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Portfolio thématique Lésions traumatiques de la tête

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Présentation au sujet: "Portfolio thématique Lésions traumatiques de la tête"— Transcription de la présentation:

1 Portfolio thématique Lésions traumatiques de la tête
Portrait des lésions traumatiques de la tête en Montérégie et éléments de prévention Les lésions traumatiques de la tête peuvent avoir un impact dévastateur, selon la gravité du traumatisme. Lorsqu’il est sévère, ce type de traumatismes a d’énormes conséquences sur la vie des personnes touchées et leur entourage. Il a le potentiel de causer une invalidité à long terme, voire même le décès. Ce portrait des lésions traumatiques de la tête, basé sur des données populationnelles représente une source d’information utile à l’élaboration ou au maintien de mesures de préventives adaptées. Septembre 2014

2 Marie-Sylvie Bisizi avec la collaboration de Diane Sergerie, Mathieu Gagné, Marc Lavoie et Éveline Savoie Agence de la santé et des services sociaux de la Montérégie Direction de santé publique Surveillance de l'état de santé de la population 1255 rue Beauregard, Longueuil (Québec) J4K 2M3 Tél. :      ,  poste 3069 Fax :      Courriel : WEB : Citation suggérée Bisizi, M-S. (2014). Lésions traumatique de la tête, Portrait des lésions traumatiques de la tête en Montérégie et éléments de prévention. Portfolio thématique. Longueuil : Agence de la santé et des services sociaux de la Montérégie. Direction de santé publique. Surveillance de l’état de santé de la population. [En ligne] (Date de consultation)

3 Table des matières 1- Faits saillants 2- Mise en contexte et définitions 3- Mortalité 4- Hospitalisations 5- Circonstances de survenue de l’accident 6- Conséquences et incapacités 7- Éléments de prévention Les lésions traumatiques de la tête retenues dans cette analyse, sont inspirées d’un portrait réalisé par l’Institut national de santé publique (INSPQ) sur l’évolution des hospitalisations attribuables aux traumatismes cranio-cérébraux. Après les Faits Saillants, ce document met en contexte au préalable les lésions traumatiques de la tête dans l’univers plus général des traumatismes non intentionnels. Dans cette partie, sont également présentées quelques définitions utiles à la compréhension des enjeux liés à cette problématique. Les décès ainsi que les hospitalisations liées aux lésions traumatiques de la tête sont ensuite traitées selon les indicateurs disponibles. Puis, les principales circonstances de survenues reliées aux lésions traumatiques de la tête sont identifiées de même que les conséquences associées à ce type de lésions. Enfin des éléments de prévention sont proposés pour clore ce document.

4 1- Faits saillants Entre et , les taux ajustés de mortalité associé à une lésion traumatiques de la tête sont demeurés stables en Montérégie et au Québec. En Montérégie, le taux ajusté de lésions traumatiques de la tête est passé de 6,3 pour en (81 décès), à 7,1 pour en (soit 97 décès), pour revenir à 5,3 pour en (soit 78 décès). En Montérégie comme au Québec, entre et , les taux ajusté de mortalité associés à une lésion traumatique de la tête sont de deux à trois fois plus élevés chez les hommes que chez les femmes. En Montérégie, entre 2008 et 2010, les taux ajustés de mortalité associés à une lésion traumatique de de la tête sont plus élevés chez les 75 ans et plus et dans une moindre mesure chez les ans. Les chutes et les accidents de la route sont les deux principales causes de décès et d’hospitalisation pour traumatismes cranio-cérébral. En Montérégie, seul le nombre annuel moyen de décès associé à une lésion traumatique de la tête chez les occupants de véhicule à moteur a reculé de près de 34 % entre et Les tendances observées en Montérégie sont comparables dans une certaine mesure à celles de l’ensemble du Québec. En effet dans l’ensemble du Québec, les taux ajustés des lésions traumatiques de la tête ont varié de 6,5 pour en (soit 494 décès), à 5,7 pour en (soit 569 décès), puis 6,5 pour en (soit 563 décès). Selon une étude américaine, 25 % des personnes ayant rapporté un traumatisme crânien n’a consulté aucune ressource médicale (Cassidy et autres, 2004). Selon les données de la littérature, les traumatismes cranio-cérébraux sont responsables du tiers des décès associés aux traumatismes (Gagné, 2012).

5 1- Faits saillants En Montérégie, le nombre total de personnes hospitalisées en soins physiques de courte durée pour des lésions traumatiques de la tête est passé de 831 en à 785 en Au cours de la même période, les taux ajustés d’hospitalisations pour lésions traumatiques de la tête sont demeurés stables. (6,1 c. 5,3 par en Montérégie et 6,2 c. 5,7 par au Québec). Les nombres et les taux ajustés d'hospitalisation pour lésions traumatiques de la tête sont de deux à trois plus élevés chez les hommes tant en Montérégie qu'au Québec durant cette même période. Le taux d’hospitalisations pour lésions traumatiques de la tête est relativement élevé chez les enfants âgés de 4 ans et moins. Toutefois, ce taux atteint son plus haut niveau chez les personnes âgées de 85 ans et plus. Chez les 65 ans et plus, ce taux s’est accru entre et (9 c. 12 par ) soit une augmentation de 33 %. Ce taux demeure toutefois statistiquement plus bas que les taux enregistrés au Québec. Six lésions traumatiques de la tête sur dix ayant requis une hospitalisation sont intracrâniennes. Ces lésions incluent les commotions ou contusions cérébrales ainsi que les hémorragies cérébrales. En Montérégie, entre avril 2011 et mars 2012, le taux ajusté d'hospitalisation en soins physiques de courte durée pour lésions traumatiques de la tête est de 5,3 pour 10 000 personnes, ce qui représente en moyenne près de 800 patients hospitalisés. Au Québec, entre avril 2011 et mars 2012, le taux ajusté d’hospitalisation pour des lésions traumatiques de la tête, est estimé à 5,7 pour , ce qui représente en moyenne 4 700 patients hospitalisés. * Coefficient de variation supérieur à 16,66 % et inférieur ou égal à 33,33 %. La valeur doit être interprétée avec prudence.

6 1- Faits saillants Entre et , les RLS du Suroît, du Haut-RichelieuRouville et Pierre-De Saurel présentent des taux ajustés d’hospitalisation pour lésions traumatiques de la tête statistiquement plus élevés que le Québec. Entre avril 2010 et mars 2012, un peu plus de la moitié soit 58 % des lésions traumatiques de la tête ayant nécessité une hospitalisation était en lien avec une chute, alors que 19 % des lésions traumatiques de la tête étaient attribuables à un accident de la route. Des éléments de prévention éprouvés concernant les chutes, les accidents de la route et les traumatismes d’origine sportive et récréative sont également suggérés.

7 Aspects méthodologiques
Sources de données Fichiers des décès Med-écho Analyse des données du Registre des traumatismes du Québec (document de travail) Articles scientifiques Selon la source de données, les tests statistiques comparent la Montérégie ou les RLS au reste du Québec. Afin de simplifier le texte, les termes « Montérégie » et « Québec » seront privilégiés, selon le cas. Les périodes de référence varient selon la source des données et la disponibilité des données les plus récentes. Les données de mortalité par lésions traumatiques de la tête proviennent du fichier des décès. Les données d’hospitalisations proviennent du fichier du Système Maintenance et Exploitation des Données pour l’Étude de la Clientèle Hospitalière (MED-ÉCHO) et de la Base de données sur les congés des patients et se rapportent aux soins physiques de courte durée (SPCD). Les données sur le cheminement des patients après leur hospitalisation, proviennent du registre des traumatismes du Québec (RTQ). Celui-ci contient des renseignements personnels sur les victimes et les évènements traumatiques nécessitant une hospitalisation dans l’un des 61 centres hospitaliers désignés de traumatologie (primaire, secondaire ou tertiaire) répartis dans toute la province. Outre les évènements entourant le traumatisme, on y retrouve diverses informations cliniques. Toutefois, seules les données se rapportant à l’orientation des patients après l’hospitalisation ont été utilisées dans ce portrait. Limites interprétatives Les lésions traumatiques de la tête présentées dans ce portrait ne permettent pas de distinguer les traumatismes crâniens légers, moyens ou graves. Rappelons que cette section du portrait n’inclut que les données se rapportant aux personnes hospitalisées pour lésions traumatiques de la tête. Les personnes traitées à l’urgence uniquement ne figurent pas dans ce portrait.

8 2- Mise en contexte Lexique ou définition des termes utilisés
Proportion : type de rapport dans lequel le numérateur est inclus dans le dénominateur. Taux : rapport du nombre d’évènements au cours d’une période donnée (numérateur) à la population soumise à l’évènement tout au long de la période (dénominateur). Taux bruts : rapportent directement les évènements observés au cours d’une période à la population à risque durant la période. Ils illustrent le fardeau supporté par la population. Taux ajustés : servant à des fins de comparaison uniquement; ils sont la plupart du temps ajustés selon l’âge, déterminant majeur de l’état de santé afin d’éliminer le biais potentiel induit par des changements dans les structures d’âge des populations comparées. Coefficients de variation (CV) : expriment en pourcentage le rapport de l’erreur type à la valeur de l’indicateur. L’erreur type est une statistique qui traduit l’imprécision de la mesure.

9 2- Mise en contexte Définitions
Dans ce portrait, les lésions décrites couvrent l’ensemble des lésions traumatiques allant des blessures superficielles à la tête aux lésions traumatiques de la tête sans autres précisions. Le traumatisme cranio-cérébral ou crânien fait partie des lésions traumatiques de la tête. L’expression « traumatisme crânien » inclut tout traumatisme au cuir chevelu, au crâne ou au cerveau. Son impact est variable selon la gravité. En effet, on distingue le traumatisme cérébral léger du traumatisme cérébral modéré ou grave. Un traumatisme crânien ou cranio-cérébral est défini comme étant « une altération des fonctions cérébrales, ou toute autre preuve de pathologie cérébrale, causée par une force extérieure. Les lésions traumatiques de la tête peuvent survenir lorsque la tête est frappée ou secouée violemment à l’occasion d’un accident de voiture, d’une chute ou d’un acte de violence. On distingue trois niveaux de gravité d’un traumatisme cranio-cérébral : Le traumatisme cranio-cérébral léger (TCCL) aussi nommé commotion cérébrale qui peut donner lieu à une perte de connaissance brève de quelques instants (moins d'une heure) et une amnésie post-traumatique, d’une durée inférieure à 24 heures. L'évolution est souvent plus favorable; toutefois 10 % des victimes gardent des séquelles plus ou moins importantes. Le traumatisme cranio-cérébral modéré ou intermédiaire (TCCM), dont l’impact sur la tête a été assez puissant pour causer des saignements dans le cerveau, visibles au scan cérébral. La sévérité de l’impact détermine la durée de la perte de connaissance, la profondeur du coma et la durée de l'amnésie post-traumatique. Le traumatisme cranio-cérébral sévère ou grave (TCCG) est caractérisé par un coma qui peut durer plusieurs heures ou jours. Les saignements au cerveau sont généralement plus graves et peuvent nécessiter une chirurgie. Le risque de séquelles est beaucoup plus élevé. Note La prévalence du traumatisme crânien au Canada n’est pas connue. Par contre, une revue systématique de la littérature sur le sujet rapporte qu’aux États-Unis l’incidence annuelle est de 11,4 par 100 000 personnes dans le cas du traumatisme cérébral grave et de 600 par 100 000 personnes dans le cas du traumatisme cérébral léger (Cassidy et autres, 2004).

10 2- Mise en contexte Place des lésions traumatiques de la tête parmi l’ensemble des traumatismes non intentionnels En Montérégie, les lésions traumatiques de la tête représentent près d’une lésion sur six soit 13 % parmi l’ensemble des lésions traumatiques ayant nécessité une hospitalisation entre 2010 et Cette proportion a peu varié depuis (soit 14 %). Au Québec, la situation est semblable, avec une proportion stable des lésions traumatiques de la tête établie à 14 % depuis Que ce soit en Montérégie ou Québec, les lésions traumatiques de la tête ayant nécessité une hospitalisation en soins physiques de courte durée occupent la troisième place par ordre d’importance après les lésions traumatiques de la hanche et de la cuisse ainsi que celles du genou et de la jambe.

11 2- Mise en contexte Les lésions traumatiques de la tête au Québec et ailleurs dans le monde
Au Québec, le nombre annuel moyen de décès lié à une lésion traumatique de la tête est passé de 494 en à 569 en , puis à 563 en En Montérégie, le nombre annuel moyen de décès lié à une lésion traumatique de la tête est passé de 81 en à 97 en , puis à 78 en Aux États-Unis, parmi les décès attribuables à un traumatisme, plus du tiers impliqueraient un traumatisme cranio-cérébral (TCC). Aux États-Unis, 3 % des traumatismes cranio-cérébraux enregistrés chaque année entraînent un décès, 16 % requièrent une hospitalisation et 81 % mènent à une consultation à l'urgence. Entre 2002 et 2006, aux États-Unis, 85 % des personnes reçues à l’urgence pour un traumatisme crânien, ont été traitées et ont obtenu leur congé alors que 15 % ont été hospitalisés, transférés au sein d’une autre structure hospitalière, ou sont décédées. Source Faul et coll (2010): traumatic brain injury in the united states: emergency department visits, Hospitalisations and Deaths Atlanta (GA): Centers for Disease control and prevention, National Center for injury prevention and control; 20 Au Québec, le taux ajusté d’hospitalisations attribuables aux traumatismes cranio-cérébraux affichant un niveau de létalité élevée demeure stable, après une augmentation moyenne de 4 % par année entre 1995 et 2005 (Gagné,2012).

12 3- Données de mortalité sur les lésions traumatiques de la tête

13 3- Taux ajusté de mortalité associé à une lésion traumatique de la tête selon le sexe, Montérégie, à En Montérégie, entre et , les taux ajustés de mortalité associés aux lésions traumatiques de la tête sont de deux à trois fois plus élevés chez les hommes que chez les femmes. Chez les hommes, on observe une diminution du taux ajusté de mortalité entre et (10,7 c. 7,7* pour 100 000) Chez les femmes, la tendance est plutôt stable entre et (3,5* c. 3,1* pour 100 000) En Montérégie, le nombre de décès pour les deux sexes réunis s’est accru passant de 81 à 97 décès entre et , pour revenir à 78 en Les tendances observées en Montérégie sont comparables dans une certaine mesure à celles de l’ensemble du Québec. En effet dans l’ensemble du Québec, les taux ajustés des lésions traumatiques de la tête ont varié de 6,5 pour en (soit 494 décès), à 5,7 pour en (soit 569 décès), puis 6,5 pour en (soit 563 décès). * Coefficient de variation supérieur à 16,66 % et inférieur ou égal à 33,33 %. La valeur doit être interprétée avec prudence. Note Les codes de lésions traumatiques sont les mêmes que celles utilisées pour l’hospitalisation (CIM-10-CA).

14 3- Taux ajusté de mortalité associé à une lésion traumatique de la tête selon l'âge, Montérégie et Québec, En Montérégie, entre 2008 et 2010, les taux ajustés de mortalité associés à une lésion traumatique de la tête sont plus élevés chez les 75 ans et plus (22,9* par 100 000 chez les ans et 62,4* par 100 000 chez les 85 ans et plus) et dans une moindre mesure chez les ans (8,3* par 100 000). Les tendances montérégiennes selon l’âge sont comparables à celles de l’ensemble du Québec et les taux culminent chez les 65 ans et plus. Par ailleurs, chez les 65 ans ans et plus, les taux de mortalité québécois sont plus élevés que les taux montérégiens et la différence est statistiquement significative. * Coefficient de variation supérieur à 16,66 % et inférieur ou égal à 33,33 %. La valeur doit être interprétée avec prudence. Note Les codes de lésions traumatiques sont les mêmes que celles utilisées pour l’hospitalisation (CIM-10-CA).

15 3- Nombre annuel moyen de décès associé à une lésion traumatique de la tête selon la circonstance de survenue, Montérégie, à En Montérégie, seul le nombre annuel moyen de décès associé à une lésion traumatique de la tête chez les occupants de véhicule à moteur a reculé d’à peu près 34 % entre et Pour ce qui est des chutes, le nombre annuel moyen de décès s’est accru de 50 % entre et En , ce nombre est comparable au nombre annuel de décès liés à des accidents de véhicules à moteur impliquant l’ensemble des usagers de la route, que ce soit les occupants de véhicules à moteur, les motocyclistes, les piétons ainsi que les cyclistes (soit 33). Les tendances observées en Montérégie sont comparables à celles de l’ensemble du Québec.

16 3- Répartition des décès associés à une lésion traumatique de la tête selon le type d'accident, Montérégie, En Montérégie, entre 2008 et 2010, sur 78 décès associés à une lésion traumatique de la tête, un peu moins de la moitié soit 44 %, était associé à une chute tandis qu’une proportion équivalente soit 43 % des décès est attribuable aux accidents de la route dont la répartition par catégorie d’usager est la suivante : les occupants de véhicules à moteur (29 %) les motocyclistes (6 %) les piétons (4 %) les cyclistes (3 %) Par ailleurs, 3 % des décès sont imputables à des accidents impliquant des véhicules hors route tandis que 11 % relèvent d’autres causes.

17 4- Données d’hospitalisation sur les lésions traumatiques de la tête
Les lésions traumatiques de la tête ont été identifiées à l’aide des codes de lésions traumatiques de la classification internationale des maladies (CIM) associées aux fractures du crâne (S00-S09) pour la dixième révision version canadienne (CIM-10- CA). Dans ce portrait, les codes de lésions traumatiques correspondent aux lésions suivantes : - S00 pour lésion traumatique superficielle de la tête - S01 pour plaie ouverte de la tête - S02 pour fracture du crâne et des os de la face - S03 pour luxation, entorse et foulure d’articulations et de ligaments de la tête - S04 pour lésions traumatiques des nerfs crâniens S05 pour lésions traumatiques de l’œil et de l’orbite S06 pour lésion traumatique intracrânienne S07 pour écrasement de la tête S08 pour amputation traumatique d’une partie de la tête S09 pour lésions traumatiques de la tête, autres et sans précisions

18 4- Taux ajusté d'hospitalisation pour lésions traumatiques de la tête en soins physique de courte durée, Montérégie et Québec, à En Montérégie, entre avril 2011 et mars 2012, le taux ajusté d'hospitalisation en soins physiques de courte durée pour lésions traumatiques de la tête est de 5,3 pour 10 000 personnes, ce qui représente en moyenne près de 800 patients hospitalisés. Par ailleurs, la tendance est plutôt à la stabilité pour cet indicateur entre et tant en Montérégie (6,1 c. 5,3 pour ) qu’au Québec (6,2 c. 5,7 pour ). Depuis , le taux montérégien est statistiquement plus bas que le taux québécois. Note Les indicateurs de l’hospitalisation (taux, nombres) sont présentés en fonction du territoire de résidence (ex. : régions sociosanitaires, RLS) des patients et non du lieu d’hospitalisation (Centre hospitalier). Par conséquent, ces indicateurs correspondent à l’expérience d’hospitalisation de résidants d’un territoire, peu importe où ils sont traités, par rapport à l’activité globale d’un hôpital (qui traitent aussi des gens de l’extérieur). (+), (-) Valeur significativement plus élevée ou plus faible que celle du reste du Québec à un seuil de 5 %.  Sources : MSSS, Fichier des hospitalisations MED-ÉCHO (produit électronique), actualisation découpage territorial version M Base de données sur les congés des patients, Institut canadien d'information sur la santé, actualisation découpage territorial version M MSSS, Estimations et projections démographiques, version avril 2012 (produit électronique). Production : équipe Surveillance de l'état de santé de la population, DSP Montérégie, juin 2014.

19 4- Taux ajusté d'hospitalisation pour lésions traumatiques de la tête selon le sexe, Montérégie et Québec, à Les taux ajustés d'hospitalisation pour lésions traumatiques de la tête varient selon le sexe. On constate : Que les taux ajustés d'hospitalisation pour lésions traumatiques de la tête sont deux à trois plus élevés chez les hommes que chez les femmes, tant en Montérégie qu'au Québec, et ce durant toute la période à l’étude. Que les taux ajustés de lésions traumatiques de la tête sont plutôt demeurés stables en Montérégie entre et , tant chez les hommes (8,5 c. 7,7 pour 10 000) que chez les femmes (3,7 c. 3,0 pour 10 000). Que les écarts entre les taux d’hospitalisation pour lésions traumatiques de la tête pour la Montérégie et le Québec sont statistiquement significatifs. En Montérégie, 241 femmes ont été hospitalisées en pour des lésions traumatiques de la tête, tandis que du côté des hommes, ce nombre s’élevait à 544. (+), (-) Valeur significativement plus élevée ou plus faible que celle du reste du Québec à un seuil de 5 %.  Sources : MSSS, Fichier des hospitalisations MED-ÉCHO (produit électronique), actualisation découpage territorial version M Base de données sur les congés des patients, Institut canadien d'information sur la santé, actualisation découpage territorial version M MSSS, Estimations et projections démographiques, version avril 2012 (produit électronique). Production : équipe Surveillance de l'état de santé de la population, DSP Montérégie, juin 2014.

20 4- Taux brut d'hospitalisation pour lésions traumatiques de la tête selon l'âge, Montérégie, à Pour ce qui est de l’évolution des taux bruts d'hospitalisation pour lésions traumatiques de la tête selon l’âge en Montérégie : Ces taux sont nettement plus élevés chez les 65 ans et plus comparativement aux autres groupes d’âge. Ils sont toutefois statistiquement moins élevés que les taux enregistrés dans le reste du Québec. En outre, pour ce groupe d’âge, le taux s’est accru de 33 % entre et (9 c. 12 par 10 000). Les ans représentent le groupe d’âge dont les taux sont les moins élevés. Par ailleurs, dans ce groupe d’âge, la tendance des taux d’hospitalisations pour des lésions traumatiques à la tête est plutôt stable entre et (+), (-) Valeur significativement plus élevée ou plus faible que celle du reste du Québec à un seuil de 5 %.  Sources : MSSS, Fichier des hospitalisations MED-ÉCHO (produit électronique), actualisation découpage territorial version M Base de données sur les congés des patients, Institut canadien d'information sur la santé, actualisation découpage territorial version M MSSS, Estimations et projections démographiques, version avril 2012 (produit électronique). Production : équipe Surveillance de l'état de santé de la population, DSP Montérégie, juin 2014. (+), (-) Valeur significativement plus élevée ou plus faible que celle du reste du Québec à un seuil de 5 %.

21 4- Taux brut d'hospitalisation pour lésions traumatiques de la tête chez les 0 à 17 ans, Montérégie, à De manière générale, on constate que les taux d’hospitalisation pour lésions traumatiques de la tête sont plus élevés chez les 0-4 ans comparativement aux ou aux ans. Chez les 0-4 ans, après une diminution de 30 % entre et , le taux d’hospitalisation pour lésions traumatiques de la tête semble se stabiliser. Chez les 5-11 ans, les taux sont moins élevés que ceux observés chez les 0-4 ans et les ans. En outre ces taux demeurent stables après une diminution enregistrée entre et (6,8 c. 3,8 par 10 000). Chez les ans, les taux sont demeurés relativement stables durant toute la période à l’étude. En , 197 hospitalisations en moyenne pour lésions traumatiques de la tête ont été enregistrées chez les 0-17 ans en Montérégie, ce qui équivaut à un taux brut d’hospitalisation de 6,7 par 10 000. (+), (-) Valeur significativement plus élevée ou plus faible que celle du reste du Québec à un seuil de 5 %.  Sources : MSSS, Fichier des hospitalisations MED-ÉCHO (produit électronique), actualisation découpage territorial version M Base de données sur les congés des patients, Institut canadien d'information sur la santé, actualisation découpage territorial version M MSSS, Estimations et projections démographiques, version avril 2012 (produit électronique). Production : équipe Surveillance de l'état de santé de la population, DSP Montérégie, juin 2014.

22 4- Taux brut d'hospitalisation pour lésions traumatiques de la tête chez les ans, Montérégie, à Les taux bruts d’hospitalisation pour lésions traumatiques de la tête en Montérégie : Sont plus élevés chez les ans lorsqu’on les compare aux ans ou aux ans, par ailleurs, cet indicateur est demeuré plutôt stable depuis Demeurent plutôt stables chez les ans et les ans entre et En , 327 hospitalisations en moyenne pour lésions traumatiques de la tête ont été enregistrées chez les ans en Montérégie, ce qui équivaut à un taux brut d’hospitalisation de 3,5 par 10 000. (+), (-) Valeur significativement plus élevée ou plus faible que celle du reste du Québec à un seuil de 5 %.  Sources : MSSS, Fichier des hospitalisations MED-ÉCHO (produit électronique), actualisation découpage territorial version M Base de données sur les congés des patients, Institut canadien d'information sur la santé, actualisation découpage territorial version M MSSS, Estimations et projections démographiques, version avril 2012 (produit électronique). Production : équipe Surveillance de l'état de santé de la population, DSP Montérégie, juin 2014.

23 4- Taux brut d'hospitalisation pour lésions traumatiques de la tête chez les 65 ans et plus, Montérégie, à Chez les 65 ans et plus, on observe : Une tendance nettement à la hausse des taux d’hospitalisation pour lésions traumatiques de la tête pouvant s’expliquer par l’augmentation du risque de chutes associés à la présence de facteurs de risque chez les personnes âgées. En effet, les taux sont particulièrement élevés chez les 85 ans et plus, lesquels sont de 5 à 6 fois plus élevés que les taux chez les ans. En outre, chez les 85 ans et plus, les taux demeurent inchangés depuis En , 261 hospitalisations en moyenne pour lésions traumatiques de la tête ont été enregistrées chez les 65 ans et plus en Montérégie, ce qui équivaut à un taux brut d’hospitalisation de 12 par 10 000. (+), (-) Valeur significativement plus élevée ou plus faible que celle du reste du Québec à un seuil de 5 %.  Sources : MSSS, Fichier des hospitalisations MED-ÉCHO (produit électronique), actualisation découpage territorial version M Base de données sur les congés des patients, Institut canadien d'information sur la santé, actualisation découpage territorial version M MSSS, Estimations et projections démographiques, version avril 2012 (produit électronique). Production : équipe Surveillance de l'état de santé de la population, DSP Montérégie, juin 2014.

24 4- Taux ajusté d'hospitalisation, pour lésions traumatiques de la tête selon le RLS, Montérégie et Québec, à Pour la dernière période soit entre avril 2010-mars 2011 et avril 2011-mars (tableau 1) : - Les RLS du Suroît, du Haut-Richelieu–Rouville et Pierre-De Saurel présentent des taux ajustés d’hospitalisation pour lésions traumatiques de la tête significativement plus élevés que le Québec. Par contre, les RLS de Jardins-Roussillon, Pierre-Boucher, de Champlain, de Richelieu-Yamaska et de Vaudreuil-Soulanges présentent des taux significativement plus bas que le Québec. On note une tendance à la baisse des taux dans les RLS Pierre-De Saurel, de Richelieu-Yamaska et La Pommeraie depuis avril 2006-mars 2007 à avril 2007-mars (+), (-) Valeur significativement plus élevée ou plus faible que celle du reste du Québec à un seuil de 5 %.  Sources : MSSS, Fichier des hospitalisations MED-ÉCHO (produit électronique), actualisation découpage territorial version M Base de données sur les congés des patients, Institut canadien d'information sur la santé, actualisation découpage territorial version M MSSS, Estimations et projections démographiques, version avril 2012 (produit électronique). Production : équipe Surveillance de l'état de santé de la population, DSP Montérégie, juin 2014.

25 4- Types de lésions traumatiques de la tête Répartition (%) des hospitalisations pour lésions traumatiques de la tête selon le type de lésion (CIM-10-CA), Montérégie, avril 2011 à mars 2012 Entre avril 2011 et mars 2012, en Montérégie, les lésions traumatiques de la tête chez les personnes hospitalisées se répartissent comme suit : Environ 63 % des lésions traumatiques de la tête sont des lésions traumatiques intracrâniennes. Ces lésions incluent les commotions ou contusions cérébrales ainsi que les hémorragies cérébrales. Un peu plus de deux lésions traumatiques de la tête sur dix (22 %) se composent des fractures du crâne et des os de la face. Les autres lésions sont constituées des lésions traumatiques de l’œil et de l’orbite (5 %), de plaies ouvertes à la tête (4 %), de lésions traumatiques superficielles (3 %) ou d’autres types de lésions traumatiques de la tête (3 %). Note Il est fort probable que la part des lésions traumatiques de la tête soit sous-estimée, en effet une proportion non négligeable de ces lésions ne nécessite pas une hospitalisation des victimes. Selon la SAAQ, 85 % des commotions cérébrales sont légères, donc souvent traitées en clinique externe ou à l’urgence et par conséquent peu susceptibles de faire l’objet d’une éventuelle hospitalisation. D’autres études révèlent aussi qu’en Ontario, de plus en plus de victimes de traumatismes crâniens légers seraient traitées aux départements d’urgence et obtiendraient leur congé sans avoir été hospitalisées.  Sources : MSSS, Fichier des hospitalisations MED-ÉCHO (produit électronique), actualisation découpage territorial version M Base de données sur les congés des patients, Institut canadien d'information sur la santé, actualisation découpage territorial version M MSSS, Estimations et projections démographiques, version avril 2012 (produit électronique). Production : équipe Surveillance de l'état de santé de la population, DSP Montérégie, juin 2014.

26 5- Circonstances de survenue des lésions traumatiques de la tête
Les codes de causes Externes de la CIM-10-CA utilisés dans ce portrait pour identifier les circonstances de survenue des lésions traumatiques de la tête sont illustrés dans le tableau ci-dessous : Occupants de véhicules à moteur V30-V79 (.4-.9), V83-V85 (.0-.3) Piétons V01-V09 Cyclistes V10-V19 Motocyclistes V20-V29 (.3-.9) Véhicules conçus pour être utilisés hors route V86 Chutes W00-W01, W03-W08, W10-W15, W17-W19, X59.0 Traumatismes d’origine récréative et sportive V80, V90-V94 (.5,.7,.8), V96, W02, W09, W16, W21, W22 (.0-.7), W51 (.0-.7), W67-W70, X50

27 5- Répartition des hospitalisations pour lésions traumatiques de la tête selon les circonstances de survenue, (% et nombre moyen), Montérégie, à Entre avril 2010 et mars 2012, un peu plus de la moitié soit 58 % des lésions traumatiques de la tête ayant nécessité une hospitalisation était en lien avec une chute, alors que 19 % des lésions traumatiques de la tête étaient attribuables à un accident de la route (occupants de véhicules à moteur, 9 %) (piétons, 3 %) (motocyclistes, 3 %) (cyclistes, 4 %). Par ailleurs, 9 % des hospitalisations sont en lien avec un traumatisme sportif et récréatif tandis que 3 % impliquaient des véhicules hors route¹. La répartition des lésions traumatiques ayant nécessité une hospitalisation selon les circonstances de survenue est comparable à celle de l’ensemble du Québec. ¹ Hors réseau : l’utilisation par une personne physique ou morale d’un véhicule en dehors du réseau routier ordinaire, soit sur un terrain privé ou dans une localité non reliée au réseau routier. La variable hors réseau ne reflète pas seulement le lieu de l’accident, mais plutôt la nature des véhicules impliqués, en effet dans ce cas les véhicules impliqués sont des véhicules conçus pour être utilisés en dehors du réseau routier (motoneiges, véhicules tout-terrain ou VTT, ou tout véhicule dont le lieu d’autorisation de circuler est GP (gare, port, aéroport) ou HR (en dehors des chemins publics).

28 5- Taux ajusté d’hospitalisation pour lésions traumatiques de la tête selon les circonstances de survenue de l’accident, Montérégie, avril mars 2007 à avril 2011-mars 2012 Entre et en Montérégie, les taux ajustés d’hospitalisation pour lésions traumatiques de la tête sont en diminution chez les occupants de véhicule à moteur, les cyclistes ou les victimes de traumatismes d’origine sportive et récréative. On observe peu de changement dans les taux d’hospitalisation concernant les victimes de chutes, les piétons, les motocyclistes ou les victimes d’accidents impliquant des véhicules hors route¹. Ces tendances sont presque comparables aux tendances observées pour l’ensemble du Québec. ¹ Hors réseau : l’utilisation par une personne physique ou morale d’un véhicule en dehors du réseau routier ordinaire, soit sur un terrain privé ou dans une localité non reliée au réseau routier. La variable hors réseau ne reflète pas seulement le lieu de l’accident, mais plutôt la nature des véhicules impliqués, en effet dans ce cas les véhicules impliqués sont des véhicules conçus pour être utilisés en dehors du réseau routier (motoneiges, véhicules tout-terrain ou VTT, ou tout véhicule dont le lieu d’autorisation de circuler est GP (gare, port, aéroport) ou HR (en dehors des chemins publics).

29 5- Taux ajusté d'hospitalisation pour lésions traumatiques de la tête, par région et selon les années financières, 2008 à 2013 Pour la période couvrant les années 2008 à 2013, avec un taux annuel moyen autour de 5 pour 10 000, la Montérégie se classe dans le groupe des régions (Laval, Outaouais, Montréal, Lanaudière, Capitale-Nationale, Laurentides) présentant des taux ajustés d’hospitalisation pour lésions traumatiques de la tête statistiquement moins élevés que celui observé pour l’ensemble du Québec. À l’inverse, le Nunavik et les Terres-Cries-de-la-Baie-James se distinguent avec des taux particulièrement élevés et statistiquement plus élevés. Sources : MSSS, Fichier des hospitalisations MED-ÉCHO (produit électronique), actualisation découpage territorial version M Base de données sur les congés des patients, Institut canadien d'information sur la santé, actualisation découpage territorial version M Production : équipe Surveillance de l'état de santé de la population, DSP Montérégie, mai 2014.

30 6- Conséquences et incapacités liés aux lésions traumatiques de la tête

31 6- Conséquences des traumatismes crâniens (cranio-cérébraux)
L’état à la sortie des patients victimes d’un traumatisme crânien ayant été hospitalisés détermine leur prise en charge ultérieure; ils peuvent retourner à leur domicile, être dirigé vers un autre établissement de soins ou en décéder. En Montérégie, entre 2006 et 2009, selon les données du registre des traumatismes du Québec, en moyenne, 14 % des victimes de 0-17 ans hospitalisées pour un traumatisme cranio-cérébral modéré ou grave, sont retournées à domicile à leur sortie d’hôpital, 23 % ont été référées vers une ressource en externe, près de 37 % ont été transférées vers d’autres établissements et environ 26  % sont décédées. Pour ce qui est des 18 ans et plus, au cours de la même période et selon la même source de données, en moyenne, près de 9 % des victimes hospitalisées pour un traumatisme cranio-cérébral modéré ou grave, ont regagné leur domicile, près d’un tiers (32 %) a été transféré vers un autre établissement hospitalier (incluant les soins de longue durée), environ 13 % ont été référées vers une ressource en externe, alors que 44 % sont décédées. Il est important de rappeler que le registre des traumatismes du Québec ne considère que les hospitalisations pour des traumatismes graves. Par conséquent, les données présentées dans cette diapositive ne reflètent qu’un sous-ensemble d’hospitalisations pour traumatismes cranio-cérébraux. Les données ne sont pas disponibles pour les traumatismes cranio-cérébraux légers.

32 6- Conséquences et incapacités
Les coûts socio-économiques liés à cette problématiques sont élevés. Outre le décès, le traumatisme crânien représente la lésion traumatique de la tête la plus sévère pouvant avoir comme conséquence des incapacités à long terme et une piètre qualité de vie. Un peu plus de 40 % des personnes hospitalisées à la suite d'un traumatisme cranio-cérébral demeurent affectées par des incapacités à long terme. L’Institut canadien d’information (ICIS) sur la santé estime que le total des coûts directs associés à l’ensemble des traumatismes crâniens était de 151,7 millions de dollars en au Canada : 150,7 millions (99,3 %) pour les soins hospitaliers 0,3 million (0,2 %) pour les soins dispensés par les médecins 0,7 million (0,5 %) pour les médicaments En Ontario, en , les patients victimes d’un traumatisme crânien représentaient un peu plus de 2 % des patients dans les services hospitaliers de réadaptation et 6,4 % des jours-patients en soins continus complexes en Ontario.

33 6- Conséquences des traumatismes cranio-cérébraux (ou crâniens)
Pour les traumatismes crâniens légers, les séquelles les plus fréquentes sont le syndrome post-commotionnel associant céphalées, sensations vertigineuses, fatigue et des difficultés cognitives et émotionnelles. Ces troubles guérissent dans 90 % des cas en moins de 3 à 6 mois. 10 % des patients gardent des séquelles plus ou moins importantes. Mais ces traumatismes peuvent aussi être compliqués par le retentissement psychologique de l'accident (en particulier par l'état de stress post-traumatique caractérisé par des souvenirs envahissants et répétés de l'accident ou de ses suites).

34 6- Conséquences des traumatismes cranio-cérébraux
Pour les traumatismes crâniens modérés à sévères, les séquelles peuvent être plus importantes et de plusieurs ordres : d’ordre sensoriel : troubles visuels (vue double ou diplopie, atteinte d'un nerf optique ou du champ visuel), perte du goût, de l'odorat ou du toucher. d’ordre physique : il peut exister à des degrés divers des troubles de la motricité (hémiplégie, voire tétraplégie dans les cas les plus sévères), de la coordination et de l'équilibre (syndrome cérébelleux), des troubles orthopédiques dans les cas les plus sévères, des troubles vésico- sphinctériens ou de la déglutition et des crises d'épilepsie parfois tardivement. d’ordre endocrinien : pouvant majorer certains troubles, en particulier la fatigue ou des troubles sexuels. d’ordre cognitif : elles constituent la principale difficulté à la reconnaissance d'un handicap, elles sont la source de ce que l'on appelle communément le handicap invisible² Enfin, il peut exister des modifications du caractère et du comportement sous forme soit d'une perte d’initiative et d'apathie, soit au contraire d'une désinhibition et de difficultés du contrôle du comportement pouvant mener à des actes socialement inadaptés (violence, agressivité, conduites addictives, etc… ). ² Handicap invisible : il s'agit d'une combinaison de différents troubles associant une lenteur mentale, des troubles de l'attention, de la concentration, une difficulté à faire plusieurs choses à la fois, des troubles de la mémoire surtout antérograde, c'est-à-dire altérant les capacités d'apprentissage de nouvelles informations, et enfin des troubles des fonctions exécutives (difficultés de gestion de tâches nouvelles ou inhabituelles, de planification, d'organisation, d'inhibition, de raisonnement, de jugement).

35 7- Éléments de prévention

36 7- Volet prévention 1. Facteurs de risque 2. Interventions efficaces : selon les secteurs d’activités, (routier, chutes, sport)

37 7- Facteurs de risque Pour chacune des catégories d’activités où se produisent les TCC, et le groupe d’âge on observe plusieurs facteurs de risque. Chez les enfants Le syndrome du bébé secoué constitue l’une des principales causes des décès et blessures à la tête pour les tout-petits (0-4 mois) Les produits de consommation non sécuritaires constituent une source de danger qui sont à l’origine de blessures Les chutes chez les enfants, notamment sur des appareils de jeu où la hauteur des appareils, l’absence de barrière et la surface du sol contribuent à la sévérité des blessures L’utilisation incorrecte d’un siège d’auto pour enfant ou de la ceinture de sécurité

38 7- Facteurs de risque (suite)
Chez les jeunes Malgré ses effets bénéfiques, la pratique d’un sport (soccer, football, hockey, sport de glisse ou de combat) suscite des situations de contact ou de choc à la tête L’absence du port d’équipement de protection (casque de vélo, pour le ski, etc.) Le non port de la ceinture de sécurité en automobile et l’utilisation incorrecte du siège d’auto pour enfant Les chutes sur des surfaces dures et non absorbantes Le « syndrome du bébé secoué » où la tête se balance rapidement d’avant en arrière et le cerveau heurte les parois du crâne, résultant en lésion cérébrale et même le décès

39 7- Facteurs de risque (suite)
Chez les adultes La pratique d’un sport ou une activité physique de contact L’absence de port d’équipement protecteur (ceinture de sécurité, casque protecteur) Des environnements peu ou pas sécuritaires pour les piétons, cyclistes et automobilistes Chez les aînés Les chutes à domicile ou à l’extérieur de la maison associée à un équilibre fragile et un environnement mal adapté

40 7- Interventions préventives
Pour prévenir les chutes Des surfaces absorbantes sur les aires de jeu pour les enfants L’application de programmes de prévention des chutes ciblées pour les aînés (PIED, IMP), l’exercice pour améliorer l’équilibre et la force, et l’amélioration de l’environnement domiciliaire L’entretien des trottoirs l’hiver

41 7- Interventions préventives (suite)
En sécurité routière Le port du casque de vélo chez les cyclistes réduit le risque de blessures à la tête de 85 % et de TCC sévères de 75 % (Cochrane, 2009) Promouvoir et faciliter l’utilisation correcte des sièges d’auto pour enfants (sièges orientés vers l’arrière au moins jusqu’à 2 ans et le siège d’appoint jusqu’à 8 ou 9 ans selon la taille de l’enfant) Renforcer le port de la ceinture de sécurité en auto La priorité aux piétons

42 7- Interventions préventives (suite)
Dans le sport et le loisir L’équipement protecteur approprié au sport ou à l’activité La supervision des entraineurs La sensibilisation des entraineurs, parents, enseignants aux facteurs de risque des commotions cérébrales lors des pratiques et des compétitions L’adoption d’un plan d’action et de protocole de retrait et de retour au jeu Davantage de recherche est nécessaire pour évaluer les positions et jeux susceptibles d’augmenter le risque de blessure à la tête selon chaque activité L’élaboration et la diffusion d’outils de détection des commotions cérébrales

43 Références Faul M, Xu L, Wald MM, Coronado VG. Traumatic Brain Injury in the United States : Emergency Department Visits, Hospitalizations and Deaths 2002–2006. Atlanta (GA): National Center for Injury Prevention and Control; Kim H, Colantonio A. Intentional traumatic brain injury in Ontario, Canada. Journal of Trauma. 2008; 65(6): Colantonio A, Saverino C, Zagorski B, Swaine B, Lewko J, Jaglal S, Vernich L. Hospitalizations and emergency department visits for TBI in Ontario. Canadian Journal Neurological Sciences. 2010; 37(6): SAAQ; le traumatisme cranio-cérébral, brochure à l’intention des familles et des personnes atteintes, mnCseSyQHru4CYAw&start=240&sa=N Cassidy JD1, Carroll LJ, Peloso PM, Borg J, von Holst H, Holm L, Kraus J, Coronado VG; WHO Collaborating Centre Task Force on Mild Traumatic Brain Injury Incidence, risk factors and prevention of mild traumatic brain injury: results of the WHO Collaborating Centre Task Force on Mild Traumatic Brain Injury. J Rehabil Med Feb; (43 suppl): Gagné M., Robitaille Y., Légaré L., Goulet C., Tremblay B., & St-Laurent D. (2012). Évolution des hospitalisations attribuables aux traumatismes craniocérébraux d’origine non intentionnelle au Québec. 32 Mme Suzanne Leclerc, M.D., Ph. D., COMMOTION CÉRÉBRALE ET TRAUMATISME CRANIOCÉRÉBRAL LÉGER. Assurez- votre sécurité. 6P. Thompson DC. Rivara F. Thompson R. Helmets for preventing head and facial injuries in bicyclists (Review). The Cochrane collaboration, 2009 CDC Centers for Disease Control and Prevention Heads Up: Prevent Shaken Baby Syndrome, consulté le Hôpital de Montréal pour enfants CHUS Mc Gill. Pour l’amour! Ne secouez pas votre bébé,


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