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La fraude exceptionnelle I Entreprises & Médias – novembre 2008.

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1 La fraude exceptionnelle I Entreprises & Médias – novembre 2008

2 2 La chronologie des événements avant l’annonce

3 3 Vendredi 18 janvier :  Le gouverneur de la Banque de France exhorte les banques à faire la transparence sur les subprimes.  Une position anormalement élevée de risque de contrepartie sur un courtier avait été détectée dans les jours précédents. Les explications fournies par le trader ont conduit à des contrôles complémentaires.  La hiérarchie du trader est alertée de ce problème et prévient à son tour la hiérarchie du département. Samedi 19 janvier  La hiérarchie n’obtient pas du trader d’explications claires.  La contrepartie supposée ne reconnaît pas l’opération : c’est la découverte d’un faux. Le trader est convoqué.  Le trader reconnaît avoir commis des irrégularités et, en particulier, avoir créé des opérations fictives.  L’équipe d’investigation commence à détecter la position réelle.

4 4 Dimanche 20 janvier, 02h :  compréhension des activités frauduleuses de 2007 qui laissent apparaître un gain théorique de 1,4 Mds EUR. Dimanche 20 dans la matinée : découverte de la position 2008 :  Une position directionnelle de 50 Mds EUR.  Une perte théorique 2008 de 2,8 Mds EUR. Dimanche 20 début d’après-midi : l’ensemble des positions est identifié.  L’exposition totale est entièrement connue. Elle s’élève à 50 milliards d’euros  Daniel Bouton décide de fermer la position frauduleuse  Daniel Bouton informe le Comité des Comptes ainsi que le Gouverneur de la Banque de France et le Secrétaire Général de l’AMF

5 5 Du lundi 21 janvier au mercredi 23 janvier  Débouclage de la position frauduleuse dans des conditions de marchés particulièrement défavorables.  Mise en place de l’augmentation de capital garantie par Morgan Stanley et JP Morgan  Ré-estimation des comptes par les commissaires aux comptes. Le montant de la perte s’élève à 4,9 milliards d’euros.  Revue du rating par les agences de notation  Information des autorités politiques  Le Conseil d’administration est informé des faits et de leurs conséquences. Jeudi 24 janvier 8 h 00  Société Générale annonce la perte de 4,9 Mds d’euros, l’augmentation de capital garantie et l’estimation du résultat net 2007 positif

6 6 L’explosion médiatique

7 7 La crise est la combinaison de trois facteurs : Un contexte porteur : une attente angoissée des observateurs concernant les résultats des banques suite à la crise des subprimes Un cadre amplificateur : des acteurs bancaires suspectés de chercher à minimiser / dissimuler leurs pertes. Un fait générateur : la plus grosse fraude de l’histoire bancaire

8 8 Quatre grands thèmes de débat successifs 238 281 610 751 647 435 96 84 24 145 0 100 200 300 400 500 600 700 800 26-janv.27-janv.28-janv.29-janv.30-janv.31-janv.1-févr.2-févr.3-févr.4-févr. Score UBM L’incrédulité Pression médiatique 26/01 – 04/02, en UBM La démission de D. Bouton en question par les politiques Le procès de la finance mondiale >> L’avenir de la banque compromis >> 19/03 398 501 24-janv.25-janv.

9 9  Dans un premier temps, personne ne semble au croire à la version de la Société Générale Rapidement, Société Générale publie ses lettres (clients et actionnaires) et diffuse une note sur la chronologie des faits le 27/01) Mais, tous les experts convoqués par les médias contestent la version de la banque – Sur le fait qu’un homme seul puisse être à l’origine d’une telle perte, sans complicité interne. – Sur la réaction de la banque et la manière dont elle a débouclé ses positions dans la précipitation.  Une première phase qui s’achève avec : L’audition de Kerviel et sa mise en examen (28/01) L’audition de C. Noyer, Gouverneur de la Banque de France (30/01). L’incrédulité face à la complexité, et au montant

10 10 Les politiques s’en mêlent… L’intervention des politiques crée une nouvelle polémique.  Lundi 28, Nicolas Sarkozy interrogé par les médias indique que la crise « ne peut rester sans conséquence s’agissant des responsabilités »…. … et très vite, la démission de Daniel Bouton ne semble plus être qu’une question d’heure. Là encore, le débat se clôt avec le conseil d’administration du mercredi 30 janvier qui confirme le PDG dans ses fonctions. Le Parisien – 30 janvier 2008

11 11 L’avenir supposé compromis de Société Générale Dès le 30 janvier, les premières rumeurs de rachat apparaissent.  Une OPA de BNP Paribas apparaît comme le scénario le plus probable.  Le Crédit Agricole alimente également la rumeur.  Les banques étrangères sont prudentes face aux déclarations répétées du gouvernement français (« nous ne resterons pas les bras croisés » - F. Fillon)  Cette phase de rumeurs s’achèvent avec deux événements clés : Le 11/03 : Société Générale annonce le succès de sa recapitalisation Le 19/03 : BNP Paribas annonce qu’elle renonce au dossier Société Générale. Libération – 30 janvier 2008

12 12 Le procès de la finance mondiale A travers cette affaire, les journalistes ont le sentiment de « lever le voile » sur les pratiques de la finance mondiale. Les explications techniques sont mal comprises. La figure du trader est caricaturée dans des tentatives de décryptages psychosociologiques. Au fil des semaines, les débats se focalisent à nouveau sur les subprimes et la crise du secteur bancaire.


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