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LES TRANSFORMATIONS ECONOMIQUES ET SOCIALES AU SENEGAL DES ANNÉES 60 À NOS JOURS Prof. Abdou Salam Fall (LARTES-IFAN) UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR.

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1 LES TRANSFORMATIONS ECONOMIQUES ET SOCIALES AU SENEGAL DES ANNÉES 60 À NOS JOURS Prof. Abdou Salam Fall (LARTES-IFAN) UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR INSTITUT FONDAMENTAL D’AFRIQUE NOIRE LABORATOIRE DE RECHERCHE SUR LES TRANSFORMATIONS ECONOMIQUES ET SOCIALES (LARTES)

2 1960-1980: Un cycle se ferme et un nouveau s’ouvre L’époque coloniale était caractérisée par une logique fonctionnelle où l’accaparement d’une partie de ressources publiques par ses serviteurs devient la clé de voute de leur efficacité, L’élite des indépendances développe l’Etat-Nation avec des investissements sur les politiques sociales et les sociétés de développement régional. Des politiques sociales captées par les classes moyennes, Un effet favorable sur la mobilité sociale.

3 1980-2000: Le cycle des PAS  Faibles progrès sociaux suite au PAS,  Essoufflement de l’Etat,  Déstructuration des structures familiales,  Basculement dans la pauvreté chronique en milieu rural et chez les non instruits,  Développement de différentes formes de mutualité dans le domaine de la santé, de l’assurance sociale et de la micro finance,  Précarisation des couches moyennes. PAS: Plan d'Ajustement Structurel

4 Un élargissement et un approfondissement de la pauvreté  Une pauvreté structurelle qui fragilise les couches les plus vulnérables (les résidents ruraux, les non instruits):  En 2008/2009, le profil de pauvreté au Sénégal révèle 58,7% de pauvres.  Autrement dit, 6 personnes sur 10 sont soit pauvres soit vulnérables.

5 La reconfiguration des rapports entre les générations et les sexes  La dépendance des plus jeunes envers les ainés,  Le chômage des jeunes,  La charge des chefs de ménages s’accroit contrastant avec la faiblesse des ressources,  L’augmentation de l’activité économique des femmes: elles gèrent l’économie domestique et mobilisent désormais des ressources financières pour la survie des ménages.

6 Une croissance urbaine qui se maintient Un Sénégalais sur cinq vit à Dakar  Augmentation de la taille des ménages plus de 30% de la population, hébergée par un autre parent,  Autonomie résidentielle tardive, à 35 ans plus de 75% (sont encore hébergés par un parent et 67% vit dans un ménage dont le responsable est propriétaire),  Le mariage en mutation: un recul de 7% au premier mariage passant de 26 à 33 ans pour les hommes et de 16 à 23 ans pour les femmes.

7 La crise se traduit par des conséquences sur l’emploi  le secteur informel n’a pas les capacités suffisantes pour accueillir les chômeurs ;  Les diplômés sont contraints à des activités de survie.  Le secteur informel s’adapte à la demande  Le retrait de l’Etat du marché de l’emploi  Plus grande mobilité sur le marché de l’emploi salarié: moins nombreux, moins stable.

8 L’évolution des conditions et des modalités de l’insertion urbaine  La mobilisation du capital social apparait comme la ressource majeure pour l’acteur urbain préoccupé par l’accès à l’emploi au logement et aux moyens d’ascension sociale en général. Le capital social dépend des liens que l’individu peut rendre productifs

9 L’effrondrement des solidarités verticales Face à la crise et aux incertitudes, de nouvelles structurations sociales apparaissent.  A coté des réseaux d’origine, d’autres formes de sociabilité se développent:  Réseaux religieux confrériques  Réseaux de voisinage  Les réseaux amicaux  Les liens horizontaux sont les plus efficaces

10 Les réseaux les plus opératoires selon le besoin social Liens confrériques Insertion Urbaine Les liens politiques Accès à l’habitat Les liens d’amitié Accès à l’emploi

11 2000-2010: Une reprise en dents de scie  Reconnaissance des effets néfastes des PAS,  Tentatives d’expérimenter de nouvelles formes d’assurance sociale,  Retour à de meilleurs investissements dans les secteurs sociaux mais l’efficacité pose problème.

12 Une reprise en dents de scie  Inversion du modèle de réussite sociale: des faiseurs de miracles remplacent les élites, le show-biz, le sport, les entrepreneurs politiques et sociaux,  Investissement dans les infrastructures,  Les OMD et les DRSP.

13 Amélioration de l’accès aux services sociaux mais persistance des inégalités structurelles

14 Education: L’accessibilité à l’éducation n’est pas durable si la qualité des services reste faible et pas prise en charge.

15 Persistance de l’insécurité alimentaire  En 2013, 2,8 millions de sénégalais sont sous alimentés (FAO, 2013).  La prévalence de l’insécurité alimentaire au Sénégal est diversement répartie en fonction du milieu de résidence.  25,1% des ménages en insécurité alimentaire vivent en milieu rural contre 12,2% en milieu urbain (ENSAN, 2013).

16 La malnutrition persistante dans la moitié des régions  Les régions de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda enregistrent les taux les plus élevés avec respectivement 67,6%, 66,9% et 50% des ménages ruraux.  Evolution de la malnutrition au Sénégal entre 2010 et 2013

17 Déterminants de la malnutrition et de l’insécurité alimentaire  Les déterminants sont constitués de trois types essentiellement structurels et étroitement liés aux questions d’accès à la terre, de production agricole et d’accès aux denrées alimentaires. Ce sont:  Les déterminants liés à la faible productivité agricole,  Les déterminants liés à l’environnement écologique, social et institutionnel,  Les déterminants qui traduisent le déficit d’investissement en infrastructures et équipements.  Paradoxalement, l’insécurité alimentaire était présente dans le monde rural dans des zones qui ont un potentiel agro- sylvo-pastorale important.

18 Caractère structurel des vulnérabilités Dégradation des terres en proportion de la superficie du pays (%) CSE 2014 Environ 34% des terres du Sénégal sont ainsi dégradées et ces dégradations prennent des formes variées : - dégradations biologiques, dégradations chimiques, dégradations physiques, - érosions éoliennes, érosions hydriques, dégradations des ressources en eau.

19 2010-2020: Les chocs exacerbent les inégalités mais la tendance peut être inversée Un nouveau cycle plus favorable s’ouvre:  « La demande sociale » s’impose aux gouvernants, les migrations vers Barça, Italie, USA, etc. reprennent,  Les enfants dans les rues massivement,  Les inondations, perte de récolte, perte d’emploi.  Mais le Sénégal peut se mettre sur la rampe du décollage économique

20 Le dividende démographique repositionne le Sénégal Comptes des Transferts Nationaux des pays africains. Dramani, 2012

21 A quelles conditions le pays tirera t-il profit du dividende démographique ?  La fenêtre d’opportunité positionne le pays sur la rampe du progrès social mais ce nouveau cycle s’ouvre pour une Afrique pas préparée. Mais  Le discours sur le dividende démographique est audible et peut frayer des changements dans la planification des politiques sociales.

22 Parvenir à une croissance économique soutenue et inclusive  Interactions rurales-urbaines: décloisonnement entre les deux milieux.  Réduction de la pauvreté et inégalités/vulnérabilités: mise en place de nouveaux programmes ( CMU, bourse familiale, gratuité des soins pour les moins de 5ans, plan SESAME, baisse du loyer… ).  Amélioration de la qualité du capital humain et création des emplois décents  Promotion de l'investissement agricole et non-agricole dans les zones à fort potentiel agro-écologique

23 La crise rend possible un entreprenariat populaire Emergence d’entreprises sociales et réhabilitation d’entreprises collectives:  Regroupements villageois,  Mutuelles d’épargne et de crédit,  Gouvernements locaux investis dans le développement de leurs quartiers,  Entreprises culturelles,  Associations nationales du secteur dit informel,  Coopération internationale de proximité. Mais, Les structures d’accompagnement ne sont pas en place Durée de vie des entreprises limitée

24 Initiatives populaires et cohésion sociale Les forces de l’entreprenariat social  Développement de systèmes de solidarité communautaire en appui à l’entreprenariat,  Cependant, risques d’effritement des liens face à la paupérisation  Rôle crucial joué par les femmes en Afrique de l’Ouest (48% de la population active au Sénégal)  Ancrage territorial des initiatives économiques.

25 Renouvellement des coopératives Tentative de bâtir autour des formes de résilience:  La mise en réseaux des capitaux socio- économiques,  L’établissement de liens sociaux,  La réhabilitation des tontines et des formes d’arrangements financiers de type mutualiste.

26 Des succès en développement se construisent  Certaines initiatives ont permis de faire des investissements structurants permettant de valoriser le potentiel du monde rural.  L’exemple du MCA-Sénégal avec la construction d’infrastructures dans le monde rural en est une illustration.  L’émergence d’entreprises collectives permettant la mutualisation et l’instauration d’une nouvelle approche de développement des communautés  Le recours à la gouvernance multidimensionnelle et au dialogue avec les autres acteurs dont l’Etat tout en conservant le rôle moteur des processus.

27 La mise à l’échelle des résiliences  Nécessité de mise en œuvre de politiques de rupture dans le développement du capital humain, les investissements agricoles et la sécurité alimentaire principalement en milieu rural.  La tranche d’âge jeune est celle où les sénégalais résistent le mieux face à la pauvreté chronique: c’est sur les jeunes qu’il faudra miser pour inverser la tendance

28 La résilience, un pas vers la sortie de la pauvreté La faiblesse des politiques sociales laisse l’espace libre à différents acteurs qui s’essaient, créent, capitalisent de l’expérience et des connaissances.  La rupture avec l’environnement d’origine où la socialisation est l’un des fondements pour bâtir la résilience.  L’acteur résilient joue sur les interstices (formes de solidarité horizontale, religion, migration, musique (taasu, rap, danse, lutte,) à défaut d’avoir accès aux ressources institutionnelles.

29 Ressorts des transformations économiques et sociales  Le mode de gouvernance  Les logiques sociales et jeux des acteurs  La mobilisation de la masse critique des connaissances  La régulation internationale

30 Principales transformations économiques et sociales  Reconfiguration des liens sociaux: rapports entre les générations, de genre, arrangements sociaux à la place des institutions sociales, retour aux identités d’origine comme marqueurs sociaux,  Participation citoyenne: expression du pluralisme, émergence de mouvements sociaux,  Renouveau religieux: mobilisation confrérique, incursion du religieux dans la politique: arbitrage, clientélisme, contrôle de niches de pouvoirs et capital symbolique,  Accès plus populaire aux fruits de la modernité: numérique, sur-utilisation des TIC, etc.

31 Merci de votre attention www.lartes-ifan.gouv.sn Tel: 33 825 92 32/33 825 96 14 Merci de votre attention www.lartes-ifan.gouv.sn Tel: 33 825 92 32/33 825 96 14


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