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Qu’est-ce que la matière ?

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Présentation au sujet: "Qu’est-ce que la matière ?"— Transcription de la présentation:

1 Qu’est-ce que la matière ?
atome électron proton noyau neutron quarks Photo CERN atome noyau Proton Neutron nombre d’électrons de l’atome  élément chimique Si on fait des zooms successifs sur de la matière, du cuivre par exemple, on voit que la matière est composée d’atomes tous identiques. En zoomant sur les atomes, on voit qu’ils sont composés d’un noyau très compact entouré d’électrons très petits. Chaque électron porte une charge électrique négative, et le noyau une charge électrique positive égale à la somme des charges des électrons. En zoomant sur le noyau, on s’aperçoit que lui-même est composé de particules appelées des nucléons. Il y en a de 2 sortes : des protons et des neutrons. Les protons portent chacun une charge électrique positive. Ils sont en nombre égal au nombre d’électrons. Les neutrons leur sont très semblables sauf qu’ils n’ont pas de charge électrique. En zoomant sur les nucléons, on voit qu’ils sont eux-mêmes composés de 3 particules appelées des quarks. Et en zoomant sur les quarks, on ne sait pas encore… Le nombre d’électrons, et donc le nombre de protons qui lui est égal, détermine les propriétés chimiques de l’élément. Ainsi, les noyaux d’hydrogène ont un seul proton, ceux de cuivre en ont 29 et ceux d’uranium 92. Par contre, le nombre de neutrons n’est pas unique : ainsi, les noyaux stables de cuivre peuvent avoir 34 ou 36 neutrons ; ce qui, compte tenu des 29 protons, correspond aux isotopes « cuivre 63 » et « cuivre 65 ». nombre de protons du noyau = nombre d’électrons de l’atome  élément chimique un élément peut avoir plusieurs isotopes qui différent par le nombre de neutrons de leur noyau CNRS-IN2P3 et CEA-DSM-DAPNIA - T3

2 Les isotopes de l’hydrogène
1 électron 1 proton deutérium 2H 1 électron 1 proton 1 neutron tritium 3H 1 électron 1 proton 2 neutrons Le nombre de protons caractérise l’élément chimique, mais le nombre de neutrons peut varier, au moins dans certaines limites. Sans neutron, il est impossible d’avoir plus d’un proton dans le noyau puisque les protons se repoussent électriquement. Ainsi, l’hydrogène comporte trois isotopes : Le noyau d’hydrogène H comporte 1 proton et 1 neutron Le noyau de deutérium : 1 proton, 2 neutrons Le noyau de tritium : 1 proton, 3 neutrons. CSNSM CNRS-IN2P3

3 U uranium uranium 238 238 92 Isotopes Nombre de masse
(neutrons + protons) 238 Masse = 238 uranium 238 U uranium Numéro atomique (protons) 92 Protons = 92 Neutrons = 146 Un élément chimique est caractérisé par son numéro atomique (protons). Un isotope particulier est caractérisé par son nombre de masse (protons+neutrons) . Ces 2 caractéristiques donnent le nombre de neutrons. Tous les isotopes d’un même élément possède les mêmes propriétés chimiques. CSNSM CNRS-IN2P3

4 Les isotopes de l’uranium
Protons = 92 Neutrons = 146 Masse = 238 uranium 238 238 U Protons = 92 Neutrons = 143 Masse = 235 uranium 235 235 Tous les isotopes d’un même élément possédent les mêmes propriétés chimiques. Deux noyaux ayant le même numéro atomique mais des nombres de masse différents sont dits ISOTOPES CSNSM CNRS-IN2P3

5 Trois rayonnements ! a g b -V +V Papier Aluminium Béton
Dans les années qui suivent la découverte de la radioactivité, des physiciens se consacrent à l ’étude des propriétés des éléments radioactifs. Ils établissent que les rayonnements émis sont de trois types selon leur degré de pénétration et leur charge électrique : alpha, bêta et gamma. Il y a 3 rayonnements : Un de charge électrique positive, très peu pénétrant : le rayonnement alpha Un de charge électrique négative : le rayonnement bêta Un neutre, très pénétrant : le rayonnement gamma Papier Aluminium Béton CSNSM CNRS-IN2P3

6 Noyaux stables et noyaux radioactifs
 Dans la nature la plupart des noyaux sont stables  Mais si le noyau a un excès de protons ou de neutrons,  Il va se transformer en un noyau plus stable en émettant des rayonnements a ou b et des g : il est radioactif NEUTRONS P R O T O N S Puisque les protons ont des charges électriques positives, il faut des neutrons dans le noyau pour le stabiliser. Mais il ne faut pas non plus trop de neutrons. Les noyaux de 2 protons ou de 2 neutrons n’existent pas ! CSNSM CNRS-IN2P3

7 La radioactivité a + Un noyau hélium-4 (α) se sépare
radium-226  radon a Protons  Neutrons  NEUTRONS P R O T O N S Certains noyaux vont se transformer en émettant une particule a. La particule a est un noyau d’hélium 4 composé de 2 protons et 2 neutrons. Elle a donc 2 charges électriques positives. C’est donc une particule assez massive, ce qui explique qu’elle ne peut pas traverser beaucoup de matière. CSNSM CNRS-IN2P3

8 La radioactivité b Radioactivité β+ Radioactivité β–
Fluor 18 oxygène 18 Radioactivité β+ 9 protons protons Un proton devient neutron Un neutron devient proton Azote 18 oxygène 18 Radioactivité β– 7 protons protons β+ β– NEUTRONS P R O T O N S Si les protons sont en excès, un proton peut se transformer en neutron. Le noyau émet alors un « positon » qui a la même masse que l’électron, mais porte une charge positive, et un neutrino, particule très légère et neutre. Si les neutrons sont en excès, un neutron peut se transformer en proton. En même temps, le noyau émet un électron chargé négativement, et un antineutrino. L’électron et le positon ont une masse 8000 fois plus petite que celle de la particule a. CSNSM CNRS-IN2P3

9 La vallée de stabilité β – β + β – Masse (MeV) A=101 protons neutrons
Pour un nombre total de protons et de neutrons seules quelques répartitions neutrons-protons sont stables. Par exemple à la masse 101, seul le ruthénium qui a 44 protons et 57 neutrons est stable. Les autres noyaux de masse 101 (isobares) ont des masses plus élevées. Et, comme l’eau des flancs d’une vallée descend vers le fond de la vallée, ces noyaux vont se transformer pour aller vers le noyau qui a la plus petite masse. Selon qu’ils ont un excès de protons ou de neutrons, ils vont se transformer par radioactivité bêta + ou bêta - A=101 protons 48 44 39 neutrons 53 57 62 CSNSM CNRS-IN2P3

10 g La radioactivité g e – – ν Radioactivité g Émission β–
Quand un noyau est radioactif a ou b, le noyau transformé n’est pas dans son état normal. On dit qu’il est « excité » car il a un trop-plein d’énergie. Pour évacuer cettte énergie, il émet du rayonnement g. Le rayonnement g est une onde de même nature que la lumière, mais il transporte beaucoup plus d’énergie. Émission β– CSNSM CNRS-IN2P3

11 Rayons γ, lumière et micro-ondes…
Charges en mouvement Onde électromagnétique Tout phénomène cosmique violent est source d’ondes électromagnétiques détectables. Visible : télescopes (astronomie optique) En allant des énergies les plus élevées vers les énergies les plus faibles, on trouve les rayons g, les rayons X, les UV, la lumière visible, les IR, les micro-ondes et les ondes radio… Dans la théorie classique, une onde électromagnétique est définie par les champs (vectoriels) électrique et magnétique. Une charge statique est la source d’un champ électrostatique. Des charges en mouvement (courant électrique) produisent simultanément un champ électrique et magnétique. Un champ magnétique statique a comme seul effet de courber la trajectoire des particules chargées. Un champ électrique ou un champ magnétique variable dans le temps peuvent accélérer une particule chargée. En Mécanique Quantique ondes et particules sont deux manifestations d’un même phénomène (dualité onde-particule). Ainsi le photon se comporte en même temps comme une particule (grain de lumière) et comme le constituant des ondes ém. En astrophysique, un champ électromagnétique peut être produit dans un grand nombre de situation : la rotation d’étoiles à neutron qui portent des charges de surface, accélération dans des ondes de choc de nuages de plasma (atomes ionisés ou électrons), rayonnement (cf le Soleil, ou plus généralement toute étoile émettant de la lumière visible) etc. Ondes radio : radio-télescopes TV FM AM CSNSM CNRS-IN2P3

12 La radioactivité artificielle
Irène Curie découverte de la radioactivité & Frédéric Joliot artificielle 4He + 27Al 1 neutron phosphore Radioactif 30P 30Si En 1934, Irène et frédéric Joliot-Curie découvrent qu’il est possible de fabriquer des noyaux radioactifs qui n’existent pas dans la nature. En effet, en bombardant une feuille d’aluminium avec des rayons a, ils avaient obtenu un isotope du phosphore qui se désintégrait comme les éléments radioactifs naturels. Mais le phosphore naturel n’était pas du tout radioactif. CSNSM CNRS-IN2P3

13 La demi-vie (T1/2) Demi-vie : Temps au bout duquel l ’activité est divisée par 2 N N/2 Après 10 demi-vies, il reste environ un noyau sur mille N/4 À chaque demi-vie, le nombre de noyaux restants est divisé par 2 La forme exponentielle de la décroissance et la définition de la demi-vie permettent de comprendre deux applications importantes :  si la demi-vie d’un noyau formé à l’origine de l’univers est très grande, de l’ordre de 15 milliards d’années, celui-ci est encore présent aujourd’hui et il est donc possible d’observer sa décroissance (technique de datation). Connaissant la demi-vie d ’un élément et son activité initiale, la mesure de son activité au temps t permet de dater un objet ou un matériau.  sachant par exemple qu’il faut attendre 10 demi-vies pour qu ’il reste environ un noyau sur 1000, le temps d’attente pour que des déchets ne présentent plus de danger est d’autant plus bref que leur demi-vie est courte. N/8 N/16 Nombre de demi-vies CSNSM CNRS-IN2P3

14 Carte N-Z par demi-vie NEUTRONS P R O T O N S
Plus on s’éloigne de la stabilité plus les demi-vies sont brèves… © NUCLEUS CSNSM CNRS-IN2P3

15 Le polonium 210 Demi-vie 138 jours 1 μg = 170 MBq
Emetteur alpha 5,4 MeV Contamination par ingestion  tissus mous foie, rein, rate, ganglions, parois vasculaires Elimination : ~ ½ en 50 jours Dose léthale ~ 10 ng/kg soit ~ 1 μg pour un homme adulte En vente libre : doses de 3700 Bq ( 0,22 x 10-4 μg ) Le Becquerel est une très petite unité. Il correspond à une désintégration par seconde. Avec un détecteur de grande efficacité, il est possible d’observer la désintégration de chaque noyau radioactif contenu dans un échantillon. Sachant que dans quelques grammes de matière il y a de l’ordre de atomes, nous disposons donc pour mettre en évidence la présence de noyaux radioactifs de la méthode la plus précise que l’on puisse imaginer. Cette sensibilité redoutable a pour conséquence qu’il est possible de mesurer des activités de quelques Bq absolument partout dans la nature (bruit de fond). Il est donc dépourvu de sens et d’intérêt de donner le résultat de mesures d’activité en un lieu donné sans le comparer à des valeurs de référence. Rappel corps humain : 4500 Bq de 40K 3700 Bq de 14C CSNSM CNRS-IN2P3


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