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Art contemporain MAC et Adilon

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Présentation au sujet: "Art contemporain MAC et Adilon"— Transcription de la présentation:

1 Art contemporain MAC et Adilon
Novembre 2010 1ES2

2 SERAFINI Marion 1ES2 Analyse de la visite d’art contemporain
Georges Adilon ne voulait pas rentrer dans la normalité. En effet, dans le lycée qu’il a crée rien n’est banal. Les poignées de portes ainsi que les fenêtres ont chacune des formes différentes des unes des autres. Elles sont également composées de matériaux différents tels que l’acier pour certaines et le métal pour d’autres. Chaque poignée et fenêtre ont leurs propres significations. Ainsi, à travers cet exemple, en ne se préoccupant pas des normes ou des valeurs de la société, Georges Adilon a imposé sa propre culture celle de la liberté d’expression à travers l’art. En optant pour une cohabitation de différents styles architecturaux mélangeant la modernité en l’ancienneté Georges Adilon a voulu préserver le passé tout en se tournant vers le présent. Il a voulu confronter deux chocs de culture provoquant ainsi un changement social qui passe par le re-nouveau. Dans le lycée, l’éducation est complètement différente de la notre ou de celle d’un autre lycée. Il est vrai qu’en créant des fenêtres surdimensionnées, Georges Adilon provoque la curiosité des élèves. De ce faite, le professeur doit retrouver toute l’attention de l’élève qui regarde par la fenêtre. Celui-ci doit se donner les moyens de rendre son cours plus attractif afin que les élèves s’intéressent à lui. C’est le professeur qui se plie à l’élève. Ainsi, Georges Adilon à travers cette éducation a mis en place une intégration sociale et des inculcations différentes de celles que nous connaissons. Ils ont donc une forme de socialisation différente de la notre.

3 L’environnement de ce lycée est peu fréquent
L’environnement de ce lycée est peu fréquent. En effet celui-ci est composé d’un espace principalement consacré à la nature avec beaucoup d’arbres ainsi que diverses plantes. Grâce à ceci, nous avons l’impression de ne pas être dans un lycée d’avoir davantage de liberté ce qui nous procure une sensation de bien être. Ainsi, ce lycée, mettant en place un environnement créant un espace de bien être, met tout en œuvre pour que l’élève réussisse son année scolaire. Georges Adilon a également mis le doigt sur une opposition entre deux époques différentes. Effectivement, autrefois, Lyon était reconnu pour ses églises. La religion inculquait des valeurs, des croyances. A présent, ce qui caractérise Lyon est son centre commercial La Part Dieu. Ainsi, les églises, montrant les croyances religieuses, se sont vues dépasser par les centres commerciaux, faisant place à la surconsommation. De ce faite, notre société, durant les années, a fait place la une consommation toujours de plus en plus importante. De plus, Georges Adilon, a voulu que nous nous intéressions à ce qui nous entoure. C’est ce qu’il nous montre en mettant des signes de reconnaissance religieux tel que le poisson à l’intérieur des barrières. Ainsi, Georges Adilon voulait que nous approfondissions les situations diverses, que nous observions tout ce qui nous encerclait afin d’analyser chaque détail que constitue notre société. De ce faite, il n’approuvait pas que la société soit passive.

4 EMIN Lucas 1ES2 Analyse de la visite d’art contemporain à Lyon
Une architecture artistique. Adilon a une vision de l’architecture qui ne se limite pas aux codes de l’exercice, certes quelques notions de l’architecture plus classique sont présentes, mais une grosse partie de son travail peut plus s’apparenter à un travail d’artiste. En effet, pour lui, l’architecture d’un bâtiment doit être évolutive ; les idées de syncrétisme, de couches successives mêlant les différentes époques que le bâtiment a traversé doivent toutes apparaître. Ainsi, au Lycée Sainte-Marie de Lyon, on peut tout aussi bien observer des fenêtres issues de l’imagination de l’artiste-architecte que des fenêtres d’antan. La conception de son travail d’architecte rappelle également celle d’un artiste : il ne se fixe pas de délai pour finir son intervention sur un bâtiment, il travaille au jour le jour. La symbolique de son architecture. Chez Adilon, on retrouve une présence du caractère symbolique. Dans ce lycée Sainte-Marie, de confession catholique, on retrouve beaucoup de symboles de la chrétienté ; tels que des rambardes d’escaliers représentant des poissons, symbole de la foi chrétienne. Les parties maintenant les vitres des fenêtres représentent des croix latines plus ou moins stylisées. On peut aussi remarquer, dans le même registre, des travaux d’artistes sur certaines portes rappelant le visage de Marie. La curiosité amène la culture. Lors de l’intervention de Georges Adilon au lycée Sainte-Marie, ce dernier a coopéré avec le directeur de l’époque, le père Marc Perrot, qui avait une vision avant-gardiste de l’éducation pour l’époque. Tous deux accordaient un grand intérêt à la culture. Ils pensaient également que le meilleur moyen de se cultiver intellectuellement était la curiosité. Pour eux la curiosité est essentielle dans une optique d’enrichissement spirituel d’éveil des sens. C’est donc grâce à cette manière de penser qu’aujourd’hui au lycée des Maristes, on a une vue superbe de Lyon des points d’architecture au sein du lycée, de grandes ouvertures sur l’extérieur. Tout ceci dans le but de faire réfléchir les élèves, de les pousser à se demander « pourquoi ?» ; ils ont également, par la vue de Lyon, l’opportunité de voir les changements de notre société, également le changement des valeurs qu’elle porte par rapport aux nouvelles constructions. Pour résumer, des points de sociologie, d’histoire, de géographie, d’économie, de politique… Une société inégalitaire. Ce milieu du lycée privé en plein cœur des quartiers riches de Fourvière nous montre bien toute l’inégalité de notre société. Dans ce lycée, on peut par exemple trouver une salle de musique en libre accès qui comprend un piano et d’autres instruments. La bibliothèque est également en tous points différente d’une se trouvant dans un lycée de ZEP. La plupart de ces jeunes gens ont eux même des parents ayant fait des hautes études, voire de Grandes Ecoles. Le phénomène de non-égalité des chances nous est donc clairement exposé.

5 L’artiste libre. Le travail d’Adilon est jalonné d’un maître mot: liberté. Autant dans son architecture qui utilise énormément le béton (avec lequel il peut jouer sur les formes à sa guise) il était également un amateur de musique, qui lui procurait un certain plaisir, une évasion. Il aimait plus particulièrement la musique baroque, dans laquelle on trouve une certaine souplesse, des courbes. Le travail d’artiste. Dans un endroit comme un atelier, on peut voir de quoi s’inspire l’artiste. Dans celui d’Adilon, le désordre est omniprésent. Il se sert de choses du quotidien, comme du papier aluminium, etc. L’artiste réfléchit donc sur son quotidien, se remet en question sur ce qu’est sa vie, ses habitude, il aboutit au fait que c’est une attitude dans une société. Ceci a pour aboutissement la maturation de son travail, et de l’homme qu’il est, en tant qu’artiste. A un moment donné, le travail d’Adilon s’est tourné vers le noir, vers sa symbolique ; il a considéré qu’après tout, le noir était une couleur comme les autres et non pas une absence de couleur. Il voulait donc faire passer par cela le message que la société dans laquelle il vit est faite d’exclusions et de différences mais qu’il faut les assumer. L’artiste décrit sa société. Adilon, de part le gigantisme de son œuvre 4/8/84, nous parle encore de sa société. Il voulait que cette œuvre ne puisse être exposée d’un seul tenant, mais que par petite partie. Tout ceci dans l’optique de nous montrer que la société forme un grand tout mais que les individualités jouent un rôle plus qu’important et font de ce «tout» ce qu’il est. Que chacun est important et forme à lui tout seul des caractéristiques de la société. L’artiste, un critique de sa société. Par des poignées de portes un peu plus basses que la norme, Adilon veut que l’on prenne conscience de notre état, il veut à tout prix éviter l’aliénation, le fait que les individus agissent sans réfléchir l’ennuie. Il veut, tout comme Bruce Nauman (qui lui, utilise son corps pour lui faire faire des actions jusqu’à ce qu’il ne s’en rende plus compte) nous montrer que nous sommes des êtres à part entière, que nous devons avoir nos propres opinions, faire nos propres choix et ne pas rentrer dans les carcans. Il faut que nous ayons conscience que nous sommes des êtres à part entière.

6 Bastion Clément 1er ES 2 Analyse Art Contemporain
Adilon un architecte mort il y a 1 an, il se définissait comme un artisan dans l’architecture et les formes de ses bâtiments, c’était aussi et avant tout un artiste qui avait ses idées propres sur chaque chose qu’il l’entourait, ce qu’il fit passer dans la construction de ses lycées. Avec une idée particulière de l’éducation des lycéens, il cherchait à éveiller en chaque élève, l’esprit de curiosité. Il pensait que les élèves devaient s’évader pendant un petit instant grâce au fenêtre présente dans les salles de classe et par laquelle ils pouvaient bénéficier d’une vue incroyable sur tout Lyon pouvant donc apercevoir les différents grands monuments historiques présents devant leur yeux. Il pousse donc à la réflexion et l’imagination de chacun. Cette force de faire passer ses idées dans ses œuvres marque son cœur d’artiste. Car l’art est vraiment ce qu’il est, quand il nous mène à grandir en soit, c'est-à-dire en utilisant les outils de la réflexion et de l’imagination pour s’élever et changer, autant son comportement que ses idées ou même une morale. L’élève peut donc d’un simple regard sur l’extérieur, parfaire ses idées sur le monde autour de lui, en regardant par exemple les contrastes historiques laissés au fil des âges avec ce qui se construit. Il pourra grâce à cela se demander ce qu’était la chose la plus importante pour un Lyonnais du XIII siècle ? La religion sûrement, époque marquée par les croisades. Et aujourd’hui ? Les Supermarchés, les fast-foods et les panneaux publicitaires fleurissant partout autour des traces de l’histoire. Toutes ses idées ne sont là que pour permettre à l’élève de se construire une opinion à travers ce qu’il voit et ressent, ce qui est en manque dans ce monde où la plupart des gens ne préfère plus que suivre le troupeau autant physiquement, vestimentaire que part les idées.

7 C’est une idée partagée par d’autre artiste comme Bruce Nauman qui luttait contre l’aliénation du corps et de l’esprit en se poussant à des performances pour nous faire passer un message fort. C’est une idée constante chez beaucoup d’artistes de vouloir se dépasser artistiquement, voir Adilon qui crée une immense toile de 720 pages scotchées, ne pouvant être affichée nulle part d’un coup. C’est donc aussi l’idée d’une œuvre presque monumentale pour toujours pousser encore plus et plus fort le spectateur à se poser des questions sur la raison qui a poussé l’artiste. C’est en voulant casser l’aliénation qu’il essaye de nous montrer que l’on ne fait que répéter jour après jour les mêmes gestes, sans réfléchir. Adilon essaye de casser les normes, en créant des salles, des fenêtres différentes, les unes des autres. Il conçoit des poignés de porte plus basses ou hautes pour nous forcer à réfléchir quand on change de pièce et donc pour la rendre en quelque sorte unique, à chaque entrée ou sortie. C’est pour cela qu’il place tout autour des salles, les couloirs et dans tout le lycée des décorations, comme de la végétation fleurissante de partout avec des arbres, des plantes montantes, des arbustes à baie ou fleurs. On retrouve une grande diversité dans cette nature où ce petit espace de végétation à l’air de prospérer avec le reste des lieux. Combiens d’endroits sont ils dotés d’autant de végétation dans Lyon ? Ou, combien d’élèves ayant évolué dans un tel milieu, décoreront leur maison en choisissant une végétation riche et variée ? Il essaye encore grâce à cela de casser les habitudes en incluant derrière ses murs de pierre et béton un milieu unique. Chacun des objets présents dans les constructions d’Adilon ont un rôle et une idée bien précise, comme les barrières qui marquent la présence d’une musique, comme pour montrer une barrière qu’il faut suivre pour continuer la musique. Un esprit très baroque chez ce personnage qui se voit dans ces barrières, construit comme une Fugue, qui est le passage un thème musical d’une voix à une autre pouvant même à des moments se rejoindre au moment le plus important dans l’œuvre pour créer un effet d’harmonie parfaite et poussé.

8 Grâce Thomas 1ère ES2 Analyse de la visite du Musée d'Art Contemporain de Lyon
_ Adilon et la superposition : Lorsque Georges Adilon a décidé de se lancer dans le projet du lycée des Maristes à Lyon, il ne souhaitait pas détruire ce qui était déjà en place, soit le passé, pour instaurer le présent. En effet, son but était plutôt de superposer différentes époques et architectures. Il voulait donc superposer différentes « couches », ce qui pourrait s'apparenter au système des « assiettes empilées ». Effectivement, nous avons pu remarquer ceci dans l'enceinte du lycée en question. Il a donc eu recours à la sédimentation. _ Contre la destruction du passé : Dans ce lycée, Adilon a superposé une architecture que nous jugerons comme « ancienne », à une architecture plus moderne. Il n'y a donc pas de destruction du passé chez cet artiste. En effet, il ne détruit pas le passé pour laisser place au présent, mais réalise plutôt une accumulation des différents types d'architecture. _ Aucune planification : Georges Adilon n'aimait pas le fait de planifier les choses à l'avance. Effectivement, il ne préparait pas de plan avant d'avoir étudié et s'être rendu sur le terrain. Rien n'était planifié à l’avance, le terrain était essentiel. _ L'improvisation : Si Adilon ne planifiait pas ce qu'il entreprenait de faire, c'est qu'il avait un mode opératoire à l'opposé de ceci. En effet, il avait recours à l'improvisation. Par exemple, il allait construire autour de ce qui était déjà en place et non pas planifier de détruire ce qui aurait pu contrecarrer ses idées prédéfinies, puisqu'il n'en avait pas à la base. Ceci se rapproche donc de la sédimentation qu'il utilisait beaucoup. _ Les inconvénients, un atout : En plus de ne pas être quelqu'un qui planifiait ses actes, Monsieur Adilon appréciait également le fait de construire au grès des inconvénients, qui n'en étaient finalement pas pour lui. En effet, Adilon aimait réaliser ses œuvres en connaissant des complications. Celui-ci trouvait que les inconvénients permettaient d'éveiller l'esprit ainsi que le corps humain et donc de ne pas dénaturer ce qui était déjà en place. _ Contre la monotonie : Georges avait également pour but de sortir les personnes de la monotonie. En effet, il souhaitait que le corps des personnes ressentent nos actions et non plus qu'ils les exercent de façon « machinale » au quotidien et ce, sans aucune sensation. C'est pourquoi, il avait décidé entre autre de ne pas reproduire à l'identique toutes les poignées de portes, pour ne pas que les personnes présentes dans l'enceinte se « robotisent » au fur et mesure du temps. _ Éveiller les sens : En plus d'essayer de sortir les gens de la monotonie, il souhaitait également éveiller leurs différents sens. Par exemple, le fait de placer des poignées de portes à différents niveaux avait pour but de stimuler le touché (les élèves devant se pencher pour ouvrir les portes et donc ne plus le faire de façon systématique et « machinale »). De plus, il éveillait un autre sens important des personnes, la vue, grâce aux formes très originales qu'il avait dessiné pour ses œuvres.

9 _ Éveiller la curiosité :
Georges Adilon a travaillé avec le Père Perrot dans la conception du lycée des Maristes. Ces deux hommes avaient dans l'idée de créer des salles de classe et des pièces permettant aux élèves de s'évader. Pour cela, ils avaient muni les classes de grandes vitres, donnant sur Lyon et offrant une vue imparable. Ceci avait (et a toujours) pour but de permettre à l'élève de s'évader et c'était donc au professeur de le ramener au cours, pour ainsi instaurer un dialogue entre les deux, sans avoir de rapport direct au cours en lui même. De plus, cette évasion peut selon eux, créer de la curiosité chez les élèves. Cette curiosité est essentielle dans le travail à leurs yeux, pour progresser et prendre goût à ce que l'on fait. _ Adilon, l'«anti»-classique : Cet artiste était l'inverse ou l'opposé de ce que nous appelons le genre classique en architecture. En effet, ce genre est très concis, carré, droit linéaire et symétrique. Alors que Georges Adilon avait un style qui se rapportait plus au baroque, sans pour l'être pour autant. Une architecture plutôt marquée par des courbes et non pas des formes linéaires. Ces formes de « traviolle » comme elles sont définies, sont à l'opposé du style classique. On parle alors d'asymétrie, soit tout le contraire de la symétrie, typique du genre classique. _ L'innovation : Il avait aussi pour but d'innover dans ses créations et aucunes lois architecturales ne le régissaient dans ses œuvres. En effet, il n'appréciait pas le fait de faire quelque chose d'ordonnée, de précise et de structurée. Il aimait faire dans l'extravagance et donc créer des choses auxquelles personne ne s'attendait. Ceci se rapporte au fait que nous avions étudié concernant son improvisation dans la création. _ Son rapport à la nature : Aussi, Georges Adilon a tenu à laisser vivre la nature dans sa construction. En effet, nous avons pu observer de nombreux espaces de verdure et il existe un endroit appelé « la forêt » au sein du lycée des Maristes, ce qui montre bien son rapport avec la nature. L'exemple le plus frappant est sans aucun doute celui des arbres qui « entrent » dans la bibliothèque du lycée. Par cela, il a voulu construire autour de la nature et grâce à la nature, à l'inverse de lui imposer ses constructions. La nature faisait donc partie intégrante de sa vie et nous pouvons donc dire qu'elle était en quelque sorte une inspiration privilégiée. _ Idées concrètes : Au MAC de Lyon, nous avons pu observer un sixième de l'œuvre monumentale d'Adilon. Dans cette œuvre, il souhaitait exprimer des idées concrètes et n'est donc pas un artiste minimaliste, comme l'est Mosset. Son but était alors de faire réfléchir le spectateur. _ Minimalisme : Au MAC nous avons donc également observé l'artiste minimaliste qu'est Mosset. En effet, le minimalisme n'exprime pas d'idées concrètes et ne cherchent pas à créer une réaction chez le spectateur. Il n'y a donc pas de significations précises dans ces œuvres et l'artiste va donc chercher à nous faire réfléchir à quelque chose qui n'a pas de sens particulier. Les œuvres minimalistes se limitent à l'essentiel et non pas de superflu.

10 RONCHAIL Jules 1ES2 Sortie du mercredi 24 Novembre Pour George Adilon, l’architecte qui rénova le Lycée St Marie, il était très important, pour lui de ne pas détruire le passé. En effet G. Adilon s’est resservi de ce qui était déjà existant sur lequel il rajouta des éléments d’une architecture contemporaine, « dans l’air du temps ». Nous pouvons faire une métaphore avec le phénomène géographique, qui est la sédimentation des couches, ou encore « l’effet des assiettes empilées ». Cette sédimentation des couches avait un autre objectif important pour G. Adilon et pour le père Perrot, qui était le proviseur de ce lycée. Ce procédé peut permettre de faire réfléchir les élèves, ils pouvaient se poser un certain nombre de questions sur ce choix. L’autre moyen que G.Adilon a trouvé pour faire réfléchir les élèves était de mettre dans les salles de classe de grandes baies vitrées qui offrent une vue plongeante sur Lyon, le lycée se trouve sur les hauteurs de Lyon. Grâce à ces grandes baies vitrées, ouvertes sur l’extérieure, les élèves pouvaient au fil du temps observer l’évolution de la ville de Lyon. Le professeur peut donc s’appuyer sur ces grandes ouvertures, car nous avons sous nos yeux le cours d’Histoire Géographie, de Sciences Economiques et Sociales. Pour G. Adilon, le lycée doit être un lieu convivial où les élèves ont envie de venir travailler. C’est l’idée de familistère. G. Adilon a fait un lieu de travail où il est agréable de se rendre et où les élèves ne se sentent pas enfermés. Pour lui nous vivions déjà dans une société où nous sommes enfermés donc il ne voulait pas que les jeunes se sentent à leur tour enfermés et privés de liberté. La privation de liberté est un des caractéristiques de nôtre société. Dans la cour des secondes où nous voyons qu’il y a des rambardes mais selon nôtre positionnement et la lumière, celles-ci s’effacent. G. Adilon a eu du mal à faire cela car son permis de construire ne fût accepté qu’au bout d’un an et demi de négociations avec la ville de Lyon. Ce qui montre bien que nous avons de moins en moins de liberté. Un autre lieu est caractéristique de cette idée, la bibliothèque. Dans celle-ci, il y a de nombreuses fenêtres qui offrent une vue imprenable sur la ville de Lyon. Trois grands arbres la traversent et derrière ces arbres nous avons un espace avec des chaises des bureaux. Ces trois arbres symbolisent la séparation entre le lieu de travail et le lieu de détente, sans que les personnes qui travaillent, ne bénéficient plus de la vue. Ces nombreuses fenêtres permettaient encore une fois de faire réfléchir les élèves.

11 Même si nous sommes dans un lycée religieux, nos ne voyons guère les signes religieux, alors que nous en avons de partout. Dans ces fenêtres nous avons des croix qui y sont dissimulées mais elles sont atypiques, elles sont dans tous les sens. Nous ne les remarquons pas tout de suite car elles sont dissimulées. Dans les rambardes, il y a des poissons qui y sont représentés mais en toute discrétion. Dans la chapelle nous remarquons les signes religieux qu’après quelques instants d’observations. En effet il y a deux croix qui y sont représentées, une au plafond formée avec deux poutres et une cachée derrière le calice, ce qui à l’époque provoqua quelques débats. L’image de le vierge, qui dans une chapelle conventionnelle serait aube nit présente, alors que le chapelle de G. Adilon il n’y qu’une seule représentation et de façon très simpliste. G. Adilon a réuni dans la chapelle une parabole que Jésus aurait utilisé pour réunir des partisans de la religion chrétienne. Cette parabole est celle que si nous lançons une pierre dans l’eau cela crée des ondes qui se propagent. Ici le caillou est représenté par l’autel et les ondes, par les assises en béton. Nous pouvons donc dire que cette chapelle est atypique A la BF15, nous avons vu des éléments tirés de l’atelier de G. Adilon, et nous remarquons que l’inspiration d’un artiste vient d’un article de journal qui évoquait le fait que deux physiciens avaient réussi à fabriquer le noir, le plus noir jamais conçu, qui réfléchissait le moins la lumière. G. Adilon se mit à utiliser le noir si souvent pour lui aussi faire des œuvres les plus noirs possibles. Nous pouvons prendre exemple sur la méga œuvre de G. Adilon où il colla 720 feuilles. Ce qui fit une œuvre de 52 m de long. Au musée d’art contemporain de Lyon, (le MAC), nous avons une exposition de Bruce Nauman, qui est un artiste Américain. Dans cette salle nous voyons une vidéo où il se laisse tomber contre l’angle d’un mur et cela pendant presque une heure. Ce genre d’œuvre est ce que l’on appelle une performance. En effet Bruce Nauman réalise cette œuvre pour nous dire que nous devons être conscient de nos différences et de ne plus être des moutons. Il fait une critique de nôtre société avec cette image de moutons que nous retrouvons par exemples de Les Temps Modernes, Charlie Chaplin, où au début nous voyons des moutons qui se transforment ensuite en hommes allant au travail. B. Nauman réalise aussi une danse où il répète tout le temps les mêmes mouvements, c’est une performance. En conclusion nous pouvons dire qu’à travers la rénovation du lycée Georges Adilon fait une critique de nôtre société, avec notamment la privation de liberté, la réflexion … .Bruce Nauman réalise une critique lui aussi de la société mais sous un autre aspect. En effet lui reproche à nôtre société de faire des hommes des moutons, il fait cette critique à travers des performances.

12 Spirito Charlène 1ES2 Analyse de la visite Art Contemporain.
Nous avons découvert le Lycée Sainte Marie, réalisé par Georges Adilon. Il a fait se côtoyer l'architecture existante et celle qu'il a construite. Cela provoque un effet de sédimentation. On a pu faire des comparaisons. Par exemples, il y a différents styles de fenêtres. Les plus anciennes sont à croisillons. Les plus récentes, conçues par l'architecte, sont composées de barres métallique asymétriques. Elles sont toutes différentes. Ça nous montre l'évolution des styles architecturaux. L'évolution de l'excentricité à la liberté des formes, l'originalité. Le Lycée Sainte Marie a été construit en collaboration avec son directeur, le père Perrot. Dans l'entrée se trouve un escalier avec une rampe qui à première vue n'a pas vraiment de forme. Après s'être interrogés nous avons vu un poisson qui est un symbole religieux. Pour voir les signes religieux présents, il fallait être très attentif et observateur. De même pour la vierge Marie qui ne ressemble pas à une représentation religieuse. Ainsi que la croix présente dans la chapelle qui est cachée. Cette discrétion montre que la religion n'a plus la même importance. La religion est présente sans que l'on s'en aperçoive. Dans ce lycée, nos cinq sens ont été mis à contribution. La vue qui nous permet l'émerveillement devant les différents panoramas, les fenêtres, les rambardes. Toutes les choses qui sortent de l'habituel. Également le toucher, grâce aux poignées de portes et les rambardes en forme de vagues qui nous permettent de suivre une sorte de chemin. Ainsi que l'ouïe qui est en éveil lorsque l'on rentre dans le lycée. Cela apaise l'espace et donne un côté chaleureux et accueillant au lieu. Enfin, l'odorat lorsque toute la végétation est en fleur au printemps. Les petits massifs de fleurs. Les arbres à travers la bibliothèque. Georges Adilon a créé une harmonie entre l'architecture et la nature ainsi que nos sens. Le lycée Sainte Marie est un lieu vivant accentué par la présence de végétation et la liberté des formes. C'est un lieu d'observation et d'apprentissage. Mais aussi un lieu religieux tout en restant discret.

13 Georges Adilon est aussi un peintre
Georges Adilon est aussi un peintre. Dans la plupart de ces œuvres nous avons remarqué des ovales. L'ovale peut représenter un œuf et la protection de la poule, la mère. L'ovale peut aussi représenter le pin parasol. De plus, les tableaux sont souvent noirs ou très sombres. Il cherchait le reflet de la lumière sur le sombre. Peut être qu'il cherchait à reconstruire l'idée que le noir est une couleur sombre. A la BF15, nous avons vu la reconstitution de son atelier. Ainsi nous avons découvert ses sources d'inspirations (littérature, actualités, photos,...) L'artiste peut avoir une vision différente des couleurs. L'utilisation des couleurs fait partie du message à comprendre. L'inspiration peut représenter l'abstrait et dans ce cas l'abstrait peut représenter le noir. Au musée d'art contemporain nous avons vu une vidéo de glaçons fondants. L'artiste Olivier Mosset a décidé que les visiteurs participeraient à la création de cette œuvre. C'est le visiteur qui donnait forme à l'œuvre. Le visiteur n'a pas seulement rendu l’œuvre vivante en la regardant mais aussi en la créant. Tout comme il rend vivant toute autre forme d'art en la regardant et essayant de comprendre le message de l'artiste. Les œuvres ont besoin du regard des hommes, c'est leur moyen de prendre vie. Certains artistes s'expriment par la peinture et la sculpture. D'autres part le corps. Nous avons observé l'exposition de Bruce Nauman. Cet artiste s'est exprimé en réalisant des performances, il répétait un mouvement pendant un certain temps, plus ou moins long. Ces œuvres nous ont poussés à nous interroger. L'artiste sort de l'ordinaire. Nous avons découvert un mode d'expression corporel. Aurions nous fait la même chose ? Notre corps aurait il supporté ce que l'artiste infligeait au sien ? Cela nous pousse à une réflexion intérieure.

14 Moisset Elisa 1ère ES2 Analyse de la visite au musée d'art contemporain
Georges Adilon, l'architecte des maristes, n'a pas voulu reconstruire le lycée, il voulait garder des traces du passé. Il a rénové. Il a travaillé sur la notion de liberté. Il s'est battu contre les autorités qui voulaient lui imposer des normes. Il utilise pour cela la sédimentation, qui est la superposition des couches. Il a aussi utilisé les strates. Par exemple, on voit que plusieurs fenêtres ont été changés mais il leur a mis des formes différentes, elles sont asymétriques. Il a voulu mélanger le passé et le présent. L'intérêt de vivre où il y a des couches superposées est que cela peut nous faire réfléchir sur l'ancienne architecture: qu'est-ce qui a changé, qu'est-ce que cela a apporté au bâtiment. On a également les poignées de porte qui sont différentes les unes des autres par exemple la poignée de la salle du conseil est de forme ovale alors que la poignée du CDI ( là où il y a le piano) est de forme rectangulaire. En plus d'être de formes différentes, elles sont également plus basses que la norme. Cela a pour effet de nous montrer le changement de l'endroit, de casser l'automatisme. Cela à également pour effet nous nous montrer que l'on vit dans une société individualiste, où l'on ne peut pas faire ce que l'on veut, on l'on est pas totalement libre Georges Adilon a donc voulu « casser » cette société. Le fait de mettre de grandes fenêtres dans les classes ou dans la bibliothèque a pour effet de mêler le travail et la curiosité des élèves. Alors qu'à l'inverse il y a des architectes qui font plus attention au fait que le lycée soit fonctionnel, au coût que cela demande ou aux normes de sécurité qu'il faut respecter. Georges Adilon, lui, a plus fait l'architecte du lycée pour « l'éducation » des élèves, pour éveiller leur curiosité. C'est à dire qu'un élève peut se « déconnecter » de son travail car il y a par exemple un écureuil dans un arbre, et ça va être au professeur de le ramener à son travail. C'est en quelque sorte partir de son travail pour mieux y revenir. Les élèves ont également une magnifique vue sur la ville, la nature et le lycée ce qui va les amener à réfléchir. Par exemple la vue sur Lyon est un parallèle avec les cours d'histoire, d'économie puisque l'on voit La Croix Rousse qui est un quartier qui a beaucoup été marqué par son passé de haut-lieu de l'industrie de la soie, le site gallo-romain, les traboules qui datent du Moyen-Age ce qui nous montre ainsi l'histoire de Lyon. Il y a également l'opéra et la Part- Dieu qui nous montrent l'évolution de la ville puisqu'en effet, avant la religion avait une place importante dans la société, elle inculque des valeurs. Alors que maintenant il y a beaucoup de centres commerciaux ce qui peut nous mettre en évidence la société de consommation. De plus le fait que le lycée soit très ouvert sur l'extérieur montre cette notion de liberté que défend Georges Adilon. On s'aperçoit que dans ce lycée la religion est très présente. En effet, il y a une chapelle, des statues (vers la porte de la bibliothèque) et également des signes religieux avec par exemple le « signe du poisson » qui se trouvent sur les barrières car dans le christianisme le poisson, qui se dit « ichtus » en grec, a été pris comme un signe de reconnaissance par les chrétiens puisque les initiales forment Jesu Kristos Theou Unios Sôter ce qui signifie « Jésus Christ, fils de Dieu, sauveur ».

15 La musique est aussi très présente dans le lycée
La musique est aussi très présente dans le lycée. Elle est présente dans l'architecture, avec les lignes qui sont dans les barrières qui font penser à une partition, mais également avec les instruments, car le lycée possède des pianos. La musique est aussi quelque chose de culturel car il faut avoir de la culture musicale pour bien jouer et inversement, le fait de jouer nous permet d'améliorer notre culture. De plus la musique permet de nous apaiser, elle nous fait ressentir une sensation de bien-être, de plaisir pour « s'élever ». On remarque aussi une harmonie entre la structure du lycée et la nature. Il y a beaucoup d'arbres, de verdure, de fleurs disposés un peu partout dans l'ensemble du bâtiment alors que par exemple notre lycée à Belley ne possède que des buissons qui sont bien taillés, carrés et un petit peu d'herbes. Cette harmonie permet d'apaiser, de détendre les élèves et d'éveiller leur curiosité en essayant de connaître le nom des arbres par exemple. De plus on est dans une ville, il n'y a pas beaucoup d'arbres à part dans les parcs, les forêts..., cela permet en quelque sorte d'apprendre à vivre avec la nature en plein un centre ville. L'après-midi, nous sommes allés au mussée d'art contemporain. Nous avons vu des œuvres de Bruce Nauman qui sont notamment des vidéos. Dans une vidéo nous le voyons en train de se « taper » le dos contre un angle de mur. Cette action est répétée pendant presque une heure. Ou alors dans une autre vidéo, il y a un carré dessiné sur le sol et il fait une répétition de pas sur chaque côté du carré. Cela dure également plus d'une heure. Il s'agit de performances. Il fait cela pour ce sortir de ses habitudes. Il prend en compte ce qui l'entoure. Ces performances sont réalisés dans un espace restreint. Nous avons également vus des œuvres de Georges Adilon, qui en plus d'être artiste était aussi architecte. Il a notamment travaillé sur la peinture en noir. Avec une gigantesque œuvre puisqu'elle regroupe 720 feuilles. Il a d'ailleurs fallu mobiliser un gymnase entier pour qu'elle puisse être réalisée. Ceci nous montre qu'il travaillait bien sur la notion de liberté. Cela représentait pour lui une sorte de défi, de performance. On voit aussi dans ces œuvres des codes barres, un morceau en carton d'une boîte de sucre ce qui fait référence à la société d'aujourd'hui, c'est à dire une société de consommation. C'est une évolution dans le temps, c'est une époque. Nous avons aussi vus une œuvre d'un artiste qui était en fait des blocs de glace. Ces blocs qui fondent à une même vitesse prennent des formes différentes alors qu'au départ ils étaient identiques. Cela est du au fait que les visiteurs touchent les blocs de manière irrégulière, c'est à dire pas au même moment et pas au même endroit. C'est cela qui fait que les blocs de glace prennent des formes différentes.

16 Marine Mazuir 1ES2 Analyse de la visite Art Contemporain du mercredi 24 novembre.
I-Bruce Nauman a) Contrainte du corps Bruce Nauman est un artiste qui a choisi de prendre des vidéos de ces performances comme « Dance of exercice on the perimetrer of square » où le but de l'artiste était de contraindre son corps à se cogner contre un mur durant environ une heure b) Aliénation Ce mouvement répété crée chez l'individu un phénomène d'aliénation (asservissement de l'individu). Bruce Nauman cherche à nous montrer à quel point le quotidien et la routine peuvent nous empêcher de réfléchir. II-Olivier Mosset a)tableau bichrome Les tableaux a deux couleurs créaient une atmosphère plaisante et heureuse, avec leurs couleurs vivent les spectateurs étaient attirés par ces œuvres que l'on pouvaient d'ailleurs considérées de monumentales vu leur taille. Peut être mettait il en avant la naïveté des spectateurs attirés simplement par cela ou alors qu'il est facile de créer une atmosphère sereine? b)Cimaises et sculptures de glaces Les cimaises, chaque fois au nombresde cinq étaient disposées de différentes manière dans la salle pour faire réfléchir les spectateurs sur leurs sens Aussi, nous savons qu'il a réalisé des tobleronnes en glace, qui, au fil du temps, touché par tous les spectateurs fondaient de manière individuelle et différente, peut être une allusion au fait que chacun dans notre société évolue de manière différente.

17 III- Georges Adilon a) Inspiration D'abord, la musique est très présente dans les travaux de Georges Adilon, effectivement, on peut penser que la musique permet de se d'étendre, pour les élèves c'est très important. Ensuite la mer est présente partout dans les architectures de Georges Adilon. Les rambardes des escaliers et des point de vue forment des vagues. Même les élèves appellent ces lieux «  la mer » Si les élèves l'on remarqué c'est que M Adilon a su les faire voyager, les transporter hors de leur lycée. b)Transition entre époques Adilon travaille en gardant toutes les traces du passé que l'on peut encore utilisés cela permet de voir comment les matériaux de construction ont évolué, comment la société a évolué, Georges Adilon utilise donc le phénomène de sédimentation comme par exemple les fenêtres dont certaines étaient d'origines et d'autres ont été rajoutées à la rénovation. c) Harmonie avec la nature Les élèves sont entourer d'arbres et de fleures ce qui est déjà rare à Lyon, mais le plus impressionnant sont les bulles au CDI où des arbres poussent au milieu. Cela permet aux élèves de s'évader et leurs vues sur la ville renforce cette évasion, ce bien être. d)Les détails Dans le lycée, les poignée de portes sont de formes et de hauteurs différentes cela permet de briser les habitudes, et d'obliger les élèves à réfléchir à leurs gestes.. e) La curiosité éveillée La nature est pleine de distraction ainsi que la vue sur Lyon, les élèves développent ainsi leur sens et leur curiosité et les éducateurs sont mis au défis d'intéresser les élèves. d)Le bien être Il s'est intéressé au bien être des élèves pour construire leur lycée. D'abord il s'est battu pour obtenir le droit de ne pas obstruer la vue sur la ville en s'alignant, aussi les petits espaces où les élèves s'assoient, où ils contemplent la vue ..

18 Gaillard Annaëlle 1°ES 2 Analyse de la visite Art Contemporain du mercredi 24 novembre
I.Garder les traces du passé. Georges Adilon a voulu garder les traces du passé. Il a laissé la sédimentation se former pour essayer de nous montrer l’évolution entre les deux époques, comment cela a changé car en effet les matériaux, les mentalités,… ne sont plus les mêmes. Cela nous permet également de nous faire réfléchir et de ne pas oublier le passé. On peut voir dans le lycée Sainte-Marie à Lyon que Georges Adilon a conservé certaines fenêtres d’avant qu’il a associé avec d’autres nouvelles fenêtres; toutes non identiques, asymétriques, ainsi que leur ouverture qui n’est pas droite. II.Les temps ont changé. Avant, la population était beaucoup basée sur la religion. Les gens étaient très croyants, ils attachaient une grande importance à cela, c’est pour cela que l’on peut remarquer la présence d’une chapelle dans le lycée. Mais maintenant c’est la consommation qui est très importante pour la population. En effet, aujourd’hui notre principal intérêt est de consommer pour avoir par exemple les derniers habits à la mode. III.Harmonie entre structure et nature. Dans le lycée Sainte-Marie, Georges Adilon a voulu jouer entre structure et nature. En effet, ça peut paraître assez surprenant de trouver de la verdure dans Lyon. La nature évoque la curiosité, la liberté, l’inspiration, apaisent, permet de se relâcher, de s’ouvrir. L’architecte veut créer un environnement différent aux élèves en mettant en contraste le « béton » et la « nature ». Le béton donne une sorte de liberté qui permet une richesse d’expression. On peut dire que l’architecture est un élément éducatif, cela éveille l’esprit des élèves. La bibliothèque est un exemple puisqu’elle mélange à la fois « béton » et « nature » puis également les rambardes d’escaliers en dehors en forme arrondie qui font penser à des vagues. Tout cela est différent de notre lycée construit dans les normes et qui n’a pas de forme particulière.

19 IV.Eveiller une certaine curiosité.
L’architecte a voulu éveiller la curiosité. Le lycée domine Lyon car il est placé sur la colline de Fourvière. Grâce à cela on a une vue superbe sur Lyon. C’est un gros avantage pour le lycée car lorsque les élèves sont dans les cours et qu’ils voient cela, ça leur permet de s’évader quelques instants. Mais pour avoir cette vue, Georges Adilon n’a pas respecté les normes. Il a donc porté une importance sur l’ouverture, il ne voulait pas que ce soit une école fermée, sans lumière, sans vue. En Compaison avec notre lycée, lui n’est pas très agréable et assez fermé. Georges Adilon a voulu jouer aussi avec les poignées de portes qui sont plus basses pour attirer notre attention, notre curiosité. Pour que l’on prenne le temps de regarder à chaque fois que l’ouvre une porte pour entrer dans une nouvelle pièce. L’architecte a pensé à tout dans les moindres détails pour nous pousser en quelque sorte à être curieux, à peut-être nous donner une certaine culture. V.Place importante de la musique. Un autre élément qui nous permet de nous évader un peu c’est la musique. La musique détend, elle est agréable, ça donne une sensation de plaisir, de bien-être. On peut penser que Gorges Adilon estime que la musique a un rôle important dans la scolarité car il l’utilise beaucoup. Le fait que la musique soit présente dans le lycée quand on rentre donne un effet accueillant comme une maison familiale ; c’est peut-être ce qu’a voulu créer Adilon pour que les élèves se sentent bien, comme chez eux. V.L’éducation. Georges Adilon voit l’éducation d’une manière différente. Effectivement il avantage une superbe vue sur Lyon pour que les élèves regardent et ainsi le devoir des professeurs de rendre leur cours plus intéressant pour ramener l’élève mais aussi pour qu’il apprenne vite, dés que celui-ci est curieux. Georges Adilon est alors à la recherche d’élèves heureux en leur procurant beaucoup d’avantages, ce qui permet de les décontractés et de moins les stressés pour une meilleure réussite scolaire. VI.Performance. Une performance est comme un record, un exploit. La plus grande œuvre d’Adilon en est l’exemple ; il voulait se prouver qu’il pouvait le faire par le temps qui « l’entourait », en quelque sorte montrer que le temps ne lui faisait pas peur il irait jusqu’au bout pour terminer son œuvre. De plus un autre artiste comme Bruce Nauman qui répétait le même mouvement pendant un certain temps ; c’était une façon pour lui de se déconnecter, de sortir de ses habitudes pour montrer que les hommes ne sont pas des machines.

20 Cyril Halluite 1ES2 Georges Adilon est un artiste et architecte du XXème siècle. En temps qu' architecte, il veut faire vivre sa création, c'est à dire qu'il voulait que la personne qui voit sa création, interprète et comprenne pourquoi cela a été conçu de cette manière. Pour créer son œuvre, il prenait appui sur un bâtiment déjà existant, qui lui servait de base. Dans le lycée Sainte Marie de Lyon, les fenêtres ont été modifiées, fixées et changées. Toutefois, il gardait tout de même certaines pièces d'origine. Adilon avait refait les fenêtres de certaines façades mais il avait gardé la même forme et taille pour ses nouvelles fenêtres, mais elles n'avaient pas le même croisillon. Ceux-ci pouvaient être interprété de manières différentes, un enfant pourrait prendre cela pour de simple bâton mis n'importe comment sur une fenêtre et un adultes peut prendre cela pour une manière de s'exprimer. Par exemple, nous pouvions parfois deviner que ces croisillons avaient une forme de croix. Lorsque Adilon opéra ces changements, il travailla avec la Père Perrot qui est un homme religieux proviseur du lycée sainte Marie. Il y a donc peut être une idée de religion dans ces fenêtres. Un autre symbole de la religion chrétienne est le poisson, dessiné sur les rambardes pour les escaliers. Une autre rambarde symbolise la mer, un peu comme si le lycée a une forme d'océan. Georges Adilon utilisait le béton en recherchant une harmonie entre la structure et la nature, comme par exemple avec les trois arbres qui passent dans la bibliothèque et le quatrième arbre qui fait partie de la structure, cet arbre-ci est en béton. Les personnes venant étudier dans la bibliothèque peuvent y rester longuement, rester au calme, se relaxer comme s'ils y prenaient leurs racines. La plupart des structures étaient recouvertes de mousse et même certaines de nids d'oiseaux. Cela nous montre l'harmonie entre la structure et la nature mais la nature se fera plus grande au cours du temps. Et ainsi l'œuvre sera fait par l'homme et complétée par la nature. Nous sommes allés sur « les toits de Lyon », où nous avions une vue sur le centre de la ville, La terrasse, entourée de rambardes irrégulières, avec de nombreuses courbes nous donnait l'illusion de nous trouver au milieu de l'océan, bercés par la mer et une petite brise. Georges Adilon voulait que les élèves du lycée ait une envie de s'évader en cours. Ainsi, grâce à cette vue les élèves peuvent rapidement survoler en pensée Lyon. Là encore, l'harmonisation entre la nature et la structure y était très forte. De même, dans la salle d'exposition qui explique le travail d' Adilon, nous avons vu que la couleur noire est pour lui sa base de travail. Le noir avait été depuis très longtemps sa couleurs fétiche. Au musée d'art Contemporain est exposée une œuvre de cinquante six mètre sur seize qui donne une impression de gigantisme. Cela montre le travail colossale et obstiné de Adilon.

21 CHAPOT Tiffany . 1ère ES2 Le patrimoine
Georges Adilon, n’a pas voulu reconstruire tout le lycée. Il a préféré garder des traces du passé et rajouter des choses correspondant à notre époque ou non. Cela amène à faire réfléchir l’élève à l’évolution des différentes époques, et du développement de nouvelles techniques. Allez vers le futur tout en gardant un bout du passé. Quelque chose de peu commun dans un lycée. Strates et sédimentations Cela permet de visualiser les nouvelles technologies, de suivre l’évolution des cultures. Par ailleurs cela permet aux élèves et enseignants de se sentir dans différentes couches de la société passée et actuelle, tout en étant présent physiquement dans celles-ci. Cela permet de voyager, de sortir du contexte de la société actuelle française ainsi que de son environnement. Bouleverser la routine Disposer les poignées de portes plus basses que la norme actuelle, le système français dans lequel on vit. Cela impose un mouvement inhabituel à l’homme. Le fait de baisser le corps, ça permet de sentir le passage. Cela met en éveil les sens de chaque personne et entraîne une cassure des automatismes des élèves. Cela permet de montrer à l’élève qu’il existe plein d’autres façons de faire, d’agir et de réagir. Influence des cultures Elles permettent de mêler la curiosité au travail des élèves et permet une véritable réflexion, ce qui entraîne ainsi l’éveil des sens. Les sens sont mis au travail grâce à la présence de musique, de nature qui s’intègre dans la structure du bâtiment. Le lycée reflète une image de maison familiale. De meilleures conditions de travail La présence de musique dans l’établissement, permet d’écouter un son tout en travaillant et en étant concentré. Cela fait réfléchir à l’époque de cette musique, éveille le sens de l’ouïe, et fait réfléchir à qu’elle culture elle appartient. Elle apaise et complète ainsi les autres sens sollicités. L’effet produit est une sensation de plaisir et de bien-être, et permet de s’élever pour mieux travailler. Harmonie entre structure et nature La structure du bâtiment n’est pas cadrée ce qui ne reflète en aucun cas que derrière les murs se trouvent un ensemble scolaire. Un lycée comporte des règles, qui sont présentes pour établir une façon d’être. Le fait que rien ne soit droit et cadré montre une certaine souplesse. La nature permet de s’évader de s’ouvrir à d’autres horizons. En plein cœur de Lyon il y a un espace de nature très étoffé. Ça permet de développer sa recherche en se posant diverses questions.

22 BACHATOU Fatima-Zohra 1ère ES 2 Analyse de la visite Art Contemporain
Adilon a rénové le lycée Sainte-Marie sans le détruire, il a fait de la sédimentation. Il a rajouté des choses, des œuvres sur l'ancien bâtiment. Son outil principal de travail était le béton, il a fait une optique de cohabitation. Dans ce lycée, il a gardé l'entrée du lycée ainsi que quelques anciennes fenêtres. Sur un même étages nous avons d'anciennes fenêtres qui n'ont pas été touchées et d'autres qu'Adilon a refaites. Il en a changé la matière ainsi que la forme. Les nouvelles sont asymétriques et sont en inox tandis que les anciennes sont en bois peintes en blanc. Adilon mélange le passé et le présent notamment lorsqu'il mélange les anciennes pierres du bâtiment et son outil de travail qui est le béton pour montrer l'évolution des deux époques. Nous avons ici une comparaison de deux époques. Autrefois on avait que la pierre comme outil de travail tandis qu'aujourd'hui Odilon utilise principalement le béton. Avec ce dernier il peut peut faire les formes qu'il souhaite, représenter ses œuvres sans rencontrer de problème particulier. Adilon va vers la modernité tout en gardant des traces du passé. Adilon a voulu rénover le lycée sainte-Marie de façon à ce qu'il soit à peu près fonctionnel. Il s'est beaucoup penché sur l'éducation. Pour Adilon l'éducation a une conception particulière. Avec le Père Perrot ils se sont posés une question : « Comment éveiller la curiosité des élèves? ». L'architecte fait appel à la curiosité des élèves avec la présence de grandes fenêtres, de grandes ouvertures qui se trouvent dans chaque salle de classe, avec une vue sur tout Lyon. A travers les fenêtres ils voient toute l'histoire, ils ont une vue sur la Croix Rousse, des quartiers Romaines et certaines architectures modernes comme la Tour crayon. L'élève voit l'évolution de la ville notamment avec l'Opéra qui a totalement été repensé ainsi que la place des centres Commerciaux qui ont été construits dans les années 70. Dans les années 70, le but de chaque grande ville était de construire un centre commerciale tandis qu'autrefois les grandes villes étaient caractérisées par leur église, les bâtiments religieux tandis qu'aujourd'hui c'est un bâtiment avec des boutiques à l'intérieur. Ce qui montre bien l'évolution de notre société, aujourd'hui c'est une société de consommation et la religion a beaucoup moins d'importance chez les citoyens. Le lycée sainte-Marie est une école qui a une caractéristique religieuse. Il y a plusieurs signes de la religion catholique. A première vue on ne voit peu de signes religieux voir aucun car Adilon ne les expose pas directement. C'est en faisant un analyse plus profonde que nous pouvons voir un certain nombre de signes religieux qui sont présents un peu partout. Adilon les a placés implicitement dans toute l'école. A travers chaque fenêtre Odilon joue avec la croix religieuse, il la représente sur chaque fenêtres de manière différente, la modernise, il ne fait pas la croix religieuse telle quelle. Il l'a fait asymétrique, toujours différente. La religion c'est comme dans la Bourgeoisie, on ne montre pas qu'on est riche, et dans la religion les croyants ne sont pas obligés de mettre en évidence leur croix ou d'autres signes d'appartenance à une religion.

23 Adilon prend la liberté de faire des œuvres toutes différentes
Adilon prend la liberté de faire des œuvres toutes différentes. Pour plusieurs bâtiments qu'il voulait faire il a eu des refus de construire. Il s'est battu pour pouvoir les construire, et c'est en disant que c'était de l'art, qu'il a obtenu son permis de construire. Dans ce lycée, Adilon a fait des poignées de porte toute différentes les une des autres et elles sont anormalement basses. Elles sont plus basses que la norme car habituellement nous n'avons pas à nous baisser pour atteindre la poignée. Ici on est obligé de se baisser, pour que l'on sente le passage de la porte. Il est allé contre notre norme, pour casser la monotonie, pour casser les automatismes. Passer une porte au lycée Sainte-Marie nous pousse a réfléchir avant de l'ouvrir. Le fait que les poignées soient toutes différentes nous fait nous sentir unique, car à chaque fois qu'on en touche une elle est différente de la précédente donc il y a là, une société individualiste. Le musique est aussi très présente. Lorsque nous sommes entrés il y avait un élève qui jouait du piano, nous avons ici une idée de maison familiale. La musique est très présente dans la vie des lycéens car elle éveille les sens, elle apporte des informations. De plus cette diffusion de musique apaise, cela détend, les élèves sont dans de bonnes conditions de travail. La musique est aussi présente dans l'architecture d'Adilon notamment avec les fenêtres qui se trouvent dans la bibliothèque, les fenêtres en inox dessinées en forme de barre de mesure d'une partition de musique. Dès que l'élève entre, il ne sent pas dans un bâtiment pour étudier, car il y a la présence de la musique, l'idée de maison familiale, ce lycée n'est pas comme les autres. Les élèves se sentent chez eux, ils sont libres en quelque sorte. Il y a une harmonie dans ce lycée entre structure et nature. La nature y est très présente notamment dans la bibliothèque avec la présence de trois arbres qui la traverse. Dans notre lycée nous avons aussi de la verdure avec la présence de buissons qui représente les barrières, qui délimitent les cours. Au lycée Sainte-Marie c'est plus libre, la verdure n'est pas là pour délimiter les cours, elle est la pour apaiser les élèves, pour éveiller la curiosité des élèves. La verdure est ici pour habiller le lycée, pour l'embellir. Nous avons aussi un contraste car nous sommes en plein centre de Lyon et il y a beaucoup de verdure à l'intérieur de l'établissement. Il y a un autre contraste entre le béton qui est l'outil principal d'Adilon et la verdure présente dans le bâtiment. Nous avons aussi un contraste entre le blanc et noir pour montrer que les opposés s'attirent, qu'ils se complètent les uns les autres. Adilon a fait de gigantesques œuvres notamment celle de 720 feuilles, pour lui c'était un défis, une performance. Une performance dans l'art contemporain c'est répéter quelque chose, un mouvement pour essayer de sortir de ses habitudes, pour sortir de l'aliénation de son corps. C'est être conscient du monde où l'on est, c'est pour nous montrer que nous sommes des êtres humains et non des machines et donc qu'il faudrait que l'on sorte de nos habitudes.

24 TRANCHAND MAXIME 1ERE ES 2 ANALYSE DE LA VISITE DU MUSEE DE L’ART CONTEMPORAIN A LYON LE 24 NOVEMBRE 2010 Une architecture basée sur la sédimentation : Georges Adilon construit ses bâtiments sur un système de sédimentation. C'est-à-dire qu’il rénove les constructions déjà sur les lieux et ajoute à celle-ci son architecture. C’est aux bâtiments construits de s’adapter à la surface et non pas la surface qui s’adapter aux bâtiments. Ceci montre qu’Adilon est un architecte unique dans sa façon de faire et qu’il ne veut pas qu’on lui impose des lois dans sa façon de construire. Des poignées de porte et des fenêtres bien particulières Dans l’enceinte du lycée sainte marie nous pouvons remarquer des poignées de porte assez étranges. Chaque poignée est unique et anormalement basses c'est-à-dire qu’elles obligent la personne à se baisser pour pouvoir ouvrir la porte. L’effet recherché pas l’architecte est de casser la monotonie de la vie quotidienne de l’être humain. En ouvrant la porte avec cette poignée la personne sentira le passage d’un lieu à un autre. Les fenêtres sont aussi très particulières puisque Adilon a changé certaines fenêtres lorsqu’ il a construit son lycée mais il a aussi décidé de laisser certaines fenêtre comme elles étaient, leurs formes sont alors différentes et chaque fenêtre parait unique. Tout cela nous montre encore une fois que Georges Adilon est un architecte très particulier Laisser une trace du passé Le système de sédimentation est un élément très important dans l’architecture d’Adilon. L’architecte décide effectivement de construire du « nouveau »sur du « vieux », même si cela ne doit pas être toujours facile à associer c’est avant tout un devoir que s’impose Adilon à respecter ce système. Il fait cela pour garder un souvenir et une trace de l’histoire. Puisque le lycée sainte marie est un bâtiment scolaire il faut avant tout garder cette histoire du passé pour mieux comprendre l’évolution d’une architecture mais plus généralement de notre société. Une vue imprenable sur Lyon dans un but précis Le lycée est fait de telle façon que les élèves ont une vue imprenable sur Lyon dans de nombreux endroits de ce lycée. De cette enceinte scolaire nous pouvons admirer l’Opéra ou bien la Croix Rousse, la Part Dieu… Ces bâtiments illustrent le cours des élèves. Nombre de ces lieux font référence à l’histoire de la France. C’est donc un autre procédé qui est mis en place pour mieux comprendre notre société.

25 Des élèves plongés dans la nature en plein centre ville
Dans un certain nombre de lieux l’élève est dans la nature. Par exemple, dans l’enceinte de la bibliothèque se trouvent plusieurs platanes qui traversent cette dernière. Cela forme des espèces de bulles ce qui permet à l’élève de pouvoir s’évader par exemple en lisant un livre dans la nature ou encore de travailler ses cours toujours face à la nature. Il pourra alors avec un peu de chance observer un écureuil qui se promène dans un de ces arbres. la nature permet à l’élève de sortir de ce milieu scolaire et de prendre une pause dans son travail. La musique ancrée dans ce lycée Lorsque nous sommes entrés dans ce lycée nous avons tout de suite pu entendre un air de piano qui sortait de l’une des pièces du bâtiment. Elle permet de s’évader de la société. La musique peut être aussi une forme d’expression pour l’élève. Elle est avant tout un art et permet le développement de plusieurs sens chez les personnes qui la pratique. Ceci nous montre que Georges Adilon a instauré dans son lycée une éducation musicale pour encore une fois permettre à l’élève une ouverture d’esprit … 1984 : une œuvre très particulière L’année 1984 est une année très particulière pour Adilon puisqu’il va produire une œuvre assez exceptionnelle. Il va à lui seul relier 720 feuilles les unes aux autres pour pouvoir créer une surface de 59 mètres de long sur 12 mètres de large. Toute en noir, Adilon va s’enfermer dans son œuvre, il peindra tout autour de lui pour être alors au milieu de son œuvre. Cette œuvre était pour Adilon une performance, c'est-à-dire un défi. Pour pouvoir avoir une vue globale de sa peinture Adilon devra faire appel à une montgolfière pour pouvoir prendre de la hauteur et ainsi la photographiée. Cette œuvre montre qu’il faut avoir de l’imagination et que tout est possible lorsque l’on y croit. Adilon ne refait jamais la même chose Adilon refuse de faire deux fois la même chose. Effectivement par exemple Adilon refuse de faire deux poignées de porte identiques. Adilon refuse aussi de jeter un travail. On peut en conclure qu’Adilon voulait montrer aux gens que l’on a le droit de se tromper mais ce n’est pas pour autant qu’il ne fallait pas l’avouer. Un homme a le droit d’avoir des lacunes…

26 Burgos Mathias1ére ES2 Visite du Lycée des Maristes et du Musée d’Art Contemporain de Lyon
Georges Adilon, née en 1928, mort en 2009, peintre et architecte, il a créé un bon nombre d’œuvres contemporaines, aussi bien dans l’architecture que dans la peinture. C’est un homme utilisant beaucoup le noir, donnant à la fois une idée de simplicité à ses œuvres et une certaine profondeur. Le lycée qu’il créa, est catholique, malgré le faite que Georges Adilon soit athée, il créa au sein du lycée, une chapelle, aux formes aussi variées que peu courantes, à savoir une forme générale de la pièce plutôt ronde, avec un autel ovoïde, et une croix « camouflée » en poutre. Tout dans l’architecture d’Adilon sort de l’ordinaire et du commun. En effet, ce dernier, en construisant le Lycée, n’a utilisé que des formes rondes, avec très peu d’angles, en utilisant comme peinture toujours le noir, et le même matériaux dans ses réalisations architecturales : Du béton, simple et brut. Cette couleur alliée à cette simplicité dans les choix des matériaux donne un sentiment de liberté très fort et très cher à Georges Adilon. Tout dans sa nature criait la liberté, dans le lycée, tout est fait pour que les élèves se sentent libres et puissent partager cette sensation. Il a, pour ceci, installé de grandes baies vitrées donnant une vue sur l’intégralité de Lyon, alliant ainsi, son idée de liberté, avec cette vue qui ne peut que donner des envies d’évasion aux élèves et le programme de beaucoup de matière, comme l’histoire, ou l’économie, avec le quartier ouvrier de La Croix-Rousse ou le Théâtre romain. Paradoxalement, les professeurs auront plus de mal à garder l’attention des élèves, ce qui demanderont un double efforts des deux « camps » : Les professeurs devront imaginer beaucoup de tactiques pour conserver l’attention des élèves et ces derniers, beaucoup de force pour résister à l’attrait que représente la grande Lyon, le temps d’une heure de cours. Les fenêtres sont elles-mêmes ovoïdes et les traverses sont généralement en diagonale ou croisées, jamais droites et perpendiculaire comme sur la plupart de nos fenêtres « classiques ». Ce qui nous révèle sur la personnalité de Georges Adilon, une grande volonté de liberté et d’anti-conformisme Dès les premiers instants passés dans le lycée, nous remarquons que la patte de Georges Adilon est très présente dans l’architecture, des fenêtres au traverses diagonales, des poignées de portes beaucoup plus basses que la normale, rendant un geste anodin, beaucoup moins mécanique et pousse à la réflexion quand à la position de ces poignées, peu ordinaire, nous empêchant de tomber dans la « routine du quotidien » qui rend les choses, aussi simples soit-elles, moins belles et plus anodines chaque jour. Les formes courbes et ovoïdes se succèdent jusque dans les rambardes d’escalier dont la forme générale rappelle celle d’un poisson, petit clin d’œil à la religion catholique qui imprègne cet établissement Une partie du mur directement à gauche de l’entrée est recouverte d’une sorte de mosaïque qu’Adilon a installé par dessus un mur déjà existant, comme une sorte de seconde couche, comme de la sédimentation il rajoute des choses à ses œuvres couches après couches. Cette idée de sédimentation est chère à Georges Adilon car on la retrouve dans pratiquement toutes ses œuvres Il créé un espace boisé en plein milieu de la ville, assez paradoxale au milieu de Lyon. Dans une salle de réunion, nous avons pu découvrir le mobilier tel que l’imaginait Georges Adilon, à savoir, des armoires et étagères directement intégrées au mur avec le même genre de lignes brisées que sur les fenêtres, avec des portions de rangements inégales dans les étagères, et au centre de la pièce, des tables légèrement tordues, qui, misent côte à côtes, forme un ovale. La bibliothèque, très vaste, offre une étonnante vue sur toute l’agglomération Lyonnaise, et des arbres ont poussé à l’intérieur d’enfoncement du mur, parsemés de grandes baies vitrées, le tout offrant une sensation de bien-être et d’apaisement et toujours ce sentiment de liberté, aussi bien physique que spirituelle si chère à Adilon. Cette idée assez paradoxale que Georges Adilon semble décidément énormément apprécié, de reconstituer un habit végétal en pleine ville se retrouve dans la bibliothèque où un arbre a poussé en travers du mur, mixant le travail de l’homme avec celui de la nature.

27 Le reportage photo/vidéo sur la vie et les œuvres d’Adilon, fait par son fils, nous a permis ainsi voir l’univers dans lequel travaillait Adilon, son atelier, reportage ensuite complété par des explications ainsi que des maquettes et des photos, sur sa matière première, le papier bien particulier sur lequel il travaillait, avec toujours cette musique contemporaine, assez psychédélique et qui a tendance a vite donner mal à la tête, si je peux me permettre ces mots… Le Musée d’Art Contemporain : Les œuvres sont exposés déjà à l’extérieur, comme l’œuvre exposé devant la porte d’entrée, que la plus grande majorité d’entre nous on pris pour un tas de matériaux destinés à un chantier. Nous pouvons établir un parallèle entre l’enseignement qu’essaye de nous apporter Adilon via les poignées de portes et cette œuvre, qui nous paraissait complètement anodine et dont aucun de nous n’a souligné la présence A l’intérieur dans le hall d’entrée, des bancs, d’apparences ordinaire, se sont révélés couvert d’inscription suscitant généralement le rire comme par exemple «  Ce banc se sent seul… » Même genre de choses avec les marches, qui nous donnait des sortes de commandements et d’indications, ou encore des sensations qu’ont les marches, comme si les marches avaient une volonté et une personnalité propre, «  Cette marche se demande ou vont tout ces pas »  ou encore «  Cette marche en a marre de se faire marcher dessus » et dans l’extrême «  Cette marche s’en fout ». Nous rentrons donc dans le Musée avec devant nous et sur le mur de gauche, des écrans, affichant des œuvres d’un artiste contemporain, jouant du violon de plus en plus vite mais en répétant toujours le même mouvement dans l’une, et marchant sur un carré tracé au sol dans un autre. Le tout suscita d’abord étonnement puis rire dans nos rangs, car c’est pour la plupart d’entre nous notre premier contact avec des œuvres contemporaines. Nous avons pu découvrir une partie de l’œuvre monumentale d’Adilon, un assemblage de 720 feuilles de papiers qu’il mit plus de deux semaines à réaliser et peindre. Un assemblage de petites feuilles et d’éléments plus ou moins inattendus, comme des couvercles de boites de sucres en carton, le tout peint, et marqué d’une évolution : au tout début, des éléments comme la boite en sucre étaient les seuls à apparaître sur l’œuvre puis petit à petit des traces noirs se sont ajoutées pour au bout de l’œuvre former une peinture. Cette œuvre monumentale, très impressionnante, d’une part devant l’étendu du travail qu’il a fallu pour réaliser une œuvre pareille et devant le fruit de ce travail… Puis nous avons vu des sculptures toutes en glaces, uniformes, l’artiste laissait volontairement les gens toucher ces œuvres pour ainsi, en fondant, leurs donner une forme propre à chacune, éphémère et inimitable. Nous n’avons pu l’admirer par le biais d’écrans qui retransmettent la fonte de ces sculptures en vitesse normale et accélérée. L’artiste veut ainsi nous montrons par ces blocs de glaces, que tous, en mettant chacun notre « grain de sel », nous pouvons créer la plus belle des choses, éphémère et unique, comme une sorte d’appel à la fraternité et à la solidarité. A l’étage inférieur, la plupart des salles était pleines d’écrans transmettant des œuvres avec une musique et des images complètement aliénantes, destinées à nous enlever la moindre parcelle de conscience et de raison, comme une sorte de « lessivage » comme par exemple, dans une première salle, des images d’une riche et grande ville avec des plages et une cote magnifiques, étaient projetées à grandes vitesse sur le mur, avec en dessous, une musique lancinante, un peu grinçante, qui à vite eu raison de notre santé auditive et de notre conscience, nous lessivant totalement. Dans une autre salle, un homme, le même qui jouait du violon dans les œuvres de l’entrée, répétait divers actions, sur différents écran mais toujours en suivant le même rythme, le même sens, utilisant son propre corps pour ces actions, il se laissait par exemple, tomber contre le coin d’un mur, ceci durant 58 minutes, ou bien se « massait » une jambe, et tout ceci «  afin de prendre conscience de son corps » nous informa notre guide. Vidéo complètement aliénantes et dures à supporter, mentalement parlant, à la longue, légèrement choqués, nous en sommes venue à douter de la bonne santé psychologique de cette artiste Dans le car, en direction de Belley, nos têtes étaient chargées d’idées nouvelles destinées à l’amélioration de notre lycée, idées grandement inspirées des œuvres d’Adilon…

28 PERRIN Marion 1°ES 2 Analyse de la visite Art Comptemporain
Un artiste majeur : Georges Adilon est un peintre, architecte et un artiste du 20éme siècle. C’est un artiste majeur, qui fit beaucoup de choses variés le lycée Sainte Marie, des tableaux, et des œuvres immenses. La rénovation : Le lycée Sainte Marie a été rénové par Georges Adilon. Il n’a pas voulu le démolir et le reconstruire, il voulait garder les traces du passé, faire cohabiter des époques et des styles. C’est l’intérêt de vivre dans une architecture où on voit des couches successives. Il voulait faire réfléchir, comparer, montrer l’évolution, montrer la modernité, tout en pensant au passé. L’architecture : Adilon, n’a fait aucune architecture droite. Les rambardes sont en forme de poisson, les barrières sont des vagues, les bâtiments ont tous des toits un peu tordus. Un agréable lieu de travail : Georges Adilon a voulu faire du lycée un agréable lieu de travail pour les élèves, pour faire ressortir la curiosité des élèves et pour une meilleure éducation. Pour lui, si l’élève est un endroit qu’il aime, où il se sent bien, il va s’intéresser plus aux choses, il va devenir plus curieux. La nature : Tout au long de la visite nous avons pu voir que la nature était très présente. Dans la cour, des arbres et même dans la bibliothèque ils y passaient au milieu. C’est une harmonie entre la structure et la nature. Georges Adilon pense que la nature inspire, apaise les élèves. La structure : Dans les salles de classe, les fenêtres sont immenses, d’où on peut voir Lyon. Georges Adilon pensait que cela augmenterait la curiosité des élèves. Qu’est ce qu’il y a en face de leurs yeux ? Qu’est ce que cette vue leur inspire, que se passait-il à Lyon auparavant ? Pourquoi Lyon a changé ? Une maison familiale : En entrant dans le lycée on peut y voir une salle de musique. Cela rend le lycée accueillant et cela donne l’impression aux élèves d’être dans une maison familiale. Georges Adilon voulait faire du lycée une deuxième maison pour les élèves, un endroit où il pourrait étudié tranquillement e à leur rythme et non un endroit clos où il ne se sentirait pas à l’aise. Le reflet de son œuvre : La BF15 est le reflet de son œuvre, son atelier. Il ya des plans du lycée et tout ce qu »il y a mis à l’intèrieur. Comme les lumières, la forme des barrières, un film, des photos et quelques œuvres… Un défi, une performance : Dans le musée d’Art comptemporain, il y’avait des œuvres d’autres artistes. Des dessins de Trisha Brown et l’art de Bruce Nauman. L’œuvre, c’est lui, il veut faire une performance, avec la répétition d’un geste, il veut sortir de ses habitudes, sortir de l’aliénation du corps.

29 CLOT Maxime 1°ES2 Analyse de la visite Art Contemporain : Du 24/11/10 à Lyon
Georges Adilon est à la fois un architecte et aussi un peintre. Il a construit le lycée des ‘’ Maristes ‘’ à Lyon sans détruire les infrastructures de l’époque, il a gardé les pierres, les poutres d’époque ; pour garder une trace du passé. Il a utilisé la technique de la sédimentation, c'est-à-dire qu’il remet du béton, de nouvelles poutres sur les anciennes pierres. Il peut ainsi apporter une touche de modernité tout en gardant les traces du passé. On rappellera également que Georges Adilon a eu du mal à obtenir les permis de construire pour ses lycées contemporains ainsi que ses différentes maisons contemporaines. Il a aussi changé certaines fenêtres sur les anciens bâtiments déjà présents, elles sont toutes différentes entre elles. Bien sûr il a gardé les anciennes pour conserver cette marque du passé, avoir une notion de voyage dans le passé. Et des nouvelles fenêtres qu’on pourrait qualifier de modernes, on peut distinguer le signe de croix. On a une présence de la religion qui se fait indirectement. Il faut réfléchir à tous les signes pouvant y faire allusion. Le signe de croix sur certaines fenêtres et également sur les rambardes avec un à l’entrée, en forme de poisson. Une idée de liberté, de voyage avec les rambardes qui ont été beaucoup travaillées et réfléchies par Adilon. Nous pouvons voir les différents plans de ce travail à la BF15. Ces rambardes qui nous font penser à des vagues, à la mer. On emploie le terme de « rambarde » et non de « barrière » puisque Adilon a fait en sorte que ses « barrières » soit basses (faciles à enjamber) pour ne pas ressentir cette impression d’enfermement. Georges Adilon s’est posé la question de l’éducation, quelles peuvent-être les meilleures conditions de travail pour les élèves … . Le lycée étant construit sur une colline, il surplombe toute la ville de Lyon. Les élèves sont plongés dans un magnifique panorama. Une idée de bien-être pour les élèves. Il a également immergé son lycée dans la nature, avec des arbres, des fleurs. Or rappelons-le, nous sommes en plein cœur de Lyon, ville très urbanisée ou des milliers d’automobilistes passent chaque jour, ou la pollution règne. Il a vraiment voulu déconnecter les élèves de la ville avec cette nature très présente. On a une harmonisation entre la structure et la nature, une structure qui s’intègre parfaitement dans la nature et vice versa. Il a coupé le minimum d’arbres, c’est même à certains endroits que la nature prend le dessus, comme par exemple les arbres qui passent au milieu de la bibliothèque. Il cherche à éveiller les sens des élèves, éveiller leur curiosité. Avec toutes les salles de classe composées d’immenses ouvertures et fenêtres. Les élèves étudient tout en étant plongés évidemment dans la nature, présente à chaque endroit. L’élève qui ne suit plus le cours pour regarder par la fenêtre n’est autre qu’un élève curieux, pour Adilon. Georges Adilon n’est pas qu’un architecte, c’est aussi un peintre. Il est connu pour avoir réalisé une immense peinture (52X16 ). Il superposa des centaines de feuilles. L’œuvre est découpée en 6 parties que le Mac présente les unes après les autres à intervalles réguliers.


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