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CRW de la CSC – Namur - 17 mars 2009 Synthèse des séminaires 2008 de la Chaire Max Bastin réunis à Louvain-la-Neuve et à Namur sur le développement de.

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1 CRW de la CSC – Namur - 17 mars 2009 Synthèse des séminaires 2008 de la Chaire Max Bastin réunis à Louvain-la-Neuve et à Namur sur le développement de l’économie wallonne Patrick Feltesse – FTU-MOC

2 2 1. La situation structurelle de la Wallonie

3 3 1) Relativiser la situation wallonne par l’histoire Les phases d’évolution couvrent plusieurs décennies 1846-1945 : industrialisation précoce PIB/habitant > Flandre Entre deux-guerres :déclin industrie wallonne Fin des années 60 : Flandre > Wallonie Chocs pétroliers 1973 et 1981 : fermetures et restructurations très importantes Une des régions de vieille industrialisation les plus touchées Comparer la Wallonie aux régions de vieille industrialisation

4 4 PIB/habitant (2005) Pays Basque : + 30% # moyenne UE Flandre : + 20% Wallonie :- 12,5%

5 5 2) Production et revenus Production et revenus en Wallonie en 2005 en % du total belge Par habitant par rapport à la moyenne belge = 100 Différence par rapport à la moyenne belge PIB wallon (Prod en Wallonie) 23,6%72,6-27,4% PNB wallon (Prod des Wallons) 26,8%82,5-17,5% Revenu disponible des Wallons (1) (Revenu brut des Wallons avant transferts) (2) 29,4% (28,1%) 90,5 (86,5) -9,5% (-13,5%) Population wallonne 32,5% source : Michel Mignolet,CERPE,FUNDP (1) revenus des ménages après impôts, cotisations et transferts sociaux ; (2) revenus bruts des ménages wallons, soit avant impôts, cotisations et transferts sociaux. Mettre en avant le « PNB » ou PRB wallon et pas seulement le PIB

6 6 Décrochage ralenti …mais persistant 1955 – 1995 : 1% de différentiel de croissance Fl/Wall 1995-2000 : 0,5% 2002-2005 : 0% (ralentissement en Flandre) Projections 2012 : poursuite du décrochage

7 7 3) Productivité et coût du travail Wallonie/Flandre (2004) Coût du travail par unité produite : +2,7% Coût du travail : - 5,5% Productivité : - 7,9% Expliquer les différences de productivité : - intensité en capital productif dans l’industrie (capital/travail) ? NON - effet d’agglomération (densité d’entreprises) ! - infrastructures ! - poids du passé = état de la reconversion ! Gains de valeur ajoutée insuffisamment créateurs d’emplois

8 8 4) Marché du travail Taux d’emploi (2007): –Wallonie : 57% –Flandre : 66% Taux de chômage (sens BIT): –Wallonie : 10,5% –Flandre : 4,4% Emploi intérieur (1995-2005) –Wallonie : 8% –Flandre : 10% –Bruxelles :7,6%

9 9 Navetteurs wallons (2006): Vers la Flandre :2,8% Vers Bruxelles : 10% Frontaliers : 3,9% Baisse de l’emploi peu qualifié Trop de jeunes avec un trop faible niveau d’études (23%)…encore plus à Bruxelles (29%)

10 10 5) Facteurs de compétitivité innovation différentiation des produits (brevets) capital humain (dont conn. langues) investissements (< Flandre) cadre fiscal ouverture sur le monde services aux entreprises infrastructures qualité de l’administration (+confiance) promotion du rôle de l’entreprise

11 11 6) Plan Marshall (volet pôles de compétitivité) Méthode : Décloisonner/faire collaborer les mondes (entr, rech, form) Développer les facteurs de croissance (capital humain, R&D et investissements) Gouvernance : Financement de projets plutôt que de structures Sélection des projets sur critères Sélectivité plutôt que saupoudrage, favoritisme politique et sous-régionalisme Recommandation : continuité au-delà des changements de majorité

12 12 Effets probables sur les mentalités Manque d’ambition commune ? Vague positive : des changements sont possibles/pas de fatalité Effets d’entraînement Antidote aux ressorts nationalistes ? (Prendre au mot le discours flamand sur l’efficacité et la responsabilité)

13 13 Agir sur trois facteurs du développement économique : l’investissement l’enseignement la formation continue

14 14 2. Quels instruments de soutien à l’investissement ?

15 15 Pourquoi soutenir les investissements ? pour impulser de la croissance (et du développement ?) (action combinée investissements-R&D-capital humain) pour maintenir et développer des activités industrielles pour relever la productivité et réduire les coûts de production par rapport à d’autres régions ou sous-régions pour permettre à des entreprises et notamment des PME de supporter des programmes d’investissement très onéreux et fort risqués pour inciter à prendre en compte des critères environnementaux pour suivre la course européenne à la baisse de l’ISOC...

16 16 Soutenir par quels types d’instruments ? Aides ciblées ou mesures générales ? Aides ciblées Plus efficaces : aider les seules entreprises qui investissent Plus efficientes : moindre coût budgétaire par rapport à l’impact Moins accessibles aux PME (accès réduit à l’emprunt)

17 17 Aides ciblées discrétionnaires ou automatiques ? discrétionnaires coûts administratifs risque de lobbying, d’erreur et de distorsion de concurrence automatiques pas de conditions incitatives possibles effet d’aubaine

18 18 Aides générales (Baisse de l’ISOC, intérêts notionnels,…) Moins efficaces et efficientes Accessibles quelle que soit la taille de l’entreprise Simplicité, neutralité, climat favorable aux investissements Taux différenciés possibles (sous-régions en retard) Facteurs d’efficacité sécurité juridique mesures durables politiques stables (nature et intensité/budget)

19 19 3. Enseignement et développement régional

20 20 Enjeux enseignement-développement wallon réduction des emplois peu qualifiés (industrie et services) proportion des élèves ayant accès à l’enseignement supérieur besoins de techniciens et de scientifiques une forte reprise économique pourrait être freinée par un manque de travailleurs qualifiés l’enseignement initial détermine la capacité de suivre des formations continuées

21 21 Constats sur notre enseignement 2ème dans le peloton européen pour les dépenses par élève (« pas de marge au moins jusqu’en 2011 »…avant la crise) niveau moyen des derniers diplômes obtenus relativement bas, malgré obligation scolaire jusqu’à 18 ans moindre proportion de diplômés (#Flandre) niveau de connaissance à 15 ans dans certaines matières largement inférieur et écart croissant (Flandre 3ème position, C Française 27ième)

22 22 inégalités sociales déterminantes (filières suivies, échec scolaire)(=Flandre) manque de formation en pédagogie/d’aptitude pédagogique et de capacité à stimuler la créativité des élèves manque d’évaluation du système manque d’équipement (approprié) dans les écoles techniques mais une coopération écoles-entreprises en progrès

23 23 Pistes évoquées un Observatoire d’évaluation de l’enseignement promouvoir la liberté et la responsabilité des écoles limiter la complexité et la centralisation des normes ministérielles une régulation par bassin scolaire contre les effets du quasi marché et pour faire face au manque d’équipements

24 24 revoir la formation pédagogique initiale et continue sélectionner les meilleurs pédagogues et mieux les rémunérer/les récompenser accompagner les écoles et les enseignants dans leurs initiatives pédagogiques pas plus de la même chose mais une politique d’égalité/de réduction des inégalités tout en relevant le niveau moyen rattrapages pédagogiques/différencier la pédagogie suivant les élèves promouvoir le goût de l’effort et la responsabilité des parents

25 25 4. Politique régionale de formation

26 26 Travailleurs majoritairement non informés par les entreprises Dialogue social souvent absent/refusé sur la formation Manque de priorités et de sélectivité du soutien public (PME, secteur exposé, moins qualifiés) Formations souvent mais pas toujours appropriées, suffisantes et efficaces

27 27 Formation générale et objectif d’insertion sociale sous- estimés Formation continue, palliatif des déficiences de la formation initiale La pédagogie de l’enseignement prépare mal à celle de la formation continue Une véritable tâche d’orientation n’est pas assurée (abandons) Alternance : absence de pilotage global et divers problèmes pendants

28 28 5. Quelles réformes pour nos institutions du marché du travail ?

29 29 1) Différences entre régions Insistance exclusive sur les différences : taux de chômage taux d’emploi global écarts interrégionaux semblables dans d’autres pays plus grands écarts entre sous-régions

30 30 Similitudes justifiant des préoccupations communes et des politiques identiques, efficaces tant au Nord qu’au Sud difficulté à trouver des travailleurs qualifiés la part des jeunes dans le chômage (mais TC jeunes > en Wallonie) différences de TC entre niveaux de diplômes (mais TC des peu diplômés est > en Wallonie) faible taux d’emploi des travaillleurs âgés tendance à l’enlisement dans le chômage

31 31 2) Politique d’assurance-chômage, de protection de l’emploi et politiques actives Coût du chômage pour la personne (financier, bien-être, santé,…) Dépasser la situation ponctuelle (des allocations de chômage suffisantes), viser le bien-être dans la durée. Coût pour la collectivité (allocations, soins de santé, perte d’investissement dans la formation initiale/continue,…) Justifie : 1. une protection importante contre le licenciement/ une responsabilisation des employeurs (cotisations liées aux pratiques de licenciement) 2. des coûts collectifs importants pour le retour à l’emploi

32 32 Contrôle de disponibilité fondé sur des indices de recherche d’emploi Un système de fin de droit aurait un impact sur le taux moyen de sortie du chômage (mais comment limiter le nombre d’exclusions ?) Ces systèmes sont-ils justes et efficaces ? si non, quelles alternatives ? - Prendre en compte les réactions du DE aux offres d’emplois soumises - Dégressivité des allocations modulée suivant diplôme/qualification, … ?

33 33 3) A quel niveau organiser l’assurance chômage ? Maintien au fédéral Diversifie les risques, atténue le coût des chocs régionaux (secteur d’activité) minimise les coûts administratifs Régionaliser Concurrence par réductions de cotisations : possible réduction de la couverture Inciter le FOREM à de meilleurs résultats ne passe pas (nécessairement) par la régionalisation-fusion Une fusion assurance chômage-service de placement au régional n’empêche pas un manque de collaboration Permet plus facilement de tenir compte des particularités régionales (mais critère art 80 : 1,5 la durée de chômage sous-régional )

34 34 4) Prélèvements obligatoires Cibler les bas salaires et les travailleurs âgés peu qualifiés Différencier entre sous-régions ? par les subventions ONEM Progrès à réaliser contre les pièges non-financiers à l’emploi

35 35 5) Améliorer les incitations dans l’Etat fédéral Minimiser les effets pervers : exemples Moindre collaboration interrégionale : ne pas embaucher des Wallons en Flandre pour réduire le chômage de longue durée en Flandre Avantager à Bruxelles la création d’emplois adaptés au profil des DE bruxellois : impact sur l’emploi des non Bruxellois à Bruxelles

36 36 Propositions Incitation financière du fédéral pour les politiques les plus efficaces (évaluations) Sur base des résultats et non de la mise en œuvre Sur base d’une durée d’embauche assez longue (éviter manipulations) Incitant modulé suivant conjoncture Dispositif de pénalités (second choix) Objectifs fixés en commun Pénalités = moins de budget (cercle vicieux)

37 37 6) Régionaliser la formation des salaires ? Pour baisser les salaires afin de compenser l’écart de productivité ?(écart aussi pour une même activité ? ) - peu d’impact sur le chômage - les hausses salariales sont contagieuses - les différences de coût par unité produite s’estompent Alternative de la négociation par entreprise ? Le niveau sectoriel permet des différenciations tout en limitant les effets d’entraînement

38 38 6. Acteurs et gouvernance

39 39 6.1 Glissement gouvernement-gouvernance Gouvernance Réaction à une crise multiple de « l’Etat » Revendication des acteurs non-étatiques d’intervenir dans la décision Rôle restreint : bonne affectation des ressources collectives Recherche de méthodes efficaces et de résultats Contexte wallon Décrochage économique structurel Crise institutionnelle de l’Etat belge (risque pour les transferts) Crise accrue de légitimité politique (affaires, clientélisme, …)

40 40 Crise de « l’Etat » Fonction économique Etat victime et en partie complice de sa perte de pouvoir sur l’économique : - mondialisation, délocalisations, spéculation, privatisations - perte de souveraineté ou de marge de manoeuvre (UE, politique monétaire, budgétaire, concurrence fiscale) Déchéance inspirée par la pensée unique néolibérale Attentes pour un retour à l’Etat national et européen : - concurrence déloyale, conséquences sociales de la mondialisation, - crise financière, inflation, récession

41 41 Fonction de cohésion politique et sociale Moindre aptitude à préserver la cohésion (identité territoriale floue, multiples cultures, égocentrisme) Crise de confiance Mais besoin d’Etat face aux défis transversaux (développement durable, revendications d’égalité,…) Crise de fonctionnement facteur interne : l’Etat s’occuperait de tout (de trop) perte d’efficacité et de performance (arriéré judiciaire, demandes d’asile, lutte contre la délinquance, enseignement, retards ferroviaires, …)

42 42 Crise de la démocratie Attente d’un Etat fort…et de participations citoyennes Electorat plus mobile et balkanisé Gouvernement plus sensible au jeu électoral Déclin des idéologies + utopies importées Retour à l’idée de nation/au nationalisme Enjeu de sécurité autour d’un ennemi commun ou accent sur la méthode d’action (comme régulateur, redistributeur, arbitre, redresseur d’économie)..on évacue le sens (pourquoi converger vers la Flandre, pourquoi plus de croissance ?)

43 43 6.2 Evolution des mentalités Perte de confiance dans l’avenir wallon Perte du rôle du PS comme parti dominant Jeu électoral plus ouvert et instable Plus grand consensus entre partis sur le gouvernement de la Wallonie Evolutions positives (depuis 15 ans) Ressorts internes du redressement (demandeurs de rien) Rôle de la prise de conscience Confiance entre les acteurs

44 44 En Flandre : Meilleure gouvernance pour maintenir la prospérité Mauvaise gestion d’une partie du couple belge Différences d’option sur le degré d’autonomie et de libéralisme

45 45 Questions de fond Quelle vison de l’Etat (Région) ? (rétrécie) Quelle vision du développement ? (quantitative) Quelles valeurs ? (pragmatisme) Quel projet ? (catalogue de mesures) Quel sens d’une mobilisation des acteurs et de la population autour du développement de leur territoire ? Vision à court/long terme ? Quelle identité ? (réactive, autonome, multiple ?)

46 46 Questions sur le mode de gouvernement Quels partenaires de l’action gouvernementale ? Quelle fonction publique ? Obligation de moyens ou de résultats ? Quels modes d’évaluation des politiques ? Quelles responsabilisations régionales accepter ?

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