La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

Séminaire international, mardi 21 octobre 2008, ICBA, Michel Roux 1 Une approche financière des groupes hybrides en Europe Proposition de plan Introduction:

Présentations similaires


Présentation au sujet: "Séminaire international, mardi 21 octobre 2008, ICBA, Michel Roux 1 Une approche financière des groupes hybrides en Europe Proposition de plan Introduction:"— Transcription de la présentation:

1 Séminaire international, mardi 21 octobre 2008, ICBA, Michel Roux 1 Une approche financière des groupes hybrides en Europe Proposition de plan Introduction: de quelques repères……… Partie I: du contexte en général et des groupes hybrides en particulier. Partie II: principes contre ambitions, quelles réalités et quelles spécificités pour les groupes hybrides? Partie III: de quelques défis à relever pour une finance autrement! Conclusion et discussion

2 Séminaire international, mardi 21 octobre 2008, ICBA, Michel Roux 2 Introduction: de quelques repères……… Dans les vagues de réorganisations et de concentrations, la banque coopérative na-t-elle pas oublié ses clients et ses sociétaires? Les repères ébranlés. Quand la sphère financière consomme les dividendes de demain, nous individualisons les profits et collectivisons les pertes, souvenez-vous: 2 citations; - « Le défaut du capitalisme, cest quil répartit inégalement la richesse, la qualité du socialisme, cest quil répartit également la misère » Winston Churchill. - « LÉtat nest pas la solution, il est le problème 1981, Ronald Reagan. La fin dun cycle avec une régulation renforcée! Pour combien de temps? Dans ce contexte, les banques coopératives constituent-elles un modèle à part entière ou entièrement à part? Leurs spécificités seraient-elles de nature à constituer un modèle alternatif et pérenne face à un capitalisme spéculatif qui sest éloigné de lentreprenariat? Osons communiquer sur ces sujets!

3 Séminaire international, mardi 21 octobre 2008, ICBA, Michel Roux 3 Partie I: du contexte en général et des groupes hybrides en particulier. Des banques coopératives méconnues bien quomniprésentes en Europe avec plus de 25% de parts de marchés et plus de 120 millions de clients. En dépit dune typologie complexe, elles partagent la volonté dinscrire leurs actions dans la durée. En France, dans la vague des restructurations bancaires des années 90, elles ont joué un rôle déterminant. Lorigine des groupes hybrides se retrouve, essentiellement, dans deux domaines: -lélargissement de lUnion Européenne à destination des pays de lEst (avec lexemple des banques autrichiennes vers la Hongrie, la république Tchèque et la Slovénie…) - Un cadre réglementaire, sous lemprise de la globalisation, qui est dissuasif pour la création de nouvelles banques coopératives (exemple, dans le cadre de la transposition des acquis communautaires de lapplication de la clause de fonds propres minimaux de 1 million deuros à la discrétion du régulateur national) et qui favorise la société anonyme. Pour accompagner cette croissance externe, les banques coopératives optent pour le véhicule coté. Pour limiter les crises, il faut un système bancaire pluriel: des « contrariants », une façon de répondre au FMI et aux Commissaires européens Neelie Kroes (enquête sue les banques décentralisées) et Charlie Mc Creevy (une part = une voix)!

4 Séminaire international, mardi 21 octobre 2008, ICBA, Michel Roux 4 Partie II:principes contre ambitions, quelles réalités et quelles spécificités pour les groupes hybrides? Dans un monde en pleine mutation, plus quun statut, nest-ce pas lusage qui en est fait qui se doit dêtre analysé? Peut-on ne pas respecter tous les principes constitutifs, tout en exploitant certaines de ses applications? Sans brandir la menace permanente de la dé mutualisation, ne doit-on pas sinquiéter de certaines dérives, voire, dun mimétisme, avec les établissements cotés? Dans un avenir proche, il sera difficile de vivre à lécart de ces nouvelles donnes et de penser que le poids des fondements historiques protège les banques coopératives de tous « prédateurs éventuels ». Quels scénarios pour préserver une utilité collective? La rentabilité globale ne risque-t-elle pas de pâtir du mélange entre institutions coopératives et capitalistiques (dans la structure du groupe, où se situe le véhicule coté et pour quels objectifs?) liées à la course à la taille et à la diversification. Implicitement, la course à la taille, le redéploiement, le recentrage sur les métiers de base, toutes ces questions stratégiques nécessitent de sinterroger sur lexistence réelle déconomies déchelles. Elles nexistent pas en tant que telles dans la banque car à mélanger des activités industrielles à dautres plus spécialisées (relevant de la banque daffaires), on obtient des résultats décevants, sauf, à quelques métiers prés cantonnés dans des banques de taille moyenne. La finance moderne peut-elle être associée à des métiers relevant de logiques relationnelles de proximité?

5 Séminaire international, mardi 21 octobre 2008, ICBA, Michel Roux 5 Partie III: de quelques défis à relever pour une finance autrement! Un modèle porteur davenir source de sujets pour la recherche en économie: Les premiers nuages pour des banques coopératives à la croisée des chemins: - avec le client pour une relation durable: résoudre les disparités tarifaires et ne pas succomber à la banalisation de loffre. - avec le sociétaire; son rôle se délite, il faut faire vivre une citoyenneté coopérative. - avec les actionnaires, lobjectif de rentabilité ne doit pas être facteur de centralisation. Mieux se faire connaître et reconnaître: du monde politique, des agences de notations financières et extra financières (les règles comptables et prudentielles sont souvent imposées par une pensée unique). Le maillon faible: linternational. La question nest plus de savoir sil faut y aller, mais, comment réorienter ses finances et sa gouvernance vers linternational afin de mieux accompagner ses clients. Bien que fortes en nombre et en chiffre, les banques coopératives doivent se poser les bonnes questions pour sadapter à une économie et à une technologie évolutives (banalisation de loffre, une banque à distance qui affaiblit la proximité…etc.). Elles doivent inventer des spécificités nouvelles pour préserver une utilité collective. Entre lutopie du rétablissement dun système coopératif accompli et la croissance externe à tout prix ou à toutes ambitions, une voie médiane existe: linternationalisation,davantage, associée au savoir faire dans les prêts professionnels, dans le social…..

6 Séminaire international, mardi 21 octobre 2008, ICBA, Michel Roux 6 Conclusion et discussion De quelques préconisations en guise de conclusion : des interrogations plus que des réponses définitives! Pas un seul chemin pour réussir tant que les principes de base de la finance européenne sont respectés. Bien quévoluant dans le même espace concurrentiel et réglementaire, les banques coopératives ne doivent pas oublier quelles ont, aussi, les mêmes contraintes defficacité économique que les banques capitalistiques. Dans ces conditions, comment saffirmer tout en restant fidèle à ses racines? Est-ce encore possible? Tout le monde promeut laltruisme, lhonnêteté, la transparence, léthique….! Oui, il est encore possible de saffirmer à condition de démontrer que la valeur créée profite aux sociétaires. Il convient de faire davantage participer le corps social à la définition des finalités et ne pas perdre de vue des valeurs comme la responsabilité, la lutte contre lexclusion, le développement durable,…, tant sur le plan national quinternational. Cest la banalisation gestionnaire, plutôt que la différence statutaire, qui pourrait constituer une véritable menace. Plus quun statut, cest, probablement, un projet partagé quil convient de promouvoir pour lavenir. Mais, tout cela ne se fera pas sans questionnement sur la finalité de la performance financière et sans enseignements et théorisations du modèle économique de la banque coopérative Merci de votre attention Merci pour votre attention


Télécharger ppt "Séminaire international, mardi 21 octobre 2008, ICBA, Michel Roux 1 Une approche financière des groupes hybrides en Europe Proposition de plan Introduction:"

Présentations similaires


Annonces Google