrès technologique, qui permet de réduire les émissions unitaires, - la substitution au niveau des sources d'énergie primaire, - les économies d'énergie provenant de modes d'organisation et de "développement" différents de la société. Il est peu probable que les deux premiers paramètres seuls permettent d'arriver rapidement à une baisse significative au niveau mondial, des émissions de gaz à effet de serre. Il faut surtout insister sur les limites du modèle de développement actuel qui est adapté à un monde infini mais pas au monde réel, cette remarque procédant d'un raisonnement d'ingénieur et non d'idéologue. La croissance matérielle ne peut être sans fin ; l'effort à accomplir consiste à gérer sa limite. Telle serait la prise de conscience à opérer et qui constituerait une première.

41 Quel impact sur le CO2 de quelques actions ?
GAIN FORTE ISOLATION THERMIQUE DE SON LOGEMENT * 18% CONSTRUCTION D’UN LOGEMENT NEUF TRES ISOLE * 9% CHAUDIERE NEUVE BASSE TEMPERATURE OU CONDENSATION 4% EVITER UN ALLER RETOUR TOULOUSE EN AVION ACHAT VOITURE A 120g CO2 REDUCTION DISTANCE PARCOURUE DE 10% 3% BAISSE TEMPERATURE DE 2°C EN HIVER 2% CONDUITE ECONOME OU MOINS DE CLIM 1% CHAUFFE EAU SOLAIRE AMPOULES BASSE CONSOMMATION 0,1% * gaz ou fioul, consommation divisée par Base : 9 tonnes d’équivalent CO2 par an et par personne

42 www.developpement- durable.gouv.fr www.ipcc.ch www.sosclimat.org
Pour en savoir plus... durable.gouv.fr Rapports du GIEC Plan Climat 2004 Rapport du groupe de travail « division par 4 » Août 2006 Stratégie Nationale d’adaptation au changement climatique Stern Review executive summary Rapports d’évaluation du Grenelle de l’environnement (rapport au Parlement, étude Boston Consulting Group nov 2010)

43 Merci pour votre attention...


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