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Prof. Andreas Ladner Cours à choix 2012 Démocratie et formation de l’opinion 1.La Démocratie.

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1 Prof. Andreas Ladner Cours à choix 2012 Démocratie et formation de l’opinion 1.La Démocratie

2 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | Robert A. Dahl (1998). On Democracy

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6 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | Définition stricte de la démocratie (Schmidt 2000)  Allgemeines, freies Wahlrecht  Parteienwettbewerb  Informations- und Meinungsfreiheit  Oppositions- und Koalitionsfreiheit  Regelmässige Wahl der politisch Herrschenden (und die Chance ihrer Abwahl)  Einbettung in die Strukturen des Verfassungsstaates

7 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | Les théories de la démocratie  Les théories classiques: Aristote, Hobbes, Locke, Montesquieu, Rousseau, Federalist Papers, Tocqueville, Mill et autres  Les théories modernes: Weber, Schumpeter, Downs, les pluralistes, les élitistes, la démocratie sociale, la démocratie participative et la théorie critique de la démocratie et autres

8 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | Différents types de théories  Théories empiriques et analytiques (décrire et expliquer l’état actuel de la démocratie)  Théories normatives (évaluer l’état actuel ou le potentiel de la démocratie)

9 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | La démocratie – un danger? Notons: „Für einen grossen Teil der Staatsphilosophen galt die Demokratie lange Zeit als denkbar schlechte Staatsform, als wankelmütige „Pöbelherrschaft“, die nur in kleinen Gemeinwesen verwirklicht werden kann.“

10 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | Auteurs  Platon, Périklès  Hobbes  Montesquieu  Rousseau  Alexis de Tocqueville  Mills  Downs, Schumpeter

11 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | Démocratie = ?

12 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | Définition La démocratie (du grec ancien dèmokratia, « souveraineté du peuple », de dèmos, « peuple » et kratos, « puissance », « souveraineté ») est le gouvernement de tous (de l'ensemble du peuple). Il s'oppose historiquement aux systèmes monarchiques ou oligarchiques où le pouvoir est détenu et transmis au sein d'un petit groupe.

13 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | Gettysburg-Formel (Abraham Lincoln, 1863) Democracy = „government of the people, by the people, for the people“ En français, la formule de Périclès : "le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple".Périclès

14 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | La Constitution française de 1958 Titre premier : DE LA SOUVERAINETÉ Article 2 (Loi constitutionnelle n° 92-554 du 25 juin 1992) " La langue de la République est le français. "  L'emblème national est le drapeau tricolore, bleu, blanc, rouge.  L'hymne national est la " Marseillaise ".  La devise de la République est " Liberté, Égalité, Fraternité".  Son principe est : gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple.

15 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | Formes de gouvernement  Démocratie  République  Oligarchie  Aristocratie  Ploutocratie  Théocratie  Technocratie  Gérontocratie  Monarchie –absolue –constitutionnelle  Despotisme  Tyrannie  Dictature  Anarchie

16 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | Différences entre démocratie et république? -> www.politique.net

17 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | Les grecques

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19 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | Etapes  Fin du système féodal -> système gouvernementa l Athènes -> décision publique  Les penseurs avant Socrate -> des mythes au logos  Débats publiques –> les sophistes

20 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | Les sophistes  Penseurs, orateurs et enseignants grecs du Ve siècle av. J.-C.  Pour Platon et la plupart des philosophes jusqu'à nos jours, la perversion volontaire du raisonnement démonstratif est utilisée à des fins le plus souvent immorales, en faisant usage de méthode et d'argument divers, afin de rendre indiscutable son propos. (Le philosophe n'usant que de sa raison pour arriver à ses fins).

21 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | Les critiques de Platon (dans la bouche de Socrate):  Les sophistes font payer leurs leçons comme des sculpteurs, potiers, etc. Attention à la corruption!  Les sophistes sont amoraux, puisque leur enseignement peut servir tout aussi bien à donner des armes à l'injustice, alors qu'ils prétendent donner à leurs élèves une éducation.  Les sophistes manipulent le langage et préfèrent l'efficacité à la vérité.  Platon, en fait, n'attaque que modérément les « grands » sophistes. Ses dialogues mettent en scène des joutes entre des disciples de ces sophistes et Socrate (qui, bien entendu, vient aisément à bout d'eux). Discussion: C’est qui les sophistes aujourd’hui?

22 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | La maïeutique La maïeutique - par analogie avec le personnage de la mythologie grecque Maïa, qui veillait aux accouchements - est une technique qui consiste à bien interroger une personne pour lui faire exprimer (accoucher) des connaissances. Elle est destinée à faire exprimer un savoir caché en soi.

23 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | Socrate (470 - 399)  Evoque l’idée des droits de l’homme  Les droits politiques, le droit en matière de famille, des contrats, de la propriété sont la base d’une communauté libre.  C’est sur la base des ces droits que Socrate justifie l’obéissance.

24 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | La mort de Socrate Grosser Griff zum Giftbecher: Jacques Louis David lässt 1787 den Philosophen im Kreis seiner trauernden Schüler sterben.

25 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | Platon (423 -347)  Ouvrage en forme de dialogue (de son maître Socrate avec les sophistes)  L’Etat garantit la justice et donc une vie heureuse (justification de l’Etat)  Les différentes formes pour gouverner: gouvernement d’une personne, d’un groupe ou du peuple. L’Etat idéal est un système élaboré des (trois) ordres.  Ce qui est juste et adéquat ne se laisse pas trouver de manière empirique. C’est la tâche des philosophes (l’Etat platonique) -> Lecture

26 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | Aristote (384 -322)  Homme de science, empiriste, politologue  Quelle est la meilleure forme de l’Etat? Forme moyenne entre oligarchie des riches et démocratie des pauvres.  Seulement une grande classe moyenne possède l’homogénéité nécessaire qui rend une vie en commun possible et garantit la sécurité.

27 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | Les différentes formes de l’Etat Gouvernement d’une personne Gouvernement d’un groupe Gouvernement du peuple Bonne forme d’Etat/ du gouvernement MonarchieAristocratie„Politie“ Mauvaise forme d’Etat/ du gouvernement TyrannieOligarchieDémocratie Quelle: Aristoteles, Politik (Ausg. Dtv 1973: 114), Prof. Volker Schneider, Internet

28 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | Evolution de la démocratie athénienne A l’opposition d'autres démocraties, comme les États-Unis ou la République française, la démocratie athénienne ne naquit pas d’insurrections populaires mais de l'engagement de politiciens pour assurer l'unité de la cité.

29 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | Les réformes  Dracon: il met en place de mesures affirmant pour la première fois l'autorité de l'État au-dessus des liens de parenté dans le domaine de la justice  Solon: arbitre, archonte, législateur. Il interdit l’esclavage pour dettes. Il effectue des réformes constitutionnelles qui lui donne la réputation d'être le père de la démocratie. -> du peuple?  Clisthène: il concède au peuple la participation non seulement aux décisions politiques mais aussi aux fonctions politiques en échange de son soutien. -> démocratie, par le peuple?  Périclès: il met en place une indemnité journalière de présence au sein de l'Héliée et de la Boulê, ainsi qu'aux spectacles des Panathénées pour faire participer les citoyens les plus pauvres et les plus éloignés de la ville. -> pour le peuple?

30 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | Périclès  Périclès, en grec Περικλής / Periklếs (né à Athènes v.-495, décédé à Athènes en -429), est un stratège et un homme d'État athénien.  Son discours le plus connu (écrit par Thucydide) est « l'Oraison funèbre ». Il s’agit d’un vibrant éloge de la démocratie, mais aussi un hommage patriotique à Athènes.

31 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | Paris: 1559

32 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | Pericles' Funeral Oration (after 490 BCE) from Thucydides, The Peloponnesian War Our form of government does not enter into rivalry with the institutions of others. Our government does not copy our neighbors', but is an example to them. It is true that we are called a democracy, for the administration is in the hands of the many and not of the few. But while there exists equal justice to all and alike in their private disputes, the claim of excellence is also recognized; and when a citizen is in any way distinguished, he is preferred to the public service, not as a matter of privilege, but as the reward of merit. Neither is poverty an obstacle, but a man may benefit his country whatever the obscurity of his condition. There is no exclusiveness in our public life, and in our private business we are not suspicious of one another, nor angry with our neighbor if he does what he likes; we do not put on sour looks at him which, though harmless, are not pleasant. While we are thus unconstrained in our private business, a spirit of reverence pervades our public acts; we are prevented from doing wrong by respect for the authorities and for the laws, having a particular regard to those which are ordained for the protection of the injured as well as those unwritten laws which bring upon the transgressor of them the reprobation of the general sentiment. http://www.wsu.edu:8080/~wldciv/world_civ_reader/world_civ_reader_1/pericles.html#1

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34 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | Deux organisations politiques très différentes:  D'une part, la Boulè (équivalent d'un conseil ou d'un Sénat) regroupe environ 500 citoyens, chargés de recueillir les propositions de loi présentées par les citoyens, puis de préparer les projets de loi ;  D’autre part, l'assemblée des citoyens (Ecclesia) est l’exemple type de la démocratie directe.

35 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | La Boulè  La Boulè a Athènes était souvent appelée Conseil des Cinq Cents, car, à partir des réformes de Clisthène, elle fut composée de 500 membres (bouleutes) à raison de cinquante par tribu.  Les bouleutes sont tirés au sort parmi des listes de citoyens volontaires âgés de plus de trente ans et renouvelés chaque année, un citoyen ne pouvant être au maximum que 2 fois bouleutes.  Cette assemblée siège de façon permanente. La présidence et la coordination du travail sont assurées par les prytanes.  Le principal travail de la Boulé est de recueillir les propositions de loi présentées par les citoyens, puis de préparer les projets de loi pour pouvoir ensuite convoquer l'Ecclésia.

36 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | L'Ecclésia C’est l'assemblée de citoyens qui se réunit sur la colline de la Pnyx. Elle vote les lois en général. Ces votes se font à main levée et à la majorité simple. N'importe quel citoyen peut prendre la parole et proposer une motion. Une fois votée, la loi est exposée au public sur l'Agora. Selon un processus similaire, l'Ecclésia peut, pour se protéger de la tyrannie, voter une fois par an le bannissement d'un citoyen.

37 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | Société et gouvernement en Athènes Quelle: Martin/Jochen (1992) Geschichtsbuch 1. Berlin: Cornelsen

38 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | La démocratie chez les romains La République romaine organisait des élections mais, là encore, les femmes, les esclaves et une large partie de la population étrangère en étaient exclus. Le vote des riches avait plus de poids et la plupart des plus hautes fonctions étaient attribuées à quelques familles nobles.

39 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | Rome une démocratie?  Il paraît paradoxal de parler de démocratie dans une société aussi inégalitaire, aussi autoritaire que celle de la Rome antique. Il paraît paradoxal de parler de démocratie là où les institutions concentrent le pouvoir entre les mains de quelques oligarques et restreignent, au point de les rendre inexistantes, les libertés d’expression, de manifestation, d’association.  Et pourtant, ce sont les Anciens eux-mêmes qui ont élaboré le concept, ce sont des politologues grecs et romains qui ont estimé que le régime romain était partiellement démocratique, des hommes politiques romains qui ont lutté ou prétendu lutter pour un supplément de démocratie dans les institutions. (ainsi Jean-Christian DUMONT, Professeur à l’université Paris X dans une conférence en 2005 au Forum Universitaire de Boulogne-Billancourt)

40 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | Les principaux organes de l’Etat Romain Le gouvernement de ceux que l’on appelle les magistrats. D’une part, les magistrats sont élus pour un an, d’autre part hiérarchisés : il faut avoir assumé une magistrature inférieure pour pouvoir prétendre se faire élire à la magistrature supérieure. Les magistratures sont, en outre, collégiales : un magistrat ne peut rien faire contre la volonté de son ou de ses collègues de même rang, ni contre la volonté d’un magistrat supérieur. La magistrature suprême est le consulat exercé par deux consuls : ceux-ci ont, à Rome même, des attributions importantes. À l’extérieur, à la tête des armées, ils ont un pouvoir absolu. Source: Jean-Christian DUMONT, Professeur à l’université Paris X

41 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | Second organe important: le Sénat Une assemblée de trois cents ou six cents membres suivant les époques, recrutés essentiellement parmi les anciens magistrats. Ceux des magistrats qui ont l’initiative des lois, consuls et préteurs, doivent d’abord soumettre leur projet de loi à l’agrément du Sénat. Le Sénat a la haute main sur la politique étrangère, la guerre, la paix, les traités, et également sur les recettes et les dépenses de l’État. Source: Jean-Christian DUMONT, Professeur à l’université Paris X

42 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | En troisième lieu viennent les comices …  … ou assemblées du peuple : c’est le peuple qui élit les magistrats, c’est le peuple qui vote les lois et ce fut, jusqu’à une certaine époque, le peuple qui, en cas de crise grave, condamnait ou absolvait les accusés par son vote.  Le scrutin est à deux degrés : le corps électoral est divisé en unités de vote, appelées dans un cas « centuries », dans l’autre « tribus ». Dans chaque unité de vote, on enregistre, s’il s’agit d’une loi, la majorité de « oui » ou de « non », s’il s’agit d’une élection, celui des candidats qui a obtenu le plus de voix. Les centuries ou les tribus ne votent pas toutes simultanément, mais l’une après l’autre et, après le vote de chacune, on dépouille et l’on proclame le résultat partiel : dès qu’une majorité est atteinte, on arrête les opérations.  La grande différence entre les systèmes centuriate et tribute tient à ce que le premier répartit les citoyens selon des critères censitaires, le second selon des critères territoriaux. Dans le système centuriate, on distingue, d’après leur niveau de fortune, cinq classes de citoyens. Source: Jean-Christian DUMONT, Professeur à l’université Paris X

43 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | Le Moyen-Âge (Ve au XVe siècle) Chute de l'Empire romain (476) et invention de l'imprimerie (1450)  Epoque sombre et obscure  Les grandes invasions (la migration des peuples)  Conflit entre l’Etat et l’Eglise  L’Etat de Dieu prend la place de l’Etat terrestre (où règne le péché)

44 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 |

45 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | Quelques documents au service de la démocratie (1) Magna Carta: La Grande Charte est une charte de 63 articles imposée par le baronnage anglais au roi Jean sans Terre le 15 juin 1215 après une courte guerre civile notamment marquée par la prise de Londres. Ce texte limite l'arbitraire royal et établit en droit l'habeas corpus qui empêche, entre autres, l'emprisonnement arbitraire. Il garantit les droits féodaux, les libertés des villes contre l’arbitraire royal et institue le contrôle de l’impôt par le Grand Conseil du Royaume. -> Lecture

46 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | Magna Carta (Grande Charte) (2)  « A peu près chaque pays qui possède une constitution a subi l'influence de la Grande Charte, ce qui en fait peut-être le document juridique le plus important dans l'histoire de la démocratie moderne, mais il marque surtout le passage d'un État simple absolu, à celui d'un État de droit, du fait de la limitation du pouvoir royal qu'il pose. »

47 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | Machiavel (1469-1527)  Le Prince (1515)  Discours sur la première décade de Tite-Live (1531) -> Lecture

48 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | Les Temps Modernes: du siècle des lumières vers l’absolutisme et la démocratie  La Renaissance (de l’ Antiquité)  De l’orientation sur le monde de l’au-delà à l’orientation vers la vie d’ici-bas  La Réformation  Le Siècle des lumières  La lutte pour l’égalité sociale et contre la dominance de l’Eglise  L’absolutisme  La formation des États-nations

49 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | Titelbild der Originalausgabe des Leviathan -> Lecture

50 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | Thomas Hobbes (1588 – 1679) Leviathan D’après lui, dans l’état naturel des hommes règne l’égoïsme: « Homo homini lupus est ». Il nous faut un contrat social qui donne à l’Etat le pouvoir absolu sur les citoyens afin de garantir la sécurité. Le „Leviathan“ devient le symbole de l’Etat fort.

51 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | Quelques documents au service de la démocratie (2) Bill of Rights: La Déclaration des droits est un texte imposé en 1689 aux souverains d'Angleterre (Guillaume III et Marie II) à la suite de la Glorieuse Révolution. Il définit les principes de la monarchie parlementaire en Angleterre. (-> download) -> Lecture

52 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | Contenu  La Déclaration des droits définit les pouvoirs du Parlement dont l'avis est indispensable pour la suspension des lois, leur exécution, la levée d'un nouvel impôt royal et l'entretien d'une armée en temps de paix (articles 1, 4 et 6).  Les droits fondamentaux des sujets anglais s’expriment notamment à travers le droit de pétition (article 5) ou de la liberté des élections à la Chambre des communes.  Pour contrecarrer toute dérive absolutiste, le Parlement doit souvent siéger (article 13).  L'article 10 complète les dispositions judiciaires de l'Habeas Corpus de 1679 en protégeant les accusés de cautions excessives et de peines cruelles. http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9claration_des_droits

53 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | Charles-Louis de Montesquieu (1689 - 1755)  Charles Louis de Secondat, baron de La Brède et de Montesquieu est un moraliste, penseur et philosophe français du siècle des Lumières  Il fut avec John Locke l’inspirateur des principes d’organisation politique et sociale sur lesquels nos sociétés modernes s’appuient.  „De l’Esprit des lois“ -> Lecture

54 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | Un équilibre entre les trois pouvoirs «Il distingue dans chaque Etat trois sortes de pouvoirs: la puissance législative, la puissance exécutrice des choses relative au droit des gens, et la puissance exécutrice relative au droit civil.» «Tout serait perdu si le même homme, ou le même corps de nobles, ou du peuple exerçaient ces trois pouvoirs. Celui de faire les lois, celui d’exécuter les résolutions publiques, et celui de juger les crimes ou les différends des particuliers.»

55 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | Jean-Jacques Rousseau (1712 – 1778)  Ecrivain et philosophe genevois d’expression française.  Rousseau s’opposait à l’opinion de la majeure partie des "Philosophes" qui admiraient souvent les institutions anglaises, modèle d’équilibre des pouvoirs loué par Montesquieu et Voltaire.  Rousseau s’opposait également au principe même de la démocratie représentative et lui préférait une forme participative de démocratie, calquée sur le modèle antique. -> Lecture

56 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | La Déclaration d‘indépendance américaine -> Lecture

57 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | The Federalist Papers 85 articles écrits en 1787/88 pour gagner du soutien pour la Constitution

58 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | The Federalist Papers/No. 10 by James Madison The Union as a Safeguard Against Domestic Faction and Insurrection To the People of the State of New York: AMONG the numerous advantages promised by a well constructed Union, none deserves to be more accurately developed than its tendency to break and control the violence of faction. The friend of popular governments never finds himself so much alarmed for their character and fate, as when he contemplates their propensity to this dangerous vice. He will not fail, therefore, to set a due value on any plan which, without violating the principles to which he is attached, provides a proper cure for it. (…)

59 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | Madison believes that "the most common and durable source of factions has been the various and unequal distribution of property. Those who hold and those who are without property have ever formed distinct interests in society." He saw direct democracy as a danger to individual rights and advocated a representative democracy (also called a republic) in order to protect what he viewed as individual liberty from majority rule, or from the effects of such inequality within society. He says, "A pure democracy can admit no cure for the mischiefs of faction. A common passion or interest will be felt by a majority, and there is nothing to check the inducements to sacrifice the weaker party. Hence it is, that democracies have ever been found incompatible with personal security or the rights of property; and have, in general, been as short in their lives as they have been violent in their deaths."

60 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | Federalist Paper No. 14 -> Lecture

61 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | No. 51: On Federalism „In a single republic, all the power surrendered by the people is submitted to the administration of a single government; and the usurpations are guarded against by a division of the government into distinct and separate departments. In the compound republic of America, the power surrendered by the people is first divided between two distinct governments, and then the portion allotted to each subdivided among distinct and separate departments. Hence a double security arises to the rights of the people. The different governments will control each other, at the same time that each will be controlled by itself.“

62 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | Quelques documents au service de la démocratie (3)  La Constitution des États-Unis est, dans ses propres termes, la loi suprême du pays. Elle fut acceptée le 17 septembre 1787 et après ratification, s'applique depuis le 4 mars 1789.  (Influencée par la tradition britannique et par des philosophes libéraux, tels John Locke et Montesquieu, ainsi que par la Constitution Corse de Pasquale Paoli de 1755, elle établit un gouvernement aux prérogatives limitées, tenu de respecter les droits fondamentaux des citoyens, et fondé sur la séparation des pouvoirs, qui doivent se contrôler et s'équilibrer l'un l'autre (checks and balances)).

63 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | Constitution des États-Unis La Constitution telle qu'elle a été ratifiée en 1788 comprend, après un bref préambule, sept articles. Il lui a par la suite été apporté vingt- sept amendements.1788préambule Préambule: « Nous, le Peuple des États-Unis, en vue de former une Union plus parfaite, d'établir la justice, de faire régner la paix intérieure, de pourvoir à la défense commune, de développer le bien-être général et d'assurer les bienfaits de la liberté à nous-mêmes et à notre postérité, nous décrétons et établissons cette Constitution pour les États-Unis d'Amérique. »

64 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | Les trois premiers articles..... sont consacrés chacun à un des trois pouvoirs, dans l'ordre législatif, exécutif, et judiciaire. Ils marquent avec force la distinction et la séparation des pouvoirs, par leur première phrase respective, toutes les trois sur le même modèle.  Tous les pouvoirs législatifs accordés par cette Constitution seront attribués à un Congrès des États-Unis, qui sera composé d'un Sénat et d'une Chambre des représentants.  Le pouvoir exécutif sera conféré à un président des États-Unis d'Amérique.  Le pouvoir judiciaire des États-Unis sera conféré à une Cour suprême et à telles cours inférieures dont le Congrès pourra de temps à autre ordonner l'institution.

65 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | Quelques documents au service de la démocratie (4)  La Constitution polonaise du 3 mai 1791 est la première constitution en Europe.  France: Déclaration des Droits de l'homme et du citoyen du 26 août 1789 et la Constitution du 3 septembre 1791

66 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | Déclaration des Droits de l'homme et du citoyen du 26 août 1789 Les Représentants du Peuple Français, constitués en Assemblée Nationale, considérant que l'ignorance, l'oubli ou le mépris des droits de l'Homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des Gouvernements, ont résolu d'exposer, dans une Déclaration solennelle, les droits naturels, inaliénables et sacrés de l'Homme, afin que cette Déclaration, constamment présente à tous les Membres du corps social, leur rappelle sans cesse leurs droits et leurs devoirs ; afin que leurs actes du pouvoir législatif, et ceux du pouvoir exécutif, pouvant être à chaque instant comparés avec le but de toute institution politique, en soient plus respectés; afin que les réclamations des citoyens, fondées désormais sur des principes simples et incontestables, tournent toujours au maintien de la Constitution et au bonheur de tous. En conséquence, l'Assemblée Nationale reconnaît et déclare, en présence et sous les auspices de l'Etre suprême, les droits suivants de l'Homme et du Citoyen. Art. 1er. Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune. Art. 2. Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l'oppression. Art. 3. Le principe de toute Souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d'autorité qui n'en émane expressément. Art. 4. La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l'exercice des droits naturels de chaque homme n'a de bornes que celles qui assurent aux autres Membres de la Société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la Loi.  (…) -> Lecture

67 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | LA CONSTITUTION DU 3 SEPTEMBRE 1791 L'Assemblée nationale voulant établir la Constitution française sur les principes qu'elle vient de reconnaître et de déclarer, abolit irrévocablement les institutions qui blessaient la liberté et l'égalité des droits. - Il n'y a plus ni noblesse, ni pairie, ni distinctions héréditaires, ni distinctions d'ordres, ni régime féodal, ni justices patrimoniales, ni aucun des titres, dénominations et prérogatives qui en dérivaient, ni aucun ordre de chevalerie, ni aucune des corporations ou décorations, pour lesquelles on exigeait des preuves de noblesse, ou qui supposaient des distinctions de naissance, ni aucune autre supériorité, que celle des fonctionnaires publics dans l'exercice de leurs fonctions. - Il n'y a plus ni vénalité, ni hérédité d'aucun office public. (…) TITRE PREMIER - Dispositions fondamentales garanties par la Constitution La Constitution garantit, comme droits naturels et civils : 1° Que tous les citoyens sont admissibles aux places et emplois, sans autre distinction que celle des vertus et des talents ; 2° Que toutes les contributions seront réparties entre tous les citoyens également en proportion de leurs facultés ; 3° Que les mêmes délits seront punis des mêmes peines, sans aucune distinction des personnes. (…)

68 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | Alexis de Tocqueville (1805 - 1859)  Tocqueville est né en 1805 à Paris et meurt à Cannes en 1859 de la tuberculose.  Voyage en Amérique (1831/32) pour étudier le système pénitentiaire aux Etats- Uni (prétexte!)  De la Démocratie en Amérique (1835/1840)  En 1838, il est élu à l’Académie des sciences morales et politiques et en 1841 à l’Académie française.  Théoricien libéral aristocratique  http://www.asmp.fr/fiches_academiciens/d ecede/tocqueville_oeuvres.htm

69 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | Kritik an der Demokratie (nach Alexis de Tocqueville): 1.Schlecht funktionierende Führungsauslese. Hervorragende Persönlichkeiten werden nur selten berufen. 2.Häufigkeit der Wahlen verursacht eine „fieberhafte Erregung“, die dem guten Regieren abträglich ist. 3.Anfälligkeit für Korruption (Aristokratische Regierungen bestechen zuweilen, demokratische Regierungen sind selbst bestechlich). 4.Neigung zur Expansion der Staatsausgaben, um den Forderungen der ärmeren Wahlberechtigten zu genügen. 5.Kurzfristigkeit der Politik von Wahltermin zu Wahltermin. 6.Unterlegenheit in Krisenzeiten bei militärischen Herausforderungen. 7.Ungeeignet für kohärente und langfristig angelegte Aussenpolitik.

70 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | John Stuart Mill (1806 – 1873)  Philosophe et économiste britannique  Un des penseurs libéraux les plus influents du XIXe siècle  Défenseur de l'utilitarisme (agir de manière à maximiser le bien- être de l'ensemble des êtres sensibles)  Théoricien de la démocratie libérale représentative

71 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | Eléments de fonctionnement et dangers de la démocratie  2 éléments importants : la participation et les compétences des citoyens  3 dangers: un manque de politiciens qualifiés, la tyrannie de la majorité et le manque d’indépendance intellectuelle

72 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | Representative Government (1861) Treize règles pour une Constitution représentative idéale : N° 5: le droit de votes pour les hommes et les femmes sachant lire, écrire et calculer et payant des impôts N° 6: pas d’élection indirecte N° 7: pas de vote secret N° 8: financement des campagnes limité N° 9: durée de mandats limitée N° 10: pas de mandat impératif

73 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | Deuxième partie: Théories modernes  Avant le 20 ème siècle, l’enthousiasme pour la démocratie est relativement limité.  On la voit plutôt applicables aux petits pays et aux communes.  Seuls défenseurs de la démocratie : les mouvements prolétaires et les libéraux radicaux  Petit à petit, les démocraties s’imposent dans la réalité.  Théoriciens modernes: Weber, Schumpeter, Downs  De la théorie vers l’analyse

74 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | Les théories élitistes (-> la sélection du personnel politiques) Les idées de Weber (1864-1920):  Plebiszitäre Führerdemokratie,  legitime Herrschaft auf der Basis eines allgemeinen Wahlrechts und gebunden an die Verfassung,  Parlamentarismus und  Parteienkonkurrenz,  Direktwahl des Kanzlers.  Problem Deutschlands: führerlose Berufsbeamte ohne Charisma („Deutschland ist das am besten verwaltete und am schlechtesten geführte Land“)  Kritik: Ist Politik wirklich Wettbewerb und Kampf? Führt der Wettbewerb wirklich zu den besten Lösungen?

75 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | Schumpeter (1883-1950)  Buch: Kapitalismus, Sozialismus und Demokratie (1942)  Capitalisme -> socialisme -> le socialisme et compatible avec la démocratie  Definition: « Die demokratische Methode ist diejenige Ordnung der Institutionen zur Erreichung politischer Entscheidungen, bei welcher Einzelne die Entscheidungsbefugnisse (power to decide, al) vermittels eines Konkurrenzkampfs um die Stimmen des Volkes erwerben » (vgl. Schmidt 2000:201)  Seine Demokratiedefinition orientiert sich nicht am Gemeinwohl (wie die klassische Lehre), sondern es ist eine methodenorientierte Definition.

76 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | N’oublions pas: Le nombre de démocratie au sens stricte en 1942 est faible : USA, GB, Suède, Finlande, Islande, Costa Rica, CH

77 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | Les théories économiques de la démocratie Anthony Downs: An Economic Theory of Democracy (1957)  Downs transpose à la sphère politique la logique du marché, de la libre concurrence, de la maximisation des gains et de la minimisation des coûts. La théorie de l’acteur rationnel associe le comportement de l’électeur à celui du consommateur et celui des partis à celui des entrepreneurs.  Ainsi, l’électeur rationnel devrait chercher à économiser les coûts de la participation politique et voter pour le parti qui lui procurera le plus de satisfaction. Dès lors, le choix le plus important pour le citoyen est l’acte de voter et en dehors des élections, il n’est pas rationnel de dépenser du temps et des ressources pour participer à la vie politique. On en vient même à considérer qu’il peut être tout à fait rationnel de ne pas voter lorsque le choix offert ne permet pas d’obtenir de bénéfices supplémentaires.

78 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | Analyses: oligarchie ou polyarchie? Robert A. Dahl: Who governs? (1961) Robert Alan Dahl, né le 17 décembre 1915, est professeur émérite de science politique à l'Université de Yale et ancien président de l'American Political Science Association. Dans les années 60, il a participé avec C. Wright Mills au débat sur la nature de la politique aux États-Unis. Dans son œuvre majeure parue en 1961, Who Governs? (Qui gouverne ?), il étudie les structures formelles et informelles du pouvoir dans la ville de New Haven (Connecticut).

79 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | Deux cas de figures s'offrent :  Si un groupe ou une élite possède les trois ressources, soit la richesse, la compétence et le prestige, nous sommes dans le cas de l’oligarchie.  Si plusieurs groupes ou élites possèdent chacun une (voire deux) de ces ressources, nous nous trouvons dans le cas de la polyarchie. Le pouvoir politique est alors partagé entre différents groupes dominants qui ne cumulent jamais les 3 ressources.  A partir de l'exemple de New Haven (ville du Connecticut où est située l'Université Yale), il constate qu'il y a une pluralité d'élites. Les différentes élites doivent donc s'allier pour trouver des décisions communes finales. On parle donc d’un système de pouvoir pluraliste compétitif (puisque les élites sont en compétition pour faire accepter leurs choix, idées, etc.) et équilibré (on conçoit que les groupes possèdent à peu prêt les mêmes ressources).  Ce pluralisme politique provient d'un pluralisme social (à l'image de la société).

80 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | The power Elite (1956)  Charles Wright Mills, sociologue américain, né en 1916 et mort en 1962, professeur de sociologie à l’université de Columbia de New-York.sociologueaméricain1916 1962  Postulat de la critique sociale radicale à l’égard de la société américaine  Thèses principales : critique de l’idéologie américaine de la société ouverte ; thèse de la fermeture des élites à l’égard des autres couches sociales ; thèse d’une mobilité sociale considérable entre les différents groupes d’élites et entre les élites de différents domaines.  Schattschneider: "The flaw (insuffisance, al) in the pluralist heaven is that the heavenly chorus sings with a strong upper-class accent."

81 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | Les méthodes utilisées par Mills dans son étude  Annuaires et registres pour trouver les noms des personnalités  Biographies sur les personnalités et les principaux dirigeants politiques, économiques et militaires  Statistiques sur les origines et les profils des hommes politiques  Déclarations fiscales  Analyse de contenu sur les célébrités dans les magazines et les journaux  Entretiens avec des fonctionnaires, militaires et cadres du secteur privé  Interviews et observations de terrain dans diverses villes moyennes

82 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | La thèse principale : formation et domination de l’élite du pouvoir dans la société américaine  L’élite du pouvoir est composée d’hommes qui occupent des «postes-clés» dans les grandes institutions de la société moderne et qui peuvent «prendre des décisions aux conséquences capitales» pour la vie des gens ordinaires (Mills, l’élite du pouvoir, 1969, p. 8, 25).  Les trois domaines principaux du pouvoir sont : la politique, l’économie et le domaine militaire  Centralisation et coordination au cours du 20ème siècle : processus de centralisation dans les trois domaines principaux du pouvoir et processus de coordination entre les trois domaines  Interdépendance mutuelle de plus en plus grande entre les trois groupes d’élites (élite politique, élite économique, élite militaire) ; constitution d’un «triangle du pouvoir».

83 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | Le concept du pouvoir chez Mills : le pouvoir institutionnel  Définition wéberienne du pouvoir : « Par les puissants (« powerful »), nous entendons évidemment ceux qui peuvent réaliser leur volonté même si d’autres s’y opposent » (Mills, l’élite du pouvoir, 1969, p. 13).  La source du pouvoir : l’accès aux institutions : « nul ne peut être vraiment puissant s’il n’a pas accès à la direction des grandes institutions, car c’est sur ces moyens institutionnels de pouvoir que les hommes vraiment puissants exercent, en première instance, leur pouvoir » (Mills, l’élite du pouvoir, 1969, p. 14). Le pouvoir individuel se base sur le pouvoir institutionnel.  Le pouvoir est contrôlé par les institutions dans les trois cercles principaux de pouvoir (l’économie, la politique et le militaire).  L’accès aux capitaux, aux revenus, à la fortune comme au prestige est réglé par les institutions.  Le caractère cumulatif du pouvoir et de la richesse (plus on en a, plus il est facile d’en amasser plus)  Le rapport instrumental entre pouvoir, richesse et prestige : richesse, prestige, statut social sont transformables en pouvoir  Relation étroite entre pouvoir et positions institutionnelles : Les puissants perdent leur pouvoir quand ils perdent leurs positions.

84 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | Les théories participatives  Une vision active de la citoyenneté  Une conception communautariste plutôt qu’individualiste de la vie politique

85 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | Concepts et auteurs  Partizipatorische Demokratietheorie (Pateman 1970, Bachrach 1970)  Démocratie forte (Barber 1997)  Dialogische Demokratie (Giddens 1997)  Deliberative Demokratie (Fishkin 1991, Habermas 1992)

86 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | http://www.nccr-democracy.uzh.ch/nccr

87 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | Challenges to Democracy  Der gesellschaftliche Wandel stellt die Demokratie vor neue Herausforderungen und ermöglicht ihr auch neue Chancen  Wandel = technologische, wirtschaftliche demographische, kulturelle und ökologische Entwicklung

88 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | Défis  La mondialisation  La médiatisation  autres ?

89 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | Democracy Barometer

90 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | Key concepts of democracy  Freedom, Equality and Control  Accountability and Responsiveness

91 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | Indicators for Democracy  Individual liberty  Rule of Law  Participation  Responsiveness  Transparency  Accountability  Representation  Constraint of executive autonomy  Government autonomy/control over policies Bühlmann, Marc, Wolfgang Merkel and Bernhard Wessels. The Quality of Democracy. Democracy Barometer for Established Democracies. http://www.nccr-democracy.uzh.ch/nccr/publications/workingpaper/pdf/WP10.pdf

92 | ©IDHEAP – Andreas.Ladner@idheap.unil.ch | | 06/04/2015 | La fin de la démocratie (Guy Hermet dans Le Temps du 8.1.2008)


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