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Histoire d'eau.

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Présentation au sujet: "Histoire d'eau."— Transcription de la présentation:

1 Histoire d'eau

2 Tau- Gouttinette Je m’appelle Je vais vous présenter
Ma grande famille. La voici sur un véritable arbre généalogique. Il y a mes Grands-Parents, mes Parents, mes Frères et sœurs.

3 alpha bêta delta gamma omicron epsilon Tau mu khi phi rhô xi pi psi

4 Alors vous allez peut-être penser Que nous sommes des êtres vivants
Eh bien non ! Nous appartenons au monde MINERAL Pas à celui du VIVANT. Mais il peut y avoir méprise car ne dit-on pas que: L’eau chante, danse, bouge, s’agite, Il lui arrive même de réfléchir ( une image ) et de transporter ( des matériaux….)

5 D’ailleurs dans cette histoire,
J’ai bien envie de m’amuser, De fabuler, d’affabuler, Bref d’être un peu fou… Et tout d’abord, Je suis fort décidé À mener de pied ferme mon Enquête

6 Le soleil me réchauffe….
Et pour commencer, Je pars de L’Océan Atlantique. Le soleil me réchauffe…. A l’aide, au secours…. Je m’évapore ! Je suis désormais très haut dans le ciel et le vent m’emporte vers l’est. Un jour, mon père et mon grand-père se rappelaient leurs souvenirs. Un grand sujet de discussion les opposait alors…. C’était le ruisseau des Vurpillières ! L’idée que mon père ou mon grand-père puisse mentir ou se tromper me tracassait et c’est pour lever cette inqiuiétude que j’ai décidé de me rendre sur les lieux.

7 Je survole maintenant la Loire que je reconnais à ses nombreux châteaux.
Mais cela n’est pas ma destination et je me laisse emporter encore plus loin. Je vois désormais des montagnes plissées et verdoyantes. Suis-je bien au-dessus du Jura ? Je reconnais une source, je pense qu’il s’agit de celle du Doubs et je vois le village de Mouthe tristement célèbre pour ses températures hivernales extrêmes, capables de geler instantanément toute la famille gouttinette….

8 C’est le moment de descendre de mon petit nuage !
Je profite des courants d’air froid pour me reconstituer- phénomène de la condensation- et je me laisse tomber…dans le bassin versant du lac de Remoray. Je vais bientôt emprunter ce fameux ruisseau des Vurpillières.. J’en suis tout excité

9 grand tétras Ma chute est amortie par un sapin…je crois…..
Il n’en reste que quelques pives et des chandelles plantées vers le ciel. Il n’a plus d’aiguilles. Sans doute qu’un grand tétras En passant par là En a fait son repas…

10 Je continue mon chemin en ruisselant et je rencontre beaucoup de batraciens, grenouilles et crapauds, très bruyants et parfois fort laids en raison de leur peau maculée de boutons…Ils sortent de leur cachette hivernale et partent pour leur devoir de reproduction. Oh, c’est vrai j’avais oublié: le crapaud n’est pas le mâle de la grenouille. Il y a Monsieur Crapaud et Madame Crapaud, de même Monsieur Grenouille et Madame Grenouille….Ils ne sont pas de la même espèce, ne peuvent donc pas se reproduire entre eux !

11 Mais il y a plus fort encore
Mais il y a plus fort encore ! Mon Papy Alpha, très érudit, m’a appris que les grenouilles vertes et les grenouilles rousses ne sont pas non plus de la même espèce: elles ne mènent pas la même vie, comment pourraient-elles se retrouver pour se reproduire ? Cela est impossible. En effet, les grenouilles vertes sont aquatiques ne s’éloignent jamais de l’eau, sont actives de jour comme de nuit ( diurnes et nocturnes )et se reproduisent tardivement au printemps. Les grenouilles rousses au contraire sont terrestres, habitent les bois, les prairies humides et les bords des ruisseaux; elles sont actives la nuit ( nocturnes uniquement), se reproduisent très tôt au printemps. Il convient donc de les appeler différemment, avec deux mots, un nom et un prénom en quelque sorte ! Grenouille verte ( rana lessonae )et grenouille rousse (rana temporaria )

12 Je ne m’attarde pas trop….J’ai encore beaucoup de chemin à parcourir…
Tout à coup, je déboule dans le ruisseau tant attendu ! Une truite me chatouille les orteils et je frissonne de cette subite rencontre. Elle avait l’air pressée de rattraper sa proie, vexée de n’avoir pas fait mouche du premier coup. Je continue dans les méandres du ruisseau, ballotté d’un côté puis de l’autre, tantôt me prélassant sur un lit en pente douce de sable et de graviers, tantôt tourbillonnant dans la concavité sapée de l’autre rive.

13 Un peu plus loin j’aperçois une palette de couleurs:
du jaune - du brun - du noir - du gris - du blanc !! Cela m’intrigue beaucoup et je me laisse guider par ma curiosité Deux oreilles pointues, terminées par des pinceaux me rappellent un animal….mais lequel ? Euh….. C’est…….. Aidez-moi à le retrouver !.....

14 Ah, ça y est…. C’est le ly…. Blupp, Blupp, Blupp….. Qu’est-ce qu’il fait chaud et sombre !... Où suis-le ? Ne serais-je pas dans la gueule du lynx ? Mais comment vais-je survivre ? Je suis désormais très angoissé mais en même temps ma curiosité me pousse à aller explorer le fond de cette caverne humide et chaude… Je m’empresse de dépasser l’estomac où une forte odeur de chair de chevreuil me saisit. Quelques galipettes dans le méli-mélo des vaisseaux sanguins et me voici expiré par l’haleine fétide de mon hôte.

15 A nouveau transformé à l’état de vapeur, je m’étale sur tout le marais qui m’offre un spectacle fabuleux de fleurs et d’animaux. Là-bas, mon regard se pose sur une tâche de linaigrettes à la barbichette blanche me rappelant soudainement mon Papy Delta. Ici quelques orchidées s’ingénient à mimer la forme de leur insecte pollinisateur en drapant savamment leur corolle. Plus loin encore en direction du lac, j’aperçois des touradons de carex, sortes de boules chevelues qui grossissent d’années en années. Un héron y cherche sa nourriture, enjambant avec précaution ces bonshommes immobiles, espérant y trouver quelques batraciens. Non loin d’ici, un canard colvert se repose au soleil, rêvant à une sarcelle d’hiver rencontrée en décembre, venue pour passer des jours meilleurs dans le pays.

16 En effet diverses espèces d’oiseaux migrent dans ces zones humides d’altitude en hiver et d’ailleurs cela ne manque pas d’attirer l’attention des spécialistes qui les observent avec soin….

17 que le ruisseau des Vurpillières
A l’opposé, je vois un guide parler à un groupe attentif….Je m’en approche et écoute…. Peu à peu, je comprends que le ruisseau des Vurpillières a été modifié…. Avant 1967, mon grand-père l ’a connu en méandres et mon père après cette date l’a connu sous forme de drain rectiligne.. Tout content d’avoir résolu mon enquête, je décide de retourner auprès des miens.

18 Le soir même, profitant de la fraîcheur, je me condense et je tombe au sol. Je m’y infiltre en évitant de me faire saisir par les poils absorbants des racines, ce qui me transformerait de nouveau à l’état de gaz rejeté par les feuilles. Je me retrouve rapidement dans le ruisseau des Vurpillières, le lac de Remoray, le lac de Saint-Point puis dans le Doubs. Je passe par Pontarlier où je sens de désagréables odeurs de pollution malgré l’existence de la station d ’épuration des eaux usées.

19 Plus loin, j’entends des voix qui m’interpellent:
« Tau, Tau ! D’où viens-tu ? » Je reconnais alors mes frères Rho et Mu qui m’expliquent qu’ils ont découvert le Drugeon et qu’il a été remis dans ses méandres après avoir été redressé… «  Moi aussi, j’ai découvert ceci avec le ruisseau des Vurpillières…. Décidémment….C’est la même histoire…. Les hommes n’ont pas assez réfléchi avant d’agir, ils n’ont pas imaginé que leur intervention, pourrait nuire à la nature. Ils voulaient des bénéfices…Ils devaient laisser la nature. Au lieu de l’améliorer, ils la détruisent….

20 Intervenir juste un peu… C’est là toute la question…
Ne pas intervenir Intervenir juste un peu… C’est là toute la question… Nous en parlerons à notre sœur PHI, la philosophe , dès notre arrivée….

21 C’est fini !


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