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ARISTOTE (1/5) Aristote est né à Stagire, en 384 av.JC. La Macédoine est, à l'époque, la puissance politique "montante" et ses monarques tentent de s'approprier.

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1 ARISTOTE (1/5) Aristote est né à Stagire, en 384 av.JC. La Macédoine est, à l'époque, la puissance politique "montante" et ses monarques tentent de s'approprier la culture d'une Grèce qu'ils soumettront bientôt militairement et politiquement. Aristote est très tôt orphelin et est alors élevé par un tuteur. A 18 ans, Aristote arrive à Athènes où il devient élève de l'Académie de Platon alors que celui-ci est en Sicile. "Provincial", issu de la Macédoine méprisée et redoutée, il est plutôt laid et mauvais orateur, choses qui le rendent peu populaire. Platon meurt et Speusippe prend la direction de l'Académie. Peut-être est-ce en réaction à cet évènement qu'Aristote et Xénocrate, qui tous deux pouvaient prétendre à la succession se rendent dans la ville d'Atarnée. Mais peut-être ce départ d'Athènes a-t-il une autre origine: en 348, Philippe II de Macédoine conquiert Olynthe, amie d'Athènes, la rase, massacre une partie des habitants et vend le reste comme esclaves. Aristote dut se trouver en position délicate. Peu après, pour une raison inconnue, il part pour Assos, puis à Mythilène dans l'île de Lesbos. Il semble que ce séjour en Asie mineure ait été pour Aristote une époque de recherches intenses. En 343 Aristote est choisi par Philippe de Macédoine comme précepteur pour son fils Alexandre âgé de 13 ans. Il enseigne à son royal élève la poésie et la politique. Le préceptorat d'Aristote se termine avec la nomination d'Alexandre comme régent du royaume, en 340. Il obtient la permission de faire reconstruire Stagire dont il devient une sorte de nouveau fondateur, donnant des lois à sa patrie. En 335 il rentre à Athènes, soumise à Alexandre après la destruction de Thèbes. C'est alors que la rupture d'Aristote avec l'Académie fut vraiment consommée et qu'à 50 ans il fonde une école rivale, le Lycée, qui tirait son nom d'un gymnase proche, consacré à Apollon Lycien. Les relations entre Aristote et Alexandre deviennent mauvaises. Le philosophe désapprouve la politique d'assimilation des Perses menée par Alexandre et ce dernier avait fait mourir Callisthène, le neveu d'Aristote, qui ne voulait pas se prosterner devant le roi à la mode perse. En 323, Alexandre meurt et Aristote n'a plus à le redouter. Mais cette mort provoque un sursaut à Athènes qui se révolte alors contre les Macédoniens. Aristote est menacé. Il s'enfuit à Chalcis. Il y meurt à 62 ans, après avoir vu l'écrasement des Athéniens par son ami Antipater.

2 ARISTOTE (2/5) Aristote est le fondateur de l'école péripatéticienne. Philosophe empiriste, il est avec Platon, une des deux grandes figures de la philosophie antique. Son importance dans la philosophie occidentale est immense. Redécouvert à l'époque féodale, la scolastique s'en inspirera. Le système aristotélicien dominera ainsi la pensée jusqu'au XVII° siècle, époque où la naissance des sciences expérimentales ruinera sa vision du monde. Sommaire De Socrate et de Platon dont il fut l'élève, il retient l'idée que la connaissance est la recherche du nécessaire et de l'universel et non l'opinion. Mais il récuse la théorie platonicienne des idées. Il réfutera la sophistique en fondant la logique. Mais Aristote est surtout un encyclopédiste au sens où il va assurer la totalisation du savoir de l'époque. a) Le monde selon Aristote Aristote conçoit le monde comme clos, fini et hiérarchisé. La limite du monde est la sphère des fixes, les fixes étant les étoiles accrochées à la sphère céleste transparente. Cette sphère tourne, ce qui permet d'expliquer à la fois le mouvement apparent des étoiles et l'existence des constellations. La terre est au centre, fixe et immobile. Le monde est incorruptible au-dessus de l'orbite lunaire (monde supralunaire), corruptible, en proie au devenir en dessous (monde sublunaire) : Selon Aristote, il existe deux sortes de corps, les graves (c'est-à-dire les lourds, cf. gravité, ce qui rend lourd) et les légers. Les graves sont les corps qui tendent à tomber vers le bas, les légers ceux qui tombent vers le haut (comme par exemple les fumées). Tout corps tend à rejoindre son lieu naturel, le lieu naturel des graves étant le centre de la terre (et donc du monde), celui des légers étant la sphère des fixes. Cette théorie est cohérente avec la représentation du monde dans l'Antiquité. Remarquons que cette théorie est à la fois finaliste (chaque corps tend vers son lieu naturel - on cherche à comprendre le phénomène par sa fin) et qualitative (c'est-à-dire non quantitative) puisque c'est une qualité des corps de tomber. La science classique va refuser cette approche, qui réapparaîtra à la fin du XX° siècle.

3 ARISTOTE (3/5) c) Distinction entre forme et matière, acte et puissance. On trouve aussi chez Aristote une théorie de la substance c'est à dire de l'être qui se suffit à lui-même qu'il faut opposer à l'accident c'est à dire ce qui ne fait pas partie de l'essence d'une chose ou de sa définition. Il ne fait pas partie de la définition de l'homme, par exemple d'avoir des yeux bleus puisque tous les hommes n'ont pas nécessairement les yeux bleus. La couleur des yeux est donc un accident. La substance a deux aspects : rapport forme / matière, rapport acte / puissance. Quand une chose change, il faut bien en elle quelque chose qui demeure, sinon elle ne changerait pas, elle serait radicalement autre. La matière est donc « comme est le bronze par rapport à la statue ou le bois par rapport au lit » (Physique). Elle ne peut être connue qu'analogiquement car on ne connaît que les matières déjà déterminées par des formes. La matière est « ce en quoi » les choses sont faites, ce qui est « en-dessous », le support de tout changement. Une matière dépourvue de forme est impensable. Il n'y a pas de matière séparée. Une exception peut-être, l'eau, mais elle est dans un récipient et prend donc sa forme. Même une poignée de terre d'une certaine manière a une forme. Aristote développe l'idée d'une échelle des êtres. Plus il y a de matière et plus la forme est indistincte quand on descend dans l'échelle des êtres. Plus on monte, au contraire et plus la forme est précise et plus elle se confond avec la fin. L'acte et la puissance : la puissance est ce que possède une chose pour passer d'un état à un autre état. Par exemple quelqu'un de non musicien devient musicien. Il possédait donc la puissance de devenir musicien. L'enfant est un adulte en puissance. La puissance est un manque. Un être qui ne manquerait de rien ne serait pas en puissance. Il serait acte pur. C'est Dieu. L'acte est ce que possède réellement un être. L'adulte est adulte en acte. Celui qui sait la musique est un musicien en acte. L'acte est antérieur à la puissance dans le sens où la puissance désire l'acte, va vers l'acte. L'adulte est antérieur à l'enfant dans le sens où l'enfant veut devenir adulte. Aristote remarque que le vers est couché, le quadrupède est plus haut, le chimpanzé est courbé, l'homme est droit. La fin du vers est de devenir un quadrupède. La fin du quadrupède est de devenir un chimpanzé. Quelle est la fin de l'homme ? Devenir Dieu, s'élever pour accéder à l'éternité, à la forme pure et à l'acte pur où il n'y aurait plus de manque.

4 ARISTOTE (4/5) b) le primat des causes finales Lorsque Aristote analyse la production, il distingue quatre causes, Prenons pour exemple une statue : la cause matérielle est le marbre, la cause efficiente est le sculpteur, la cause formelle est la configuration de la statue, la cause finale est ce en vue de quoi est faite la statue (sa destination) Le primat de la cause finale implique que celui qui a la meilleure connaissance de la selle c'est le cavalier et non l'artisan. La science s'occupe des trois premières causes mais la métaphysique étudie la cause finale, plus difficile et plus importante. f) La logique Aristote invente la logique sous la forme principalement de la théorie du syllogisme. Le syllogisme est un raisonnement déductif en trois propositions. Par exemple, Tous les animaux sont mortels Or tous les hommes sont des animaux Donc tous les hommes sont mortels Mais Aristote a aussi étudié le jugement qui consiste à lier un sujet et un prédicat. Par exemple : Le ciel (sujet) est bleu (prédicat). La définition consiste à donner le genre et la différence spécifique. Par exemple l'homme appartient au genre animal et se différencie spécifiquement par sa raison, d'où la définition : l'homme est un animal raisonnable. Aristote énonce les trois principes sans lesquels aucune pensée n'est possible: Le principe d'identité : A est A; le principe du tiers exclu : si deux propositions sont contradictoires, alors l'une est vraie et l'autre fausse; le principe de non contradiction: on ne peut pas à la fois affirmer deux propositions contradictoires.

5 ARISTOTE (5/5) g) La morale et la politique La morale d'Aristote vise au bonheur. Le bonheur est une activité de la raison. Le plaisir n'est pas exclu. Il est l'achèvement de l'acte. « L'homme est un animal politique » Platon pensait que l'homme avait besoin de l'Etat à cause de sa faiblesse. Il doit s'associer parce qu'il est limité. Aristote pense au contraire que l'homme a un penchant naturel à s'associer. L'homme est fait pour vivre en société et dans une société politique. Seul un Dieu où une bête peuvent vivre seul. Encore certains animaux vivent-ils en société (les abeilles) ou en troupeaux (les moutons) mais aucun n'est animal politique. La nature ne fait rien en vain. Or elle nous a donné le langage, preuve de notre destination à une société de type politique c'est-à-dire où on discute de l'utile et du nuisible, du juste et de l'injuste. L'homme est voué à la politique non au sens où il y est contraint par la force des choses mais au sens où telle est sa vocation, sa complète réalisation. Pour Aristote, l'esclavage n'est pas contre nature. Il existe une inégalité naturelle. Certains hommes naissent capables de se gouverner, de prendre des initiatives et donc il est logique qu'ils soient des citoyens, des hommes libres, des maîtres. Mais d'autres naissent incapables de se conduire seuls. Il est dangereux de les laisser livrés à eux-mêmes. Il est donc utile à l'esclave d'être esclave, c'est pour son bien. L'inégalité naturelle justifie l'esclavage. L'argument sera réfuté par Rousseau : Aristote confond la cause et la conséquence. Il ne voit pas que l'incapacité de l'esclave à se conduire seul vient de sa condition sociale (on ne lui laisse jamais prendre d'initiative) et non de sa nature. Contrairement à Platon, Aristote ne conçoit pas l'Etat idéal mais plutôt les conditions de possibilité de l'Etat. « On doit en effet examiner non seulement le régime politique le meilleur mais encore celui qui est simplement possible » L'autorité politique se distingue des autres formes d'autorité (père/enfant, maître /esclave) en ce qu'elle s'exerce sur des hommes libres, des citoyens. Celui qui gouverne doit apprendre en pratiquant lui-même l'obéissance car ce sont les lois qui doivent faire autorité, des lois justes. Le but de l'Etat est l'accomplissement éthique des citoyens. Les gouvernements sont nécessairement bons quand ils visent l'intérêt commun.


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