La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

AVEC MARIJO M A R C I G N Y E T S O N H I S T O I R E.

Présentations similaires


Présentation au sujet: "AVEC MARIJO M A R C I G N Y E T S O N H I S T O I R E."— Transcription de la présentation:

1

2 AVEC MARIJO

3 M A R C I G N Y E T S O N H I S T O I R E

4 Marcigny, c’est un petit bourg du Brionnais, au sud de la Bourgogne, d’un peu plus de 2000 habitants, qui possède beaucoup de charme et une histoire assez ancienne. Les Brannovices qui deviendront les Brionnais, étaient déjà connus du temps des Gaulois, 120 ans avant notre ère, puis sous la tutelle des Romains. une voie romaine reliait Lyon à Autun en passant par Roanne, suivant ensuite la rive gauche de la Loire jusqu’à Digoin. Sur la rive droite, un modeste chemin desservait plusieurs agglomérations. Parmi celles-ci, un riche propriétaire- colon Marciniacus fut à l’origine de ce qui devint Marciniacum, puis Marcigny. Après la Gaule celtique, la Gaule romaine et ses luttes contre les différents envahisseurs, s’implanta le royaume des Francs. Parallèlement, la foi chrétienne se développa à la suite de Lyon et fin du Ve siècle ou début du VIe, une petite église fut construite à Marcigny.

5 Au Xe siècle, le fils de Guillaume le Lion, Froiland, possesseur du Brionnais, fit construire cette forteresse à Semur en Brionnais. Ses descendants deviendront les instigateurs du développement de Marcigny. En effet, entre 1054 et 1056, Hugues de Semur, moine bénédictin, abbé de Cluny, fonda, grâce au don de son frère miraculeusement guéri, un petit monastère double où se regroupèrent quelques moines de son ordre et une communauté de femmes. Ce fut la première Communauté double réunissant, en France, un couvent de moines et un de moniales, sous l’autorité de l’abbé de Cluny.

6 Au XIIIe siècle, les cités s’érigeaient en communes. A Marcigny cela nécessita une charte signée entre le Prieur et les habitants, moyennant redevance, évidemment. Peu après, il fut établi, entre les Seigneurs de Semur et le Prieur, que celui-ci devrait organiser un marché chaque semaine à l’intérieur ou à l’extérieur des murs, le jour qui lui conviendrait, à l’exception du jeudi. Plus de sept siècles plus tard, ce marché se perpétue chaque lundi, comme en ce temps-là. Avec sa partie réservée aux petits animaux, il est très pittoresque. Cela n’empêche pas la variété des articles proposés à la population qui vient de tous les environs, que ce soit sur les plans de l’alimentation, de la mercerie, des vêtements ou d’autres articles divers …

7

8 Dès le XIIIe siècle, des problèmes survinrent entre les moniales et le prieur des moines. Au XIVe, ce dernier se livrait à des dépenses fastueuses, alors que les religieuses en étaient réduites à la portion congrue … Comme elles se plaignaient, il cessa même de leur fournir les vêtements et « les choses les plus indispensables ». Les femmes ripostèrent en leur fermant l’église de leur couvent et ils durent se replier dans l’église paroissiale Saint-Nicolas … L’abbé de Cluny finit par être mis au courant et envoya un procurateur qui dut trancher les différents et faire délivrer aux Bénédictines tout ce qui leur était nécessaire!

9 Le patron de l’église paroissiale qui domine sa porte d’entrée : Saint Nicolas. La première église avait été remplacée plus tard et celle- ci fut construite au XIIIe siècle.

10 En 1378, compte tenu du succès grandissant du marché du lundi, le Prieur prit la décision de construire des Halles sur cette petite place, non loin de l’entrée du prieuré. Une fontaine était encore visible sur un plan de 1768.

11 Alors que fait rage la guerre fratricide entre Armagnacs et Bourguignons, Jean Sans Peur écrit aux habitants en leur demandant de renforcer les fortifications qui encerclent la ville et de recruter des hommes « d’arme pour sa forteresse de Marcigny ». Comme il lui est objecté que cela coûte cher, il autorise la perception d’un impôt sur le sel, denrée rare à l’époque. C’est peu après que l’idée d’un donjon survient. Il fut construit vers 1410. Par la même occasion, on pensa à inclure aussi un moulin à eau. Ce fut la naissance de la tour du moulin qui abrite actuellement le musée de la ville. La source a été murée mais on peut encore l’entendre bouillonner quand il pleut.

12

13

14 En 1527, un accord est passé entre les bouchers de la ville et le prieur. Ils tenaient alors boutique dans l’impasse qui, à l’heure actuelle, porte encore le nom « Impasse de la Boucherie ». L’acte signé accorde un rang précis à chacun des bouchers qui dressent leur étal le long des édifices.

15

16 Le 18 septembre 1642, Marcigny est dans l’attente! Revenant de Lyon, où il a assisté au procès et à l’exécution de deux personnes qui ont conspiré contre lui, le Cardinal de Richelieu voyage par la Loire de Roanne à Briare. Malade, il est transporté sur une grande barge plate, dans une large litière tendue de damas rouge. Il a prévu de faire arrêt pour la nuit au prieuré. La litière forme une véritable chambre avec lit, fauteuils, etc. Déplacée par 24 porteurs, elle quitte le port de Marcigny et se présente devant le ponceau qui enjambe les douves. Hélas, elle ne passe pas! Malgré les supplications de la Prieure, le Cardinal déclare qu’il ne descendra pas. Il faut que des maçons agrandissent la poterne en hâte tandis que d’autres ouvriers élargissent le pont en empilant des fagots de bois dans l’eau puis en les recouvrant avec des planches et en supprimant Une rambarde de ce pont …

17 Ce ne sont pas les douves mais un petit canal bien agréable avec ses abords fleuris.

18 De siècle en siècle, on retrouve les traces des luttes entre le prieur des moines, fier de son autorité, et les religieuses … Au XVIIe siècle, Marguerite Blondeau, prieure, exhibe une bulle signée du pape Urbain VIII et obtient gain de cause. Le Prieur des moines perd toute autorité. Hélas, on découvre peu après que c’est un faux et l’instigatrice est alors rabaissée au rang de simple religieuse … Enfin, c’est en 1696, qu’une bulle du pape Innocent XII déclare « le prieuré de Marcigny bénéfice féminin ». Le supérieur des moines devient « prieur claustral » puis plus tard, confesseur seulement …

19 L’hôtel Cudel fut bâti en 1735. A la révolution, il devint bien national et ses caves servirent de prison …

20 En 1769, Anne-Nicole de la Queuille-Châteaugay, alors prieure, considère que la maison qu’elle occupe est trop insalubre. Elle décide de s’en faire construire une nouvelle en belles pierres, avec un fronton caractéristique de l’époque. Cette construction était collée contre l’église du prieuré et, de son salon, au premier étage, une petite ouverture lui permettait d’avoir vue directe dans l’église … Elle avait choisi Edme Verniquet, architecte du jardin du roi Louis XVI pour superviser la construction. Cette maison est actuellement occupée, en grande Partie, par la cure de Marcigny.

21 Maison de la Prieure et Impasse du Prieuré.

22 En 1820, Pierrette Thillier épouse le faïencier Antonin Verchère qui mourut peu après. Remariée, elle devint de nouveau veuve et un troisième mari exploita la faïencerie jusqu’en 1856. Une fille du second mariage, Pauline, avait épousé, en 1843, Jacques Henry, « potier et fabricant de plâtre ». A la mort de sa mère, elle hérita de la faïencerie et ce fut le début de la lignée de faïenciers-potiers. Cette modeste organisation est devenue une usine moderne qui exporte dans le monde entier.

23 La belle maison qui abrite l’administration, date, elle aussi, du XIXe siècle.

24 Il y aurait bien d’autres faits ou anecdotes à raconter … Nous nous sommes contentées de noter ce que les lieux actuels permettent d’évoquer …

25 Musique : Danse à la Cour des Ducs de Bourgogne Jouissance vous donnerai – Thoinot Arbeau -1588 Bibliographie : Si Marcigny nous était conté Henri Robillard Photos, conception et réalisation : Marie-Josèphe Farizy-Chaussé Avril 2007

26 A U R E V O I R

27


Télécharger ppt "AVEC MARIJO M A R C I G N Y E T S O N H I S T O I R E."

Présentations similaires


Annonces Google